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La societe de refinancement des banques (les 360 milliards) comment ça marche ?
Publie le samedi 18 octobre 2008 par Open-Publishing5 commentaires
La societe de refinancement des banques (les 360 milliards) comment ça marche ?
Pour ceux que ça amuse , vous trouverez ici :http://www.senat.fr/rap/l08-023/l08-023_mono.html
le projet de Loi rectificative pour le financement de l’economie ; déposé par le sénateur Marini et qui vise la structure de refinancement des banques (le “machin”inventé par sarkozy pour larguer 360 milliards d’euros aux banquiers)
Comment ça Fonctionne ? il s’agit de confier aux banques une grosse majorité du magot (66%) -comme ça c’est une société commerciale et ses deficits ne comptent pas dans les deficits publics (l’Etat garde une minorité de blocage et un droit de veto)
Comment ça se passe ? l’Etat prête le fric a titre onereux en echange d’une garantie sur les actifs des banques (garantie sur créances)
Qui gére ? A la direction générale, en revanche, c’est un haut représentant de la banque privée qui a été appointé : Thierry Coste, ancien pdg de Crédit Agricole Asset Management, branche dédiée aux activités de banque d’affaire.
Seule difficulté, si les banques ne peuvent plus rembourser ; la dette devient celle de l’Etat soit un bond de 20% de la dette publique ; mais depuis les histoires de la Societe generale et de la Caisse d’Epargne on sait bien que le systeme bancaire français est parfaitement fiable
Pour finir ; voici la definition (source Wikipedia) d’une societe ecran :
Une société écran est une société fictive, créée pour masquer les opérations financières d’une ou de plusieurs autres sociétés.
Plusieurs buts sont recherchés lors de la création de sociétés écrans :
L’évasion fiscale
Le blanchiment d’argent.
Messages
1. La societe de refinancement des banques (les 360 milliards) comment ça marche ?, 18 octobre 2008, 13:00
Il était une fois ...
D’un coup de baguette magique la citrouille devint carrosse
par SUD Energie
mercredi 15 octobre 2008
De la pénombre de l’orage surgirent des centaines de milliards.
Un véritable feu d’artifice illumine cette sombre nuit. Oh ! La belle bleue, oh ! La belle rouge, s’exclamaient béatement petits et grands. 700 milliards pour les Etats-Unis, 630 au Royaume-Uni, 360 milliards pour la France, 480 milliards pour l’Allemagne etc. ; dans le monde entier l’argent public se mit à couler à flot.
Il fallait sauver un système qui venait de faire la démonstration de sa capacité à détruire le travail des hommes, à détourner, à spéculer, à enrichir une caste de privilégiés.
Se frottant les mains, les dirigeants de ce monde décadent virent alors qu’ils pouvaient puiser sans limite dans l’avenir.
Les sommes présentées sont tellement démesurées pour ceux qui aujourd’hui vivent en comptant euro après euro, qu’il est difficile de relier ces montants à la vie quotidienne.
Les 360 milliards pour la France représentent simplement près de quarante fois le trou abyssal de la Sécu, le fameux gouffre qui nous est présenté régulièrement pour justifier toutes les coupes sombres, 360 milliards représentent 6 fois le budget de l’éducation nationale etc.
Depuis des années le monde du travail, bercé de rêves, gavé de l’idéologie néo-libérale, ébloui par le scintillement d’un monde d’apparences, voit ses conditions se dégrader et sa situation se précariser. Que de couleuvres ils nous ont fait avaler ! Mais ça marche tellement bien, pourquoi ne pas continuer ?
Les douces sirènes de l’idéologie, « rentabilité, équilibre des marchés, autorégulation des marchés, les profits d’aujourd’hui font les investissements de demain et l’emploi d’après-demain, mondialisation, compétitivité, actionnariat, retraite par capitalisation » ont pénétré dans les esprits laissant même à penser de-ci de-là que les frontières entre le patron et le salarié, entre le travailleur et l’actionnaire, s’étaient estompées.
Les intérêts de tous n’étaient-ils pas les mêmes et l’enrichissement démesuré des dirigeants n’était-il pas que la contre-partie du potentiel et du risque pris ?
Le salarié, simple variable d’ajustement, ne pouvait que baisser l’échine devant cette loi d’airain qui faisait de lui le pion éjectable, du fonctionnaire un feignant privilégié, du chômeur un profiteur, du pauvre un danger. Chacun, en son endroit, écrasant celui qui était perçu comme inférieur, car mis en pâture chaque soir par des médias au service de dirigeants sans scrupules.
Battez-vous entre vous les pauvres, pendant ce temps nous encaissons.
Et ils encaissaient et ils jouaient avec notre travail, notre avenir, nos vies, notre environnement. Et comme le risque n’est pas l’ami de nos courageux dirigeants, ils s’instaurèrent un système du type « à tous les coups on gagne ».
Dans cette monstrueuse crise, aucun banquier, aucun dirigeant, aucun spéculateur, comme en 1929, ne se suicide parce qu’il serait ruiné ou simplement pris d’une crise morale. Il faut dire qu’entre temps ils ont inventé les parachutes dorés, les lois d’amnistie, la fiscalité et les « copains coquins », autant d’éléments particulièrement protecteurs et rémunérateurs.
Quand tout va bien ils encaissent, quand tout va mal ils encaissent.
Et quand l’argent privé vient à manquer, quand les banques ne se font plus confiance tellement « chacun est aussi pourri que l’autre » c’est à bras raccourcis que nos libéraux, idéologues du marché, se jettent sur l’argent public.
A la grande question du « qui va payer ? », peut-il exister un seul salarié pour ne pas savoir que c’est lui qui va payer la note ? Et elle va être salée, à la mesure des sommes en jeu.
