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Le 16 mars plus de 60 000 manifestants contre l’EPR, un succès.

Publie le samedi 17 mars 2007 par Open-Publishing
4 commentaires

« Stop EPR". C’est sous cette même banderolle qu’on défilé des milliers de personnes, samedi 17 mars, dans cinq grandes villes de France pour dénoncer les réacteurs de troisième génération de type EPR et demander la fermeture des centrales nucléaires, à commencer par les plus anciennes.

A Rennes, entre 30.000 et 40.000 manifestants, selon les organisateurs, ont défilé dans les rues de Rennes, samedi 17 mars dans l’après-midi, pour protester contre la construction du réacteur EPR prévue à Flamanville, dans la Manche, et contre la relance du nucléaire en France.
Quatre-vingt associations et partis politiques étaient représentés dans le cortège de Rennes auquel participaient notamment le candidat à la présidentielle de la LCR, Olivier Besancenot, l’ex-candidate Corinne Lepage (Cap-21) et Yves Cochet (Verts).
"Nous sommes au moins deux fois plus qu’à la manifestation de Cherbourg le 15 avril 2006", a annoncé à l’Associated Press Stéphane Lhomme, porte-parole du Réseau sortir du nucléaire, qui coordonne le Collectif Stop EPR.

10.000 à Lyon et à Toulouse

Sortir du nucléaire annonçait en début d’après-midi 10.000 personnes à Lyon ainsi qu’à Toulouse, où défilait la candidate des Verts Dominique Voynet.

A Strasbourg, la manifestation a rassemblé 5 000 personnes, (2 000 selon la police) , parmi lesquelles le porte-parole de la Ligue communiste révolutionnaire, Alain Krivine et le porte-parole des Verts, Yann Wehrling. "Ni civil, ni militaire, sortons, sortons du nucléaire" scandaient les militants, tandis qu’une banderole du collectif Alsace-Suisse-Pays de Bade proclamait "30 ans de rejet de déchets radioactifs et de risque d’accident, ça suffit - Population en danger".

A Lille, les manifestants au nombre de 5 000, rassemblés derrière une banderole "pour des alternatives au nucléaire, stop au réacteur EPR", ont parcouru les 100 premiers mètres à reculons, un symbole pour dénoncer le "caractère rétrograde" de ce projet.
Les manifestants entendent également exprimer leur soutien aux énergies alternatives et demandent la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin) - la plus ancienne de France - en activité depuis 30 an.

Interpellation des candidats

Le collectif anti-EPR, estime que "les candidats à la présidence doivent s’engager dès maintenant à abandonner le projet EPR qui marquerait la relance du nucléaire pour les cent prochaines années". La construction de la centrale devrait être lancée début décembre 2007.

Parmi les candidats à la présidentielle, José Bové, Dominique Voynet (Verts) et Olivier Besancenot (LCR) ont fait part de leur opposition.

Ségolène Royal (PS) et François Bayrou (UDF) se sont prononcés pour une remise à plat de la réflexion, tandis que Nicolas Sarkozy (UMP) a fait valoir que les seules énergies renouvelables ne sauraient remplacer le nucléaire.

Les partisans de l’EPR mettent en avant son taux d’émission de gaz pratiquement nul de gaz à effet de serre (GES). Conçu pour une durée minimale de vie de 60 ans, l’EPR de Flamanville est destiné à prendre le relais d’une bonne partie des 58 réacteurs actuels, dont la plupart ont été mis en service dans les années 1980.
En 2005, l’énergie nucléaire assurait 78% de la production d’électricité en France, contre 16% dans le monde et 32% en Europe.

Messages

  • Pour aller dans ce sens et...

    ...POUR EN DIRE UN tout petit PEU PLUS...
    voir aussi STOP à l’ E P R - Campagne nationale.

    R . B

    • Ce qui est dit à la fin de l’article est un argument bidon. C’est complètement faux. Les émissions indirectes de gaz à effet de serre par le nucléaire (et même l’EPR) sont très importants ! Ne rabachez pas ce que dit EDF et Sarkozy.

    • C’st quand même bizarre que les"antinucléaires" ne prennent jamais leurs responsabilités,et tronquent le débat.

      1/la consommation d’électricité en France est sous évaluée.2 millions de personnes sont obligées de choisir entre se chauffer et se nourrir.

      2/L’électricité ne se stoke pas,la production doit être alignée sur la consommation sous peine de voir le systéme s’efrondrer.Ce qui s’est passé en décembre ou le systéme est passé à deux doigts du clash total du fait de l’arrêt par manque de vent des éoliennes allemandes

      3/L’électricité solaire est chére,réservée à des gens friqués et ce n’est pas les remises d’impots qui changera quoi que ce soit,les plus modestes en étant exclus,par manque d’argent et parce que la plupart ne possedent pas de maison.

      4/Que se sont les "antinucléaires" qui ont fait fermer les centres de recherches sur les déchets nucléaires,Pierrelatte entre autres,et que,quel que soit la déçision prise par les français,nucléaire ou non,il faudra bien les traiter.

      5/que ce n’est pas en traitant ceux qui ne sont pas d’accord avec vous,de "nucléocrates",de "lobby nucléaire"(qui rappele le souvenir d’autres soi disant "lobby")que vous arriverez à les convaincrent,ni en sortant des chiffres bidons et en s’auto proclamant spécialiste,alors que tout le monde voit que vos connaissances en électricité et en nucléaire est limitée.

      6/il faut que la transparence soit de mise à tous les niveaux,le pour,le contre,la gestion et laisser,aprés un large débat véritablement public ou tous les tenants et aboutissants seront connus de tous,le peuple français puisse se prononcer par référendum et non sous la pression d’une petite minorité.

      7/Qu’il faut bien proposer des alternatives crédibles qui permettent l’indépendance énergétique de la France,sures,non polluantes et aussi loin des politiques de rentabilité à tous prix.

      Jean Claude des Landes