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La situation des Tunisiens à Paris : les associations demandent une réponse humaine et digne de l’Etat
Publie le vendredi 29 avril 2011 par Open-Publishing1 commentaire
Associations Aurore, Emmaüs, Fnars et France terre d’asile
Entre 400 et 500 Tunisiens arrivés pour la
plupart d’Italie se trouvent aujourd’hui dans une situation de dénuement total dans
les rues de Paris et des villes limitrophes. On ne peut que souligner le contraste
entre, d’un côté, l’élan de solidarité des associations et de certaines villes dont,
notamment, Paris et Pantin, et, d’un autre, la réaction extrêmement fermée et
idéologique du ministère de l’Intérieur.
Les interventions et les interpellations policières dans les lieux de rassemblement
et de distribution de repas de ces personnes relèvent d’un cynisme inacceptable face
à une situation qui résulte, en partie, de l’éveil démocratique de la Tunisie. Par
ailleurs, ces interventions policières de grande envergure visent à faire croire que
la capitale est confrontée à un problème majeur, alors qu’il s’agit de l’arrivée d’à
peine 500 personnes.
Nous appelons les autorités à apporter une réponse respectant les principes
d’humanité et de dignité, sans instrumentalisation idéologique et électoraliste de
la situation de personnes en état d’extrême précarité.
Pour les organisations signataires, cette réponse nécessite un examen au cas par cas
des situations sociales et administratives de ces personnes. Elle doit permettre à
ceux qui le souhaitent de retourner en Tunisie dans la dignité, en bénéficiant des
dispositifs d’aide au retour et aux autres, d’être orientés dans leurs démarches
liées au séjour (asile, régularisation, formation professionnelle).
L’accueil des Tunisiens ne peut se résumer à la seule réponse policière et
autoritaire. Il en va de l’image de la France et des valeurs qu’elle affiche.
Messages
1. La situation des Tunisiens à Paris : les associations demandent une réponse humaine et digne de l’Etat, 29 avril 2011, 13:38
Le " Cas par cas " cité dans ce texte, est la solution appliquée par la collusion Sarkozystes / Réformistes ; dangereux amalgame de racisme, xénophobie, vernis humanitaire... qui cache une peur viscérale des étrangers, et qui prend donc ses racines dans l’idéologie de la droite la plus extrême... La main gauche caresse, la main droite frappe... Ecraser les migrants revient à écraser la nature humaine la plus profonde qui pousse les uns et les autres à abandonner leur pays d’origine à la recherche d’un mieux-être ailleurs. Au fond, ce qui fait peur à ces partisans du " cas par cas" ( des plus softs aux plus durs ) c’est la crainte de voir s’échapper leur contrôle et leur exploitation de la richesse humaine que porte en lui tout être humain, qu’il soit migrant ou sédentaire... Aux migrations libres et spontanées des Migrants s’oppose les migrations bien plus dangereuses des colonisateurs qui envahissent militairement et culturellement un pays pour épuiser ses richesses tant matérielles qu’humaines... Et cette fois, la migration en question ne dérange plus, le colonisation a " un rôle positif ". Voilà pourquoi le " Cas par cas " n’est qu’une facette d’une idéologie plus globale d’exploitation de l’homme par l’homme que nous dénoncerons toujours de toutes nos forces. Rimbe