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Le Front de gauche veut s’engager dans une nouvelle dynamique

Publie le samedi 12 juin 2010 par Open-Publishing
18 commentaires

La rencontre entre les dirigeants du PCF, du PG et de la Gauche unitaire s’est conclue sur d’importantes décisions et une volonté de continuer ensemble .

Au terme d’une rencontre de deux heures, mercredi en fin d’après-midi au siège du Parti de gauche, les dirigeants de trois composantes fondatrices du Front de gauche ont confirmé devant la presse leur volonté non seulement de continuer ensemble, mais de développer leur engagement commun dans la lutte contre l’offensive libérale qui provoque « tant de souffrances sociales », selon les mots de Marie-George Buffet.

Les trois délégations , conduites respectivement par Marie-George Buffet (PCF), Jean-Luc Mélenchon (PG) et Christian Picquet (Gauche unitaire) sont convenues d’élaborer dans le cadre d’un grand débat public de plusieurs mois un « programme partagé » dont le projet sera rendu public dans ses grandes lignes au cours du grand rassemblement politique qu’est la fête de l’Humanité à la mi-septembre.

C’est Marie-George Buffet qui a présenté les résultats d’une rencontre que chacun a qualifiée de fructueuse. Le Front de gauche, qui a déjà passé les épreuves de deux consultations électorales ( les élections européennes de juin 2009 et les régionales de mars 2010) est désormais une composante de la vie politique française. Le comité de liaison qui existe déjà est appelé à intervenir davantage afin d’impulser des campagnes communes dans le cadre de la résistance à la politique de Nicolas Sarkozy. Les communistes peuvent être satisfaits que leur volonté ait été partagée de voir le Front s’élargir à des forces sociales, des responsables syndicaux, des intellectuels , qui deviendront des partenaires de plein droit. Mais le Front n’a pas vocation à devenir un parti politique. Il n’y aura donc pas d’adhésions directes, mais les hommes et les femmes qui veulent s’engager sans adhérer à l’un des partis composant le Front pourront faire partie d’une structure regroupant « les partisans du Front de gauche. »

Les nuages qui avaient projeté un peu d’ombre sur les relations entre le PG et ses partenaires se sont dissipés « La température était un peu montée » convenait hier Jean-Luc Mélenchon, « mais nous sommes repartis » ajoutait-il, soulignant « la gravité du moment » qui exige d’« être à la hauteur ». Le président du PG n’a pas hésité à parler, à propos du nouvel engagement du Front de gauche, d’un « événement historique ».

Christian Picquet, porte-parole de la Gauche unitaire, a lui aussi invité à mesurer le progrès que constitue le Front de gauche qui « réunit des militants et des formations de traditions différentes qui dans le passé se sont parfois durement affrontées. « En toute responsabilité, nos trois composantes ont fermement décidé de poursuivre l’espoir du Front de gauche » s’est félicité l’ancien dirigeant de la LCR.

Alors dans ce contexte, les débats et les crispations autour des candidatures et notamment à la présidentielle ne doivent pas prévaloir sur la résistance. « On n’attend pas 20212, c’est maintenant qu’il stopper Sarkozy », a expliqué Marie-George Buffet en annonçant que le Front de gauche allait engager des actions communes pour la défense des retraites, sur l’école, les dépenses publiques, la paix… Une nouvelle réunion des leaders du Front de gauche se tiendra après la journée de mobilisation syndicale du 24 juin.

Jean-Paul Piérot

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Posté le samedi 12 juin 2010 par @nti
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Je vois que sa commence a avancer … , mais il faudrait comprendre une chose , pourquoi le PC a chaque 2ème tours des élections se fait convaincre pour s’allier avec le PS ? POURQUOI ?(surtout pour les critiquer le lendemain du 2ème tour "pour certainement vous racheter ?") , pour faire barrage a Sarkozy ? pour d’essayer de garder vos élus a cette assemblé national ! en tous cas je n’en vois ni convaincu de l’ amélioration ! , en plus vous voir débattre avec la droite et les entres deux dans des enceintes républicaine ! , c’est un SCANDALE !! mais ou est l’international ? ou est votre révolution ? en tous cas pour moi c’est claire , C ’EST ! la révolution ! et en premier c’est l’ABOLITION DE LA REPUBLIQUE ! , pour la 1ère Fédération , et en deux , abolition des droits de succession pour abolir la monarchie et l’ impérialisme du nantisme et du capitalisme ---nous devons être des citoyens avec tous les droits politiques

Posté le vendredi 11 juin 2010 par Solidaire 27
Le Front de gauche veut s’engager dans une nouvelle dynamique


Pour les communistes, la première question est une question de démocratie, de souveraineté interne :
qui décide de l’orientation et de la stratégie du PCF ? Ce sont les adhérents et non pas Marie-Georges Buffet, encore moins Mélanchon ou des "sympathisants" non adhérents. D’autre part, l’idée de rassemblement au sein de FrontS est différente de la démarche électorale du Front de Gauche ! Où est le rassemblement du mouvement social, culturel, … avec un Front de gauche qui est un rassemblement décidé par les directions de trois partis politiques ? En clair, n’en déplaise aux non-adhérents du PCF, les communistes ont fait le choix de conserver leur parti et leur identité. Ce qui est critiqué ici n’est pas le concept de "rassemblement à la base" mais une prise de "décision au sommet" qui va contre la souveraineté des adhérents et, surtout, contre le choix majoritaire des communistes de maintien d’un PCF marxiste et autonome.

Posté le vendredi 11 juin 2010 par ROCH Sylvain
Le Front de gauche veut s’engager dans une nouvelle dynamique


Excuse moi giselle, mais si des gens veulent s’investir sans adhérer
à une structure existante pourquoi le ferait-il après l’adhésion à une nouvelle structure ? et puis qui va faire vivre le front de gauche ? sur le terrain qui le fait vivre déjà ? Ne prouve-t-on pas que nous sommes capables de travailler avec d’autres, somme-nous obligés de construire une structure qui existe déjà ?? Qu’est-ce qui vous gène au PCf pour ne pas vouloir y adhérer ? Et est-ce qe vous y adhérerais si le PCF se diluer dans le front de gauche ? Dans ce cas là le problème n’est pas front de gauche ou pas mais PCF ou pas !! Et moi comme bien d’autre qui lutte, milite, cotise au PCF refusons la destruction de leur parti !! Fraternellement ROCH Sylvain

Posté le jeudi 10 juin 2010 par ltrobat
Le Front de gauche veut s’engager dans une nouvelle dynamique


Je ne suis pas léniniste et ne partage pas la ligne pro-nucléaire de PCF
. Pareillement, même si je partage beaucoup de points de convergence avec le PG, je ne reconnais pas dans le républicanisme un peu borné et caricatural de Mélenchon. En revanche j’aimerais pouvoir être adhérent direct du FDG, pour qui je vote et que j’aimerais voir gagner en force sans pour autant gommer ce qui fait la spécificité de ses composantes PC, PG ou GU.

Posté le jeudi 10 juin 2010 par @nti
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Merci ! @giselle , je n’aurais pas dit mieux, si on croit encore a l’humanité
on n’est certainement et inconsciemment communiste (c’ est l’ ADN de départ) et le projet de société révolutionnaire en est et doit être connu de tous , il se mettra en place pour révolutionné petit a petit la pensée , ou d’un seule coup en catastrophe au cas ou… (c’est le remède de proximité de cas de fin du monde ou de société)
Posté le jeudi 10 juin 2010 par drean auguste
Le Front de gauche veut s’engager dans une nouvelle dynamique
A lire les "réactions" ci-dessous développées, on mesure la largeur du fossé qui sépare les pro des anti dans cette période d’avant congrès. Qui donc tiendrait le seul langage de la raison dans un tel dialogue entre adhérents et direction ? Si Marie-George est pratiquement accusée de trahison et Mélenchon considéré comme un usurpateur de haute classe, tandis que C. Picquet n’accède même pas à l’arrière- scène, que deviennent donc les autres partisans à l’élargissement du FDG là dedans ? Nous savons tous que le besoin d’unir est notre objectif N° 1 et nous marquons ici les points de notre propre division, ce n’est pas encourageant, car d’aucuns voudraient rompre immédiatement avec cette procédure, et d’autres la poursuivre sans courir le risque de perdre notre identité. Ces deux courants ainsi divergents sont pourtant les poumons du PCF, je veux croire que nous resterons encore longtemps membres de notre grand Parti.

