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La question qu’aucun journaliste ne pose aux candidats à la présidence
Publie le jeudi 1er février 2007 par Open-Publishing6 commentaires
Une attaque nucléaire contre l’Iran, de la part des forces de l’OTAN, des États-Unis ou d’Israël, est froidement envisagée.
Sans casus belli comme un assassinat prémédité prenant pour cible 54 millions de personnes.
On peut parler, lorsque nous lisons les détails de cette escalade dans « le Figaro », du premier braquage de l’Histoire à la Bombe atomique…
ATTENTION !
Cette attaque terroriste n’aura pas lieu dans une contrée lointaine, affligeant une espèce ennemie : elle sera dirigée principalement contre nous.
Car l’éradication d’une partie de l’Humanité là-bas nécessite ici une profonde subversion du langage, exigeant d’abord le silence de tous.
Cet holocauste d’un Iran en paix, membre des nations unies, ayant enfreint aucune loi internationale, empoisonne, « pour des raisons pratiques »*, les prochaines échéances électorales en France.
* Selon l’agence de presse russe (RIA Novosti), l’attaque aurait lieu en mars 2007...
La guerre annulerait non seulement un printemps présidentiel (Chirac resterait président au grand dam de Zarko), mais placerait le pays, par le jeu des alliances, dans une situation intenable.
Une « Mobilisation générale », un État d’urgence que la plupart des Français et européens refuseraient.
Le slogan « Imaginons la France d’après » ou « Désir d’avenir » apparaît dés lors comme une singulière plaisanterie...
Ce scénario catastrophe expliquerait, en partie, le vide abyssal des programmes politiques, leur caractère misérable, et la polarisation de la campagne sur la personne du futur président, détenteur selon la constitution du feu nucléaire.
Les seuls indicateurs nationaux, qui trahissent ce dessein, sont les enquêtes de police très serrées autour des anti-nucléaires du clan Royal…
Il s’agit de savoir, le cas échéant, si Ségolène présidente serait capable de contenir les pacifistes et les anti-nucléaires de son entourage.
Le sujet est on ne peut plus sérieux ; et affleure, de manière subtile, dans la bouche de Jacques Chirac lorsque ce dernier évoque son maintien à l’Élysée « si l’intérêt national l’exige ».
Aucun Nicolas Hulot n’est là, rassurant, pour faire signer un pacte anti-apocalypse au chef des armées.
Au contraire, la chaîne Bouygues dont le gentil Hulot est la vedette présente comme une
« victoire » le fait que cela soit un industriel français, Michelin, qui a été choisi pour équiper les véhicules blindés de l’armée américaine…
Depuis le 11-Septembre 2001, le changement de doctrine chez les états-majors quant à l’usage et la banalisation des armes de destruction massive est passé plus inaperçu que les changements climatiques.
Et là nul professeur, préoccupé par le destin de la Planète, ne s’est avisé à poser la question qui fâche.
Pourquoi ?
Le réchauffement de la Terre par l’effet de serre est-il plus dangereux que l’usage de bombes nucléaires sur certaines populations ?
La Guerre nucléaire contre l’Iran est-elle déjà vendue « à un large public » ?
La bombe atomique deviendra-t-elle, demain, l’arme idéale, possédée par des multinationales de mercenaires, contre les peuples et les nations ?
À lire les études de certaines banques et compagnies d’assurance, dressées par des agences privées, relatives aux conséquences financières d’une éventuelle attaque nucléaire sur l’Iran, on est tenté de le croire…
Où sont les syndicalistes et les travailleurs communistes, antilibéraux, pour dénoncer la chose ?
J’engage solennellement les citoyens et « camarades » comme José Bové à tirer quelques fusées d’alarme...
Aux États-Unis, personne ne remarque que la démocratie n’existe plus.
La défaite des va-t-en-guerre aux Congrès et au Sénat n’empêche nullement l’idiot Bush d’envoyer quelque 20 000 soldats supplémentaires en Irak et de maintenir les « prisons privées » de la CIA.
Ce nouveau contingent va rejoindre les 130 000 « coalisés » du corps expéditionnaire + les 45 000 soldats de fortune, qui s’y battent déjà pour des intérêts privés…
À ce propos, aucun observateur patenté n’a donné à ce jour le nom des multinationales et compagnies pétrolières, qui s’affrontent sur le champ de bataille par mercenaires interposés.
Eu égard l’ampleur du conflit qui déborde largement les frontières et le matériel engagé, personne ne peut réduire la guerre à un strict caractère communautaire.
Le Congrès US qui, d’après la Constitution, détient seul le droit de déclarer la guerre – afin, que selon les mots de Lincoln, « aucun homme n’ait le pouvoir de nous infliger cette oppression », a été, depuis le 11-Septembre, subverti.
