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La parole et le pouvoir aux adhérents dont l’idéal est le communisme...

Publie le lundi 29 mars 2010 par Open-Publishing
2 commentaires

Le conseil national du PCF vient de se réunir et nous propose des actions fortes et diverses , surtout sur les retraites . Le Front de Gauche est interpellé par de nombreux camarades qui ne veulent pas l’effacement des communistes dans un conglomérat style Europe-Ecologie . Pour retrouver l’identité communiste , plus que jamais nécessaire comme alternative au capitalisme , il faut organiser des "assises du communisme" très rapidement dans toutes les entreprises et les villes . La parole donnée à tous les adhérents de cette belle idée révolutionnaire permettra de mettre au point un véritable programme révolutionnaire à proposer au peuple partout qu’il pourra enrichir , amender, compléter ...

Dans les luttes actuelles et à venir la socièté capitaliste est contestés et même honnie par les travailleurs en lutte . Ce n’est donc pas le moment de tergiverser sur les prochaines élections cantonales et présidentielles qui ne changeront rien au système . Il faut tout faire pour renverser le pouvoir bourgeois avec sa 5ème république . Nos forces doivent être mobilisées vers cet objectif.

Donnons la parole et le pouvoir aux adhérents du PCF-NPA-LO-POI et autres révolutionnaires pour qu’ils expriment leur opinion à ce sujet sans le contrôle des apparatchiks indemnisés qui vont chercher à maintenir le débat sur leurs idées de sujétion à l’appareil qui les nourrit . Nous sommes des dizaines de milliers , peut-être même des centaines de milliers dans le pays a vouloir nous exprimer après la claque électorale de l’UMP . MGB-Mélenchon-Besancenot-Artaud-Goldstein ou autres institutionnels du pouvoir révolutionnaire doivent se taire et nous laisser parler et décider pour construire une véritable alternative à la société capitaliste .

La première décision à prendre c’est d’exiger la démission de sarko et sa bande et de le remplacer par un comité de salut public qui mettra en discussion dans le peuple une nouvelle constitution républicaine et sociale .
Le temps n’est plus à la défensive mais à l’offensive car chaque jour laissé au pouvoir du capital c’est un affaiblissement du mouvement populaire par la pauvreté galopante et le repli sur soi .

En ne ciblant que la défense des retraites , enjeu majeur qu’il faut affronter, c’est limiter l’espace d’action de combat contre la bourgeoisie .Pendant ce temps les banques , les traders , les permanents du système continuent leur action de sape pour faire main basse sur les 1000 milliards d’euros de notre système social .

Nous avons des idées , militants de base , et nos dirigeants payés par nos cotisations et indemnités diverses de contribuables doivent se mettre à notre écoute et à nos désidératas .

Le peuple souffre ...Il faut le mettre en mouvement au plus vite avant que la bourgeoisie trouve la parade "autoritaire" Pétainiste et Mac-carthiste pour nous mettre au pas pour poursuivre sa politique en faveur des privilégiés de la fortune . Fillon nous prévient de sa rudesse tandis que Sarko se balade en Europe et aux USA pour chercher de l’aide pour contrer le mouvement social en cours .

La réunionite des directions pour analyser c’est bien, mais il faut passer à un autre mode d’action plus opérationnel pour vite déstabiliser le pouvoir des multinationales .

Sur ce site il y a plein de propositions ,qui ne sont pas à négliger, neuves et pleine de hardiesse sociale pour contrer la mise à sac des corsaires du fric qui tous les jours s’enhardissent de notre "mollesse" pour nous plumer .

Il faut arrêter cela au plus vite ...

Bernard SARTON ,section d’Aubagne

Messages

  • ÉCRIVONS NOUS-MÊME LA CONSTITUTION

    par Étienne Chouard , à Marseille, le 9 avril 2007.

    Plaidoyer pour un peuple constituant et vigilant : c’est aux Citoyens d’écrire eux-mêmes leur Constitution et ensuite de la protéger. Pour rester libres, les citoyens doivent toujours rester vigilants à l’encontre des pouvoirs.

    Le Pouvoir

    1 - La démocratie (la vraie) est une réponse des hommes au problème qu’ils ont avec les pouvoirs.

    2 - En effet, sans exception, « le pouvoir corrompt et le pouvoir absolu corrompt absolument ».

    3 - Depuis la nuit des temps, aussi vertueux soient-ils au départ, tous les hommes au pouvoir changent et finissent par abuser de ce pouvoir s’ils restent longtemps au pouvoir.

    4 - Tous les pouvoirs, et notamment les exécutifs (les gouvernements), tendent à « s’autonomiser », c’est-à-dire à concentrer le plus possible de pouvoirs et surtout à s’affranchir de tout contrôle rigoureux.

