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La révolution est peut-être en marche : le Phoenix renaît toujours

Publie le lundi 23 avril 2007 par Open-Publishing
7 commentaires

Ce matin dans le train, j’ai retenu mes larmes. Le Parti s’est effrondré mais bien au delà de çà, c’est le rêve Socialiste qui se meurt. Mais il peut renâitre de ses cendres car rien n’est mort. Nous sommes toujours là. Nous avons cinq ans pour l’emmener, revitalisé, aux prochaines élections.

La tâche est rude car l’ouvrage est immense mais nous sommes des milliers, tous embarqués dans la même idée. Alors assumons ce choix, cette volonté de transformer cette société dans laquelle nous suffoquons, donnons-nous les moyens. Faisons-nous confiance en reprenant confiance en nous car nous avons raison.

Des années de concessions, de compromis, de renonciation, d’abandon, de démission ont flétri les énergies offensives.

Voilà, MGB, tu hérites de çà. De plusieurs décennies de protitution. La honte. Le Rouge s’est vautré dans le stupre capitaliste, s’est vendu à petit prix en soldant des milliers d’entres-nous. Mais nous n’avons rien dit d’assez fort pour stopper la dérive.

Alors du Passé sachons faire table rase et mettons nous au travail.
Remmettons à l’ordre du jour les abandons d’hier.

Les cellules doivent refleurir partout. Ouvertes sur la rue, nous avons cinq années pour les remplir. Qu’elle deviennent des lieux de paroles, des lieux de conscience sociale et de formation poplitique. Cela relève quasiment de l’exploit, je sais, mais nous saurons trouver ensemble les moyens d’y arruiver en discutant de nos échecs mais aussi de nos réussites parce qu’il y en aura. En parlant vraiment, nous parviendrons à définir ensemble une ligne à tenir.

Le Parti à raté un certains nombres de virage. Ne ratons pas celui-là.
Depuis les années 70, il ne cesse de décliner d’une manière vertigineuse : il n’a pas résisté au PS et à la société de consommation. En fait, il n’a résisté à rien. Comme quoi, changer la vie des gens ne les a pas mobilisé pour autant, pour répondre à une camarade. Il ont consommé et se sont repliés sur leur nouveau confort : investis et mobilisés sur l’accès à la propriété, à crédit, bien sûr. C’était, d’aiileurs, le but de l’opération. But atteint. Mission réussie. Projet capitaliste accompli. En 81, le SMIC n’a t’il pas augmenté ? Mais il n’y avait déjà plus grand monde, quasiment plus personne.

Alors je le redis encore un fois, cent fois, mille fois s’il le faut, j’en crèverais peut-être, mais un logement pour tous et 1500€ tout de suite ne sera pas suffisant. Il faut plus. Un véritable projet socialiste. il ne pourra pas se réaliser si l’on ne saisi pas les esprits, si l’on ne mobilise pas les consciences. Il faut l’adhésion du plus grand nombre. Comme je l’écrivais vendredi en commentaire sur le site, ce n’est pas en distribuant de l’argent là ou il manque, ce n’est pas en diminuant les taux de crédit, et j’en passe et des meilleures, que l’on va construire le Socialisme:c’est avec des idées et des valeurs.

A tous les communistes et gens de gauche radicale boursicotteurs, s’il y en a, arrêter de boursicotter.

A tous le scommunistes et gens de gauche radicale, loueurs d’appartements trop chers, s’il y en a, baissez vos loyer.

A tous les communistes et gens de gauche radicale qui profitent du système, s’il y en a, dénoncez-le.

A toous les communistes et gens de gauche radicale, patrons, chefs, responsables, s’il y en a, formez les salariés.

A tous les communistes et gens de gauche radicale qui refusent l’enrichissement personnel, les récompenses matérielles, s’il y en a, restez vous même et garder le cap, c’est le bon.

Agissons d’abord avec intégrité et soyons en accord avec ce à quoi nous croyons.

Si chacun peut donner une part de soi alors la Révolution est en marche.

P.J.M.

Messages

  • Qu’est-ce que c’est que cette moralisation plaintive ?! Le parti communiste s’est effondré car, au choix décisif d’être soit dans les luttes, soit au gouvernement, il a fait le grand écart impossible. MGB nous fait sa critique de la politique du PS, mais elle a elle-même été membre d’un gouvernement socialiste pendant plusieurs années ! C’est ridicule. Le PCF devrait plutot fermer boutique car sincerement il ne sert vraiment plus à rien et ses militants devraient rejoindre soit le PS pour les plus droitiers, soit l’extreme-gauche pour les plus lucides d’entre eux...

  • < Auraient-ils été "modérés" ?Puisque je me suis déchiré à rédiger cette réponse, et bien que constatant la disparition de leur objet, je vais tout de même vous la livrer, dans l'espoir que ces commentaires réapparaissent, parce que trop de monde, y compris à gauche, partage cette idée...Voici le texte:>>

    chers camarades de nulle part, incantateurs désinscrits, libertaires désorganisés, critiques critiques, j’ai quitté vos rangs.

    enfant de la famille PC, j’ai voulu nier, pendant vingt ans, cet héritage : j’étais donc "anarchiste" ce qui voulait dire, surtout, "pas encarté". Ah ! la Karte ! Négation suprême de l’Individu, cet Être (S)Égo-(con)centrique, et j’en passe.

    Agacé à la fin (par vous-mêmes, mes potes, et surtout moi-même), de nos prophéties non-participatives, de nos leçons à ceux qui essayaient, je n’ai plus eu de respect que pour les anars vraiment dans l’action, AL, FA, etc. (qui ne sont pas, pas plus que les autres, foutus de s’entendre, non plus !) : eux ne votent que tous les jours, dans de petits collectifs de défense de ceux-ci ou de ceux-là, les SANS...

