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La position de la "Gauche communiste" du PCF....
Publie le lundi 2 février 2009 par Open-Publishing15 commentaires
La Lettre de la Gauche communiste, n°34, février 2009
NOUS DEVONS NOUS ORGANISER
Lors du 34e congrès, les communistes de gauche ont présenté aux adhérents du Pcf un texte commun, « Faire vivre et renforcer le Pcf, une exigence de notre temps ». Ce texte a obtenu 24 % des votes des communistes. Globalement, 40 % des adhérents du Parti ont rejeté la base commune présentée par la direction sortante, pour lui préférer une ligne clairement marxiste, combattive, de lutte de classe.
Durant le congrès, la direction sortante, drapée dans son sectarisme et ses batailles d’appareil avec les refondateurs, les huistes et la sensibilité de Nicolas Marchand, a tenté de nous marginaliser. Avec la liste alternative dirigée par André Gérin, nous avons obtenu 17 élus au Conseil national. Comme au 33e congrès, les filtres successifs font qu’au niveau du CN, notre représentation est honteusement réduite.
Lors du 1er conseil national, nous avons demandé des représentants à l’exécutif. La direction a refusé, tout en intégrant à l’exécutif les promoteurs de la ligne droitière... La direction nationale a été sanctionnée : seuls 60 % des présents au 1er CN ont approuvé la nouvelle direction. C’est un désaveu comme jamais une direction nationale n’en a connu auparavant.
Face à cela, que faire ? Tout d’abord, il faut continuer, partout où nous sommes, à travailler dans le parti. De nombreux camarades, déçus par les résultats du vote sur les textes, ont quitté le Pcf et appelé à le quitter.
On peut le comprendre, et il faut respecter leur choix.
Mais la politique de la chaise vide n’a jamais fait avancer les choses. Au contraire, il n’y a aucune raison de quitter le parti alors qu’objectivement, nous avons progressé depuis le dernier congrès. Progressé en influence directe comme le montre le vote, mais progressé surtout au niveau des idées.
Il faut partout, sur toutes les questions d’actualité, défendre un positionnement communiste. Deux grandes batailles s’ouvrent à nous : celle de la crise du capitalisme, et celle – électorale – des européennes.
La direction nationale sous-estime la gravité de la crise du capitalisme. Sa réponse est en deçà des exigences du moment. Ce n’est pas avec des pôles publics que l’on combat le capitalisme.
Tout au plus, le parti défend la cautère sur une jambe de bois. Non, ce qu’il faut, c’est un programme ambitieux, proposant des nationalisations dans tous les secteurs d’activité du pays : les banques et la finance, les assurances, la santé, l’éducation, l’eau, les transports, l’énergie, l’industrie pharmaceutique, etc.
Demain, après-demain, des millions d’hommes et de femmes vont se retrouver licenciés, au chômage partiel, encore plus précarisés. Notre pays compte déjà des millions de personnes sous le seuil de la pauvreté. Avec la crise du capitalisme, la situation va encore s’aggraver. Et personne ne peut prédire jusqu’où la crise peut aller. Nous pouvons nous retrouver dans une situation analogue à celle de l’Argentine. Les propositions du Pcf, pour le moment, ne sont pas à la hauteur des enjeux et de la situation.
Nous devons proposer des solutions crédibles et des perspectives politiques.
Deuxième combat, celui des élections européennes. Assez curieusement, personne n’évoque la responsabilité de l’Union européenne dans la crise.
Comme si la construction européenne, dès ses prémisses en 1951, n’avait pas eu pour objectif d’être le facilitateur du capitalisme, le rouage économique et politique permettant au grand patronat d’étendre sa domination sans limite sur le prolétariat européen. La dérégulation des transports, celle de l’énergie ? Connaît pas.
Les attaques contre le droit du travail, le rétablissement du travail de nuit des femmes (au nom de l’égalité des sexes…), l’op-out, la directive Bolkenstein ? Connaît pas.
