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La panique des États-Unis, à propos de la Crimée, est de perdre le contrôle mondial

par arnold

Publie le samedi 10 mai 2014 par arnold - Open-Publishing
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Les principaux dirigeants aux États-Unis sont très préoccupés par la Crimée. Mais cette inquiétude est surtout motivée par la peur de perdre leur contrôle mondial, selon un article récent du penseur politique et professeur du MIT Noam Chomsky.

Chomsky souligne, dans un article publié sur le site http://www.alternet.org/putins-takeover-crimea-scares-us-leaders-because-it-challenges-americas-global-dominance, que la crise actuelle en Ukraine est grave et menaçante. Tellement, que certains commentateurs la comparent à la crise des missiles de Cuba en 1962.

L’analyste mentionne également les « lignes rouges » imposées par les grandes puissances et les autres nations puissantes qui ne devraient pas être dépassée, afin de ne pas déranger l’ordre établi après la guerre froide.
« Quelle que soit la criminalité internationale, dont cela faisait preuve, l’invasion de l’Irak par les États-Unis et la Grande-Bretagne, n’était pas une rupture de l’ordre mondial parce que, bien qu’ils n’aient pas pu obtenir un soutien international, les agresseurs n’avaient pas franchi les lignes rouges russes ou chinoises » dit le philosophe.

En revanche, la réunification avec la Crimée et l’influence de la Russie en Ukraine croise les lignes américaines, dit Chomsky. « Au total, les lignes rouges américaines sont fermement plantées sur les frontières de la Russie. En conséquence, les ambitions russes dans son propre domaine violent l’ordre du monde et donnent lieu à la crise », explique le linguiste.

Le militant se sert de son ironie habituelle pour dire que « les choses sont telles, que le monde pense différemment et nous considère comme un « paria » et « la plus grande menace pour la paix mondiale », « sans que l’on puisse détecter un proche concurrent dans les sondages. » Mais qu’en sait le monde ?

Pour donner à comprendre les critiques de l’Occident sur le retour de la Crimée sous juridiction russe, Chomsky apporte une preuve de la mauvaise foi de Washington : « le contrôle américain de Guantánamo Bay, dans le sud-est de Cuba. Il a été arraché sous la menace de Cuba en 1903, et il n’a pas été rendu malgré les demandes constantes des Cubains depuis le triomphe de la révolution en 1959 »
.
« La Crimée appartient historiquement à la Russie. Il est le seul port en eaux chaudes de la flotte russe mais il a aussi une grande importance stratégique. Les États-Unis d’Amérique n’ont aucun droit sur Guantanamo, si ce n’est pas leur monopole de la force », a dit Chomsky.

À lire ici, l’intégral du papier : http://translate.google.com/translate?depth=1&hl=en&rurl=translate.google.com&tl=fr&u=http://www.alternet.org/putins-takeover-crimea-scares-us-leaders-because-it-challenges-americas-global-dominance%3Fpage%3D0,0

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