L’Assemblée nationale, le Sénat connaîtront-ils le même sort ?
La Défense nationale appartient-elle toujours aux élus ou déjà à des intérêts privés internationaux ?
Il existe une réelle opportunité pour les candidats de se distinguer des pirates qui nous gouvernent en plaçant au cœur du débat « le non à la guerre », le « non à l’OTAN » et la liquidation des entreprises de mercenaires.
Avant qu’il ne soit trop tard.
Le motif antimilitariste plus la dénonciation nominative des compagnies pétrolières (Elf, Exxon, BP, Shell, etc.) comme source de guerre et d’impostures planétaires pourraient être de brillants thèmes de campagne.
Oui à l’insurrection des consciences !
Démantèlement des multinationales !
Retrait immédiat des troupes françaises du Liban et d’Afghanistan !
La guerre mondiale n’est pas une fatalité.
HIMALOVE
Messages
1. La question qu’aucun journaliste ne pose aux candidats à la présidence, 1er février 2007, 15:48
Une interview a été donnée en novembre dernier au Jerusalem Post par Ephraim Sneh, adjoint au ministre de la défense, expliquant que la vraie crainte d’Israël n’est pas une attaque nucléaire contre Israël mais le fait qu’un Iran nucléaire pourrait décourager l’émigration juive vers Israël et accélérer les départs d’Israéliens de leur pays (« Ahmadinejad could kill the Zionist dream without pushing a button. That’s why we must prevent this regime from obtaining nuclear capability at all costs »). En un sens, c’est effectivement reconnaître d’une façon implicite que la rhétorique extrémiste d’Israël dépasse son but de dissuasion et piège ce pays dans une politique qui devrait être conforme à sa rhétorique. Ceux-là même (Ephraim Sneh dans ce cas) qui activent cette rhétorique extrémiste comme dissuasion estiment que le public, lui, la prendrait pour du comptant au cas où l’Iran deviendrait nucléaire et choisirait son attitude vis-à-vis de l’immigration et de l’émigration en fonction de sa crainte d’une attaque iranienne.
1. La question qu’aucun journaliste ne pose aux candidats à la présidence, 1er février 2007, 16:06
Je vous remercie de lire mon texte quant à la situation en France avec les yeux d’un israélien.
La dissuasion nucléaire comme la possession unitalérale d’un arsenal atomique sont deux absurdités universelles, qui n’enrichissent dans le court terme que les marchands d’arme et les entreprises de mercenaires ; et elles destituent progressivement les civils du pouvoir politique...
Himalove
2. La question qu’aucun journaliste ne pose aux candidats à la présidence, 1er février 2007, 16:14
IL N’EST PIRE SOURD QUE CELUI QUI NE VEUT ENTENDRE...
Je veux le dire à Himalove ! Car il y a 3 semaines que nous n’avons cessé, quasiment quotidiennement d’alerter sur ce forum contre les risques de guerre fomentés par Bush et ses soutiens internationaux. Nous avons longuement appelé à soutenir l’expression des forces pacifistes américaines le samedi 27 janvier et nous avons nous-mêmes, dans un certain nombre de villes de France, tenu des initiatives de soutien ce même jour.
Par ailleurs L’HUMA informe régulièrement des menaces US, Israéliennes et autres sur la Paix aux Proche et Moyen-Orient, et par conséquent sur la Paix du Monde...
Alors, que Bové entre dans la danse après la bataille, grand bien lui fasse !
Mais qu’on ne fasse pas semblant de nous prendre en défaut sur notre solidarité internationaliste !
NOSE DE CHAMPAGNE
3. La question qu’aucun journaliste ne pose aux candidats à la présidence, 1er février 2007, 19:07
Le PCF n a pas attendu BOVE pour réagir sue cette question
Voici sont dernier communiqué en date du 11 janvier 2OO7 ainsi quie sa déclartation duO6/ Avril/ 2006 pour les autres voir sur son site dans la rubrique PAIX
Aant d accuser il faut se renseigner
CF vitry 94
George Bush a choisi l’escalade militaire. C’est un choix insensé. L’envoi de 20.000 soldats supplémentaires en Irak ne réglera pas les dramatiques problèmes d’un pays profondément déstabilisé par le chaos et la violence communautaristes, par la destruction de ses institutions et par une occupation militaire largement rejetée par la population. En quelque 25 ans, trois guerres et des années d’embargo et de sanctions avaient déjà contribué à affaiblir ce pays que la guerre américaine et l’occupation risquent aujourd’hui de faire éclater. George Bush poursuit son unilatéralisme guerrier sans vouloir ni prendre la mesure de son échec, ni entendre les oppositions très fortes qui s’expriment avec de plus en plus de détermination aux Etats-Unis même. La majorité démocrate au Congrès, le mouvement anti-guerre qui manifeste ce jeudi pour dire « NON », et plus de 60% de l’opinion publique américaine critiquent ou rejettent les choix du Président américain.