Le recul de l’âge de la retraite, le travail des plus de 65 ans ? Connaît pas.
Pas plus que l’abaissement de l’âge légal du travail à 14 ans.
Et qu’allons-nous défendre lors de ces élections européennes ? Le parti va-t-il encore se draper dans l’inatteignable Europe sociale ? Là encore, il faut être incisif.
Bien entendu, il est utile d’avoir des parlementaires communistes dans les instances européennes. Même si nous n’en avons que deux, cela permet de savoir ce qui s’y passe. En soit, c’est important. Mais tenter de faire croire aux électeurs et aux électrices que notre perspective, c’est l’Europe sociale, cela relève de la plus parfaite mauvaise foi.
D’abord, il faudrait que le parlement européen soit autre chose qu’une chambre d’enregistrement. Rappelons que ce parlement, même s’il réussi parfois à bloquer momentanément certaines mesures antisociales, n’a aucun contrôle sur les organes décisionnels de l’UE. Et il n’a aucun rôle de proposition en matière législative. Ce n’est donc pas à partir de cette instance qu’il y a possibilité de s’opposer à l’UE.
Qui plus est, il faudrait pouvoir y créer un rapport de forces favorable aux intérêts du monde du travail.
Là encore, le but est inatteignable.
Le seul moyen d’enrayer la machine européenne, c’est un large mouvement des peuples. Les NON français et hollandais au traité constitutionnel de 2005 ont été une première. Le rejet du Traité de Lisbonne par le peuple irlandais a, lui aussi, grippé la machine. Mais ce n’est pas suffisant. Si nous voulons durablement enrayer la machine européenne, il faut passer un cap supplémentaire.
Notre peuple, majoritairement, sait qu’il n’y a rien à attendre de l’UE. Majoritairement, il sait que l’UE est responsable de la situation qu’il subit à l’heure actuelle. Le Pcf ne doit pas être à la remorque de ce sentiment majoritaire.
Avec une direction nationale qui prétend être le « parti des gens », qui refuse d’être une « avant-garde », nous allons nous retrouver à fermer la marche ! Nous devrions au contraire mener une campagne d’information sur les méfaits de l’UE, et proposer la sortie de la France du Traité de Maastricht.
Enfin, en tant qu’opposants de gauche à la direction nationale, nous avons un troisième chantier.
La direction nationale va mettre en route une commission de transformation.
Composée de membres du CN, de responsables de sections et de fédérations, cette commission est chargée de « réformer » le parti. En clair, les trublions que nous sommes devraient se voir interdire, in fine, d’exister et d’être représentés dans les instances du parti. Nous devons de toutes nos forces nous y opposer, car ce serait l’amorce d’un déclin irréversible, pour nous, mais surtout pour le Parti.
Car sans une opposition de gauche, il n’y aura plus d’opposition à la liquidation rampante.
Nous devons réfléchir à comment nous organiser pour être le plus efficace possible, à tous les niveaux du parti.
Certains avancent l’idée d’un réseau, d’autres d’une coordination. Quelle que soit la forme que nous déterminerons ensemble, nous devons nous atteler à travailler, et à construire dans le parti.
Nous avons pu le constater au moment des votes sur la base commune, les communistes qui veulent un parti véritablement communistes sont nombreux.
Nous devons les fédérer, leur redonner des perspectives pour éviter qu’ils ne partent, sur la pointe des pieds, comme des milliers l’ont fait depuis les années 90. Il y va de notre crédibilité, mais surtout de l’avenir du Pcf.
Gauche communiste du Pcf
Messages
1. La position de la "Gauche communiste" du PCF.... , 2 février 2009, 13:39, par depoil jc
il faut relire et faire lire les fondamentaux , Marx et les autres .
Le conseil de la résistance était bien à l’avant garde et parce que l’on a pas su prendre nos responsabilités après la guerre , nous avons abandonné une grande partie de nos idéaux .
Ni Lénine,ni Marx ne sont ringards ,seuls le sont ceux quii ont peur du peuple .