Posté le jeudi 10 juin 2010 par BM.
Le Front de gauche veut s’engager dans une nouvelle dynamique


Pour joindre sa signature à une pétition,
pour étre assesseur lors d’une éléction, dans la case "qualité", il était jusque là pas très régulier d’inscrire : "Front de Gauche". Voila qui enfin sera fait. (n’en déplaise aux sempiternels débatteurs de réunions de cellules) Le message ci-dessous posté par "giselle" explique très bien le reste.

Posté le jeudi 10 juin 2010 par RASPOUTINE


Le Front de gauche veut s’engager dans une nouvelle dynamique

Ceci est un article communiqué de presse donné en hâte. Il est nécessaire que le relevé de conclusions de la réunion du 9 soit communiqué aux fédérations, Certaines ont déjà tenu leur conférence départementale, d’autres la tiendrons ce week-end. Ya un problème sérieux d’expression et de souveraineté des communistes. Vous avez dit militants carpettes ? On voudrait squeezer le débat de congrès qu’on ne s’y prendrait pas autrement !!!!! Quand aux "adhésions ou engagements participatifs" de personnes qui ne voudraient pas adhérer à l’une des trois orgas co fondatrices du FRONT de GAUCHE, cela doit être totalement exclus. Cette structuration doit être organisée et validée uniquement pour les orgas, collectivement. Pour les engagements personnels, c’est tout autre chose, cette structuration et cette démarche de participation ne peut conduire qu’à des blocages et non à une dynamique du FRONT ou des FRONTS. Celui-ci, dès lors que toutes les orgas sont ok pour ses nouvelles bases d’évolutions doit changer de nom pour donner naissance à un FRONT POPULAIRE POUR LE XXI siècle. De plus, implicitement, pour les trois orgas fondatrices cette démarche exprimée ainsi est aussi l’aveu d’un échec dans la construction et l’élargissement de chacune d’entre elles sur les bases initiales qu’elles s’étaient données. Confronté à cette demande "d’adhésion" directe au FdeG, j’ai pu constater qu’elle venait de gens, (deux personnes) qui n’ont jamais su correctement réfléchir à leur engagement d’une part, d’autre part, face au poids négatif de l’opinion public sur "le politique" en général,ils et elles pensent faire l’économie intellectuelle des engagements et de l’histoire des militants avec lesquels ils souhaitent néanmoins agir pour peser sur les réalités du moment.Ils et elles pensent ainsi, sans vraiment savoir ou vouloir l’exprimer participer à quelque chose de nouveau, écrire une page blanche, bref, comme disait ARAGON "c’est une innocence que je leur envie". Enfin,pour les personnes que j’aie rencontrées, c’est pas des poules blanches, il ne faut pas être naif quand on regarde leurs parcours. Pour la construction du projet partagé, là est la démarche principale et "capital" pour la construction d’un FRONT POPULAIRE du XXI siècle.100% d’accord avec C.PIQUET.

Posté le jeudi 10 juin 2010 par Jean Michel

Le Front de gauche veut s’engager dans une nouvelle dynamique : enfin !
Enfin un bouillonnement de propositions-perspectives ! Amigos-camaradas, vous avez tous tellement réclamé un Parti en mutation ! Jusqu’ici, les tentatives étaient plutôt malheureuses ou même pernicieuses. N’avez-vous pas remarqué tous ces départs identitaires : rénovateurs… alternatifs ? Martelant : Démocratie "interne" ??? S’ouvrir est le contraire d’interner ! En décembre, loin de la France, j’ai anticipé le débauchage de responsables coupés de leur "terrain":en rendant la carte Pcf, prise en mai 1967 !!!!! Le brassage en mouvement de cette nouvelle dynamique. Ex : JLM, critique-incrédule, puis répondant présent pour cimenter "l’étape" nous montre des dirigeants communistes qui ont un gouvernail qui s’affirme entre leurs mains. Combien ont dit, dans nos rangs, il ne faut pas recommencer les mêmes erreurs. Il faut une politique nouvelle. Humble ? Et respectueuse des autres : cimenter la confiance mutuelle. Alors, moi qui ait osé refaire ma vie au Brésil à 64 ans, je suis prêt à relever le défi courageux des communistes qui oeuvrent aujourd’hui à leur "place" et sans donner des leçons, au sein du Front de Gauche. Après avoir tant lutté, pourquoi maintenant, répondant aux voeux des camarades qui ont tjrs exigé d’être fidèlement "représentés", serait-ce une erreur.
Posté le jeudi 10 juin 2010 par giselle
Je ne suis ni communiste ni PG, je suis FDG, parce que je crois au ressemblement
alors vous me dites que n’ai pas le droit de militer politiquement si je n’appartient pas à un de vos partis. Moi, comme la moitié du pays, je ne me trouve plus dans la vie d’un part (tout en étant tant de gauche et tant marxiste comme vous)i, mais j’attendais l’union de la gauche depuis des années. Dans le Front je peux me sentir à l’aise et y participer avec tout mon effort, et comme moi, des millions d’autres. Vous êtes si fragilisés que vous avez peur de disparaitre dans un Front ? Vous vous trompez : Le Front n’est pas un danger pour vous, est une opportunité de croissance, pour redevenir la grand force que jadis vous étiez. Dans un Front ample et ouvert aux autres, plus de gens vous coutoieront dans les luttes, et plus d’opportunités vous aurez pour les convaincre, de communiquer vos idéaux. Soyez courageux, comme tant de fois vous l’avez été. Nous, le peuple non communiste vous en remerciera, regardera le sens de votre engagement et tirera leur conclusions. Si votre priorité c’est la vie du peuple, on vous suivra, si votre priorité c’est votre propre nombril… on le saura.

Posté le jeudi 10 juin 2010 par ROCH Sylvain PCF03
Le Front de gauche veut s’engager dans une nouvelle dynamique


Je rejoins nombre de camarade, la démocratie interne vient d’en prendre un sacré coup !!
ce congrès d’étape sert à quoi ? à valider les décisions déjà prise ? et après on crie haro sur Sarko qui se sert de l’assemblée comme chambre d’enregistrement !! Mais là Pierre Laurent et MGB font quoi ? Je rejoins aussi le camarade qui dit ""Pas d’adhésions directes", mais adhésions aux "Partisans du Front de Gauche". Quelle est la différence, svp ? C’est pas évident… Un militant communiste perplexe ", c’est quoi ça , on créer une structure, puis des gens peuvent y adhérer, on la dote d’un programme etc etc c’est pas un parti ça ????? Et aussi, réfléchir à un projet pour le front de gauche pour la fête de l’huma alors que le PCF doit y réfléchir jusqu’au congrès de 2011 y a pas comme un problème là ?? Débattre avec d’autre d’un projet, alors que la direction n’a pas mandat pour défendre notre projet puisqu’elle avoue qu’on doit le construire, si ça c’est pas donner tout pouvoir au front de gauche !! Imaginons que le front de gauche pose comme projet le changement de société par le seul jeu électorale et le changement des institution sans jamais mettre la propriété des moyens de production au centre de son combat ??? Le PCF pourra-t-il alors être crédible et parler de révolution et de réappropriation sociale, et même le pourra-t-il tout simplement ??? On aimerait des réponse !! et surtout que MGB refuse la création de toute structue front de gauche !! on a un parti le PCF pas besoin d’un autre !! Fraternellement ROCH Sylvain.

Posté le jeudi 10 juin 2010 par où on va ?
Le Front de gauche veut s’engager dans une nouvelle dynamique

A quoi va servir le Congrès d’étape ? On est dans une fuite en avant qui va à la fois à l’encontre de nos décisions de Congrès (jamais on n’a décidé UN Front de Gauche, mais bien DES fronts), à l’encontre de l’avis des communistes (apparemment la dernière réunion des secrétaires fédéraux est jugée nulle et non avenue), à l’encontre de ce que nous disions encore hier (c’est quoi cette association de partisans du Front de Gauche ?), à l’encontre de nos règles de démocratie interne, et surtout à l’encontre des attentes des gens dans ce pays en 2010. C’est pour le moins très inquiétant. La direction nationale d’un Parti comme le nôtre ne devrait pas nous habituer à des coups de force pareils.

Posté le jeudi 10 juin 2010 par bil
Le Front de gauche veut s’engager dans une nouvelle dynamique


C’est une très bonne nouvelle que cet accord.
Le fdg existe , il va se renforcer et gagner du crédit. C’est une chance pour les communistes, ne la ratons pas cette fois ci. Soyons réaliste. Il faut pas non plus avoir peur de JL Mélenchon, qui ne souhaite pas faire d’OPA sur notre parti comme certains camarades le craignent. Mettons nous d’accord sur un projet, une stratégie et ensuitesur les candidats et c’est ainsi que nous avancerons.