C’est effectivement de tout autres choix qu’il faudrait adopter. Il faut assurer au plus vite le retour à la souveraineté de l’Irak. Il est par exemple inadmissible que la nouvelle loi irakienne sur les ressources pétrolières soit élaborée sous tutelle américaine. Alors même que les gouvernements des puissances occupantes se félicitent des élections parlementaires organisées en décembre 2005.
Des mesures doivent être prises dans les plus brefs délais, en particulier le retrait des troupes d’occupation de la coalition sous direction américaine. Ce qui doit s’accompagner d’initiatives politiques et diplomatiques afin de garantir la sécurité et la stabilité de l’Irak : négociations avec l’ensemble des pays voisins dont l’Iran et la Syrie ; organisation d’une conférence régionale sous l’égide de l’ONU ; envoi éventuel d’une force internationale neutre, sous drapeau de l’ONU, pour la sécurisation, sur la base d’un consensus politique irakien ; contribution internationale massive pour la reconstruction.
Dans le même temps, un nouveau processus de règlement du conflit israélo-palestinien doit être engagé afin de contribuer à la stabilité régionale et pour lutter contre le sentiment profond d’injustice qui suscite tant de ressentiments et de colère chez les peuples du Moyen-Orient. C’est dans ce sens que la France et les Européens devraient agir.
Parti communiste français
Paris, le 11 janvier 2007.
Parti Communiste Français6 avril 2006 2006
Alors que les Etats-Unis militarisent à outrance les relations internationales, développent le concept de guerre préventive en appui à leur offensive économique, commerciale et culturelle, la France et l’Europe doivent être des acteurs indépendants de type nouveau.
Cela suppose de s’émanciper de l’OTAN et d’avancer vers sa dissolution, de prendre des initiatives significatives en faveur de la sécurité internationale : - pour éliminer les armes nucléaires et toutes les armes de destruction massive,
pour créer une dynamique de désarmement général,
pour faire appliquer le traité de non-prolifération,
pour instaurer un contrôle public national et international sur la vente d’armes,
pour proscrire tout recours à la guerre comme moyen de régler les problèmes du monde, - ce qui implique notamment de reconquérir une maîtrise publique des industries d’armement-
pour promouvoir un multilatéralisme authentique,
pour faire appliquer point par point tous les engagements pris par la communauté internationale tels que les "objectifs du Millénaire" fixés par l’ONU.
La France, l’Europe ont une responsabilité essentielle à assurer en faveur de l’établissement d’un Etat palestinien viable dans les frontières de 1967 vivant dans une sécurité partagée avec Israël, du démantèlement du mur d’annexion et des colonies.
L’action doit également se poursuivre pour l’arrêt de l’occupation en Irak et le retour à la souveraineté des Irakiens avec l’appui de l’ONU.
Les bases militaires étrangères en Méditerranée sont à démanteler pour aboutir à une zone dénucléarisée, de paix.
La France et l’UE doivent œuvrer à la solution politique et négociée de conflits régionaux.
1. La question qu’aucun journaliste ne pose aux candidats à la présidence, 1er février 2007, 21:11
Nous avons Samedi 27/01/07 distribué un tract demandant l’arrèt de la guerre en Irak et le retrait de l’Otan pour la France au nom des 125 propositions. Nous avons rencontré 2 sortes de réactions : 1)c’est une guerre illégale et les américains auraient mieux fait de s’abstenir.
2)une bonne guerre ça ferait du bien à tous le monde avec même le rappel de la grande l’unique celle de 14.
Peu imaginent les conséquences sur notre vie de tous les jours ;il y en a au moins 3,installation d’un état hyper-autoritaire et restriction des libertés publiques, risque de conflit avec les musulmans sur notre territoire, rationnement immédiat du pétrole.....Nous devrons alors assumer
toutes nos responsabilités, nous la gauche anti-libérale....un collectif anti-libéral du centre-bretagne.
4. La question qu’aucun journaliste ne pose aux candidats à la présidence, 2 février 2007, 07:37
Depuis longemps, Bush a programmé cette guerre. Il y a longtemps qu’il ne faut plus compter sur les médias pour nous informer, mais les curieux peuvent croiser les infos sur plusieurs sites mondialisation.ca, Planete-non-violente.org, par exemple. Et quand çà pètera, "ils" ne l’auront pas vu venir, bien entendu. Ont-il parlé des bombes à l’UA (expérimentales ?) qui sont tombées sur le Liban l’été dernier et de leurs conséquences ? Il ne faut surtout pas informer les masses, ce n’est pas nouveau.
Bonne journée !