Jean Claude Depoil
http:/ depoilenpolitique.blogspot.com/
2. La position de la "Gauche communiste" du PCF.... , 2 février 2009, 16:35
camarades,
Je partage en partie votre diagnostic sur ce qui se passe et va se passer au PCF. A mon avis il manque qq éléments (vision trop simplificatrice des choses... et manque de recul et d’auto critique)...
Vous avez raison de signaler que la critique de l’Europe est absente de la critique du PCF et de la soi disant "gauche radicale" - nous , on sait bien pourquoi. Encore eut il fallu le dire clairement dans ce texte. La question peut elle être résolue simplement par "sortir de l’UE" ? Je n’en sais rien mais la question se pose de savoir au moins comment et quand ? (si c’est pour promouvoir le capitalisme nationaliste et le protectionnisme.... très peu pour nous... et puis ce n’est peut être pas pertinent à moyen terme...)
Mais tant que vous restez dans le Parti, vous apportez de l’eau à leur moulin et en plus vous entérinez l’idée que le PCF pourrait être changé de l’intérieur (ce qui est faux ne serait ce que car dans 2 ans maxi il n’ y aura plus de PCF) .
Donc, je ne sais pas ce que vous cherchez, mais permettez moi de vous dire que votre stratégie ne me semble pas être pas la bonne. (Les échecs que vous subissez face à la direction qui finit tjs par vous "avoir" devraient vous le faire réaliser...).
Vous ne pouvez "vous en sortir", d’un point de vue communiste, j’entends, qu’en quittant immédiatement le PCf sur la base d’un appel large et clairement anticapitaliste, ou avec des alliances avec d’autres forces déjà "dehors" et surtout, avec un projet politique ;
Mais pour ça il faudrait que vous acceptiez que vous n’avez pas "la science infuse" (ce n’est pas évident....), il faudrait que vous acceptiez qu’il y a une vie en dehors du PCF, il faudrait que vous acceptiez qu’il y a des gens valables en dehors du PCF, en dehors de votre culture et de votre approche du communisme, il faudrait que vous acceptiez qu’il y a des communistes en dehors du PCF, et il faudrait que vous acceptiez qu’il va falloir faire de la place au mouvement social et à ses représentants communistes et socialistes (et je ne parle pas des "coureurs de place" qui se prétendent de gauche mais sont surtout à gauche sur le plateau de TV et nulle part ailleurs)...
Toutes choses que manifestement vous ne comptez pas faire ni même sur lesquelles vous comptez réfléchir... Donc de toute manière, à poursuivre dans cette voie là face à cet adversaire là, vous avez PERDU d’avance. C’est écrit - vous êtes, ou vous apparaissez, statiques, à la traîne, renfermés, figés, auto-centrés et méprisants à l’égard du mouvement...
Non pas pour faire "un énième projet vraiment gauche" mais pour qu’on s’engage tous ensemble, nous tous, les communistes et socialistes, sur la seule réforme que devrait porter actuellement le mouvement communiste dans une perspective révolutionnaire : celui de la démocratie prolétarienne pour combattre la dictature bourgeoise...
Tant que vous resterez au PCf, je pense que vous persévérez dans l’erreur, vous faites fausse route d’un point de vue stratégique, et vous perdrez vos dernières forces.
Et donc, vous sortirez ( vous vous ferez sortir, pour être plus juste) trop tard, lessivés, inadaptés à ce que le mouvement qui se lève va demander...
Je sais bien que ça ne fait pas plaisir à entendre mais il vaut mieux être un peu réaliste. Vous êtes en train de vivre ce qu’a vécu Rifondazione il y a qques années , c à d la dévoration par un "machin de gauche" par les forces anticommunistes du PGE via Mélenchon et qques "camarades" du PC...
Sauf à finir comme 90 % des groupuscules qui sont issus de la déliquescence du PCF, je ne crois pas que vous ayez bcp de solutions.... C’est dommage que vous vous entêtiez et le bon sens élémentaire commende de se demander pourquoi vous vous obstinez ainsi ?
