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La triste fin politique de Max Gallo
Publie le dimanche 11 mars 2007 par Open-Publishing17 commentaires
Ce qui est terrible en politique, c’est que les trahisons se payent cash. C’est ce qui vient d’arriver à Max Gallo, appelé en service commandé pour voler à la rescousse de Nicolas Sarkozy ce matin dans le Parisien pour tenter de désamorcer la polémique crée par la proposition d’un « ministère de l’immigration et de l’identité nationale ».
Petit rappel pour les plus jeunes : Monsieur Max Gallo est un écrivain et historien connu pour ses position républicaines et de gauche ; après un passage de jeunesse au PCF, il a été porte-parole du gouvernement de Pierre Mauroy, député européen socialiste, puis une figure de prou du MRC de Jean-Pierre Chevènement avant de tout récemment rallier le ministre de l’intérieur et président de l’UMP. C’est ce qui s’appelle voyager en politique…
Si le nouveau converti au très réactionnaire candidat de L’UMP exprime dans son interview des réserves sur le fait de rapprocher les termes « immigration » et « identité nationale » - réserves qu’il se garde bien d’expliciter aux lecteurs du Parisien - il n’a pas de mot assez dur pour dénoncer les contradicteurs du ministre de l’intérieur. Et voici donc notre ancien historien de gauche dans l’obligation de donner des gages à son nouveau maître et de se trouver désormais en bien étrange compagnie. Il rejoint ainsi Jean-Marie Le Pen, le seul homme politique (hors UMP) à avoir défendu publiquement Nicolas Sarkozy suite à ses déclarations. Triste Fin.
Messages
1. La triste fin politique de Max Gallo, 11 mars 2007, 18:21
Il faut rappeler que GALLO, en espagnol, c’est un coq ; et un coq même les deux pattes dans la merde il chante toujours. Il a encore de beaux jours pour allez jusqu’a prendre sont adhésion au FN. D’autre pars, il faut que SARKOZY soit en mauvaise posture pour racler les caniveaux.
1. La triste fin politique de Max Gallo, 11 mars 2007, 18:48
Il me semble plutot que Gallo est un Français d’origine italienne...
Je suis très déçu, je ne comrpend pas pourquoi il sombre dans le soutien au candidat le plus atlantiste et le plus libéral, deux choses qu’il excecrait me semble t il...
Léo
2. La triste fin politique de Max Gallo, 11 mars 2007, 18:35
Et si Max Gallo était tout simplement sioniste ?
regardez ce lien sur le site UPJF (Union des Patrons Juifs Français) :
http://www.upjf.org/actualiees-upjf...
Les sionistes soutiennent les sionistes.
Sarkozy est le candidat des sionistes !
Il y a fort à parier que de nombreux sionistes même des soit-disant "de gauche" rejoindront Sarkozy !
1. La triste fin politique de Max Gallo, 11 mars 2007, 20:04
L’évolution de plus en plus nationaliste et réactionnaire de Max Gallo n’a rien à voir avec le sionisme. Il faut arrêter de voir le monde à travers ce prisme.
2. La triste fin politique de Max Gallo, 11 mars 2007, 21:29
Effectivement, regarder le Monde, (l’environnement, pas le jourmal MS), à travers un "prisme" ça peut donner une image déformée.
Mais si ce prisme est utilisé pour "déformer" et "distordre" la réalité d’une partie du Monde ou on vit, il est "normal" qu’une approche analytique scientifique du Monde en tienne compte comme d’un élément objectif du problème. Même si le faire peut "fâcher" ceux qui continuent à regarder à travers le même prisme de manière partisane afin de lui trouver toutes les vertus.
Mis à part ces considérations toutes personnelles, je pense plutôt que Max Gallo a fait son chemin d’intellectuel bourgeois. D’un point de départ historico-anarcho-révolutionnaire angéliste vers une vision bonapartiste opportuniste de la société.
Il est pas le premier... Et probablement ne restera pas seul.
Comme le chantait Brel : "Les bourgeois c’est comme les cochons... Etc..."
