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Laurent Joffrin appelle au vote Mélenchon !

Publie le lundi 25 mai 2009 par Open-Publishing
9 commentaires

Avec raison, le patron de Libé se félicite de la perspective d’unité (devinez avec qui..) dans laquelle s’inscrit la campagne du Front de gauche du sénateur Mélenchon et appelle à se détourner de l’"opposant radical" Besancenot.
Voilà un commentaire émanant d’un fin connaisseur des arcanes de la social-démocratie qui doit donner à réfléchir à ceux qui hésirent entre une formule Front de gauche + PS + Modem (aux régionales) et une formule Extension des luttes + coordination et convergence + programme de satisfaction des revendications avant, pendant et après toutes les élections.

« Alternative

Quoi de neuf dans cette morne campagne européenne ? Mélenchon ! Eh oui, ce fier orateur qui fait vibrer la gauche profonde, cet audacieux scissionniste qui s’est risqué hors de la vieille maison PS tel un Don Quichotte de la vraie gauche pour tenter une équipée solitaire au nom de l’orthodoxie socialiste et unitaire, effectue une percée inattendue.

A gauche de la gauche, il trouble même le jeu en ramenant sur le devant de la scène une stratégie à la fois radicale et réformiste.

Quoi qu’on pense de son programme, le mélenchonisme est un humanisme, bien plus qu’un gauchisme.

Bien sûr, il s’agit de sondages qui le placent aux alentours de 6 %. Bien sûr, la course en tête de l’UMP reste le trait dominant de cette élection qui voit l’opposition s’enliser dans la division. Bien sûr, le Modem chevauche, lui, à plus de 12 % quand on donnait François Bayrou politiquement mort.

Mais enfin le phénomène Mélenchon mérite d’être relevé. Parce qu’il souligne le marasme dans lequel patauge le Parti socialiste. Mais aussi parce qu’il pourrait annoncer la déconfiture d’Olivier Besancenot, désormais candidat de la mauvaise humeur, lui qu’on donnait grand vainqueur en raison de son statut d’opposant radical. Il semble que la gauche de l’électorat ne se satisfasse pas d’une protestation trotskisante. Il lui faut aussi une alternative de gouvernement un tant soit peu réaliste, c’est-à-dire ouverte à une alliance. On conviendra que la nouvelle n’est pas forcément mauvaise. »

Messages

  • Et alors, où est la surprise, c’est la même clique ultra-jacobine, citoyenniste à souhait et qui ne rêve que d’une Europe monoforme, voir d’une mondialisation à leur sauce néo-stale ?...

  • OOUUAAAIII !!!!
    Enfin une bonne nouvelle !!!

    AH AH A H AH AH AH !!!
    MORTE DE RIRE

    C’est trop trop bon :)

    LE PC SOUTENU PAR JOFFRIN !!!! JE ME FENDS LA GUEULE !

    MELENCHON CA M’ETONNE GUERE MAIS MON PETIT LOLO DANS LE FDG IL Y A LE PC ?!!!

    Ma question à mes camarades du PC : pourquoi ce balletringue de Joffrin soutient-il le Front de gauche publiquement dans "LIBERATION" ?????

    Dites le moi si vous en avez une vague idée ( moi j’ai la mienne).

    Évidemment il est hors de question pour moi de laisser cette mascarade continuer - donc j’ai fait mon choix pour le 7 juin, je pensais m’abstenir mais devant une telle attaque aussi manifestement anti-communiste, finalement oui, je vais voter, et ce ne sera pas pour le Front de gauche et Mélenchon.

    PAS DE PS "bis", qu’il s’appelle "PDG" ou que sais -je.

    Le lien ici pour celles et ceux qui n’en croiraient pas leurs yeux ....

    http://www.liberation.fr/politiques/0101569197-alternative

    Ps : bien sur les pas dégoûtés de la social démocratie ne pourront que se frotter les mains et se branler en râlant "l’union est un combat"... ouai c’est ça...