Posté le jeudi 10 juin 2010 par jeambo
Le Front de gauche veut s’engager dans une nouvelle dynamique

Pour moi il s’agit d’une bonne nouvelle ! le front de gauche commence à exister dans la vie politique de notre pays. les choses sont encore fragile ,les échéances redoutables notamnent l’élections présidentilles.il faut c’est sùr un programme partagé que nous devrons populariser ensemble.tout comme il faut des à présent se battre ,sur les retraites l’école l’europe ,les dépenses publiques la paix et des à présent avoir des positions communes sur ces questions.pour le reste je trouve dommage les réticences de certains le pcf ne peut plus fonctionner comme par le passé . se rabougrir sur soit méme s’il veut étre utile a notre peuple bien au contraire,il faut se rassembler,impulser des actions en etre le point d’appui ne pas avoir peur de partager les responsabilités avec d’autres la seule chance d’avoir une gauche véritable fidele a la tradition de notre pays reside dans l’initiative prise avec le front de gauche ne laissons pas passer cette chance mais au contraire faisons tous pour réussir. il faut aussi je le dis tranquillement à certains voir la réalités des choses seul nous sommes impuissant, rassemble nous pouvons beaucoup.

Posté le jeudi 10 juin 2010 par Pluton
Le Front de gauche veut s’engager dans une nouvelle dynamique


Une fois de plus le PCF se laisse diluer dans une alliance qui sent bon la prise de pouvoir de Mélenchon.
Quid de nos idées communistes ? Et pour ceux qui l’auraient oublié, il y a eu le Front Populaire, mais qui a aporté quoi ? Rien. Seuls les grèves de 36 ont aporté des acquis ( acquis que Sarko et les socialistes se sont dépéchés de supprimer.

Posté le jeudi 10 juin 2010 par jose d evreux
Le Front de gauche veut s’engager dans une nouvelle dynamique


Decidement la dynamique necessaire pour que nous communistes de tous poils puissions etre nos propres acteurs et vecteurs
de nos politiques de la visee communiste tombe a l eau puisqu au sommet vous m etez le couvert le plat et le dessert je ne me retrouve plus dans ce bazar parisien je n irais pas au congres dit d etape deja ficele d avance on aurais put faire l economie tant financiere qu politique et ne le ternir que comme prevu vivez vous vraiement avec les vrais gens ce qu ils veulent c est des communistes utiles actifs et preocupes du seul pouvoir encore une chose le prix de la vignette de la fete de l huma 2010 classe pour les petits salaires mais comme d hab vous me dirais bof pas d importance

Posté le jeudi 10 juin 2010 par Gisèle

Cadeau de départ ?
Ce congrès doit faire avancer la question des transformations du Parti.
Et pendant qu’on "occupe" les camarades qui expriment fortement leur désir de plus de démocratie dans le parti, plus d’écoute des communistes, et alors que monte le refus d’une structuration du Front de Gauche, et que monte la volonté d’élargir le rassemblement et de ne pas s’enfermer dans l’alliance avec PG et GU, MGB signe un texte qui créé cette structure, pour l’instant réservé à ceux qui ne sont pas adhérent à un des partis de l’alliance (peut-être parce qu’ils ne veulent pas être encarté ?) . C’est le doigts dans l’engrenage !. Et les Fronts deviennent ainsi LE Front avec Malenchon and Co, en contradiction avec les décisions de congrès de créer DES Fronts.

Posté le jeudi 10 juin 2010 par Widegreg
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Restructurons d’abord le PCF avant de structurer le FdG.
Attendre le congrès, c’est la moindre des choses. Et j’espere que notre direction ne lachera pas sur ce point : faire du programme du PCF la base de discussion d’un programme commun !

Posté le jeudi 10 juin 2010 par JPM73
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Au moment où le congrès s’apprêterait à mettre (enfin) en chantier un programme des communistes pour le monde de demain,
le front de gauche envisage un "programme partagé". Ça ressemble à une opération de siphonnage : Les communistes vont débattre de leur programme en même temps que celui du front de gauche ? Camarades, avec une direction aussi fine tacticienne pour saborder le PCF on n’est pas au bout de nos peines …

Posté le jeudi 10 juin 2010 par Laurent
Le Front de gauche veut s’engager dans une nouvelle dynamique


Bonjour, Alors c’est pas une bonne nouvelle !
Il est clair, camarades, qu’avant le congrès d’étape, sans avoir demandé, l’avis des militants du PCF à ce sujet, la création de l’association "des partisans du Front de Gauche", n’est pas une bonne nouvelle c’est une faute politique, et le parti là dedans ? Où on va, là ? On a l’impression que démocratiquement, il y a un déficit dans l’organisation, c’était au congrès d’étape de définir la stratégie du Parti, pas avant ! Des décisions aussi lourdes de conséquences… Un militant de base du PCF.

Posté le jeudi 10 juin 2010
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Ils n’ont pas oublié qu’un congres était prévu dans moins de 15 jours…. Les adhérents sont quand même autre chose que des moutons…
Posté le jeudi 10 juin 2010 par Solidaire 27
Le Front de gauche veut s’engager dans une nouvelle dynamique
C’est bien démocratique ! A quelques jours du Congrès du PCF, Marie-Georges Buffet a déjà rédigé les conclusions et pris les décisions.

Posté le jeudi 10 juin 2010 par venceremos
Le Front de gauche veut s’engager dans une nouvelle dynamique

Je me réjouis de la consolidation et de l élargissement du FDG sur une base clairement antilibérale , et j espère que le NPA par exemple cessera de faire bande à part , toutefois , attention de ne pas diluer les idées communistes et donc le PCF car virer SARKOZY c est bien à condition que ce soit pour batir une société nouvelle pour aller vers le dépassement du capitalisme et pas seulement pour procéder à un simple replatrage du système actuel , or pour l instant le FDG semble se contenter de lutter contre les aspects néfastes de la politique de SARKOZY mais ne se projette pas dans l avenir et ne fait pas de propositions de fond pour changer de société , se focalisant en quelque sorte sur les élections , ce qui est indispensable mais insuffisant , j attends donc que ce FDG se mettent d accord sur une plate forme anticapitaliste avec des mesures immédiatement applicables en cas de vistoire de la gauche sur par exemple les retraites l emploi la santé les services publics la renationalisation des secteurs bancaires et de l énergie etc …

Posté le jeudi 10 juin 2010 par teres
Le Front de gauche veut s’engager dans une nouvelle dynamique

Le front de gauche doit devenir de + en + populaire, c’est à dire que tous citoyens doit s’en emparer pour exprimer son refus de cette société ou les humains n’en sont pas le centre de gravité….c’est vital et de + en +………pour nous tous, et le bien-être de la Planète……..(qu’ils soient organisés ou pas )…des actions communes sont notre ciment pour bâtir ce nouveau monde……….humain avant tout ! c’est ce qui ressort quand on fait parler les gens….q qu’ils soient……..

Posté le jeudi 10 juin 2010
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"Pas d’adhésions directes",
mais adhésions aux "Partisans du Front de Gauche". Quelle est la différence, svp ? C’est pas évident… Un militant communiste.

Messages

  • Salut au(x) Webmestre(s),

     "Je sais que je ne sais rien" (et, en plus, j’ai oublié de qui est cette sentence ;-)

    En fait, j’ai de plus en plus besoin d’avoir une relation directe et facile avec *un camarade*... un vrai de vrai ! :-)... avec qui je puisse me sentir *en famille* = la grande famille de celles et ceux qui ont clairement choisi leur classe.

    Pas question de fric, pas question de passe-droit.

    Mais, je sens bien que je ne saurai
    continuer ’en harmonie avec nos idéaux d’efficacité’ que si je ne peux m’appuyer sur un-e- de vous ! [pour continuer plus efficacement que jusqu’à présent.]

    Je suis un vieux... NUL EN TECHNIQUE INFORMATIQUE... vous l’avez compris depuis bien longtemps déjà... j’imagine.

    Mon éloignement physique-géographique est rédibitoire (ce mot a un ’h’... mais oú ?)

    De mon pays lointain, je ne peux plus en sortir : ma santé m’y contraint gravement.

    Dans l’espoir d’une aide dans ce sens... si c’est faisable... évid...

