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La situation des enseignants "plus grave" que les autres, selon Gérard Aschieri

Publie le jeudi 2 février 2006 par Open-Publishing
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PARIS (AP) — Le secrétaire général de la Fédération syndicale unitaire (FSU) Gérard Aschieri a justifié jeudi la mobilisation des enseignants dont la situation est "plus grave" que les autres fonctionnaires.

Les professeurs "font un métier difficile. Ils sont souvent en première ligne de toutes les difficultés sociales, et ils ont le sentiment d’abandon", a souligné Gérard Aschieri sur RTL. "On ne prend pas en compte les difficultés de leur métier, et on en rajoute sans cesse".

"La situation salariale est encore plus grave dans l’éducation qu’ailleurs. C’est un des éléments de la réalité, mais c’est aussi pour l’emploi, et à cause de la politique éducative qui est, aujourd’hui, menée", a expliqué le secrétaire général de la FSU.

"Depuis trois ans, les diverses équipes qui se sont succédées (...) ont eu pour caractéristique commune de rayer l’éducation des priorités, et de faire une croix sur l’ambition d’une école de la réussite pour tous", a-t-il déploré.

Interrogé sur la portée du mouvement, Gérard Aschieri a reconnu qu"’on va se poser la question, de suite, en fonction des résultats. Nous, on a en tête une grande initiative pour l’éducation". "Je ne sais pas encore si on la fera et comment, mais on veut poursuivre".

"Les mouvements sociaux ont beaucoup de mal à aboutir, c’est vrai, mais ce n’est pas une raison pour baisser les bras", a-t-il avancé.

Interrogé sur les violences à l’école, Gérard Aschieri a estimé que "la réalité de la violence n’est pas celle que les médias mettent en avant". "L’essentiel des problèmes, ce sont des problèmes d’indiscipline, ce sont des problèmes d’incivilités, d’insultes, et cela est concentré dans un certain nombre d’établissements".

Et de lancer que "l’école n’est pas un gigantesque coupe-gorge, aujourd’hui". AP

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Messages

  • "L’essentiel des problèmes, ce sont des problèmes d’indiscipline, ce sont des problèmes d’incivilités, d’insultes, et cela est concentré dans un certain nombre d’établissements".

    L’essentiel est de ne pas travestir les faits. Pourquoi ce dirigeant de la FSU le fait-il ?
    Les incivilités sont présentes dans pratiquement tous les établissements. Il est imposssible de travailler sereinement parce que l’on ne peut laisser impunément entrer un tiers d’élèves illettrés en sixième au collège, et parce que d’autre part les parents que les syndicats majoritaires ont voulu fairte entrer dans les conseils d’administration, sont devenus incapables d’éduquer leur progéniture, pour un très grand nombre. Les causes sociales existent évidemment. Mais elles ne doivent pas servir de prétexte pour empecher les enseignants d’exercer leur mission. C’est pourtant le choix qui est fait aujourd’hui dans l’Eduactiipon nationale. Avec la bénédiction de la FSU.