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La guerre a commencé : Les collabos sont en place

Publie le jeudi 29 septembre 2005 par Open-Publishing
12 commentaires

de Jean Dornac

Pour comprendre ce que je vais écrire et, par avance, déjouer les interprétations manipulatoires et odieuses, je vous demande de lire et de bien vous imprégner de cette phrase qui résume la pensée de Samuel Huntington que, pour ma part, je considère comme un homme profondément raciste et dangereux pour la paix de toute l’humanité : "Théoricien du "clash des civilisations", il souhaite diviser l’humanité en civilisations distinctes, écraser le monde arabo-musulman, puis la Corée et la Chine, enfin l’Europe".

Cette division est en marche, quoi qu’on en dise, quoi qu’on en pense. Cette division est une guerre déjà en action, en deux phases parallèles suivant les pays et continents considérés :

 Armée, violente et criminelle contre le monde arabe et musulman, Irak, Afghanistan, et bientôt Iran et Syrie ;
 Larvée et financière contre le reste du monde actuel, tant que ce monde ne résiste pas.

Pour le reste du monde, donc tout ce qui n’est pas musulman, l’arme se nomme « mondialisation financière et marchande ». Il s’agit d’appauvrir le plus possible une grande masse de citoyens des divers pays, de ramener l’argent ainsi volé dans les coffres des multinationales de tout genre et, par voie de conséquence, dans le giron des USA. Il s’agit, en même temps, de créer une autre masse importante de « citoyens-légumes », drogués à la télévision et ses émissions de « décervelage » et enfin, une petite élite de possesseurs, de profiteurs du système, les plus sûrs soutiens de la dictature qui se met en place au niveau mondial.

Enfin, dans tous les pays épargnés, pour l’instant, par la guerre, par la sauvagerie militaire, il faut des « collabos », des gens convaincus, convaincants dans leurs mensonges, aussi dépravés mentalement que le sont les dirigeants et idéologues américains.
Recentrons-nous sur la France

Qui sont les « collabos » de la dictature mondiale en France : En tout premier, Nicolas Sarkozy. Je le dis sans hésiter, quoi qu’il pourrait m’en coûter, car tous ses actes, paroles et écrits en témoignent. Nous verrons cela par la suite. Ensuite, tous les ministres et députés qui le soutiennent aveuglément ainsi que le « haut » patronat. Mais encore, par « obligation », les policiers, gendarmes, services secrets, télévisions privées comme publiques, le plus grand nombre de journaux et radios commerciales.

Et, fait extraordinaire, si l’on connaît un peu l’histoire récente de la seconde guerre mondiale, nous retrouvons le même type de personnages à la tête de la collaboration actuelle qu’en cette époque sinistre :

 Politiciens et élus ambitieux et sans morale ;
 Industriels et patronats voraces et sans morale ;
 Journaux qui se vendent au plus offrant et distillent bien volontiers la propagande officielle en y ajoutant pour aujourd’hui les télévisions.
 On peut encore y ajouter un nombre important de lâches qui se tourneront toujours vers ceux qui semblent être les plus forts...

Les mêmes ingrédients abominables servent donc des causes identiques : la domination du monde par une bande d’idéologues racistes, sans conscience, menteurs et manipulateurs hors normes.
Pourquoi j’affirme cela, en particulier pour Nicolas Sarkozy ?

Nicolas Sarkozy aligne ses ukases sur les décisions de l’équipe d’idéologues néoconservateurs qui entourent et, je le pense, manipule un GW Bush qui ne demande pas mieux dans la mesure où cela sert les intérêts de son clan. La preuve ?

 De son clan politique, Sarkozy fut le seul à affirmer et approuver les règles néolibérales contenues dans le traité constitutionnel européen rejeté par les Français.
 Il veut mener la même guerre idéologique et militaire, au sens uniquement policier pour l’instant, contre le monde musulman, dénoncé comme « terroriste » d’office.
 Il procède avec les mêmes méthodes de mensonges et de manipulations que l’équipe Bush.
 Il veut un système de surveillance de toute la population française, identique à ce qui se met en place aux USA et dans les autres pays noyautés.
 Il est possédé par la même soif de pouvoir absolu que l’équipe américaine.
 Et son mépris des pauvres et des immigrés n’a rien à leur envier.