     Considérant qu’il FALLAIT allier leur courage avec une action INSTITUTIONNELLE, y compris de transformation desdites institutions ;
     Considérant que la démocratie n’est pas un vain mot, même si "représentative" (en contexte de "culture" mass-médiatique : la même qui nous avait formés à notre individualisme pas seulement méthodologique) ;
     Considérant que partout en France, il y a des GENS, qui sont dans ce combat, dans ET hors les institutions ;
     Considérant que parmi ces GENS, les "moins loin" de mes idées (parce qu’il ne faudrait pas oublier que C’EST ÇA, la démocratie REPRÉSENTATIVE, et on joue le jeu, ou pas) étaient au PCF ;
     Considérant que cette orga, comme toutes les autres, doit être critiquée, transformée, remaniée, mais demeure forte d’une grande expérience, d’un réseau de 13000 élus locaux (lisez leurs propositions dans les différentes institutions où ils siègent, aussi, un peu) ne peut être que bénéfique pour tous, et pas seule en tête, dans la perspective d’une grande réunion des gauches de gauche, qu’avant tout, j’appelle de mes vœux.

    Je l’ai demandée, ma KARTE.
    Et me voici à 1,92%, (parmi 1,92%+ 4,85%, +1,5 %, + 1,2%, etc... Oui ! j’additionne, parce que c’est, contrairement à ce qu’on croit, ce qui s’oppose à la Division) : c’est mieux que 1/60 millions, ou 7 milliards, et encore mieux que 1 Contre tous ceux-là !!!
    Pour moi, même si c’est une suite, ce n’est qu’un début.

    "Pour l’instant, je suis communiste ; et je ne redeviendrai anarchiste que lorsque nous aurons gagné"

    Et nous réconcilierons Marx et Bakounine ;
    Et Lénine et les Marins de Kronstadt ;
    Et même, Makhno et Trotsky ;

    Et je serai à nouveau un individu non-séparé de lui-même,
    Dans l’UNIvers en expansion...

    Mes sentiments fraternels,

    D@v !d B.

  • La non-dynamique à gauche avec un PS qui s’est inscrit dans une logique Blairiste de construction sociale-libérale,
    une division des forces "antilibérales" (ce qui ne s’identifie à rien de concret),
    une revanche à prendre sur 2002 et l’argument fallacieux du vote utile pour assurer la présence de la "gauche" au deuxième tour,

    voilà les éléments d’une élection présidentielle qui conduisent au désastre des forces de gauches dans leur ensemble.

    Qui plus est, le recul du FN (attention,il est très modeste !!!) n’est même pas dû au combat politique de la gauche mais aux populisme et à la démagogie de l’UMP et de son leader !!

    Bref,plus aucune base solide si l’on se réfère au passé,cela malgré une campagne électorale magnifique,exemplaire, menée par MGB et le PCF dans son ensemble.

    Une fois de plus on va vouloir sauver les meubles, faire la part du feu pour continuer et se reconstruire à gauche.

    Nous n’avons pas d’autre choix responsable que d’appeler à battre la droite et à voter, en se pinçant le nez,pour SEGO et à tirer très fort si elle est élue,sous réserve de résultat majoritaire aux législatives.

    Je doute que le mouvement social attende encore cinq ans pour satisfaire les besoins élémentaires qui, aujourd’hui ne sont pas satisfaits,les réponses ne vont pas tarder à s’exprimer,cela dès l’automne.

    Quel que soit le cas de figure,nous entrons dans des logiques de radicalisations sur le plan français qu’il va falloir se préparer,si possible,à gérer avec intelligences et solidarités.

    La révolution réactionnaire est dans une phase historique triomphante, les salarié(e)s de ce pays se sont fait avoir une nouvelle fois.

    Mais au fait, qui a réveillé les démons de l’extrême droite il y a plus de vingt ans ?

    RASPOUTINE

  • Ce sont les médias du grand capital qui ont occulté les dix autres candidats, la voix du peuple, pour ne donner la parole qu’aux deux finalistes qui serviront les intérêts de l’Europe du fric, un de droite extrême et la même déguisée en gauche "soft".
    Le peuple, à force de se faire avoir par des monarques, des dictateurs ou des élections truquées antidémocratiques, finira bien par se soulever comme il l’a toujours fait quand la coupe était pleine.

    • les français sont de droite ,tout simplement , et se moquent visiblement des plus pauvres ,des plus démunis , ce vote en est la preuve !!! tant pis ,qu’ils bouffent de la vache enragée avec sarko pendant 5 ans , après 12 ans de chirac , ils comprendront peut-etre un jour ????JE N’EN SUIS MEME pas sûr !!!!!!

    • les français sont pris dans un piège constitutionnel qui les oblige à "voter utile", le verrouillage étant assuré par l’épouvantail fasciste !

      Ce piège, c’est le MEDEF qui s’en est rendu le âître, propriétaire des esclaves que nous sommes, et ce patronat tout puissant sponsorise le nazillon qui clame "travaillez plus pour gagner plus !"

      Arrêtons donc de nous flageller et d’insulter les partis et leurs partisans : le PCF est d’autant moins mort qu’il n’a jamais vécu dans le système présidentiel, et qu’il s’est formé dans la démocratie locale et parlementaire.

      la chosification du PCF est une double erreur commise à la fois par ceux qui ne pensent qu’à "sauver le parti" et ceux qui ne pensent qu’à "enterrer le parti" :

      il ne s’agit ni d’un trésor ni d’un cadavre, il s’agit d’un rapport à entretenir avec l’Histoire et ce rapport consiste à cultiver sous ses multiples aspects la "puissance politique " dont a besoin le monde du travail face aux appareils dominants du Capital...

      cela ne saurait "mourir" !