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Le Comité national pour la reconquête de la démocratie
Publie le mercredi 18 janvier 2006 par Open-PublishingLe "comité national pour la reconquête de la démocratie"
qui réunissait plus de 10000 manifestants en janvier 2005 à République
pour la victoire du vote Non à la Constitution, organise un meeting, le
mercredi 18 janvier à 20h dans la grande salle de la Mutualité, 24 rue Saint
Victor Paris Vé.
Toutes les infos, & l’appel au meeting ici :
http://www.republiqueuneetindivisib...
Prendront la parole :
Nicole BERNARD, syndicaliste Sécurité sociale (Paris) ; Laurence DELEUZE,
conseillère municipale (PS) de Tarascon (Bouches du Rhône) ; Monique
DOMERGUE, conseillère municipale (PCF) de Talence (Gironde) ; Daniel
GLUCKSTEIN, secrétaire national du Parti des travailleurs ; Claude JENET,
syndicaliste (Vaucluse) ; Georges SARRE, maire du XIe arrondissement de
Paris, premier secrétaire du Mouvement républicain et citoyen (MRC) ; Gérard
SCHIVARDI, maire de Mailhac, conseiller général socialiste de l’Aude ;
Yannick SYBELIN, syndicaliste hospitalier (Loire).
Le texte de l’appel, suivi de la liste des membres du bureau permanent du
comité, et de quelques autres informations que je vous transmet :
« Il est urgent d’inverser le cours des choses »
Pourquoi avons-nous pris l’initiative d’organiser ce meeting ? La réponse
est apportée par tous ceux qui, dans tous les départements, travailleurs,
chômeurs, mères de famille, élus, militants ouvriers de toutes tendances,
construisent les comités pour la reconquête de la démocratie, à l’appel de
la convention nationale réunie le 16 octobre 2005 à Ivry (Val-de-Marne).
– « L’hôpital doit-il licencier ? » Peut-on accepter de lire cette question,
en décembre 2005, dans la revue Décision Santé ? Peut-on accepter la
destruction du statut du personnel des hôpitaux, qui signifie la disparition
des hôpitaux publics ?
– Voici ce qu’écrit le comité départemental des Alpes-de-Haute-Provence au
député-maire de Sisteron, M. Spagnou, et au président du Conseil général, M.
Bianco : « Il est urgent d’inverser le cours des choses. »
« Ne voyez-vous pas en quel état la dite "maîtrise des dépenses de santé"
menée par l’intermédiaire des directives européennes a réduit les hôpitaux
public de ce pays, de notre département ? Tous sont aujourd’hui asphyxiés
financièrement et contraints, pour tenter d’équilibrer leur budget,
d’amputer
des services entiers. (.)
Auriez-vous oublié que la majorité de la population a exprimé sa
condamnation de cette politique le 29 mai dernier ?
Ne voyez-vous pas qu’il s’agit de l’égalité des droits, de l’unité et de
l’indivisibilité
de la République. Ainsi que le souligne M. Buchet, de l’Association des
maires de France : « Il serait temps que ce gouvernement prenne conscience
qu’il nous conduit tout droit dans le mur, aggrave encore les inégalités
territoriales et remet en cause les fondements mêmes de notre République. »
(.)
Messieurs les Députés, voulez-vous nous faire croire que vous ignoriez que
le transfert des agents de l’Education nationale (les TOS), par ailleurs en
nombre insuffisant dans les établissements, n’ouvrirait pas la voie à la
privatisation ?(.)
Voulez-vous nous faire croire que vous ignoriez que ces restrictions
budgétaires conduisent à la fermeture de petits collèges jugés trop coûteux
? (.)
Voulez-vous nous faire croire que le transfert des routes nationales, que le
transfert des personnels de l’équipement (dont certains services sont déjà
assurés par des entreprises privées), garantirait l’entretien et la sécurité
de tout le réseau routier ? Sans compter le surcoût qui sera exigé de la
population !
Messieurs les députés, faut-il sacrifier aux exigences de l’Union européenne
l’égalité des droits pour tous, fondement de notre République ? Voulez-vous
prendre cette responsabilité ? Ne croyez-vous pas que l’arrêt de la
fermeture des services publics permettrait de commencer à porter un coup
d’arrêt
à ce qui se passe ?
C’est pourquoi nous vous demandons de recevoir une délégation de notre
comité dans les meilleurs délais. »
– Un militant syndicaliste qui prendra la parole au meeting du 18 janvier
déclare : « D’autres mauvais coups vont être portés, je ne crois pas qu’il
soit indispensable ni souhaitable d’attendre mai 2007 pour réagir. C’est dès
maintenant qu’il faut redonner la parole au peuple.. »
N’ont-ils pas raison de poser ces questions ?
Oui, il est urgent d’inverser le cours des choses !
Ensemble, disons-le en nous réunissant dans le meeting du 18 janvier à Paris
!
Le bureau permanent du comité national pour la reconquête de la démocratie :
Yves ALLAIN, maire de Saint-Michel-de-Plélan (Côtes-d’Armor) ; Jean-Claude
ALZAIS, responsable associatif logement (Yvelines) ; Alec BIZIEN, professeur
de médecine (Essonne) ; Gilles BOULIN, délégué MRC (Côtes-d’Armor) ; Maurice
COLAS, secrétaire de la section du Parti socialiste de Contrexéville
(Vosges) ; Laurence DELEUZE, conseillère municipale de Tarascon, PS
(Bouches-du Rhône) ; Jean-Claude DENIS, ancien conseiller municipal de
Saint-Maur (Val-de-Marne) ; Monique DOMERGUE, conseillère municipale,
Talence, PCF (Gironde) ; Philippe ETIENNE, maire de
Calleville-les-Deux-eglises, Parti des travailleurs (Seine-Maritime) ;
Christian FLEURY, maire de Bonnétable (Sarthe) ; Michèle FOIX, conseillère
municipale de Cros-de-Monvert, PS (Cantal) ; Didier FOUCHÉ, maire de
Soulitré (Sarthe) ; Lionel FOURNIER, conseiller municipal de
Villeneuve-d’Aval,
syndicaliste métallurgie (Jura) ; Daniel GANDOLFI, maire de Le Moutoux
(Jura) ; Daniel GLUCKSTEIN, secrétaire national du Parti des travailleurs ;
Johan GOUTTEBROZE, maire de Pinay (Loire) ; Daniel JEANNIN, maire de
Montenois (Doubs) ; Claude JENET, syndicaliste (Vaucluse) ; Danièle
LACHENAL, conseillère municipale de Palaiseau, PCF, (Essonne) ; Jean-Charles
MARQUISET, syndicaliste fonction publique territoriale (Essonne) ; Guy
PAGÈS, syndicaliste agricole (Hérault) ; Alain PECEL, conseiller général,
PCF, (Loire) ; Aimé SAVY, maire adjoint MRC, Ivry (Val-de-Marne) ; Christian
SAVIDAN, syndicaliste fonction publique territoriale (Maine-et-Loire) ;
Gérard SCHIVARDI, conseiller général socialiste de Ginestas, maire de
Maillac (Aude) ; Yannick SYBELIN, syndicaliste hospitalier (Loire) ; Norbert
TRICHARD, syndicaliste enseignant (Val-d’Oise).
*
Je me permet d’ajouter quelque chose qui résume, je pense, la conséquence des "indispensables réformes". C’est ce qu’a déclaré le Dr. Pelloux (le célèbre
urgentiste de la canicule 2003) sur France Inter le 2 janvier : il y a dans
son service, aujourd’hui, moins de personnel et moins de lits qu’en 2003.
*
Bart.