Que faisaient d’autres les Pierre Laval, Marcel Déat, Jacques Doriot, Robert Brasillach, etc. ? Que faisaient-ils d’autres sinon s’aligner sur les volontés des nazis, précédant même leur volonté par la « livraison » des juifs et la propagande abominable exercée contre ce peuple.

Nicola Sarkozy, avec tous ses complices, hélas, déjà nombreux, importe, le plus vite possible, l’idéologie de ses maîtres à penser et, en tout premier lieu l’écrasement du monde arabo-musulman. Il nous livre à ceux qu’il n’est plus possible de considérer autrement que des ennemis, les dirigeants américains, si vous songez à la phrase concernant Huntington. Il le fait avec d’autant plus de vigueur et de violence qu’il sait pertinemment le fond atroce de racisme d’une partie des Français contre les Arabes et qui, malheureusement, sous l’effet de la propagande d’Etat, s’étend imperceptiblement mais certainement à tout le monde musulman, et tout cela dans le sens souhaité par Huntington. Et il redouble de violence, sachant que sa vulgarité même est ce qui le sert le mieux pour prendre le pouvoir, vulgarité qu’on retrouve chez tous les racistes et sous toutes les lattitudes.

 C’est cette mentalité exécrable qui justifie les rafles de ces derniers mois ;
 L’enlèvement, dans les écoles, de gamins qu’on renvoie sans remords, vers une possible mort et une misère certaine ;
 L’abandon de gamins en France sans leurs parents expulsés vers la misère ;
 C’est ainsi qu’on voit apparaître des lois ou des projets de loi d’exception...

Je place, bien sûr, à ce niveau, le projet du ministre de la justice (sans majuscule parce que cela ne le mérite et ne le justifie plus) avec ses bracelets électroniques pour les coupables d’agression sexuelle avec effet rétroactif. Comme à leur façon de procéder habituelle, ces collabos s’appuient sur la peur des gens pour faire passer des projets dont le seul but est d’enfermer rapidement toute la population dans une prison sans barreau mais une prison bien réelle. Pour l’instant, ne sont visés que ces responsables de crimes sexuels, mais il faudrait être parfaitement naïf pour imaginer que cela s’arrêtera là. L’odieux est atteint lorsque ce ministre indigne demande à l’opposition de ne pas faire de recours au Conseil Constitutionnel sachant pourtant parfaitement l’illégalité de sa mesure. Mais on est collabo ou on ne l’est pas...

Pour être en parfaite conformité avec l’idéologie américaine et afin de protéger celle-ci de toute critique, nos collabos s’évertuent à tenter de remettre en nous, dans notre esprit, mais plus encore dans l’esprit de nos enfants, tous les principes nationalistes les plus arriérés :

 C’est ainsi qu’on voit le retour de la marseillaise à l’école ;
 L’exaltation du colonialisme barbare en Algérie car nous devons trouver naturel les crimes américains en Irak et ailleurs, comme nous devons être préparés à trouver naturels les crimes colonialistes français à venir ;
 Le respect absolu du drapeau ;
 La discipline en tous milieux puisqu’il faut préparer de la « chair à canon » bien obéissante et parfaitement aveugle.

C’est Vichy adapté à notre époque et au service de l’ennemi actuel ; c’est le retour de l’abominable trilogie : « Famille, travail, patrie ». Il faut comprendre, et c’est urgent, le niveau et la nature du danger auquel nous sommes désormais confrontés.

Sarkozy est un homme aux abois, de plus, c’est un homme qui a peur comme l’atteste le placement de micro sous sa table lors de son installation, l’an dernier, à Bercy. Outre ses problèmes personnels familiaux qui n’arrangent rien, se profile une baisse tragique pour ses ambitions de sa cote de popularité dans les sondages (voir l’un des derniers numéros de Marianne). Je vois, dans ce dernier fait, bien peu commenté par la presse et les médias complices du collabo en chef, sa hargne à vouloir nous convaincre d’un grave danger imminent d’actes terroristes majeurs sur le sol français.