Le silence actuel du monde du travail va autoriser nos bons dirigeants à aller plus loin et plus vite.
Après la crise bancaire, la crise financière, nous rentrons maintenant dans la crise économique. Les responsables de cette situation, non contents de ne pas se retrouver en taule, s’apprêtent à commettre un vol massif d’argent public qu’ils vont nous faire payer. Comme si de rien n’était, ils vont continuer les mêmes réformes, les mêmes rackets, les mêmes spéculations, avec plus d’intensité.
Mais les contradictions générées par cette crise qui va frapper avec une extrême brutalité la classe moyenne, vont entraîner une réponse, car le valium médiatique distribué à longueur d’antennes ne pourra éternellement calmer le dégoût que cette situation induit.
Derrière l’apparente apathie, tétanisation du salariat, couve le feu de la révolte, et plus celle-ci se fera tardive, et plus elle sera explosive
http://www.rezocitoyen.org/spip.php?article5229
1. La societe de refinancement des banques (les 360 milliards) comment ça marche ?, 18 octobre 2008, 13:05, par vincent
bravo et merci pour ce commentaire
2. La societe de refinancement des banques (les 360 milliards) comment ça marche ?, 18 octobre 2008, 15:01
Le grain de sable du retrait des depots des banques :
Et si la planche à billets commençait à prendre de la vitesse ?
Par : Siméon Brutskus
.........A croire les chiffres, la demande de billets a augmenté de mi-septembre à mi-octobre d’un peu plus de € 29 milliards, l’augmentation étant due aux développements les plus récents sur les deux dernières semaines. Ceci représente une hausse de 4,3%. Mais peut-être s’agit-il là d’un effet saisonnier, à observer tous les ans à la même période ? Les données écartent une telle hypothèse. Les billets n’ont augmenté que de € 3 milliards à la même période de l’année dernière (soit une hausse de 0,49%), et de € 5 milliards en 2006 (soit 0,86%).
Il est à conclure que durant les deux dernières semaines les banques ont véritablement fait face à une fuite de liquidités fort importante, manifestement causée par des retraits de dépôts.
Il est difficile de spéculer sur la persistance du mouvement, qu’il faudra donc continuer à suivre régulièrement dans les circonstances présentes.
Deux choses sont néanmoins sûres. D’une part, la BCE estime que les banques devront faire face à des facteurs de liquidité autonomes (c.à.d. distincts de la constitution de réserves obligatoires) toujours croissants.
En effet, pour la période du 13 au 21 octobre la BCE anticipe une hausse de ces facteurs de quelques € 55 milliards par rapport à la période précédente.
D’autre part, les injections récentes de liquidité sont devenues tellement considérables que l’on est tenté de ne pas voir grand-chose dans ces quelques € 29 milliards de billets en plus. Il se peut qu’il en soit autrement…
http://www.24hgold.com/actualite-or-argent-Et-si-la-planche-à-billets-commençait-à-prendre-de-la-vitesse-.aspx?langue=fr&articleid=330988
3. La societe de refinancement des banques (les 360 milliards) comment ça marche ?, 20 octobre 2008, 09:20, par Michèle DRAYE
JE CROIS QU’IL EST PRUDENT DE S’APPROVISIONNER EN ARGENT LIQUIDE
ET SURTOUT EN PRODUITS (ALIMENTAIRE ET HYGIENE) DE BASE :
1) Il y a environ 1 an, LIESI nous informait que l’"on" avait interdit aux
ETATS de stocker des vivres. En France, il n’y en a que pour 2 mois.
et dans les grandes surfaces pour 3 semaines
2) Sur un forum j’ai lu qu’au CANADA des tickets de rationnement avaient été
imprimés en deux langues
3) Il était question récemment d’augmenter le prix des matières grasses
soi-disant "POUR LUTTER CONTRE L’OBESITE"
4) Depuis août 2007 les prix des produits de bases ont augmenté d’environ
9% à cause de la crise des subprimes"
5) LIESI, toujours, dans sa dernière lettre nous recommandait de faire
très attention à ce que nous consommions (légumes secs à l’arsenic en
provenance de Chine et lait mortel pour les petits, nourriture nocive pour les
animaux domestiques, etc....
ou aux OGM en provenance d’Argentine)
et nous citait le témoignage d’un milliardaire américain qui avait transformé
son tennis en potager, fait construire des entrepôts pour stocker des vivres,
et embauché des gardiens pour surveiller l’ensemble
L’HOMME QUI A FAIM N’EST PAS LIBRE !
Il faudra bien trouver l’argent manquant...
Et tout le monde est sensé se nourrir.
Par ailleurs ce serait un excellent moyen de surveiller les populations que de
les obliger à demander des tickets de rationnement pour parer à l’essentiel
S O L I D A R I T E
SI VOUS LE POUVEZ, VOYEZ LARGE !
PENSEZ A CEUX QUI N’ONT DEJA PLUS RIEN....
A CEUX QUI N’ONT PAS SU, A CEUX QUI N’ONT PAS CRU....
En cas de faillite des gouvernements, les retraites et aides sociales
ne sont plus payées
C’est ce qui s’est fait en ARGENTINE et en RUSSIE dernièrement
Et le pire est à craindre !
Le CONGRES AMERICAIN a été informé en MARS dernier que la faillite
du gouvernement aurait lieu courant 2009
et nous sommes devenus un satellite des USA
Michèle
1. La societe de refinancement des banques (les 360 milliards) comment ça marche ?, 20 octobre 2008, 11:36
ADDITIF :
http://www.phac-aspc.gc.ca/emergency-urgence/pdf/food_f.pdf
Michèle