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La promesse de Sarkozy aux SDF... après 5 ans de pouvoir UMP !!!!!

Publie le dimanche 16 décembre 2007 par Open-Publishing
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La promesse de Sarkozy aux SDF
RTL 19/12/2006 09h46

"Si je suis élu président de la République, plus personne ne sera obligé de dormir sur le trottoir d’ici à deux ans" : c’est l’engagement pris par Nicolas Sarkozy lundi soir lors d’un meeting dans les Ardennes. Le président de l’UMP a annoncé la construction de 700.000 logements en dix ans. Face aux "renoncements" et à la "capitulation sociale" de ces vingt-cinq dernières années, il a promis de faire en sorte que "tout redevienne possible".

Version "sarkozyste" de la "fracture sociale"

A moins de quatre mois de la Présidentielle, les premières promesses électorales se multiplient. Lundi (18 décembre) soir, elles sont venues de Nicolas Sarkozy. Le ministre de l’Intérieur et probable candidat de l’UMP pour 2007 tenait une réunion publique à Charleville-Mézières, épilogue d’une journée de campagne électorale dans les Ardennes frappées par le chômage et la crise industrielle. L’occasion de revisiter la fracture sociale, dans le pur style du Chirac de 1995. Il s’est adressé à "la France qui souffre", vote Le Pen et dit non à l’Europe. Et devant près de 4.000 personnes, le président de l’UMP a pris plusieurs engagements. Lui a qui il est reproché dans son propre camp de ne pas incarner suffisamment la droite sociale.

L’un, d’abord, à destination des sans-logis. "Je veux si je suis élu président de la République que d’ici à deux ans plus personne ne soit obligé de dormir sur le trottoir et d’y mourir de froid", a lancé Nicolas Sarkozy. "Le droit à l’hébergement, c’est une obligation humaine. Si on n’est plus choqué quand quelqu’un n’a plus un toit lorsqu’il fait froid et qu’il est obligé de dormir dehors, c’est tout l’équilibre de la société, où vous voulez que vos enfants vivent en paix, qui s’en trouvera remis en cause", a-t-il ajouté. Il s’est prononcé à nouveau pour un droit au logement opposable afin que "chacun puisse saisir les tribunaux" pour le faire respecter. Et a promis de construire 700.000 logements en dix ans pour résorber la pénurie actuelle.

Un toit pour tout le monde ? Une belle promesse électorale. D’autres l’ont faite en leur temps. En mars 2002, Lionel Jospin - alors candidat socialiste à la Présidentielle - s’était engagé à "Zéro SDF d’ici cinq ans". Il avait alors peiné à expliquer comment il allait mettre en oeuvre cet engagement. Promesse qui n’a jamais été tenue. Et l’on voit mal aujourd’hui comment le ministre de l’Intérieur pourrait y arriver...

"L’espérance" face aux tentations du "renoncement"

Nicolas Sarkozy s’est présenté en réconciliateur de la France du "Non" au référendum sur la Constitution européenne avec la France du "Oui". Et d’ajouter : "J’ai voté Oui " en 2005, "mais je veux et je dois entendre cette France qui a dit Non, pour lui donner des raisons de croire en l’avenir et par-dessus tout d’avoir confiance". Dans un département qui compte plus de 8.000 Rmistes, il a nuancé son libéralisme. Il s’est adressé aux laissés pour compte de la mondialisation, à qui il a prêché "l’espérance" face aux tentations du "renoncement".

Il a dénoncé les "emballements des marchés financiers" et des exigences de rentabilité "déraisonnables", qui sacrifient "le long terme au court terme" et donnent le pouvoir "aux prédateurs au détriment des entrepreneurs". Dans le collimateur : l’euro fort, qui "rend le travail européen cher et le travail du reste du monde moins cher", "tire les salaires vers le bas", "pénalise nos industries" et "incite aux délocalisations" ; et la Banque centrale européenne (BCE), accusée de refuser de dialoguer avec les gouvernements nationaux de la zone euro.

"Je ne vous trahirai pas"

Le ministre-candidat a promis de faire en sorte que "tout redevienne possible", face aux "renoncements" et à la "capitulation sociale" de ces vingt-cinq dernières années. "Je sais que vous vous êtes souvent sentis trahis par ceux à qui vous avez donné votre confiance". Et de lancer : "Je vais faire un serment. Je ne vous trahirai pas. Je ne vous mentirai pas. Je ne vous abandonnerai pas". Nicolas Sarkozy a cependant du chemin à parcourir : 55% des Français estiment que Ségolène Royal prend mieux en compte les préoccupations des démunis que lui (20%), selon un sondage LH2 publié la semaine dernière dans "Libération".

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