Pour l’instant, nous en sommes à une manipulation très importante au travers de son discours, et au travers des articles de journaux ou de reportages télévisés comme sur FR3 hier soir, toutes ces manipulations cherchant à nous faire avaler qu’effectivement nous sommes en danger et qu’il faut, pour cela, adopter toutes les lois liberticides possibles et accepter en même temps les rafles et autres crimes contre des humains innocents, justes coupables d’être nés étrangers et, circonstance aggravante, d’être en plus pauvres... Ce que je veux espérer, c’est qu’ils n’en arriveront pas à créer un acte terroriste pour justifier leurs lois abominables. Déjà, il y a plus que de simples questions à se poser sur les auteurs et les commanditaires des « attentats » du 11 septembre 2001 à New York... Nous devrons être particulièrement attentifs sur ce point et ne rien laisser passer si par malheur quelque chose de cette nature devait se préciser...

Nicola Sarkozy, sans la moindre preuve à l’appui de ses dires, a lancé ainsi sur les ondes :
« La menace terroriste existe, elle est à un niveau très élevé ».
Il avait dit, auparavant, cette phrase délirante, marquée d’un évident sceau néoconservateur américain : « New York, Madrid, Londres. Forcément, on pense à Paris, à Berlin et à Rome ». Hormis Paris et Berlin, toutes les capitales désignées sont celles dont les dirigeants se sont rendus coupables de complicité active dans le crime contre l’Irak,comme par hasard. Pour Paris, il espère toujours, s’il est élu dans deux ans, rendre notre pays effectivement complice des crimes américain comme il espère encore, un peu au moins, qu’Angela Merkel, à Berlin, pourra officialiser la complicité allemande. C’est le sens de la phrase suivante, d’ailleurs : « Les cibles désignées sont les démocraties ». Mais les démocraties sous le sens donné par l’équipe d’idéologues entourant Bush, c’est-à-dire quelque chose qui n’existe plus que comme force d’asservissement ou d’écrasement du reste du monde.

Pour bien appuyer sur le souhait de tous les idéologues américains, Huntington en tête, et nous en rendre complices à notre tour, il montre l’ennemi qui n’est non plus présumé coupable, mais obligatoirement coupable, parce qu’il le veut ainsi. Sarkozy ajoute : « En ce moment même, on se demande pourquoi un certain nombre de jeunes Français sont au Pakistan dans des écoles religieuses. En ce moment même, nous savons qu’il y a une dizaine de jeunes Français qui sont en Irak, prêts à faire les kamikazes ». Où sont les preuves ? Nous n’en saurons rien. Comme tout petit aspirant dictateur, il ajoute sans hésiter : « Nous voulons savoir qui part où, pour combien de temps ».

Il faut bien de telles affirmations pour tenter de remonter dans les sondages, pour faire plaisir aux maîtres américains et pour faire voter et plus encore pour faire accepter des lois tuant la liberté. On comprend bien que pour ces manipulateurs nés, il faut tout ce bruit, toute cette campagne soigneusement médiatisée y compris des arrestations qui tombent fort à propos...

Donc, notre collabo veut, je dis bien, veut le contrôle des déplacements vers des pays qu’il dit « à risques ». Cherchez pas, c’est nécessairement des pays musulmans, sans quoi la volonté du développement de la haine contre le monde musulman au sein du peuple français ne fonctionnerait pas. Au passage, bien sûr, et parce que ça peut hautement servir à contrôler tous les opposants à l’installation de la dictature, son projet prévoit également le contrôle des échanges téléphoniques et d’internet : « Insistant sur l’importance du renseignement, le ministre a défendu son projet, qui prévoit notamment un renforcement de la vidéosurveillance sur laquelle la France n’est "pas au niveau", du contrôle des données de connexion téléphoniques et internet, et un accès facilité à certains fichiers. » Par rapport aux dictatures livrées à la botte américaine, il est possible que la France ne soit pas encore au niveau de contrôle par la vidéo surveillance souhaité. On peut aussi se poser la question, tout à fait légitime, à quels lobbys de professionnels profite cette mise à niveau de la surveillance des français par la vidéo. Il y a de très gros chiffres d’affaires à réaliser et certainement de substantielles ristournes à encaisser...

Admirons, un bref instant, l’élan du ministre lorsqu’il dit, comme un cadeau fait à tous les racistes de France, qu’il serait intransigeant à l’égard de ceux qui tiendraient des propos incitant à la haine et la violence islamiste. On aimerait qu’il soit aussi intransigeant contre les propos anti-islamistes et anti-musulmans, propos qui traînent à tous les coins de rue, à tous les zincs du pays et jusque dans les dires du ministre. Mais bien sûr, ceci est impossible, puisque cela irait contre son rôle de collabo.