Dommage. Son bouquin sur "Mussolini, XX ans d’Ere fasciste" m’avait plutôt impressionné favorablement lorsque, plus jeune, je recherchait les racines antifascistes italiennes de mes parents. C’était un bon travail d’historien réalisé alors en évitant de quelconques "prismes" partisans.
De Profondis !!!
GL.
3. La triste fin politique de Max Gallo, 11 mars 2007, 21:29
Bové le populiste politicien risque un jour de terminer dans les mêmes conditions. Il faut savoir attendre.
Quand on lit sur un autre article qui vient de sortir, qu’il est un rebelle ! (professionnel !)
Franchement, ça fait bien rigoler. Le personnage rappelle le Régis Debray partant faire la révolution en Amérique Latine. Chacun sait ou pas assez en quoi il constitua pour l’avancée de la colonne révolutionnaire un poids et une tare plus qu’encombrante !
4. La triste fin politique de Max Gallo, 11 mars 2007, 21:44
D’accord avec le mail précédent : arreter de tout voir avec le prisme sioniste/ antisioniste.
5. La triste fin politique de Max Gallo, 12 mars 2007, 01:22
Le "prisme sionisme/antisionisme", comme vous dites, est parfois un bon guide, et quand on regarde du côté de sionistes "de gauche" non inscrit à un parti, comme Gluxman ou Finkielkraut, c’est bien la seule explication à leur ralliement à Sarkozy, ralliement officiel pour Gluxman et inofficiel (mais néanmoins bien réel) pour finkielkraut.
Et il y en a d’autres... et d’autres encore sont à venir...
Je crois que, pour comprendre certaines choses concernant Sarkozy, le "prisme sionisme/antisionisme" a une importance certaine même s’il ne doit pas être exclusif.
6. La triste fin politique de Max Gallo, 15 mai 2008, 09:43, par robert
c’est tellement beau le sionisme contrairement aux dictatures arabes !!
Les cons soutiennent les cons, les imbeciles soutiennent les imbeciles
7. La triste fin politique de Max Gallo, 29 juin 2008, 12:20, par le guetteur
Je ne vois pas ce que le Prisme sionisme/antisionisme a à voir dans la critique que l’on peut adresser à MAx Gallo. Même si son pro-sarkosisme dénué de lucidité critique (comme pour le cas des idoles) peut être agacant.Et mëme si on n’est a pas d’accord avec Sarkosy et Max Gallo ou Alain Finkielkraut ce qui est mon cas. Mais ce n’est pas en attaquant quelq’un sur sa taille comme (auquelle il ne peut rien) comme l’on fait certaines personnes, ou en évoquant la sempiternelle tarte à la crème du rappochement entre la finance et le sionisme qu’on sera convaincant (ce n’est pas le cas je le précise du commantaire de la personne auquel je réponds). Celà rappelle au contraire de bien mauvais procès. Quand à la politique de Sarkosy elle me semble plus portée part l’art de la communication que sur celui de l’information. Et en celà il faudra attendre au moins quatre ans avant de trouver, je l’espère une potitique qui ne soit pas de la fumée. Quand à Max Gallo, il n’est pas exclus qu ’il retrouve un jour sa lucidité et en ce sens je ne désespère pas.
3. La triste fin politique de Max Gallo, 12 mars 2007, 10:51
"La vieillesse est un naufrage". C’est pas moi qui le dit, mais... Charles De Gaulle !
1. La triste fin politique de Max Gallo, 13 mars 2007, 10:13
Oui c’est triste,
tous ces intéllos(ex gauchistes) devenu réactionnaire et soutien à l’atlantiste pro bushien sarko.....Les gallo(qui avaient déja dérivé avec sa phrase sur l’esclavage...Et qui avait écrit des hagiographies de napoléon et de gaulle)....Moins surprenant est le choix pro sarko de types qui ne sont plus de gauche depuis longtemps les sieurs glucksmann, bruckner, finlkierkraut.....Ces trois lascars se sont fait connaitre depuis des années pour les positions les plus droitières.....Voila la vieillesse est un nauffrage en effet...