    Hasta

  • Ben oui c’est bien tout ça, mais quand est-ce que le PCF acceptera de voir que la sortie du capitalisme que nous souhaitons tous ne se fera pas sans les idées apportées par l’écologie politique comme le revenu inconditionnel d’existence, les monnaies complémentaires, l’abolition du salariat, etc ? Et qu’il ne suffira pas de se réapproprier les moyens de production pour protéger les emplois et augmenter les salaires mais bien de sortir (du moins en partie) de la dépendance salariale qui est en elle-même une forme de domination. Se libérer du temps pour vivre, c’est aussi réinterroger nos habitudes de consommation et notre engagement collectif. Vraiment le Revenu de Base, ou Revenu de Vie, ou Dotation Inconditionnelle d’Autonomie, ou Revenu Inconditionnel d’Existence, peu importe son nom, est la voie royale comme dit Corinne Morel Darleux pour le dépassement du capitalisme.

    Je trouve que le rapprochement acté avec le PG qui a su réaliser cette synthèse entre socialisme utopique et écologie politique est une bonne chose pour le PC et pour la gauche radicale toute entière. Pour moi, on va dans la bonne direction, même s’il y a des frustrations du côté d’une partie des militants communistes qui se sentent lésés par les décisions au sommet, ce qui se comprend aussi. J’imagine que ça ne doit pas être facile à gérer pour MGB. Vous la remercierez peut-être quand les résultats seront gagnants.

  • Bon à peu près le vide sidéral politique, à part essayer de créer une euphorie qui contourne toutes les questions et tous les problèmes...

    Nous aurons donc la chronique du front de gauche qui veut s’élargir tout en évitant toutes les questions...

    Il y a bien là quelques communistes qui posent quelques petites questions toutes bêbêtes instruites par l’expérience (union par en haut ? 1936 qui n’a progressé que par les grèves de masse pour finir en échec dés celles-ci finies, etc).

    Et surtout aucun débat sur les difficultés pour faire reculer les attaques de la bourgeoisie et le patron des patrons qu’est l’état.

    Des partis construits sur l’amnésie ne vont jamais bien loin. Et quand ils s’allient ça veut dire de gros soucis pour l’avenir.

    Continuez d’éviter les débats de fond...

    • Tout à fait d’accord.

      Comme j’avais été invité dans mon département à participer au Front de Gauche "élargi" dans mon département, j’ai commencé par faire remarquer que l’on devrait d’abord commencer par élaborer une platreforme idéologique commune. Se rassembler autour d’idées constructives pour en venir ensuite au programme.

      Reste aussi à mon avis, si l’on veut réunir toute la Gauche, à tendre une main vraiment amicale au NPA, ce qui n’est pas le cas vu les sous-entendus et procès d’intention qui empoisonnent l’atmophère, d’ailleurs ce n’est qu’autour d’un débat de fond que l’on pourra porter ensuite un combat commun.

      Et pour tout dire, je n’ai aussi qu’une confiance limité en Mélenchon, et de plus, porter au pinacle un leader ne me semble pas une bonne chose pour la démocratie.. ;

  • Merde.., j’ai du picoler un peu..
    Je croyais que ce nouvel article annonçait un truc marrant genre :
    "Le Front de gauche veut s’engager dans une nouvelle dynamiTE ".
    Bref que ça explosait, cette recette mal copiée de Izquierda UNida.!

    Mes amis espagnols eux, ont fait une espèce de paella de Gôôche..avec du mauvais riz, des gambas avariées et du poulet importé de chine mais venu à pied.

    Immangeable

    En France, on en "rajoute" Pas de riz et que du congelé... ça occupe les Marxistes tendance Groucho.

    Pas de DYNAMITE donc, tant pis..
     ; :))
    Juste un p’tit quarteron de faux révolutionnaires déguisés en "rouge (baisés !) et qui sont de..Mèche..

    Je suis en.."pétard".
    .
    Dire que ça passe pour de l’alternative au Capitalisme ça..!

    P’tain... ça fait aucun mal aux canailles qui protègent les Coffres forts du K..

    Dommage que ça prenne du temps aux derniers membres du PCF qui sont sincères en s’imaginant qu’on peut mitonner du COMMUNISME dans des casseroles prétées par le parti socialiste..

    ce FRONT va finir comme celui de Fabius..dégarni , très peu populaire !

    .

    Chauve qui peut, Camarades !

     :)

    Même un match de foot des Bleus me semble plus interessant que ce feuilleton des amours entre seconds couteaux de DSK, travaillant pour un 2012 de répit pour l’adversaire de classe..
    C’est parce que cette connerie commence à vraiment devenir des plus "gonflantes" que je "chancognise "le message avant de me zoner..

    Je vais faire un rêve comme disait ce bon M.L.KING

    DES COMMUNISTES rassemblés passant aux choses sérieuses....

    Bonne nuit..

    AC

  • Il y a quelque chose qui m’échappe dans la "nouvelle dynamique" impulsée par le "front de gauche" : je n’y vois quand a moi que la reprise fort peu "modernisée" de vieilles recettes éculées, Mais je suis peut être totalement idiot, ne sachant trouver dans de vieilles rengaines la perle rare...

    Un accord "a minima" entre organisations au bout du rouleau, sans véritable dynamique populaires, sans propositions neuves en directions des nouveaux front de luttes, aux problèmes politiques brulants de l’heure... Comment refaire "l’union de la gauche" sans le ps (dans un premier temps) et en se passant du "sujet qui fâche", c’est a dire le NPA, telle est la question. Inutile de dire qu’elle est totalement inconsistante.

    Le feu brule dans les banlieues, dans les lieux de relégation sociale et ethnique ? L’union de la gauche (sans le ps) Les travailleurs sont de plus en plus confronté au chômage destructeur (j’en sais quelque chose !) et au précariat (idem) ? L’union de la gauche (sans le ps) ! L’éco socialisme, le féminisme, les luttes des néo coloniaux ? L’union de la gauche, vous dis je !

    devant cette réponse à la Diafoirius, on ne peut que s’incliner, ricaner ou bien partir. Personnellement, je choisi les deux dernières réponses...

    • VOUS ETES VACHEMENT POSITIFS LES GARS LOL

      C EST CERTAIN AVEC VOUS ON VA AVANCER A RECULONS

      QU AVEZ VOUS A PROPOSER ? RIEN QUE VOTRE HAINE !

      BATISSEZ UN PROGRAMME ET NE REVENEZ ICI QUE POUR PRODUIRE DU POSITIF

    • Ben non mon pote, des partis dont les directions ont niqué les travailleurs avec régularité ne sont pas objets d’enthousiasme.

      Tu critiques ceux qui doutent de cet attelage de morts-vivants essayant de passer pour des poulardes de l’année.

      Non, le front de gauche , au détail (chaque parti) et en commun, n’a pas de programme de changement de société , sauf au travers de l’électoralisme, avec des formules compliquées pour préserver la course aux bols de soupe.

      Ils nous ressortent là le petit coup de starter pour monter en pression pour 2012, pendant ce temps là la classe populaire (80% de la population) risque d’être défaite, car aucune stratégie n’existe pour faire face et repousser les attaques de la réaction.

      Pour faire face il faudrait au moins avoir une petite idée de comment se battre, quels outils organisationnels de masse unitaires il faut , quelle détermination, quelle tactique de lutte...

      Tout cela fit ce qui assura les succès d’antan. Leur absence est mère des échecs que la classe populaire encaisse depuis 20 ans.

      Une dynamique électoraliste "hors sol", qui ne traite pas ces questions, qui s’imagine qu’on peut accepter de perdre dans les batailles du réel, tape à côté.

      Contrairement à ce que tu dis, parce que tu ne te fatigues pas à écouter les autres, beaucoup ici développent un programme commun de résistance.

      Le Front de Gauche non, il est présent dans les mobilisations , ce qui indique qu’il fait partie du mouvement de la classe populaire, mais pas + et pas pour développer des logiques dimensionnées à hauteur des attaques et permettant de faire reculer les patrons.

      Maintenant les logorrhées qui commencent à apparaitre pour faire croire à une dynamique n’apportent aucune réponse aux problèmes de résistance et de mobilisation.

    • Copas..pour compenser mes trop logues diarrhées épistolaires je n’aurais qu’un mot(peut être deux) que j’aurais aimé voir cete année sur les bulletins de mon fiston..en Français ou en philo.

      " PERTINENT , CONCIS, CONTINUEZ"

       :))

       Quant au "copain" qui prend la mouche, (pensant que nous les sodomisons) et qui nous répond en lettres "bâton"(pour"frapper" notre esprit ?) je suggérerais gentiment de rajouter le GRAS..s’il pense qu’une absence d’argumentation écrite en lettres "capitales" peut devenir une pensée lumineuse.