    5 - Donc, pour les humains, les pouvoirs sont à la fois nécessaires et dangereux.

    6 - C’est pourquoi les gouvernés ont imposé à leurs gouvernants de signer un pacte, appelé « Constitution », qui institue les pouvoirs et qui fixe surtout les limites de chaque pouvoir, sans exception. Une Constitution est un acte de défiance.

    7 - Montesquieu a montré qu’il fallait, par le moyen de la Constitution, affaiblir les pouvoirs, - notamment le pouvoir exécutif qui est le plus dangereux -, en séparant les pouvoirs et en contrôlant les pouvoirs (à tout moment, évidemment, et non pas seulement au moment des élections).

    8 - Mais Montesquieu a oublié de dire de faire très attention à QUI va écrire la Constitution : en effet, si les citoyens laissent les hommes au pouvoir écrire eux-mêmes les limites de leurs propres pouvoirs, c’est perdu : cette négligence citoyenne conduit naturellement à l’institutionnalisation de l’impuissance politique des gouvernés : transformation du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes en un droit des élus à disposer des peuples.

    9 - Ce n’est pas aux hommes au pouvoir d’écrire les règles du pouvoir ; ce n’est pas aux ministres, ce n’est pas aux parlementaires, ce n’est pas aux juges, d’écrire ou de réviser la Constitution, car ils sont, en l’occurrence, à la fois juges et parties : ils ont un intérêt personnel dans les règles qu’ils instituent et ils trichent en établissant des contrôles simulés et des pouvoirs citoyens factices.

    10 - Quand des ministres, des présidents, des parlementaires ou des juges créent ou modifient une Constitution, c’est un abus de pouvoir. Ils ont un pouvoir important et ils en profitent pour en abuser. C’est une juste cause d’insurrection.

    11 - Les parlementaires et les ministres ne sont pas propriétaires de la souveraineté nationale, ils n’en sont que les dépositaires temporaires. Quand ils transfèrent notre souveraineté sans notre accord direct, sans référendum, ils se comportent comme des locataires qui vendraient la maison en douce...

    12 - Pour comprendre ce qui nous est arrivé à l’occasion de la construction de l’Union européenne, il faut voir que l’important, ce n’est pas qui VOTE la constitution, ce qui compte, c’est qui ÉCRIT la Constitution.

    13 - Le "Traité établissant une Constitution pour l’Europe" est un traité anticonstitutionnel :

    14 - D’abord parce qu’il est constitutionnel : le TCE crée une constitution de fait, par la nature même des règles qu’il impose en matière de pouvoirs, règles dangereuses par essence : pouvoir de légiférer, pouvoir de gouverner, pouvoir de juger... De fait, sans notre accord, les institutions européennes remplacent progressivement les institutions nationales.

    15 - Indépendamment de l’étiquette que lui collent ses auteurs, - "traité" ou "constitution" -, c’est assurément une (mauvaise) constitution qui n’avait jamais dit son nom que nos ministres ont écrite depuis 50 ans :

    a) faiblesse extrême du parlement (masquée par de petits progrès montés en épingle) ;

    b) confusion des pouvoirs dans les mains de l’exécutif (dans des domaines importants et dissimulés) ;

    c) dépendance étroite des juges envers les exécutifs ;

    d) non contrôle des pouvoirs (aucun organe n’est responsable de ses actes) ;

    e) protection excessive et injustifiée des fonctionnaires ;

    f) impuissance politique des citoyens (pas de référendum d’initiative populaire) ;

    g) information manipulable : médias, organes statistiques et instituts de sondage sous influence (aucune règle constitutionnelle ne protège l’indépendance politique et économique des organes d’information) ;

    h) sabordage monétaire (indépendance de la BCE dont la mission de lutte contre l’inflation favorise le chômage, interdiction aux États de créer de la monnaie pour financer des investissements publics, ce qui impose intérêts ruineux et dette publique asphyxiante) ;

    i) révisions constitutionnelles à deux vitesses : impossibles avec le peuple (procédure "ordinaire" à triple unanimité) et faciles sans le peuple (procédure "simplifiée" sans référendum).

    16 - Ensuite parce qu’on n’impose pas une Constitution par traité, la seule source acceptable du pouvoir étant la souveraineté populaire, le TCE, comme les autres traités qui l’ont précédé, fondamentalement inacceptable pour les peuples qu’il viole, le TCE est un traité anticonstitutionnel.

    17 - Les Citoyens doivent se réapproprier la Constitution. Ils doivent l’écrire eux-mêmes et c’est ensuite encore à eux de la protéger comme leur outil le plus précieux contre les abus de pouvoir. On peut tout déléguer, sauf ce pouvoir-là.