2. La triste fin politique de Max Gallo, 20 mars 2007, 13:56
Bonjour
je n’ai pas entendu la position de son ami Jean Pierre Chevènement, gallo a peut-être rallié l’autre camp pour être sûr de vendre son livre dès la mi mars gallo a eut l’honneur d’un interview au Figaro !
ces élections devraient s’appeler Bas les masques ! et dire que certains des "rallieurs à sarko ont fait partie ou se disent communiste, s’il y a un point sur lequel sarko ne ment pas c’est sa haine envers les communistes et la gauche, lire le livre écrit par le collectif de journalistes Victor Noir : Sarkozy ou le destin de Brutus et le livre de Frédéric Charpier nicolas sarkozy enquête sur une homme de pouvoir
Il est remarquable que le livre du collectif Victor Noir apportent des questions qui n’ont pas éveillé la curiosité des journalistes hormis le Canard Enchainé et le Parisien gros silence sur les sujets de fond, et les portraits de sarkozy qui aime féliciter les fascistes du gouvernement de Berlusconni, ceci explique peut-être le nouvel engouement de max gallo !
4. La triste fin politique de Max Gallo, 28 février 2008, 06:46
Je ne comprend pas un homme intelligent comme Max Gallo qui compare Sarkosy à de Gaule :
De Gaule a été élu par une droite traditionnel et aussi par une partie de la gauche
l’extrême droite voulait le supprimer physiquement ,"attentat du petit Clamar"
Sarkosy à été élu par la droite traditionnelle et l’extrême droite son discours raciste les a séduit
le lendemain de son élection s’est précipité vers le président des états unis non Mr Gallo De Gaule
n’aurait jamais fait ça.
5. La triste fin politique de Max Gallo, 16 mars 2008, 12:52, par akli
J’ai toujours apprécié l’Historien. Ici, je n’arrive pas à lui trouver la moindre excuse quant à son engagement, voir sa trahison, en faveur de Sarkozy. Sans doute y a-t-il des gens qui ne se sentent exister que sous la coupe de quelqu’un d’autre ? La gauche, d’une façon générale, doit décliner ses fondamentaux qui font qu’elle est différente de la droite d’une façon tout aussi fondamentale.
Il y a déjà, me semble t-il, une différence qui aurait dû être palpable, même si c’est une qualité qui, à mon sens, n’a aucune ligne de démarcations politique ou autre, c’est le rapport à l’argent et sa suite...
On est pas vertueux parce qu’on est pauvre ni parce qu’on est riche !
Il suffit de voir ou habitent nos dirigeants politiques ou artistes dit de gauches pour se poser bien des questions...
Akli
1. La triste fin politique de Max Gallo, 26 décembre 2010, 18:43, par gnu
Je suis vraiment d’accord avec toi Akli. Max Gallo je l’aimais beaucoup avant cette trahison politique, mais il ne faut pas oublier qu’il est HISTORIEN et qu’il l’est resté - il me semble - il est un bon historien ; j’ai lu presque tous ses livres et je les apprécie. Des trahisons historiques de gauche ont peut-être changé ses idées politiques.
Alors, laissons-le tranquille avec ses idées actuelles et lisons ses livres qui nous enseignent l’histoire, réelle, vecue, témoignée...
Bye bye
6. La triste fin politique de Max Gallo, 13 avril 2009, 18:09, par tdl
C’est par hasard que je me trouve sur ce site.
puisque c’est la curée sur Max Gallo, et pour éviter l’unanimité qui est souvent suspecte, permettez la contradiction :
c’est vrai, Max Gallo s’est fourvoyé chez Mitterrand. D’ailleurs ses interventions dans les médias à cette époque révélaient son embarras ; et il s’est vite repris en quittant l’équipe gouvernementale. Il s’était aperçu qu’il s’était fourvoyé, et l’avenir des quatorze années d’immobilisme et d’injustices sociales qui ont suivi lui a donné raison. Je rappelle que c’est pendant cette période que s’est creusé le fossé entre le revenu du capital et celui du travail.