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La lutte continue pour les expulsés de Cachan.
Publie le lundi 21 août 2006 par Open-Publishing1 commentaire
La lutte continue pour les expulsés de Cachan.
La détermination et la solidarité des familles, notamment des femmes, ont mis en échec, vendredi 18 août, le plan de la préfecture du Val de Marne qui voulait rafler les sans-papiers et disperser les familles.
Présente sur les lieux avec son porte-parole Olivier Besancenot, la LCR dénonce le comportement de la police qui, sans égard pour les enfants et pour les femmes enceintes - traumatisés -, s’est livrée à des actes de violence, à l’égard des expulsés, des soutiens présents, qui n’était pas sans rappeler la période coloniale.
L’objectif de Sarkozy - liquider le squat de Cachan en profitant de la période creuse du 15 août - a échoué.
C’est toutes ensemble que les familles sont maintenant hébergées dans un gymnase mis à disposition par la municipalité de Cachan.
La solidarité existante doit se renforcer.
66 ex-résidents sans-papiers de Cachan ont été arrêtés et avant même la tenue des audiences, N.Sarkozy -bafouant l’indépendance de la justice- décrétait que 49 d’entre eux devaient être expulsés.
La LCR exige la libération des sans-papiers interpellés et placés en centre de rétention. Non aux expulsions, des papiers et un vrai logement pour tous, des mesures immédiates pour que les enfants en âge d’aller à l’école puissent faire leur rentrée scolaire.
Le 20 août 2006.
Messages
1. > La lutte continue pour les expulsés de Cachan., 22 août 2006, 16:01
Que dire, que faire ? Que leur dire à nos gouvernants ?
Nos supplications humanitaires ne suffisent pas. Pourtant comme dit l’autre : "Tu ne tueras pas". Quatre mots sans commentaire.
Seront-ils convaincus si nous leur crions que sur le plan strictement économique, c’est une aberration, un véritable gouffre financier... que d’empêcher des personnes de vivre normalement. Depuis plus de dix ans des hôtels, à fort prix, mais non de confort servent de logement, en attendant... quoi ? on se le demande... Des enfants sont très bien en classe, mais on les préfère à la rue, école de la délinquance... Des maladies liées à la pauvreté reprennent le dessus, comme la tuberculose, qui étaient éradiquées. Des fortunes sont jetées par la fenêtre... au lieu de les intégrer dans ces investissements humains que sont les familles, y compris recomposées, si besoin.C’est un immense gaspillage qui n’est pas prêt de s’éteindre, c’est du n’importe quoi. Aucun être humain ne peut s’ériger en maître absolu de l’Autre.