    18 - Donc, il nous faut un processus constituant honnête, une Assemblée Constituante dans laquelle les membres n’écrivent pas des règles pour eux-mêmes, des membres indépendants des partis et de toute organisation qui exerce ou brigue le pouvoir.

    19 - Et le seul moyen de désigner des constituants indépendants des hommes de pouvoir, c’est de faire parrainer des volontaires par chaque citoyen, sans se laisser imposer les candidats des partis.

    20 - On peut ensuite choisir les constituants parmi ces volontaires hors partis : a) soit par tirage au sort, b) soit avec plusieurs tours successifs d’élection.

    21 - Enfin, sans doute, les constituants doivent se déclarer inéligibles aux fonctions qu’ils instituent.

    22 - En somme, il faut rigoureusement séparer le pouvoir constituant des pouvoirs constitués. Quand les citoyens auront réussi à imposer cette hygiène démocratique fondamentale, ils sortiront enfin de la « préhistoire de la démocratie » .

    23 - Et bien sûr, inutile de compter sur les partis et leurs amis pour débattre et faire connaître cette thèse : c’est aux simples citoyens de faire circuler cette idée, s’ils la trouvent bonne, pour s’émanciper des voleurs de pouvoir. Ça ressemble bien au débat référendaire de 2005.

    24 - Les trois "principaux" candidats à la présidence, ceux que nous imposent les partis et les médias, vont tout faire pour être élus sans avoir à débattre une seule fois de leurs abus de pouvoir au plus haut niveau. Tous vont faire diversion avec des non sujets. À nous d’imposer que ces abus de pouvoir soient débattus publiquement.

    Une « insurrection électorale » pourrait tout changer : le seul moyen de nous émanciper de la tutelle des partis, c’est d’élire un candidat hors parti et d’écrire nous-mêmes la Constitution qui nous protègera enfin des abus de pouvoir.

    Étienne Chouard, à Marseille, le 9 avril 2007.

    http://www.apophtegme.com/POLITIQUE/chouard.htm

    http://etienne.chouard.free.fr/forum/

    FMI / La lente reprise économique en Europe va laisser perdurer le chômage

    Varsovie - La reprise de l’économie européenne à l’issue de la crise économique mondiale devrait être lente, le rebond du secteur financier ne suffisant pas à réduire sensiblement le chômage, a déclaré lundi le directeur général du Fonds monétaire international (FMI).

    "L’Europe a plutôt bien résisté à la crise car les économies moins flexibles déclinent moins vite", a déclaré Dominique Strauss-Kahn dans un discours prononcé devant les étudiants de l’Ecole d’économie de Varsovie.

    "Mais du fait de ce même manque de flexibilité, la reprise mettra un certain temps à venir", a ajouté M. Strauss-Kahn, lors de sa première visite en Pologne en tant que patron du FMI.

    "Et cette reprise lente induira en Europe une croissance réelle d’environ un pour cent, 1,5%, peut-être un peu plus mais pas beaucoup plus, ce qui n’est pas assez", a poursuivi M. Strauss-Kahn.

    "Une croissance faible en Europe s’accompagne d’un chômage élevé. J’entends beaucoup de gens dire +Bon, la crise est derrière nous, elle est terminée+. Je pense qu’ils ont tort. La crise financière est probablement derrière nous", a-t-il déclaré.

    "Mais les conséquences sociales de la crise sont là pour longtemps. Et tant que le chômage n’a pas diminué (...) nous ne pouvons dire que la crise est derrière nous", a-t-il ajouté.

    29 mars 2010 13h30

    http://www.romandie.com/infos/News2/201003291330060AWP.asp

  • Ben ouais mon vieux Camarade d’il y a 38 ans dans le 9-3 (souvenirs du présent et des jeunes esclaves de la banlieue toujours en galère, lucides et oubliés)... Je suis d’accord avec toi, nous sommes des dizaines de milliers d’ex-en-ex à être sortis de la secte (arf !)... pour moi c’était en 80 avec Coluche et les REFUSE NIQUE... contre les carriéristes bureaucrates et autres stals vieux cons déconnectés des seventies !
    Alors Vivons encore l’UTOPIE Populaire ! Des Soviets partout ! Que les bouches s’ouvrent et les drapeaux flottent au vent de la Colère Commune !
    Vive la Grève Générale Insurectionnelle pour virer ces mafieux ploutocrates !
    Vive la République Sociale et Universelle !
    (...et vive Louise Michel et les derniers Anarcocommunards !.. et vive Pif le Chien dans la la gueule de ces fachos, hugh !.. et une pensée pour Coluche qui faisait 20 % des voix en 81 d’après les sondages... et attention un camion peut en cacher un autre...)
    Fuck Kapitalismus et ses larbins !
    Venceremos
    Bernard de Rosny