Cet article, quels que soient les éventuels problèmes qu’il pourrait me poser, je pense aux risques judiciaires, est un article de résistance et son sens est de tenter, avec d’autres, de réveiller les consciences de ceux qui s’endorment trop vite en montrant des faits.

Puisque nous sommes déjà livrés aux idéologues américains, tant au travers de leur puissance financière qui ruine les emplois chez nous qu’au placement de plus en plus fréquent de collabos dans tous les pays, nous devons, nous, impérativement, mettre en place les réseaux de résistance. C’est notre rôle, là où nous nous trouvons, avec les capacités qui sont les nôtres.

http://altermonde-levillage.nuxit.n...

Messages

  • Vous ne servez pas la ou les causes que vous déclarez vouloir défendre avec de tels propos...

    L’Amérique impérialiste en guerre avec le reste du monde ? Certes... mais une Amérique au sein duquel il y a encore des contre-pouvoirs, aussi faibles soient-ils, contrairement à d’autres Etats, comme la Russie ou la Chine, et qui eux ne sont pas soumis aux Etats-Unis. Les dictateurs aiment aussi à se faire la guerre entre eux, parfois ...

    En dénonçant les Etats-Unis d’un seul bloc comme vous le faites, vous nourrissez le nationalisme que vous dénoncez par ailleurs : vous nationalisez les conflits là où il faudrait au contraire déconstruire les illusions nationalistes.

    (Re)Lisez Foucault, (re)lisez Deleuze. Les mécanismes du pouvoir sont bien plus subtils et diffus que vous ne semblez le croire. Si c’était aussi simple que vous le dites, il y a bien longtemps que les "résistants" auraient frappé la Maison Blanche. Or ils ne le font pas, pour la bonne raison que le pouvoir n’est pas situé géographiquement : il est transversal et traverse toutes les sociétés.

    En bref, votre théorie est aussi fumeuse que celle de Huntington. Mais pour votre malheur, vous n’êtes pas professeur dans une grande université américaine et votre thèse se vendra donc moins bien.

    • Le grand dictateur mondial s’appelle "le profit". Toute la collaboration évoquée ici n’est une collaboration par rapport à ce profit. Il n’y a pas d’hégémonie "politique" américaine qui menacerai le reste du monde, il y a une force redoutable de quelques milliers d’hommes extrêmement riches, de toutes nationalités et dont le seul but est de s’enrichir plus encore.

      Le racisme existe-t-il ?
      L’homme a certes toujours craint ce qu’il ne connaît pas, mais quel homme peut dire aujourd’hui qu’il "ne connaît pas" ? Aucun...Quelles sont les sources dont le racisme se nourrit ?
      La faim. Pourquoi la faim ? parce qu’un homme qui a vraiment faim est capable de tuer son prochain pour manger sa part, ou pour ne pas que sa part soit mangée...N’importe quel animal en ferait autant.
      Les grandes dictatures AFFAMENT pour mieus nous FAIRE HAÏR.

      Qu’est ce que le gouvernement Bush, les faucons et tous les autres gros rapaces politico-industrielo-financiers, VEULENT ? S’ENRICHIR ! Comment ? En affamant d’un côté, tyranisant et massacrant de l’autre. C’est toujours ainsi que les tyrannies se sont imposées.
      Et puis pour ceux qui se demandent encore pourquoi ... Très simplement...parce que lorsque l’on naît en pétant dans la soie, et que l’on a DEJA tout, comment s’occuper ? Comment occuper toute une vie ? En spéculant sur des richesses, et sur des vies.

      Vous avez raison de dire qu’il y a des contre-pouvoirs : Des miliers de petits Don Quichotte qui s’évertuent à prêcher pour leur paroisse : l’humanité. Si l’on regarde la longue histoire des hommes, on peut se demander si ça en vaut la peine...On peut aussi se dire que l’humanité moderne est tout nouvellement née, à peine quelques siècles et que les derniers dynosaures de la vieille humanité tentent tout ce qui est en leur pouvoir pour ne pas disparaître, mais si ça se trouve on est en plein dedans et on en a encore pour plusieurs siècles...