    • Le double langage et la langue de bois de la direction du PCF est manifeste, on accuse Joffrin le 5 mai mais on reste en silence et on accepte son soutien le 25 mai... en 20 jour on peux change diamétralement les idées... pfffffff


      Déclaration du Comité exécutif national du Parti communiste français au sujet de « la grande coalition de l’après-Sarkozy »

      Depuis maintenant des mois, le pays souffre de la crise engendrée par le système capitaliste. Il souffre mais il se bat et exige un véritable changement de cap. Les mobilisations sociales engagées ne faiblissent pas. La droite au pouvoir craint le mouvement populaire qui se développe et les prolongements politiques qu’il peut se donner. Elle craint pour cette raison l’élection européenne du 7 juin prochain. Elle fait tout pour en dénaturer l’enjeu et dévoyer les colères, les luttes, les exigences de changement dans de nouvelles impasses.

      C’est dans ce contexte qu’est relancée ces derniers jours une opération de recomposition politique baptisée par le directeur de Libération, Laurent Joffrin, « la grande coalition de l’après-Sarkozy ».

      De quoi s’agit-il ? Pour préparer la défaite de Nicolas Sarkozy en 2012, il faudrait échapper à la « réponse classique », « la vieille soupe de l’union de la gauche », et construire « un espace politique culturel et social neuf », une nouvelle « coalition » réunissant « les forces écologistes, les socialistes à l’ancienne comme Jean-Luc Mélenchon, le PS, les partisans de François Bayrou, et les gaullistes sociaux et républicains tentés par Dominique de Villepin ». Cette construction devrait exclure le PCF, « qui ne regroupe plus personne sous son drapeau mité ». Le NPA, mis en avant à toute occasion dans les même colonnes de Libération, devient un utile repoussoir pour justifier la recomposition en question. Puisqu’ « il récuse toute alliance de gouvernement », « l’union de la gauche se déploie dans un espace politique trop étroit », justifie Laurent Joffrin. Et voilà la boucle bouclée. La fracture irrémédiable de la gauche est théorisée pour mieux tourner le dos à toute ambition de rupture réellement ancrée à gauche, tout projet de changement à vocation majoritaire.

      En vérité, la « coalition » préconisée par Laurent Joffrin n’est que le énième recyclage d’une opération de recomposition qui vise la bipolarisation définitive de la vie politique, organisant, dans le cadre immuable du système capitaliste, l’alternance entre un bloc de droite ultra-libéral et un bloc démocrate à l’américaine. Evidemment, tout le débat sur les causes de la crise actuelle, sur les responsabilités politiques dans cette crise et sur la nature des solutions à mettre en oeuvre pour réussir un réel changement progressiste est évacué de cette construction. « L’après-Sarkozy sera aussi, on peut l’espérer, un après-crise », se contente d’écrire Laurent Joffrin sans jamais le démontrer. Et pour cause. Car sans rupture avec les logiques capitalistes, avec les convictions libérales de François Bayrou ou Dominique de Villepin, social-libérales de la majorité du PS, sans rupture avec les principes actuels du traité de Lisbonne, comment viendra la sortie de crise et où sera le changement réclamé par notre peuple ?

      Cette grande coalition serait à coup sûr celle de l’échec. C’est d’ailleurs déjà cette même tentation qui a fait le lit de la victoire de Nicolas Sarkozy en 2007, permis le retour au pouvoir de Berlusconi en Italie. Allons-nous recommencer ?

