Accueil > La globalisation ? On va vous l’expliquer !
La globalisation ? On va vous l’expliquer !
Publie le dimanche 7 mai 2006 par Open-Publishing2 commentaires
Les multinationales incitées à vanter davantage la globalisation (cf le temps journal suiss)
La performance des compagnies globales dépasse celle des indices boursiers depuis dix ans, selon Goldman Sachs. Leur mission change. Elle devient sociale et pédagogique. (et oui !!!! ndlr)
La globalisation est l’avenir des entreprises. Ces prochaines décennies, ce sera la clé de leur expansion, explique Goldman Sachs dans une étude. La banque américaine est très présente sur ce thème. Elle a d’ailleurs créé le concept de « GloCo » (global company) et défini, il y a trois ans, une liste de 27 entreprises les mieux placées de ce point de vue. Huit critères, allant de l’engagement social à la notoriété globale de la marque, l’ont amenée à choisir Nestlé (NESN.VX), Dell (DELL) ou Pfizer (PFE). Aujourd’hui, elle dresse le bilan de cette approche et évalue les prochains défis des grandes entreprises et de la globalisation.
Ces dix dernières années, il fallait être « GloCo ». Le surcroît de rendement par rapport à l’indice boursier local atteint 8,3%. Un chiffre considérable puisqu’il s’agit d’un écart annuel pendant une décennie. Toutes les 27 sociétés choisies, dont Nestlé, présentent un rendement supérieur à leur indice local, à l’exception de Coca-Cola.
Mais ces multinationales ne resteront les gagnantes des grandes mutations de l’économie mondiale que si elles vantent les mérites du changement. Elles sont incitées à prendre leur bâton de pèlerin : « Elles doivent expliquer que le bien-être général s’accroît avec la globalisation et pas seulement la dernière ligne de leurs comptes annuels », selon Jim O’Neill, chef économiste de Goldman Sachs. Les clés du succès se trouvent dans leurs relations avec le personnel, le consommateur, la communauté locale, l’Etat et l’investisseur.
« Il y a trois ans, les analystes financiers refusaient d’intégrer les critères de responsabilité sociale dans leur appréciation d’une société. Aujourd’hui, c’est clairement un critère de différenciation », explique l’économiste. Les entreprises forment la courroie de transmission principale de la globalisation. Leur image et leur faculté à engager les meilleurs talents dépendent de leur capacité à aligner leurs valeurs sur celles des employés. Ceux-ci ont des attentes précises en termes de diversité ou de formation. Ils poussent ainsi les multinationales à relever leurs standards. Le débat n’est pas que financier, mais s’élargit à l’assurance santé des employés à temps partiel et à la transparence des rémunérations.
Pour que la globalisation continue de leur profiter, les GloCo doivent expliquer aux consommateurs qu’elle se traduit par une baisse des prix et un élargissement des choix.
La globalisation change également la dynamique des relations avec les Etats. C’est d’abord un coût : les entreprises doivent davantage s’engager avec les régulateurs locaux. Mais ainsi, elles augmentent aussi leur pouvoir. Elles parlent d’égal à égal, parce qu’elles font progresser leurs intérêts communs. Les pays du G7 ont besoin que les salariés travaillent plus longtemps. Les multinationales peuvent les y aider en adaptant leur politique de formation et de recrutement.
La globalisation a encore un joli chemin à parcourir, selon Goldman Sachs. Les entreprises l’ont jusqu’ici utilisée surtout pour améliorer leurs chaînes de production. Mais un vaste potentiel est encore inexploité : l’augmentation des ventes. Les critiques vont encore se faire entendre. Mais elles changent aussi d’approche.
Aujourd’hui, ce sont les pays développés qui perçoivent le changement comme un problème. Le nationalisme, l’opposition aux fusions transfrontalières et le refus de réformer le marché du travail soulignent cette hostilité.
Messages
1. > La globalisation ? On va vous l’expliquer ! , 7 mai 2006, 12:41
Tout ça c’est de l’enrobage sirupeux pour nous faire avaler la pillule.
Le but premier de la globalisation c’est de servir les intérêts des actionnaires.
Tous les autres objectifs sont secondaires et interchangeables selon les besoins de la propagande.
Non mais... pour qui ils nous prennent chez Goldman sachs ?
1. > La globalisation ? On va vous l’expliquer ! , 8 mai 2006, 18:18
POUR DES NASES !