      Moi ce qui me CHOQUE aujourd’hui c’est lorsque les politiques des DEMOCRATIES (Bordel !!!) osent nous dire le plus sereinement du monde que c’est aux hommes et aux femmes de se débrouiller par eux-même et qu’en gros la vie fera le reste : Ca s’appelle le NEOLIBERALISME, ça s’appelle l’appauvrissement, l’abrutissement et l’asservissement du peuple, et le retour aux privilèges !

      Le jour où les hommes et les femmes quelque soit leur religion, couleur, origine, niveau de vie, niveau intellectuel se réveilleront et se lèveront pour dire : "Nous sommes les seuls souverains", ça s’appelera la REVOLUTION...Plus le pouvoir est violent plus la réponse est tardive...
      C’est une enigme.

      Mais voyez-vous...je craint, toute idéologiste que je soit, que finalement ce qui importe vraiment les gens c’est le pouvoir d’achat. Si l’humanité dépensait autant d’énergie à défendre ses idéaux qu’elle en met pour défendre son portefeuille, nous n’en serions pas là. Et cette course effrenée au profit n’en ai peut-être qu’à ses balbutiements...jusqu’à la prochaine grande évolution humaine, si elle survit à cela...En attendant c’est chacun pour sa gueule et à moi la monnaie...

      Il n’y a pas de réel PROJET de société qui puisse nous donner confiance en l’avenir. Nous n’avons pas non plus de leader idéologique, quelques intellectuels mais pas un emblême, eux pourtant, nos ennemis en ont quelques uns. Pourquoi ? Parceque nous défendons une évidence et que par conséquent une évidence se défend en soi...Jusqu’au jour où ce ne sera plus une évidence, et je crois que ce jour est arrivé. Ca n’est plus une évidence que le plus fort défende le plus faible, ça n’est plus une évidence que le plus riche aide le plus pauvre, ça n’est plus une évidence que la vertu l’emporte sur le vice.

      Cependant..il faut rendre à César...Si l’on compare les moyens mis en oeuvre pour nous asservir d’un côté et de l’autre le fait que nous soyons là à en discuter, si l’on regarde à travers le monde les différents soulèvements qui s’opèrent, on apperçoit une lueur d’espoir.

      Isabelle

    • La lutte pour le pouvoir d’achat c’est aussi contre l’injustice

    • Bonjour à vous,

      Où avez-vous lu que j’attaque toute l’Amérique ? Non, j’attaque une idéologie et l’équipe qui l’applique au reste du monde avec la complicité d’individus comme Nicolas Sarkozy. Je ne confonds jamais les dirigeants et le pays. Pour moi, un dirigeant, une équipe, n’est pas le pays, point. Au mieux, il le représente, plus ou moins mal d’ailleurs. Confondre dirigeants et pays fait partie de ces erreurs de base qui sont tragiques.

      Je ne suis en effet pas professeur et je n’aspire pas à le devenir, rassurez-vous. Mais quel nationalisme suis-je donc entrain de construire, selon vous ? Si vous ne connaissez pas mes autres écrits, ce qui semble être le cas, vous sauriez que pour moi le nationalisme n’a aucun sens et appartient à une conception de l’organisation de la vie qu’il est urgent de dépasser.

      Evitez de juger une opinion faite pour faire réfléchir en montrant des faits sans connaître l’ensemble des écrits d’une personne, qu’elle soit ou non professeur.

      J’en profite, par ailleurs, pour préciser ceci : L’opinion, la réflexion, les analyses des auteurs n’ont pas de valeur en fonction de leur statut social. Si tel devait être le cas, et c’est ce que veut nous faire croire "l’élite" pour conserver son pouvoir, ce serait une dictature de la pensée. Les écrits d’un auteur doivent être lus pour ce qu’ils sont et non pour ce qu’est, dans la vie sociale, cet auteur. Et je ne parle pas spécialement de mon cas, n’attachant nulle importance à la façon dont on me juge.

      Ce n’est pas ce que je suis qui compte, c’est ce que j’écris, dans la mesure où cet écrit permet et ouvre la réflexion, éventuellement la prise de conscience.