      On comprend pourquoi, dans ces conditions, l’élection européenne est évacuée du raisonnement. Car au coeur du choix européen figure précisément la question de savoir si on continue ou si on arrête avec les choix politiques qui ont conduit à la crise actuelle. Le Front de gauche pour changer d’Europe, dont l’initiative a été prise par le PCF, dérange parce qu’il ne rentre pas dans le cadre de telles recompositions. Il porte une condamnation claire de Nicolas Sarkozy et de sa politique. Il propose de rompre sans ambiguïté avec les choix libéraux de l’Union européenne. Il ouvre un espace politique de rassemblement prometteur pour l’avenir. En répondant présent tout à la fois sur le projet et sur l’ambition unitaire, il apporte une réponse pertinente aux urgences sociales et politiques qu’exprime le mouvement populaire. D’autres préféreraient voir les électeurs rater cette première marche et verser dans des chemins de traverse.

      Voter Front de gauche le 7 juin, c’est déjouer ce piège, porter dans les urnes des propositions réellement alternatives aux choix libéraux mis en oeuvre en France et dans toute l’Union européenne, c’est refuser la désunion et ouvrir le chemin d’un nouvel espoir à gauche pour toutes les échéances à venir.

      Comité exécutif national du PCF

      Paris, le 5 mai 2009

      http://www.pcf.fr/spip.php?article3693

    • Alternative
      Alternative

      Par LAURENT JOFFRIN

      Quoi de neuf dans cette morne campagne européenne ? Mélenchon ! Eh oui, ce fier orateur qui fait vibrer la gauche profonde, cet audacieux scissionniste qui s’est risqué hors de la vieille maison PS tel un Don Quichotte de la vraie gauche pour tenter une équipée solitaire au nom de l’orthodoxie socialiste et unitaire, effectue une percée inattendue.

      A gauche de la gauche, il trouble même le jeu en ramenant sur le devant de la scène une stratégie à la fois radicale et réformiste.

      Quoi qu’on pense de son programme, le mélenchonisme est un humanisme, bien plus qu’un gauchisme.

      Bien sûr, il s’agit de sondages qui le placent aux alentours de 6 %. Bien sûr, la course en tête de l’UMP reste le trait dominant de cette élection qui voit l’opposition s’enliser dans la division. Bien sûr, le Modem chevauche, lui, à plus de 12 % quand on donnait François Bayrou politiquement mort.

      Mais enfin le phénomène Mélenchon mérite d’être relevé. Parce qu’il souligne le marasme dans lequel patauge le Parti socialiste. Mais aussi parce qu’il pourrait annoncer la déconfiture d’Olivier Besancenot, désormais candidat de la mauvaise humeur, lui qu’on donnait grand vainqueur en raison de son statut d’opposant radical. Il semble que la gauche de l’électorat ne se satisfasse pas d’une protestation trotskisante. Il lui faut aussi une alternative de gouvernement un tant soit peu réaliste, c’est-à-dire ouverte à une alliance. On conviendra que la nouvelle n’est pas forcément mauvaise.

      http://www.liberation.fr/politiques/0101569197-alternative

  • Melenchon... Faut-il rappeler qu’il n’a jamais affronté le suffrage des electeur et il n’a pas eu le courage de démissionner au moment ou il quittait le PS a qui il doit son siège de sénateur...

  • L’effet Mélenchon : jusqu’où ?

    de Raoul Marc Jennar

     Il n’est pas difficile de comprendre la satisfaction que ressentent bien des gens lorsqu’ils apprennent qu’une personnalité du PS quitte ce parti sur une posture de gauche. Une telle démarche a été attendue depuis si longtemps, surtout s’agissant d’un acteur politique exprimant avec talent les valeurs de gauche, qu’elle suscite une sorte d’engouement. Enfin ! pensent beaucoup. Et cela les comble, tant les postures suffisent, aujourd’hui, à emporter les adhésions.

    « Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas » aurait dit Voltaire. On ne fera donc pas grief à Mélenchon d’avoir changé, même si, en dépit de sa marginalité au sein du PS, il a avalé toutes les couleuvres néolibérales de ce parti depuis 1983, y compris la synthèse du Mans qui effaçait le « non » de gauche au TCE dont, pourtant, il fut un défenseur éloquent. On le fera d’autant moins que son geste contribue à désacraliser une des pires dérives de la gauche : la primauté du parti sur ses raisons d’être. Le culte quasi religieux du parti, entretenu par quasiment toutes les églises de la gauche, inspirées par Lénine ou par Blum, explique pour une grande part que furent acceptées toutes les dérives, staliniennes, social-démocrates ou néolibérales. Je me réjouis de voir le NPA inscrire dans son texte fondateur qu’un parti politique n’est pas une fin en soi, mais seulement un outil pour réaliser des objectifs.

    Mais suffit-il de créer un nouveau parti pour rester cohérent avec des valeurs et des principes ? N’est-ce pas d’ailleurs le procès que font au NPA tous ces petits groupes qui invoquent bruyamment l’indispensable unité et nous accusent de sectarisme après s’être eux-mêmes structurés en entités autonomes et jalouses de leur autonomie ? Procès auquel nous répondons en affirmant que la valeur d’un choix politique se détermine par son contenu, les luttes auxquelles on participe pour l’exprimer et les stratégies qu’on adopte pour le mettre effectivement en oeuvre.

    C’est la raison pour laquelle au-delà des formules incantatoires sur l’indispensable unité à la gauche du PS, ce qui importe, c’est que soit précisé le contenu du projet de ce qu’on appelle, selon la formule de Pierre Bourdieu, « la gauche de gauche ».

    Et c’est là que, pour ma part, j’attends les signataires de l’appel de Politis, les CUAL, les « unitaires » de différents partis et le PdG de Mélenchon :

    - contre le capitalisme ou contre le néolibéralisme qui n’est qu’un moment de l’évolution du capitalisme ? Sur ce point, force m’est de constater que rares sont les structures politiques à la gauche du PS qui dénoncent le capitalisme comme tel. C’est d’ailleurs le discours contre le néolibéralisme qui a soudé le « non » de gauche au TCE. Pas une remise en cause radicale du système. Or, il est manifeste que le capitalisme est à l’origine à la fois de la question sociale et de la question écologique ;

    - contre le productivisme ou simplement pour diminuer les excès de nos modes de consommation ? Est-on prêt à aller jusqu’au bout de l’analyse et accepter cette réalité selon laquelle il n’y a pas de sortie du productivisme sans sortie du capitalisme ? Il n’y a pas de remise en cause des modes de consommation sans contrôle de la production. Aujourd’hui, ceux qui décident de ce qui est produit décident de ce qui est consommé. Une critique du mode de consommation se réduit à de l’incantation et ne conduit qu’à une impasse si elle n’implique pas une critique des finalités et des modes de production ;

    - contre les causes des nuisances ou seulement contre les nuisances ? Il n’y a pas d’arrêt aux nuisances, à l’exploitation du vivant, à la dégradation de la biodiversité et à l’épuisement des ressources naturelles sans passage d’un système fondé sur la valeur d’échange à un système fondé sur la valeur d’usage. Le système actuel ignore le coût des usages qu’il fait des ressources et des écosystèmes. Invoquer l’écologie sans remettre en cause ceux qui sont à l’origine des maux qu’on dénonce et les logiques qui les animent, c’est réduire l’écologie à un argument électoral. C’est faire du capitalisme vert. C’est refuser une solution durable aux problèmes écologiques. On ne peut pas être écologiste et accepter le capitalisme ;

    - pour le nucléaire ou pour les économies d’énergie et les énergies alternatives ? PS et PCF ont soutenu inconditionnellement le tout nucléaire français qui implique une société sécuritaire, qui nous a fait perdre des dizaines sinon des centaines de milliers d’emplois dans le secteur des économies d’énergie et des énergies alternatives (l’Allemagne et l’Autriche nous le prouvent) et qui compromet gravement l’avenir des générations futures. Ce ne sont pas les formules ambiguës de la phraséologie des 125 propositions qui offrent à cet égard un choix clair et des certitudes sur les engagements ;