1. La position de la "Gauche communiste" du PCF.... , 2 février 2009, 17:45, par paso
Il faut une fois pour toute saborder ce vieux vaisseau stalinien qui essaie de se racheter une santé depuis la chute du mur de Berlin. Il y a eu trop d’erreurs, trop de sang versé, trop d’injustices, pour pouvoir construire quoi que se soi, où sont passé les sous des ouvriers qui se sont fait escroquer pendant des dizaines d’années ? C’est une vraie gabegie !!
Le parti communiste français le vrai a été trahi depuis bien longtemps. Il en est mort, cela remonte au traité signé entre Staline et Hitler ! Les vrais communistes, se sont faits assassinés ou réduit d’une manière ou d’une autre au silence. Tous ceux, intellectuels et autres militants qui on voulu changer les choses de l’intérieur en on été pour leur frais, purgés insultés humiliés. Il ne reste plus au sein de cette belle institution que des fonctionnaires qui s’acharne à garder les instruments et les moyens de leur propre survie. Il n’y a plus de pensée fondatrice, de création, bref de volonté révolutionnaire seule règne une cohorte médiocre et absurde qui secoue un chiffon rouge rempli des larmes salées de la nostalgie.
f.f.
2. La position de la "Gauche communiste" du PCF.... , 2 février 2009, 18:07
Ca va hurler mais bon c’est pas grave :-) j’ai l’habitude
A mon avis, un docu’ à voir de toute urgence en ce moment, pour bien comprendre ce que n’est plus le PCF depuis les années 50, sa longue et lente agonie, ses forfaitures... Et pour bien voir ce que N’EST PAS le communisme....sans tomber non plus dans la caricature hystérique et tout jeter "aux chiens."
Ça n’enlève absolument rien à la pertinence et à la nécessité de l’hypothèse communiste et du combat pour le socialisme...et ça n’enlève rien non plus au faiut que nous avons besoin d’un VRAI parti communiste...
L’examen critique véritable ( i.e. communiste ,net non pas bourgeois) de l’histoire d’une partie du mouvement communiste et du PCF est URGENT E en ces temps où une bande de gugusses de l’UMP veut raviver la criminalisation du communisme. Foin des "valises de plomb" et autres "boulets de l’histoire" , sans "pathos" ,sans affect, mais en revanche, un BESOIN d’une analyse marxienne , dialectique, rationnelle, notamment du PCF....
http://www.parutions.com/?qid=677&c=auteur&pid=3
Mémoires d’Ex
de Mosco Boucault
Editions Montparnasse 2004 / 25 ffr.- 3.82 €
Durée DVD 185 mn.
Mémoires d’Ex
Le parti a toujours raison c’est la réalité qui se trompe.
"Ex", voilà un préfixe qui est tout sauf anodin. Il est rarement neutre. Derrière, se cachent souvent des ressentiments, de l’amertume ou de la colère, sentiments généralement à la hauteur de l’investissement personnel.
Là se situe l’intérêt mais aussi peut-être l’écueil potentiel du documentaire de Mosco Boucault consacré aux ex-communistes.
Comment des gens, qui ont consacré une partie de leur vie à leur parti, allaient-ils exprimer leur rancune et leur rancœur ? Le PC était plus qu’un parti, certains le plaçant avant leur famille. On est agréablement surpris par le résultat. Il ne s’agit pas d’une suite de reproches mais plutôt de l’histoire du PCF par ceux qui l’ont faite.
Cette série de 3 documentaires nous entraîne dans les coulisses du Parti Communiste Français de 1920, date de sa création au congrès de Tour, jusqu’en 1990, date de la réélection de Georges Marchais à sa tête.
Ce portrait en creux du PC par des hommes qui ont été proches de la tête du parti avant de s’en éloigner volontairement ou contraints, montre en quelque sorte son côté obscur, mais pas uniquement.
Au sortir de la Première Guerre mMondiale, le PC est, pour de nombreuses personnes, le seul parti à pouvoir préserver la paix. Dès 1921, il revendique 100 000 adhérents.
