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La seule façon de rétablir une véritable démocratie : en finir avec les politiciens de carrière

Publie le samedi 20 novembre 2010 par Open-Publishing
11 commentaires

Partout en Occident, on voit des hommes et des femmes faire carrière en politique. Ils y passent des décennies à siéger dans les parlements.

Il s’agit probablement du plus grave problème que vivent les démocraties occidentales.

Pour avoir une véritable démocratie, il faudrait qu’il y ait un temps limite pour tout politicien, non seulement pour le président ou le premier ministre. D’ailleurs avant d’arriver à cette fonction, les présidents et les premiers ministres de pays ont souvent siéger pendant des années dans les parlements et peuvent être étiquetés "politiciens de carrière".

Il est à noter qu’aux États-Unis lors de l’élection de mi-mandat alors que l’on disait le peuple américain en colère contre les politiciens, il y a quand même 351 réélections sur un total de 435 sièges. Il est certain qu’il s’agit d’une grande partie du problème en Occident puisque les politiciens qui siègent depuis des années ont plus de chance d’être compromis avec des intérêts particuliers.

Le peuple y trouverait davantage son compte si l’on pouvait mettre une limite au temps que peut passer un citoyen en politique.

Messages

  • Faudrait surtout que les élus (?) soient révocables à tout moment, ils se sentiraient plus comme des "représentants" du peuple !

    • Ils sont parmi ceux qu’on appelle "les élites" et ils ont des petits singes élus à tous les échelons en "Province" qui se prennent pour des grands. Ce sont les mêmes et leurs rejetons qui ont fait crever le socialisme en URSS et qui font partie de la nouvelle bourgeoisie russe. Leur point fort : c’est qu’ils connaissent les recettes pour tromper, tricher et voler en toute "légalité" en s’appuyant sur la crédulité que donne la confiance donnée sans arrière pensée. En France le gang de Neuilly et des Hauts de Seine est un exemple frappant : non seulement ce département grouille de riches arc-boutés sur leurs privilèges de classe, mais on y rencontre tous les représentants, toutes les nuances de la délinquance financière agissant en toute liberté sans que cela apparemment inquiète outre mesure.
      Quelle est la malédiction qui nous impose au pouvoir autant d’avocats d’affaires affairistes par définition si ce n’est le peu de souci que l’on a en général pour les affaires publiques ? Quelle est la malédiction qui nous impose autant de sortants d’écoles de commerce, d’experts en économie libérale, de diplômés en psychologie flanqués d’anciens élèves de sciences PO qui travaillent sans doute encore sur des auteurs issus de la Collaboration comme Maurice Duverger ? Tout ce petit monde qui suce le sang des peuples travaille pour maintenir l’illusion du bonheur dans le capitalisme en s’acharnant pour nous marteler en tête qu’il n’y a pas d’autre voie.

    • souverainete populaire=veritable democratie

  • Le vote n’a jamais été un principe démocratique, autant que la notion de dirigeant et de parties.
    La démocratie, c’est le pouvoir du peuple soit le peuple manie le législatif et l’éxecutif en meme temps.
    Primo :Dans une véritable démocratie on tire les représentants au hazard car tout le monde est apte a avoir une conscience politique.
    secondo :La démocratie pour qu’elle serve l’interet de tout le monde doit se faire dans des petit groupements de personne et non pas entre 6 millions de francais. Les lois concernant le commerce devrait etre proposé par les ensemble des villages et aprrouvé également par eux.
    Dans une véritable démocratie c’est le peuple qui choisit et controle le systéme économique, les impots, les taxes sur les marchandises et les prix et non pas les multinationales.

    La démocratie si elle a existé a soit été massacré par des chars russe ou américain soit écrasé par n’ importe qu’elle force impériale existante.

    La démocratie a également condamné socrate a mort pour des propos injuriant envers certains dieux.
    Selon platon la démocratie est l’avant dernier pire systéme politique existant avant la tyrannie. Car le futur tyran peut devenir dirigeant éxtremement facilement par des propos démagogue.

    Je ne crois pas a la démocratie car l’industrie tehnico-marchande a lobotomisé quasiment la totalité de l’humanité et que de toute facon le peuple représente les gens qui travaille hors, les gens qui travaille n’ont pas le temps de se former une conscience politique.

    Selon platon le systemes politique le plus en faveur de l’humain serait l’aristocratie ou plutot le pouvoir des sages, des nobles d’esprit. Soit en quelques sorte un monde à la schtroumf ou a la astérix et obélix.

  • Un mot sur le sujet ici : http://kristaristeau.blogspirit.com...

  • Pour en revenir à Platon, il considérait que la situation matérielle des "gardiens" (les dirigeants de la Cité) devait apparaitre comme bien moins enviable que celle des simples citoyens. Ceci afin d’éviter que les affairistes ne viennent s’interesser au bien public à la seule fin d’enrichissement personnel.

    La République de Platon est une sorte d’aristocratie de la compétence. Platon considère en effet que certains individus ont des qualités innées pour diriger la Cité comme d’autres en ont pour piloter un navire ou soigner un troupeau. Il convient de les repérer au plus tôt afin de développer ces qualités par une éducation rigoureuse. Cette idée est à rapprocher de "l’élitisme républicain" qui présida en France au développement de l’instruction publique.

    Concernant le tirage au sort, s’il est vrai qu’il était considéré dans la Grèce antique comme le procédé le plus démocratique de désignation des dirigeants, il me paraît devoir être limité à ceux qui manifestent une volonté de s’occuper des affaires publiques d’une part, assorti d’une possibilité de révocation à tout moment par le suffrage universel d’autre part.
    Dans la mesure ou il implique la disparition des partis politiques dans leur forme actuelle (en fait des écuries en compétition pour se partager les charges publiques les plus avantageuses) et donc des professionnels de la politique, il y a de fortes chances que son application reste encore pour longtemps du domaine de l’utopie. Parce qu’il s’agit là d’une véritable révolution.