      Plus sérieux et se voulant "constructif" :

      Je crois que mes origines espagnoles et mon "suivi" de ce que furent les dérives du P.C.E (en Catalogne de "mon" PS.U.C"),l’imbécile carrillisme d’un type pourtant pas con du tout, S.CARILLO, l’abandon des "fondamentaux" en croyant sauver du déclin un Parti Communiste , l’engluement dans I.et U.., la chute finale devrait être mieux connu des communistes encartés qui, croyant se tenir chaud dans les murs de Fabien dans un "communisme de méthode Couéet de"(co)coaching Buffet version Domenech.. parlent de "dynamique".

      (Un jour de repos, je m’essaierai à revenir ce que le passage du modèle soviétique à la mort des PC, en passant par l’"eurocommunisme "chers" à "..., Carrillo et Berlinguer , entrainant un JOJO qui tranait les pieds mais y allait, a pu compter comme mise en pot commun de la liquidation..Pour cause de croyance à un "modèle" européen du Coco light..Passant du léninisme à revoir à une recherche suicidaire d’un " socialisme latin"

       Pour info :

      Cet article avait retenu mon attention(S’il est déjà cité ailleurs, toutes mes excuses)

      http://www.chemarx.org/spip.php?article764


      -L ’expérience Izquierda Unida n’a laissé aux communistes espagnols qu’un désert

      de Solidarité internationale-pcf

      mardi 19 janvier 2010

      9 mars 2008, le soir des élections législatives, le verdict tombe : 3,8% pour Izquierda Unida (la « Gauche unie »), encore moins qu’en 2004. Alors que la crise du capitalisme touche de plein fouet les travailleurs, que le PSOE poursuit sa dérive libérale, IU s’écroule.

      Soutien inconditionnel au PSOE localement mais silence sur la politique libérale qu’il mène nationalement, appareil d’élus pléthorique mais absence dans les mouvements sociaux, mouvement « unitaire » mais sans autre organisations à unir que le Parti communiste d’Espagne (PCE) tout en pratiquant une chasse aux sorcières contre les communistes : Izquierda Unida a poussé toutes ses contradictions à leur paroxysme.

      L’expérience Izquierda Unida (« Gauche unie »), après 23 ans d’existence, semble avoir fait son temps.

      En son sein, les « anti-communistes » menés par l’ancien leader de IU, Gaspar Llamazares, parlent de fonder un nouveau mouvement politique, « La Gauche » ou « La Nouvelle Gauche » qui couperait définitivement les ponts avec le passé communiste. Les « communistes » essaient de sortir le PCE du piège dans lequel il s’est enfermé avec IU.

      Entre les deux, une bonne partie de l’appareil s’accroche aux tentatives de refondation d’IU engagées par son coordinateur général, Cayo Lara et encouragée par le Parti de la gauche européenne (PGE).

      Le 18ème congrès du PCE en novembre 2009 a confirmé une évolution vers la reprise d’autonomie mais sans trancher définitivement. Les membres du PCE resteront-ils prisonniers d’une formation qu’ils ont eux-mêmes créée, enfermés dans les calculs politiciens, les perspectives électoralistes et les projets de recomposition politique à la remorque de la social-démocratie ?

      Comment en est-on arrivé là ? L’expérience espagnole ne peut que retenir l’attention des communistes français.

      Au début était l’eurocommunisme

      Au sortir de la dictature, le Parti Communiste d’Espagne incarne le parti de la Résistance, il est un parti de masse (plus de 200 000 militants en 1977) et un parti de classe, lié organiquement au syndicat des Commissions Ouvrières (CC.OO) dont le secrétaire-général est alors le dirigeant communiste Marcelino Camacho.

      Mais en particulier sous l’impulsion de son secrétaire général, Santiago Carrillo, le PCE va vite embrasser un nouveau cours, clairement réformiste.

      Cette évolution s’inscrit dans le mouvement eurocommuniste, promu par l’Italien Berlinguer et dont Carrillo va se faire le théoricien avec son livre Eurocommunisme et Etat. Les partis communistes sont invités à se démarquer radicalement des régimes socialistes d’Europe de l’Est jusqu’à les condamner. Carrillo les incitent à participer de manière constructive à la création d’une autre Europe, à renoncer à la perspective de rupture révolutionnaire pour faire le choix du dépassement réformiste du système capitaliste, à privilégier pour cela le champ des institutions, à concentrer leurs efforts sur les échéances électorales et sur la lutte parlementaire, à rechercher une hégémonie sur ce terrain, dans la pratique, par la participation aux exécutifs locaux et nationaux dans le cadre de l’union de la gauche.

      Ce bréviaire du réformisme va inspirer la ligne du PCE de 1978 à 1982, et va aboutir, paradoxe apparent, à un désastre électoral. Alors que Carrillo avait lancé la « rénovation » du PCE pour décoller électoralement, il contribue à l’affaiblir dramatiquement. Ayant obtenu près de 10% des voix en 1977 et 1979, le parti tombe à 4% en 1982. L’échec de Carrillo emmène à son remplacement en 1982 par Iglesias, la suite de ses dérives à son expulsion en 1985. Carrillo doit alors mener son projet à bien à l’extérieur du PCE. Il fonde un nouveau Parti avec une fraction du clan dirigeant eurocommuniste, le Parti des Travailleurs d’Espagne, qui est un échec cuisant. La direction du nouveau parti rejoint en bloc le PS, excepté Carrillo, à cause de son engagement communiste antérieur.

      Comment les militants communistes ont été trompés par la nature du projet Izquierda Unida

      Carrillo avait entrepris la mutation idéologique du PCE ses successeurs vont engager la transformation, autant dire le dépassement de l’organisation PCE elle-même.

      Critiques de gauche de Carrillo (les radicaux dont Iglesias et Anguita) et critiques de droite (les rénovateurs) se rejoignent sur un point : le PCE est arrivé au bout de son histoire, une nouvelle formation devait naître de ses cendres. Prenant pour arguments le mauvais résultat de 1982 et la signature d’un appel par une dizaine d’organisations pour la sortie de l’Espagne de l’OTAN en 1986, la direction du PCE lance une plate-forme unitaire de gauche. Les organisations signataires décident de concourir ensemble aux élections législatives suivantes. Izquierda Unida-IU est née.

      Pour calmer les craintes des militants du PCE de voir leur parti disparaître, la direction du PCE développe l’argumentation suivante :

       IU est présentée comme une coalition électorale et non une nouvelle organisation politique, les partis conservant leur autonomie organisationnelle. Ils ne sont censés se rassembler que de manière ponctuelle et conservent le droit de sortir de la coalition. Renforcement organisationnel du parti et rassemblent électoral derrière IU ne seraient pas contradictoires.

      - IU est présentée comme la réponse à la nécessité d’une dynamique unitaire. Les élections de 1982 ont nourri une pédagogie du déclin : le parti serait trop faible pour peser tout seul, pour rassembler des voix. La dynamique unitaire se transformera en dynamique électorale qui permettra d’atteindre une masse critique permettant de faire basculer le centre de gravité de la vie politique espagnole à gauche. Peu importe que IU n’ait pas de définition idéologique ni de but clair, l’important c’est le mouvement, aller de l’avant.

       L’indépendance par rapport au PS. IU, assurent ses promoteurs, ne sera pas un appendice du PS, ni sa caution de gauche. Il maintiendra son autonomie, critiquera le PS nationalement quand cela est nécessaire, refusera de dépendre de lui localement pour conquérir des places institutionnelles. Les seules alliances possibles seront ponctuelles et basées sur un contenu.

      Ce discours rassure mais il est déjà marqué par la centralité de la question électorale et par l’absence totale de toute référence aux luttes. Héritiers en cela de l’eurocommunisme de Carrillo, les fondateurs d’IU vont auréoler leurs visées institutionnelles et électorales d’une phraséologie radicale et anti-PSOE.

      De la coalition électorale à la création d’une nouvelle organisation politique

      Izquierda Unida est lancée pour les élections de 1986, mais obtient un mauvais résultat (4,63%). En 1986, Izquierda Unida est bien unitaire, elle peut sembler radicale. Mais unie autour d’un projet de société clair et alternatif, elle ne l’est pas et ne le sera jamais. Il suffit de voir la composition même de la coalition : monarchistes alternatifs et républicains de gauche, « marxistes-léninistes » ayant quitté le PCE et rénovateurs qui y sont restés, humanistes et sociaux-démocrates : Izquierda Unida est un fourre-tout d’organisations groupusculaires, tout sauf une organisation révolutionnaire.

      Bien que le PCE représente 9/10ème des membres de Izquierda Unida, les autres organisations servent d’alibi à la participation électorale sous une autre bannière que celle du parti. L’illusion unitaire ne perdurera pas. Entre 1987 et 1989, quatre des sept organisations fondatrices quittent la coalition, craignant que celle-ci ne porte atteinte à leur autonomie. Elles voient juste, à l’approche des législatives de 1989, Izquierda Unida est transformée en un « mouvement politique et social » et récupère l’ensemble des compétences politiques et électorales, et à terme toutes les compétences des partis fondateurs. Une organisation politique parallèle au PCE est ainsi créée. IU n’a déjà plus rien d’une simple coalition électorale.