Les dirigeants communistes français sont déjà face à leurs contradictions.
Conscients de la dure réalité de la vie en Union Soviétique, ils continuent de présenter ce pays comme le paradis prolétarien. L’attente des ouvriers français est telle que l’on ne peut ou veut pas les décevoir. C’est aussi ce que les "Ex" appellent la patriotisme du Parti ou la raison du Parti (face à la raison d’Etat). Ce patriotisme du Parti assurera la mainmise de Moscou sur le PCF.
L’un des premiers grands schismes le touchant viendra du Pacte de non-agression signé entre l’URSS et l’Allemagne nazie en 1939.
Alors que depuis 1933, Hitler représente l’ennemi absolu, on comprend mal au sein du PCF, doux euphémisme, cet accord.
Pourtant la ligne officielle est simple : "Si Staline fait ça, Staline a raison, si l’URSS fait ça, l’URSS a raison".
Effondrement du PCF. Les "Ex" sont des militants communistes mais ils ne veulent pas être des militants staliniens. On comprend d’autant moins le pacte qu’avec la guerre et l’occupation allemande, le PCF devient clandestin et nombre de ses membres s’illustrent alors dans la Résistance. Une liste noire est créée au sein du PC clandestin : chaque personne y figurant est susceptible d’être assassinée. Schizophrénie de Parti puisque l’on retrouve à la fois d’anciens communistes passés à la collaboration, mais aussi d’autres anciens, ayant simplement eu le tort de s’être prononcés contre le pacte germano-soviétique et qui sont par ailleurs résistants comme le PC clandestin.
La tristesse est d’autant plus grande chez les "Ex" qu’ils voient échouer leur idéal et s’imposer l’idée assez terrifiante qu’il ne faut pas avoir raison quand le parti a tort…
Les deux documentaires suivant (1945-1955 et 1955-1990) sont moins intéressants.
Le fil rouge est cet idéal communiste et les sacrifices, les compromissions, les trahisons, même, que les communistes sont prêts à assumer au nom de cet idéal, contradictions incluses. Ces deux parties éclairent aussi sur la relation du PCF au pouvoir, que ce soit dans le cadre de sa participation aux gouvernements De Gaulle en 1945 ou Mitterrand en 1981, mais aussi à propos des luttes internes du Comité Central et ce que l’on pourrait nommer des « purges à la française ». On retrouve, non sans plaisir, Georges Marchais dans son rôle assumé de bouffon proche de la caricature. On voit également à l’œuvre la propagande, pas spécifiquement communiste, vis à vis des médias. Même si elles ont moins d’intérêt que le premier document dédié aux années 1920 à 40, ces deux parties n’en sont pas moins édifiantes. Et le sous-titre n’en est que plus vrai : le parti a toujours raison, c’est la réalité qui se trompe.
Mention spéciale pour l’impeccable Wladimir Yordanoff dans le rôle du narrateur.
Judicaël Tracoulat
( Mis en ligne le 03/05/2004 )"
3. La position de la "Gauche communiste" du PCF.... , 2 février 2009, 18:00, par sam 82
il est bien cet article , qu’il ne plaise pas aux mutants ça ce comprend aisément . oui la question de la sortie du carcan de l’europe capitaliste s’impose de plus en plus , a lier avec la perspective politique , a savoir la transition vers le socialisme en lien avec tous les PC pour un nouvel internationalisme . il faut battre en brèche le mensonge de l’europe sociale , qui n’est qu’une conception social démocrate qui ne veut surtout pas remettre en cause le capitalisme . quand a ceux qui se gargarisent avec le coté démocratique du dernier congrès , disons qu’ils ont quand même une conception très restrictive de la démocratie pour des communistes . la moitié des communistes en cartes sont en désaccord politique , avec les orientations du dernier congrès , ainsi qu’avec la direction qui en est issue composée essentiellement de liquidateurs de tous poils . donc au nom de la démocratie la moitié des communistes auront le droit de se taire . c’est certainement ce qu’ils appellent la métamorphose (démocratique ) du PCF . sam 82 .
