La première bonne idée de Sarko

Ah ! enfin !
La première bonne idée qu’il a, le Sarko !!

Enfin, il s’aperçoit que, à l’école, on n’apprend pas seulement à lire, écrire et compter. On y apprend aussi la citoyenneté, la responsabilité, la solidarité...et donc à tirer les leçons de l’Histoire.

Sauf qu’il ne voit pas, Sarko, que l’Histoire est en grand danger de se répéter :

Bien de ces enfants de CM2 sont déjà en train de se mobiliser pour défendre leurs copains, soudain disparus de leurs classes, qui ont vu leurs parents menottés, humiliés, mis en centres de rétention puis à l’avion, par un préfet-Papon bafouant souvent lui-même les lois.

Ces enfants de 10 ans n’ont pas fait de distinction entre les juifs et les musulmans, les réfugiés politiques et les mourants de faim.

Leurs instits leur ont seulement enseigné, comme il se doit, la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et la Convention Internationale des Droits de l’Enfant.
Et ces Droits sont évidemment des Devoirs ! (avis aux grincheux)

Bien de ces élèves de CM2, eux-mêmes fils et filles de sans-papiers (car, en France, aucun enfant n’est tenu d’avoir des papiers...enfin pour l’instant...), vont donc prendre en charge la mémoire d’un copain victime de la Shoah.

Excellent !
Je suppose que, logiquement, ça les mettra eux-mêmes à l’abri de l’expulsion.

Ouf ! on va pouvoir souffler 5 minutes.

Einna

PS :
Sarko (j’aime pas que tu me tutoies, je suis pas ta copine mais bon, puisque ça te rassure...), après cette première bonne idée de ta monarchie, je t’en suggère deux autres :

– 2e bonne idée :
Confie la mémoire :

– des enfants juifs non-Français aux élèves de CM1,
– des petits Palestiniens aux élèves de 6e,
– des fillettes excisées aux élèves de 5e,
– des enfants morts dans l’incendie de leur squat aux élèves de 4e,
– etc...

– 3e bonne idée :
Débloque des crédits en masse pour la formation de dizaines de milliers de nouveaux psychiatres.
Il y a du boulot pour des générations avec les sans papiers vivant dans la terreur, leurs enfants traumatisés devenus des adolescents dépressifs ou violents, les élèves français écrasés par la culpabilité de leurs parents, les policiers expulseurs ne pouvant plus supporter le regard de leurs propres enfants, etc...

Pour les psychanalyses des préfets et du ministre qui ose s’appeler "de l’intégration", c’est fichu d’avance. Pas la peine de gaspiller...