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La régression et le mépris par ordonnance

Publie le mercredi 3 août 2005 par Open-Publishing
1 commentaire

C’est fait. Comme nous l’indiquions au début du mois de juillet, le Gouvernement Chirac-Villepin-Sarkozy vient de saborder le code du travail par une série d’ordonnances pour plus de précarité, de mise en concurrence des salariés, pour davantage d’insécurité sociale.

En plein été, en catimini, avant que les ministres ne partent en vacances, il s’agit là d’une offensive dont la nature réactionnaire et anti-démocratique en dit long sur « l’opération des 100 jours » qui se réduit à une arnaque dont l’ambition inavouée est d’accélérer la régression sociale et démocratique engagée par Raffarin tout en voulant donner l’illusion de répondrent aux attentes populaires.

Stigmatisation et radiation des chômeurs , remise en cause de l’AME, licenciements, privatisations, mise à mal de l’épargne populaire et cadeaux fiscaux aux entreprises, le Gouvernement passe en force en méprisant le message du 29 mai dernier.

Avec la pétition pour exiger le respect du vote des électrices et des électeurs, avec les initiatives estivales de préparation de la prochaine Fête de l’Humanité, qui sera le grand rendez-vous de rentrée des luttes, de la riposte et de l’espoir, nous appelons à la mobilisation pour faire reculer ce libéral-populisme.
Il y a urgence à ce que les jeunes, les salariés, les habitants des quartiers populaires agissent pour faire reculer les politiques régressives de la droite et construisent dès maintenant le contenu du programme sur lequel l’alternative à gauche devra se fonder.

Paris, le 2 août 2005.

Messages

  • Le PCF semble confondre "alternative" et "alternance".

    Ce que prévoit la gôche, c’est l’alternance : mener la même politique que la droite, un peu moins brutalement, mais toujours loyalement vis-à vis des intérets capitalistes.

    C’est ce que le Parti "socialiste" a toujours fait.

    C’est exatement ce qu’il prévoit en 2007, misant sur le rejet de la droite pour se faire élire, et ne se donnant même plus la peine de présenter un programme qui ne serait que "réformiste", de peur de heurter de front les intérêts de ses maîtres du patronat.

    Hélas, et c’est bien la limite de la rhétorique du PCF : ce parti, qui ne se revendique plus guère aujourd’hui que comme le défenseur des "milieux populaires" -notion politiquement bien floue..-
    est en train de préparer une nouvelle alliance avec le PS.
    Une rumeur insistante : certains dirigeants de la LCR, futurs camarades-ministres à la Gayssot-Buffet ?, auraient envie que leur organisation participe à la mascarade...