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Laurent Fabius, partisan d’un net virage à gauche
Publie le mercredi 15 novembre 2006 par Open-Publishing5 commentaires
Longtemps classé « social-libéral », l’ex-Premier ministre français Laurent Fabius est devenu le porte-drapeau des partisans d’un ferme ancrage à gauche des socialistes et des opposants à une Europe libérale.
Durant la primaire interne au Parti socialiste pour la désignation du candidat à la présidentielle, M. Fabius, 60 ans, a martelé un message simple : seule une « gauche de gauche » peut suffisamment rassembler pour permettre une victoire à l’élection d’avril-mai 2007.
Il en veut pour preuve la débâcle socialiste à la présidentielle de 2002, où le Premier ministre de l’époque Lionel Jospin avait été éliminé dès le premier tour par le leader d’extrême droite Jean-Marie Le Pen après avoir refusé de se positionner nettement à gauche.
Selon lui, le résultat du référendum sur la Constitution européenne en 2005 a confirmé le rejet par les Français de politiques trop libérales. À cette époque, M. Fabius s’était érigé en chef de file du non, dont la nette victoire (55 %) ne lui a pourtant pas profité politiquement : celui qui fut à 37 ans un des plus jeunes Premiers ministres de l’histoire de France, considéré alors comme le « fils préféré » du président François Mitterrand, a durablement brouillé son image.
Pour preuve de son ancrage à gauche, il prône une politique « offensivement antilibérale » avec un relèvement immédiat du salaire minimum de 8 % (soit 100 euros) associé à la généralisation des 35 heures de travail hebdomadaire.
Il met aussi en avant son expérience d’élu d’une banlieue populaire de Rouen (Nord-Ouest).
Sur l’Europe, il est opposé à tout élargissement nouveau en l’absence de « directive précise » pour protéger les services publics et de « règles d’harmonisation fiscale et sociale ».
Issu de la grande bourgeoisie, agrégé de lettres et diplômé de l’École nationale d’administration qui forme les élites, il a gardé une image de technocrate plutôt froid et hautain.
http://www.lorient-lejour.com.lb/page.aspx?page=article&id=326687
Messages
1. > Laurent Fabius, partisan d’un net virage à gauche, 15 novembre 2006, 13:58
Ce virage à gauche n’est-il pas un peu tardif !! la référence au 29 mai aurait dû être plus visible plus lisible. Laisser le champs libre à S. Royal est dramatique pour le PS, la peopolisation de cette campagne était assez hallucinante.
Attendons, peut-être les militants auxquels on a pas promis de places seront-ils plus raisonnablement de gauche que prévu (par les sondages) ?
Une bretonne
1. > Laurent Fabius, partisan d’un net virage à gauche, 15 novembre 2006, 16:43
Fabius est peut etre sincère lorsqu’il préconise un virage à gauche.
Reste à savoir si lui il sait où est sa gauche.
à tester.
VDJ
2. > Laurent Fabius, partisan d’un net virage à gauche, 15 novembre 2006, 19:28
Soyez pas mauvaise langue, Fabius, c’est le plus sincère des trois candidats PS. Il sait qu’il était de mauvais ton de dire que le PS faisait mauvaise route. Et surtout, c’est celui qui a le mieux compris, ou en tout cas le mieux entendu, ce que veut la France laborieuse. Comme nous sommes 80 % à détenir 20 %, il a compris où se situe le problème. Et si on lui faisait confiance ?
1. > Laurent Fabius, partisan d’un net virage à gauche, 15 novembre 2006, 19:29
excuses, je voulais dire à "détenir 20 % des richesses nationales".
2. > Laurent Fabius, partisan d’un net virage à gauche, 15 novembre 2006, 21:44
si fabius est vraiment a gauche, alors dés que la socialiste de droite sera désignée, il pourra quitter le navire avec les millions d’electeurs socialiste , rejoindre les collectifs anti-liberaux. si-non, il n’aura qu’a retourner une nouvelle fois sa veste
Alors vive ségolène et sarko, surtout ne changer pas !!! on arrive