      Un moteur purement électoral et institutionnel

      Et le résultat électoral remporté par IU va étouffer toute contestation au sein du PCE
       : plus de 9,07% en 1989 et 17 sièges, 9,55% en 1993 et 18 sièges et enfin 10,54% et 21 sièges en 1996. Entre temps, le parti réalise un score historique aux européennes de 1994 avec 13,44% des voix.

      Izquierda Unida est à son apogée, mais son succès, purement électoral, est dû – outre l’attrait pour le nouveau et l’illusion unitaire – à la conjonction de deux facteurs conjoncturels exceptionnels : le niveau de la colère contre le gouvernement social-libéral de Felipe Gonzalez et la personnalité charismatique du leader de IU, Julio Anguita. Le maire de Cordoue parle bien et ne mâche pas ses mots, il peste contre les socialistes et sait prendre un langage de lutte. Il devient même, un temps, la personnalité politique préférée des espagnols.

      Sur un point aussi, Anguita est inflexible : l’indépendance par rapport au PS. IU ne conquerra aucune municipalité si elle doit dépendre du PS, elle ne taira pas son opposition. Anguita reprend la théorie italienne du « sorpasso ». Selon lui, il existerait deux gauches en Espagne : une social-démocrate et réformiste, et une autre radicale et révolutionnaire. La dynamique de rassemblent anti-capitaliste portée par IU permet d’envisager le dépassement électoral (sorpasso) de la gauche social-démocrate par la gauche radicale. Une fois que la gauche radicale aura pris le leadership de la gauche espagnole, elle imposera son programme et ses idées à l’ensemble de la gauche.

      Mais quel programme de IU, quelles idées ? Unis autour du plus petit dénominateur commun idéologique (la gauche) et galvanisés par une perspective électoraliste et institutionnelle (le sorpasso) : IU n’est ni la gauche radicale ni la gauche révolutionnaire décrite par Anguita.

      Un château construit sur du sable : démolition de l’organisation du PCE et épuisement de la dynamique électorale

      Cet « âge d’or » d’Izquierda Unida cache la réalité la plus préoccupante. IU rompt le lien entre les communistes et le mouvement ouvrier et l’organisation communiste entame sa décomposition.

      Les dirigeants communistes historiques sont écartés du syndicat des CC.OO et sont remplacés par des nouvelles têtes apolitiques (réformistes). L’organisation du PCE à l’entreprise disparaît tandis que les effectifs du Parti fondent (à peine plus de 50 000 militants à la fin des années 1980). En déstructurant le PCE, IU sape, paradoxalement, les bases de son succès. Le recul du PCE, seule organisation de masse à la fondation de IU, seule organisation restante au début des années 2000, ne peut qu’aboutir à l’affaiblissement électoral de IU. IU se révèlera être un château construit sur du sable.

      Anguita a-t-il sciemment démoli l’organisation du PCE pour mieux pouvoir liquider un parti qui faisait obstacle à son rêve d’un nouveau mouvement radical et anti-capitaliste ? Rien n’est moins sûr diront ces partisans. Pourtant, en 1994, il est avéré que Anguita avait préparé un discours annonçant la dissolution du PCE devant les militants réunis lors de la fête du PCE. Seules les réticences exprimées par une partie de la direction de IU et du PCE, craignant une rébellion de la base, l’a contraint à faire marche arrière. Dans le même temps, l’opposition affichée d’Anguita aux positions liquidatrices exprimées par le courant Nouvelle Gauche, dont les leaders rejoindront en 1997 le PSOE, lui donnent la légitimité de dirigeant « communiste » d’Izquierda Unida.

      Dans la période suivante, le roi est nu face au redressement du PSOE et au retournement des médias. Le PS se refait une virginité politique dans l’opposition à partir de 1996 tandis que les médias accusent Anguita, avec sa rhétorique anti-PSOE, d’avoir facilité l’arrivée au pouvoir par Aznar et le Parti populaire. C’est la théorie de la « pince », Gonzalez, le socialiste, pris dans la tenaille d’Anguita, le radical de gauche, et d’Aznar, l’homme de droite.

      Izquierda Unida ne s’en remettra pas
      . Aux Européennes de 1999, le score est divisé par trois par rapport à 1994 (5,77%). Aux législatives de 2000, le résultat est catastrophique (5,45%). Affaibli également par des ennuis de santé récurrents, Anguita cède la main sur un constat d’échec. Il laisse à son successeur, Gaspar Lllamazares, le soin de redéfinir la stratégie d’IU.

      La boucle est bouclée

      L’illusion du « sorpasso » s’est effondrée : IU ne concurrencera jamais pas le PSOE sur son terrain électoral. Succès électoral en feu de paille, PCE en ruine : IU ne survit plus que par son appareil d’élus, en péril.

      Du coup, Llamazares opère, logiquement, un virage à 180 degrés. IU est structurellement amenée à se ranger inconditionnellement derrière le PSOE : soutien aux politiques social-libérales du gouvernement Zapatero dès 2004, participation aux exécutifs locaux socialistes afin de consolider ses positions institutionnelles. Dans le même temps, Llamazares contractait des alliances régionales contre-nature avec des formations écolo-nationalistes en Catalogne et aux Asturies, enfoncé dans des calculs opportunistes.

      La boucle est bouclée, le discours présenté aux militants du PCE en 1986 est contredit point par point. La dynamique s’est essoufflée depuis longtemps. D’unité il y en a plus depuis le départ de tous les groupes et groupuscules opportunistes (le PASOC et Gauche Républicaine quittent IU en 2001 et 2002). La coalition électorale est devenue parti politique supplantant le PCE. Enfin, la conception d’IU s’est révélée conduire de l’indépendance proclamée par rapport au PSOE à la soumission inconditionnelle.

      Ce dernier virage ne fait que discréditer davantage IU qui baisse encore en 2004 (4,96%) et en 2008 (3,77%). Llamazares déjà affaibli lors des « primaires » de 2007 où il ne réalise que 62% des voix face à la secrétaire du Parti Communiste du Pays Valencien, Marga Sanz est renversé lors de l’Assemblée Fédérale de 2008 où la ligne « Renforçons le Parti Communiste d’Espagne » l’emporte avec 44%. Cayo Lara qui s’inscrit plutôt dans la lignée historique de Julio Anguita succède à celui qui était perçu par les communistes comme un liquidateur et un anti-communiste.

      Mais ce changement est encore bien loin de marquer le « renforcement du PCE » tant le bilan est sans appel : 22 ans de IU ont laissé un désert.

      Comment renforcer le PCE dans le désert laissé par IU ?

      Car le PCE est, au début des années 2000, plus affaibli que jamais. A peine 10 000 militants dans tout le pays (12 000 aujourd’hui), dont la moitié pour l’Andalousie où l’organisation a moins souffert grâce au maintien d’une ligne communiste. IU a coupé le PCE des luttes sociales et des lieux de travail. Exemple extrême, les militants communistes ne pouvaient même plus participer aux manifestations avec le drapeau du PCE sous peine d’exclusion. L’enchevêtrement des deux organisations parallèles – PCE et IU – a créé des situations inextricables et cocasses, nuisant dans tous les cas à la vitalité du Parti communiste. Dans certaines régions (Asturies et Castille-Leon par exemple), les fédérations d’IU en sont arrivées à expulser les fédérations communistes qui les avaient elles-mêmes créées !

      Au XVIIème Congrès du PCE, la direction du parti prenait acte de la dérive social-démocrate d’IU et tirait le bilan des erreurs commises au nom de l’unité. Le Parti a apporté son soutien aux fédérations communistes malmenées par les appareils d’IU, annoncé la récupération de l’ensemble des compétences du PCE, exceptées les élections. Un processus de reconstruction du PCE est engagé.

      Depuis 2005, le PCE tente de se réimplanter dans les entreprises, impulse et participe aux luttes des travailleurs. Le travail effectué dans certaines régions (Andalousie, Pays Valencien, Castille-Léon etc.) porte ses fruits en termes de croissance des effectifs militants et de revitalisation des organisations de base.

      Le XVIIIème Congrès qui s’est tenu en novembre 2009 a confirmé cette orientation mais toujours sans sonner l’heure de la sortie d’Izquierda Unida.