      En résumé, je vous livre une phrase que je fais dire dans l’une de mes pièces de théâtre (non jouée) :
      "Ce n’est pas la fonction qui fait la dignité d’un homme, mais ses actes".

      Jean Dornac

    • Il va bientôt nous falloir prendre le maquis...
      Tout comme l’avait fait mon père en 1942...
      L’histoire est un éternel recommencement...
      Le plus tragique est que nous possèdons individuellement le pouvoir d’agir,
      mais comme dit précedemment, c’est le pouvoir d’achat qui prime...
      Désolant...
      B.Rophé

    • Défendre le pouvoir d’achat c’est défendre le capitalisme...
      Ta rien d’autre pour nous faire rêver.
      Enfin pour revenir à l’article, je le trouve plutôt interressant, bien qu’il ne révéle rien de nouveau : l’aliance du capital avec la politique. Mais ça fait du bien, et ça manque tellement en ce moment des reflexions de fond. Et qu’il soit écris par un intelectuel, professeur ou pas rien à caguer, il faudrait finir par arrêter de rechercher des idéologues assermentés

    • Nul besoin de subtilité pour s’aliéner les imbéciles, mais ce sont justement les crétins qui s’imaginent que tout est complexe.

      Ce qui s’explique tout simplement par leurs moyens intellectuels extrêmement limités et ce sont encore les mêmes larves intellectuelles qui s’érigent en donneurs de leçons.

    • Pour resserrer les liens des Etats-Unis avec ses alliés, le projet de Bush est de convertir l’Europe à l’idéologie américaine, avec l’aide de leaders politiques européens comme Nicolas Sarkozy...

      Convertir l’Europe à l’idéologie de Bush

      La solution imaginée par l’administration Bush pour bénéficier d’un plus large soutien à l’avenir est de convertir l’Europe et sa population à l’idéologie et aux valeurs des néo-conservateurs américains

      Après la réélection de Bush, on peut donc s’attendre à une poussée du libéral-fascisme américain vers l’Europe. La personnalité politique européenne la plus proche de cette idéologie est Nicolas Sarkozy, qui vient de prendre le contrôle du principal parti de droite en France, le pays le plus réticent à la guerre en Irak, et donc le plus urgent à convertir selon l’administration Bush.

      Nicolas Sarkozy, le relais français de l’idéologie de Bush

      Nicolas Sarkozy défend les mêmes orientations politiques que George W. Bush : réduction des libertés au nom de la sécurité, accroissement de la répression policière, exaltation du patriotisme, communautarisme et discrimination positive, ultra-libéralisme économique, et retour de la religion dans la politique. Et lorsque Nicolas Sarkozy aura abattu toutes ses cartes, il prônera comme Bush une politique étrangère basée sur la guerre.

      Comme Bush, Nicolas Sarkozy a une vision du monde totalement binaire, dans laquelle les choses ne peuvent être que noires ou blanches, bonnes ou mauvaises. Cette logique ne laisse aucune place au dialogue ou a la concertation, toute opposition étant définie comme représentant "le mal".

      Nicolas Sarkozy utilise les mêmes méthodes de propagande et de manipulation que Bush : instrumentalisation de la peur, populisme, discours basés sur un nombre très réduit d’idées simples mais martelées des centaines de fois, conformément au principe énoncé par Goebbels, ministre de la propagande d’Hitler : "Répétez un mensonge assez fort et assez longtemps et les gens le croieront".

      Comme Bush, Nicolas Sarkozy a compris que les imbéciles et les incultes sont majoritaires parmi les électeurs, et que celui qui peut réunir leurs suffrages est assuré d’être élu. Et pour obtenir l’adhésion de cette majorité, les idées simples sont plus efficaces que les arguments complexes.

      Entre Orwell et Kafka !

      Avec l’arrivée de Nicolas Sarkozy au ministère de l’Intérieur, une répression policière hystérique et maniaque s’est abattue sur les automobilistes, et sur les citoyens ordinaires en général.

      Les contrôles policiers sur la route sont devenus incessants. Des amendes (qui représentent souvent le dixième d’un salaire ordinaire) sont infligées pour la moindre broutille. Ainsi, des automobilistes se sont vu infliger des amendes pour défaut d’assurance, sous le prétexte qu’ils n’avaient pas signé une petite case présente sur le certificat d’assurance et dont 90% des gens ignorent l’existence. Sous cette case, en petits caractères, il est en effet précisé que le certificat d’assurance n’est pas valable sans la signature du titulaire.