4. La position de la "Gauche communiste" du PCF.... , 2 février 2009, 18:07, par COKE STAR
Plutôt que de programmer l’éradication du PCF en mettant dans le même panier une bonne partie de sa direction scélérate et les militants qui luttent pour la reconquête prolétarienne du mastodonte rhumatisant, il serait temps, camarades, de vous en prendre plus vertement au seul parti de droite toléré pour des raisons qui m’échappent à manifester jeudi 29 : le PS. Car si certitude il y a dans l’histoire du mouvement ouvrier, c’est que la réaction et les sales coups, c’est le PS et ses précédentes incarnations. Alors bousillez le PS, on verra plus tard pour le PC !
1. La position de la "Gauche communiste" du PCF.... , 2 février 2009, 18:24
1 Sales coups on peut en trouver qq uns du coté PCF
2 Un parti c’est avant tout sa direction, "centralisme démocratique" : tu accepte toutes les décisions validées conformément aux status ou tu part. Si tu reste tu endosse la responsabilité de ces décisions. faut arréter de tourner autour du pot.
3 on peut "bousiller" tous les mauvais en même temps aussi, c’est quoi le pb ? Ca éviterait de se faire rouler par l’un puis par l’autre puis encore un autre (PG ? NPA ? ptèt les deux ensembles)
2. La position de la "Gauche communiste" du PCF.... , 2 février 2009, 18:57, par sam 82
on n’a pas attendu ton signal pour bousiller le PS . et heureusement . et on continue . mais la majorité de la direction du PCF est en train de sceller l’union sacrée avec ce dernier . alors essaye de ne pas te tromper d’adresse . sam 82 .
3. La position de la "Gauche communiste" du PCF.... , 2 février 2009, 20:06, par COKE STAR
Et bin continue à bousiller le PS parce que je vois pas trop de résultats probants. Pour le PC, c’est bien, tu tiens le bon bout !
5. La position de la "Gauche communiste" du PCF.... , 2 février 2009, 19:01, par g
Citations extraites du texte :
"Et qu’allons-nous défendre lors de ces élections européennes ? Le parti va-t-il encore se draper dans l’inatteignable Europe sociale ? Là encore, il faut être incisif.
Bien entendu, il est utile d’avoir des parlementaires communistes dans les instances européennes. Même si nous n’en avons que deux, cela permet de savoir ce qui s’y passe. En soit, c’est important. Mais tenter de faire croire aux électeurs et aux électrices que notre perspective, c’est l’Europe sociale, cela relève de la plus parfaite mauvaise foi."
L’avant-garde révolutionnaire part battue sur le contenu de l’Europe et aussi de la mondialisation. Les rapports entre les dogmatiques de gauche et le fait national sont de plus en plus confus voire suspects.
L’Europe du capital ne fait plus recette. Allons nous laisser vide cet espace ?
6. La position de la "Gauche communiste" du PCF.... , 2 février 2009, 19:25
le drame c’est que dans le PCF "la guerre" des place est seulement entre "différent" courent.... toutes stalinien...
7. La position de la "Gauche communiste" du PCF.... , 2 février 2009, 19:40
Souvenirs d’enfance :
Je vais essayer d’être clair. Mais bon les idées s’entrechoquent. D’abord c’est une histoire de trois générations à la base. A la base !!! excusez le cité poétique et allusif. Je vais dire les choses comme elle me viennent. Je suis sur que nous sommes de dizaines de milliers comme ça. Des socialistes issus du congrès de tour, des communistes en grande partie et plus en amont des républicains des garibaldistes et le petit peuple de gavroche. Avant ... le jaures (histoire du socialisme) que je parcourais à l’adolescence avec quelques bouquins des éditions du progrès et des éditions sociales, une ou deux assiettes avec les colombes d’aragon. Un vieux bouquin de 1920, le capital de Gabriel Deville avec ses pages jaunies. journaux du pc espagnol clandestin, le coup d’état de de gaulle maurice et jeannette . vu dans le vieux ciné garaudy toucher la pince de l’ami georges, et y avait brassens ferré ferrat près des anars.Les faubourgs et les halles de la soupe à l’oignon
La base : Ouvrière petit peuple artisans pécheurs paysans qui connaissaient la transhumance, quelques fonctionnaires issus de là "qui ! alloc secu ect."