    - contre le nucléaire militaire et pour la sortie de la France de l’OTAN ou le refuge dans des formules qui laissent le choix aux autres et permet de ne pas en faire ? Sur ces questions majeures, les 125 propositions n’apportent pas davantage de réponse claire ;

    - pour une Europe puissance érigée en forteresse ou pour une Europe solidaire et ouverte ? Là aussi, on est en droit d’exiger des choix clairs de la part de gens qui n’ont pas remis en cause les lois Pasqua lorsqu’ils en ont eu l’occasion et qui, au contraire, les ont renforcées. C’est le gouvernement PS-PCF-Verts qui a donné une base légale au fichier créé en toute illégalité par Pasqua ;

    - pour le centralisme et l’impérialisme culturels ou pour la diversité des langues et des cultures en France, en Europe et dans le monde ? L’hostilité de Mélenchon à la diversité culturelle, son refus de voir la France ratifier la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires justifient que la question soit posée ;

    - pour la construction d’une véritable alternative de gauche ou pour la préparation d’une simple alternance ? La question de la stratégie est centrale si on veut éviter de construire des coalitions qui, une fois arrivées au pouvoir, se résignent au « principe de réalité ». Et caricaturer cette exigence en la qualifiant de « posture protestataire » n’est pas une manière satisfaisante de répondre aux problèmes que pose le pouvoir. Certes, « se refuser à toute idée de pouvoir, c’est finir par s’accommoder de celui qui est en place  » (O. Besancenot, préface à Evolution et révolution d’Elisée Reclus, 2008), mais le pouvoir n’est pas une fin en soi pour celles et ceux qui refusent de confondre engagement politique et activité professionnelle. L’accès au pouvoir ne peut déboucher sur la transformation que s’il s’accompagne d’un surgissement populaire puissant, comme 1936 nous en a fourni un exemple d’ailleurs incomplet.

    La liste est longue des questions majeures qu’il faut clarifier faute de quoi l’incohérence d’un projet ne permettra pas de construire une unité durable et ne servira qu’à faire illusion le temps d’un scrutin, fut-il européen.

    RMJ

    http://rmjennar.free.fr/?p=582

  • Dans un premier temps, je me suis félicité que le sénateur Mélenchon ai quitté le PS, mais dans le même temps je n’ai observé aucune critique ou auto-critique provenant du PS vis à vis de ce départ, aucune critique non plus sur le "FDG pour changer d’Europe" ,qui pourtant au même titre que le NPA attirera des électeurs PS vers un choix plus radical. Bizarre ce silence, alors que le NPA est qualifié de vote inutile par ce même PS. D’ailleurs le PS est très clair en déclarant : nos partenaires naturels sont le PC,le PG, les Verts.... .Il n’inclut ni LO et le NPA, et cela me rassure.
    Il apparait maintenant clairement que le "FDG pour changer d’Europe" n’ a qu’un seul objectif : passer électoralement devant le NPA, pour se rallier en position de force au PS. Sa stratégie est de peser sur le PS, et non de peser dans la lutte anticapitaliste. Ce coup électoral dont se revendique fièrement Mélenchon est malheureusement une illusion supplémentaire qui risque de créer encore plus de désenchantement vis à vis d’une gauche dominée par le PS qui inexorablement achève son virage droitier en accentuant son flirt avec le MODEM.
    A tous ceux qui auront été séduit par le mot magique « unité », qui n’est pas en soit un programme pour un projet de société, tirez la leçon de l’ « unité syndicale retrouvée » dont la fonction est de canaliser la colère montante et non d’organiser une riposte à la hauteur des coups portés par la crise du capitalisme. Si l’unité est un slogan juste et séduisant, elle ne demeure qu’un slogan si elle n’est pas établie sur une base claire et durable dans le temps.

  • Mélenchon leader d’une gauche conformiste, étatique, jacobine...