      Extrait du site http://perso.wanadoo.fr/metasystems

      Amicalement

      Michèle

    • comme tu dis vraie 212.**.162.** je suis entierement de ton avis ,c’est désesperant mais justement il ne faut pas désesperer

    • Bonjour,

      Pour sortir progressivement de cette impasse absurde où nous conduit la domination anglo-américaine du monde, il ne faudrait pas oublier qu’il existe également le concept de la « triarticulation de l’organisme social ». A l’origine, c’est Rudolf Steiner, fondateur de l’anthroposophie, qui l’a élaboré (vers 1916-1919).
      Ce concept, qui n’est pas abstrait mais qui recherche ce qui est vivant, réel, à partir de l’observation de la vie (notamment de la vie sociale), est une certaine lecture de la réalité. Il n’y a pas de définition figée de la « triarticulation sociale », mais plutôt des directions que chacun est libre d’appréhender par lui-même. Il ne s’agit pas de rechercher une recette toute faite (comme un programme politique par exemple), il s’agit de chercher des directions. Et ces directions, ces possibilités, devraient pouvoir évoluer avec les êtres humains et leur environnement. Pour étudier de quoi il s’agit, je vous conseille par exemple le livre de Nicanor Perlas, « La société civile, le troisième pouvoir – Changer la face de la mondialisation » (éditions Yves Michel).
      Ainsi, l’idéal (non mis en pratique) de la révolution française de 1789, « Liberté, Egalité, Fraternité », on peut le repenser à la lumière de ce concept de triarticulation de l’organisme social :
      « Liberté dans la vie culturelle
      Egalité dans la vie juridique et politique
      Fraternité dans la vie économique »...

      Donc, posons nous la question, comment l’économie, la politique et la culture pourraient coexister dans une société équilibrée et « durable » ?
      Quels sont les obstacles qui empêchent la mise en oeuvre de la triarticulation de la société comportant un domaine culturel, un domaine juridique et politique et un domaine économique, indépendants les uns des autres ?
      Le fait que ces domaines de la société doivent être indépendants ne signifie pas qu’ils ne sont pas interdépendants. Par exemple, le droit devrait permettre de garantir des conditions de travail (et de vie) dignes pour tout employé, indépendamment des intérêts économiques.
      Comment penser et élaborer l’autonomie de chaque sphère de la société tout en considérant les relations d’interdépendance entre les sphères de l’économie, de la politique et de la culture ?
      Aujourd’hui, chacun(e) peut observer que l’enchevêtrement confus de ces trois sphères, ainsi que la domination des intérêts privés économiques sur les domaines politico-juridique et culturelle (l’éducation, les sciences, l’art, les religions, etc.) conduisent à un déséquilibre grandissant de la société...
      Mais encore une fois, il ne s’agit pas d’une théorie de plus loin de la « vie pratique », il s’agit plutôt d’essayer d’analyser la réalité et d’envisager des solutions...

      olivier

    • Je suis désolé d’être intellectuellement limité, mais je croyais avoir lu dans l’article :

      "Il s’agit d’appauvrir le plus possible une grande masse de citoyens des divers pays, de ramener l’argent ainsi volé dans les coffres des multinationales de tout genre et, par voie de conséquence, dans le giron des USA."

      Sauf que, bientôt, les multinationales importantes seront également chinoises, japonaises, russes ... Voilà pour la complexité. Il ne s’agit pas de défendre Bush et Sarkozy, mais ce n’est pas en gueulant "Révolution mondiale", "Révolution mondiale" qu’on la fait, la révolution ... C’est en apprenant le langage de ses ennemis. Alors celui qui a eu la gentillesse de me traiter d’imbécile, je l’invite déjà à apprendre le chinois, le japonais ou le russe, s’il a vraiment la foi en sa révolution mondiale, et d’aller prêcher la révolution dans ces pays-là, s’il ne se fait fusiller ou assassiner avant par les pouvoirs en place.

      A bon entendeur, je vous laisse mariner dans vos obsessions américaines, justes mais bornées.

    • t’as sans doute jamais touché que le RMI sans rien d’autre