      Mais le débat est enfin ouvert, porté notamment par plusieurs membres de la direction nationale du PCE et le journal La Republica. Les bouches s’ouvrent. Aussi difficile soit-il, le bilan de vingt-trois ans de démolition de l’organisation communiste commence à être tiré. Des anciens camarades reviennent. La rupture avec IU, et non la transformation de IU, la priorité absolue à accorder aux luttes et au renforcement de l’organisation apparaissent de plus en plus comme des nécessités.

      Aujourd’hui, alors que le modèle libéral espagnol, promu par les gouvernements socialistes et conservateurs successifs, est en crise, que la colère des travailleurs espagnols monte face au chômage massif, aux gels des salaires, à la casse des acquis sociaux, à la précarisation du travail, le mouvement social est au plus bas et la paix sociale est paradoxalement assurée par les deux syndicats, le socialiste UGT, et l’ancien syndicat communiste passé entre les mains des réformistes, les CC.OO.

      Les militants du PCE ressortent leur drapeau de la poche, réinvestissent le terrain des luttes, reparaissent aux portes des entreprises. La direction du PCE a lancé la campagne de masse « Pour que les travailleurs ne paient pas la crise » qui a permis au parti de renouer avec le terrain revendicatif.

      Il a organisé une manifestation nationale à Madrid le 12 décembre dernier. Les communistes sont toujours là, mais ils ont perdu 23 ans. L’état du mouvement ouvrier et de la lutte des classes en Espagne s’en ressent durement.

      Tout cela au nom de « l’Izquierda Unida », de la « Gauche Unie » dépassant, non le capitalisme, mais la lutte des classes et le parti communiste.

      Article d’AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/


      Je précise qu’AC..sur ce coup, c’est pas moi.., hélas, même si n’aurais pas été optimiste comme lui sur le "futur" du PCE.

      .
      Pour le reste je partage , en gros.

      AC

    • Haine de quoi ? Sans doute un peu d’agacement, un peu comme quand les compères du bonneteau cherchent à arnaquer le touriste alors que ça fait cent ans que leur truc est éventé...

      Quand a "mes proposition", c’est déja celui d’un socialisme "par en bas", loin des cartels électoraux et des petits arranements entre amis.. D’ou, constitution de structue auto organisées, mise en commun des expériences, fonctonnement en réseau, etc.

    • Sans avoir besoin de hurler avec des lettres capitales :

      1. Le FdG, comme le souligne Copas, ne répond pas aux tâches de mobilisation actuelle. Il ne peut le faire d’ailleurs car
       bp de bureaucrates syndicaux, qui passent leur temps à fatiguer le poisson, en sont des membres éminents ; la grève générale leur fait plus peur que la marche en cours vers la barbarie.
       ses dirigeants visent à retrouver les strapontins qu’ils ont perdu avec la débacle de la Gauche Plus Rien. Ils comptent sur l’impasse des luttes pour leur ouvrir le boulevard des ministères.

      (les militants PC ou PG, c’est autre chose ; ils ne voient pas encore quoi faire de mieux, et cela , ça tient largement au dogmatisme de LO et aux ambiguités de l’actuelle direction du NPA, justement vis à vis des dits bureaucrates).

      2. Prétendre qu’il n’y a aucune stratégie proposée sur ce site en dehors de l’électoralisme du FdG est la meilleure.
      Il suffit de le lire. Et en matière de programme et stratégie, lire par exemple les Principes Fondateurs du NPA.C’est loin de la vieille rêverie réformiste du FdG.

    • C EST PAS UN PROGRAMME. C EST UN CAHIER DE DOLEANCES NUANCES.

      TRES PEU DE PISTES POUR UNE MISE EN OEUVRE DE PROGRAMME. PAS PLUS QUE OBAMA QUI VEUT SUPPRIMER LES DIVIDENDES DES ACTIONNAIRES BP POUR PAYER LES DEGATS.

      JE PREFERE LARGEMENT LES DECROISSANTS QUI ONT PUBLIE DES PISTES TRES INTERESSANTES MEME S ILS ONT LE DEFAUT DE TIRER A VUE SUR LE NUCLEAIRE ET QU ILS IMPRIMENT LEUR JOURNAL AVEC DE L ELECTRICITE NUCLEAIRE.

      la grève générale leur fait plus peur que la marche en cours vers la barbarie.
      — ->
      ALLIANCE ENTRE PC FDG (s’ils sortent de leur caserne), PRCF LO (s’ils sortent de leur caverne) DECROISSANTS ALTERNATIFS PCOF, NPA (s’ils sortent de leur caverne) ET ACTION INDIVIDUELLE ET COLLECTIVE.

    • ah oui interessants "vos propositions "

      mais le but des organisations politiques ( surtout celles du camp de la lutte pour l’abolition du salariat et pour l’égalité ) est il de former un maximum de prolétaires ( être humain n’ayant que sa force de travail ( manuel et/ou intellectuel pour vivre ) pour être autonome, responsable et capable d’esprit critique OU l’objectif est il de constituer une avant garde ?

      car l’un des choses qui rapprochent fondamentalement tout ce petit monde et les possédants , c’est la croyance en l’incapacité des masses à se prendre en main ........ mais si on décide de leurs donner des "bons" chefs c’est sûr que l’on ne sort pas les prolétaires de leurs habitudes hiérarchiques.

      les moyens ne peuvent pas être éloignés des buts !!

      OR, pour moi le but ultime da camp socialiste ( au sens du XIX éme ) c’est de permettre l’émergence d’une société d’être humains libres et égaux en droits ET dans les faits.

    • "Décroissants"..dis tu..

      C’est bizarre comme d’aucun ont peur du changement radical !
      ...c’est le mécontentement qui va..CROISSANT..(ce qui ne saurait signifier que tout ce que porte le thème "confus" de décroissance soit à jeter)


      Parenthèse pour Louis et sa" pub pour ce que serait les principes fondateurs du NPA.
      Il est vrai que c’est un ensemble de phrases bien tournées.Mais le PCF a aussi des morceaux de résolutions relativement pas mal foutues. LO itou..le PCOF idem..

      .Après..il y a les actes !
      Faut il, (un peu "hors "sujet" ) rappeler à à Louis ,qu’un "nouveau" Parti qui est , lors d’élections nationales (dernières régionales) à Toulouse sur un programme et une stratégie., différent de ce qui est défendu à ..Carcassonne ( ville distante de85km ) c’est pas évident pour contrer les "dynamiques" frontistes.....
      _

      Pour en revenir à cette pagnolade qui rappelle la partie de cartes de"Marius"..ou tricheraient des MarieJo, Jean Luc, Pierrot Christian , mais en moins drôles et plus dangereux , voilà une opinion d’une des "plumes " des adeptes d’un Communisme du 21° siècle"

      http://www.communisme21.fr/

      Les Communistes du 21° siècle, sont "divers d’approches".. Voici ce que disent , par la voix de Fabienne Pourre , ceux qui sont engagés dans le processus d’un Congrès de
      Tours .à l’envers , depuis quelques temps

      .Sous la houlette de CIRERA ( à prendre au sérieux comme démolisseur de COMMUNISME..accessoirement de parti qui portant ce nom, dérange la curée finale.)


      .Ceux là, (je souligne en gras pour étayer mon jugement)sont , après le départ des "rénovateurs" Braou-Martelli and C°(passons vite sur Hye-Gayssot) le flanc droit d’une pseudo opposition à MGB..-Laurent

      Pour le semblant de "gauchistes"du flanc opposé, j’ai lu que Jacky Henin se positionne (en attendant Bocquet très très bientôt...chutt-) ..et vient disputer le terrain du leurre aux divers "gérinistes" ou "Riposteurs".

      Les uns et les autres ?

      Zéro plus zéro pour , in fine, crédibiliier le FDG qui est moins que RIEN..

      Merci, amis du PCF..!

      DYNAMIQUE...MACS.. si j’ose.

       :)

      Soyons ambitieux et créatifs pour être utiles à notre peuple.

      ( c’est de l’humour involontaire chez eux..note d’AC.)

      dimanche 13 juin 2010
      par Fabienne POURRE
      Les communistes intéressés au congrès ont mieux mesuré la nature des débats entre partenaires du Front de Gauche à la lecture des réponses apportées aux propositions du PCF. Les différences et divergences, bien naturelles s’agissant de deux partis différents, confirmaient que l’objectif (devenir un même parti), le positionnement sur l’échiquier politique du Front de Gauche (pôle de la gauche de la gauche) donc la stratégie de rassemblement, devaient déborder les cénacles dirigeants et devenir l’affaire de tous les communistes.