Le papé qui avait dit, légende ou pas ? il faut se méfier du grand moustachu on va en baver avec lui. Les suivistes, les caractériels pas d’accord mais toujours là pour faire le coup de poing. Et les regard amusés sur les messieurs d’en haut du PC. Même les nombreux "caractériels" suivaient. Blague sur le secrétaire de section enthousiasme pour l’intelligent qui se remuait modeste.
Des épopées d’aragon, des mensonges, de vrais résistants cachés modestes de fausses légendes.
Et l’histoire de la base du pcf c’est la seule vraie !!! ah j’oubliais st germain des près. le guinche et le dieu est nègre de léo.
Ce qui me frappe, c’est que les dirigeants pensaient manipuler la base de manière centrale démocratique, et la base anar par nature, prolos, même avec le coté fidèle, pensait qu’il fallait en passer par là, Des dirigeants tant bien que mal et qu’elle manipulait aussi. Le courant pasait
La grande différence c’est qu’il y avait très peu de secret des dieux malgré la ligne et la propagande. Tout le monde savait plus ou moins ce qui se passait comme rapport de force... On peut appeler ça de la schizophrénie
Actuellement on a l’impression qu’il veulent nous faire croire qu’ils ont un projet caché. Rien n’est dit et ils font semblant -les mgb and co- d’avoir de grand projet révolutionnaire inavouables. Mais ce qui est inavouable c’est qu’ils n’ont aucune confiance dans les prolos.
1. La position de la "Gauche communiste" du PCF.... , 2 février 2009, 22:47
Je n’ai pas tout compris à ce que tuas écrit avant.
Mais sur cette phrase, je suis d’accord ou plutôt je pense que c’est bien pire. Ce n’est pas qu’ils n’ont pas "confiance" dans les prolos , c’est qu’ils en ont peur. Ils en ont peur parce qu’ils savent que le jour où le prolétariat se constituera réellement en classe leur règne sera fini.
Voilà la réalité du PCF et de la plupart de ses dirigeants stalinistes.
8. La position de la "Gauche communiste" du PCF.... , 2 février 2009, 22:52
Triste !
Pendant que vous passez tous autant de temps à vous flinguer entre camarades, l’UMP avance ses idées et détruit tranquillement tous les droits sociaux.
Essayez donc de chercher ce qui rapprochent, cela sera plus efficace.
9. La position de la "Gauche communiste" du PCF.... , 3 février 2009, 01:59
Juste une précision : la répression dont furent l’objet ceux qui n’étaient pas mobilisé dans l’armée, n’est pas le mot exact.
Il faut savoir que les Communistes fichés comme tels furent effectivement "mobilisés" mais aussitôt emprisonnés en prison militaire comme "alliés de l’allemagne nazie".
Puis à la capitulation, lorsque les structures militaires furent démobilisées sur ordre des nazis, ils furent transférés dans des prisons civiles comme "politiques", puis dans des camps français pour être ensuite remis aux nazis et envoyés dans des camps de concentration en Allemagne lors de l’occupation de la zone No-No par les Allemands.
J’en parle de première main, ceci étant le cursus de mon père et celui de nombre de ses camarades qui me l’ont confirmé oralement avant leur décés.
En effet le "Pacte Germano-soviétique a bien été le prétexte pour tenter de casser une éventuelle résistance communiste à la future "collaboration". Et aussi un prétexte pour écarter les Communistes mobilisables des structures militaires que les collabos en puissance avaient tout fait pour rendre inefficaces.
G.L.