      Las ! La récente rencontre des partenaires du Front de Gauche ferme le ban d’un tel débat en décidant le fond et la forme de la poursuite du Front de Gauche. A quelques jours des conférences départementales et du congrès d’étape qui devait faire l’évaluation de notre stratégie, les communistes ont leur feuille de route militante pour cet été, pour la fête de l’humanité, et pour l’année. Ce que beaucoup de communistes redoutent : la poursuite de la stratégie des deux gauches, la plus radicale cherchant à supplanter l’autre, réputée « molle » confirme le repositionnement fondamental du PCF sur l’échiquier politique. A la gauche de la gauche. Et tout naturellement la décision prise est d’écrire ce programme-là qui s’opposera à l’autre les électeurs étant arbitre du match choisiront. Bref ! On continue comme avant : la stratégie d’écriture du « Programme commun de l’Autre Gauche » ressemble comme une sœur à l’autre qui nous a mené aux résultats que l’on sait.

      Disant cela je ne dis pas qu’il ne faut pas élaborer des propositions communes alternatives à la droite. Au contraire.

      Face à la crise et à ses dramatiques conséquences il y a même urgence au rassemblement des énergies. De toutes les intelligences et de toutes les énergies. Nous ne devons pas craindre d’être trop nombreux à gauche à nous investir. Pour répondre aux exigences populaires, aux besoins qui s’expriment d’une autre politique, aux revendications qui s’écrivent dans les luttes. Nous ne devons pas craindre d’être porteurs de cette proposition faite à tous de partir du mouvement réel des mécontentements et des propositions du mouvement social et syndical pour faire cause commune. Et inventer ces nouvelles relations mouvement social et politique qui manquent cruellement pour faire levier de changements crédibles.

      Or la proposition qui est faite par le PCF et les partenaires du Front de gauche est de ce point de vue étriquée. Elle nous confine dans un espace politique qui part petit. En ne s’adressant pas à toutes les forces de gauche pour qu’elles travaillent ensemble les propositions politiques qui existent dans le mouvement social. Concrètement, par exemple, 70% des Français soutiennent les revendications syndicales unitaires. Qu’est-ce qu’on en fait ?

      Il y a de l’autisme, de la part de la direction du PCF, à s’obstiner dans le positionnement de départ. La voie proposée prolonge la même stratégie pour réussir que celle qui n’a pas fonctionné.. Pourquoi des élections européennes de 2009 aux régionales de mars dernier le PS a-t’il sensiblement progressé, Europe Ecologie a émergé tandis que le Front de Gauche n’a pas décollé quoique qu’on en dise ? Et à l’intérieur de cela, que cela plaise ou non, je pense que ce sont les communistes qui paient un tribut lourd en terme et de visibilité et de nombre d’élus. Et je pense aussi que ce n’est pas une pente fatale contrairement à d’autres qui vivent le Front de gauche que comme une planche de salut d’un parti communiste en bout de course dont il faut finir d’essorer le jus militant .

      Même la stratégie sur chaque question de création de fronts de rassemblements les plus larges peut être mise en difficulté par la décision prise ce mois de juin. Je m’explique par des exemples concrets. Dans ma ville nous sommes, le Parti communiste et aussi le Parti de Gauche d’ailleurs, membres de trois collectifs ou comités qui fonctionnent. Pour les retraites, pour la défense du service public de la Poste, pour les Sans Papiers. Ces comités ont des périmètres associatifs et syndicaux qui ne se recoupent pas exactement. Des périmètres politiques aussi. Ils vont de l’extrême gauche L.O. à Europe Ecologie-Verts pour la plupart. Toujours avec le Parti Communiste Français. Et le PS et le NPA. Est-ce que la proposition Front de Gauche les concerne en l’état ? Et les citoyens, les militants de cette cause, non engagés par ailleurs, est-ce que seule la proposition d’adhésion aux « Partisans du Front de Gauche » répond à leur engagement ? Dans ces comités et collectifs se construisent des propositions qui sont politiques. Ne doit-on pas les prendre comme base de discussion et d’élaboration d’alternative qui concerne donc tous les partis en présence ? A mon avis le réel, le vécu, comme la sagesse politique, commande de réfléchir autrement la proposition communiste qui peut être portée auprès des partenaires du Front de Gauche.

      Ce qui veut dire qu’il ne peut s’agir d’aller vers une posture d’isolement du Parti communiste, pour engager à gauche une bataille « programme contre programme ».

      En revanche, le parti est en mesure aujourd’hui de prendre une initiative politique originale qui s’adresserait à toute la gauche, en partant des exigences qu’exprime le mouvement social.

      Elles sont nombreuses, et aisément repérables, de la plate-forme syndicale de 2009 à toutes celles qu’ont élaborées les salariés de nombreuses entreprises, du public et du privé.

      Elles contiennent des revendications précises, immédiates et aussi des propositions de plus long terme, pour organiser autrement les façons de produire et les relations sociales.
      ( vraiment on sent qu’elle brûle d’envie de parler du COMMUNISME..mais comme moi face au Ricard -pour cause de trigly et cholestérol,...-..elle se retient, Fabienne..A.C.)

      J’ai la conviction que le PCF ferait événement si, s’adressant à toutes les formations de gauche, il les invitait à se prononcer sur les attentes et exigences du mouvement social, et à dire jusqu’à quel point et comment elles sont prêtes à les intégrer formellement à leurs propositions pour les échéances électorales à venir.

      Il ferait événement parce qu’il prendrait toute la mesure de ce qui bouge en profondeur dans la société française en crise et qui est, avec l’ampleur de la crise, le phénomène nouveau et majeur de ces deux dernières années.

      Il ferait événement, enfin, parce qu’il prendrait, le premier, l’initiative de mettre effectivement au centre de la réflexion et de l’action politiques le mouvement social lui-même, dont on peut légitimement penser qu’il est dans cette attente et que, déçu de ne rien voir venir, il boude largement les urnes quand viennent les élections.

      En faisant ainsi, le Parti communiste irait à la rencontre de la société, de ce qui y « pousse » en termes de contestation de l’ordre établi, afin que nul à gauche ne puisse s’y soustraire.

      Ainsi les électrices et les électeurs en seraient plus simplement invités à arbitrer, entre le PS et « l’autre gauche », des querelles dont ils ne voient pas trop bien en quoi elles les concernent.

      Une telle démarche s’adresserait bien à tout le monde, y compris bien sûr aux actuels partenaires du Front de gauche, c’est-à-dire le Parti de gauche et la Gauche unitaire.

      Son autre mérite, par conséquent, serait d’éviter tout aussi bien « l’enfermement » que le rejet de qui que ce soit.

      Rien n’empêche d’envisager cette proposition au congrès, à la fin de la semaine prochaine. Elle est susceptible de lui donner le dynamisme qui, jusqu’à présent, fait défaut à sa préparation.

      ..

      NB.

      .Par contre le texte de BLOTIN et Maso sur le même site, pose la question de "dynamique autrement.."
      Même si BLOTIN -ex coach de HUE-...mais un des plus intelligents du PC-selon moi- n’a , avec certains d’entre nous ici, qu’un lointain rapport dès qu’on parle du marxisme , de la Propriété, des ruptures sans lesquelles le communisme n’est qu’un "voeu " pieux ,pas un projet révolutionnaire.

      Je le mets à la suite pour pas..encombrer le site de trop nombreux articles qui , selon moi, regroupés sur un THEME genre " Gauche de Gauche ou COMMUNISME" aurait permis de ne pas avoir des posts hélas "doublons "pour cause de mise en forme des débats

      Précision : C’est une modeste opinion :.je ne suis , ici, pas plus "chez moi" que
      lorsqu ’en visite chez des proches, on m’acdueille.
      Je donne parfois mon avis sur la maison....Ce n’est pas pour "criticailler" ".

      Je sais fort bien que si ça me plait pas, personne m’oblige à revenir...,

      On va pas démolir pour ma pomme !!..

       :)

      AC

    • AC dit :

      principes fondateurs du NPA. Il est vrai que c’est un ensemble de phrases bien tournées.Mais le PCF a aussi des morceaux de résolutions relativement pas mal foutues.

      Je parlais du fond, pas de la forme, voyons !
      Et là, chacun peut mesurer l’abîme entre la perspective du PC d’occuper les places auprès du PS et celle du NPA de renverser l’Etat bourgeois au profit d’une révolution et du pouvoir des travailleurs.
      Extrait des Principes Fondateurs du NPA, pour ceux qui n’ont pas le temps cette nuit...

      "…Nous défendons un programme d’urgence qui, pour répondre aux besoins immédiats, met en question la propriété capitaliste des moyens de production, attaque le capital et ses profits pour augmenter les salaires, les pensions de retraite, les minima sociaux et pour satisfaire les besoins de la population.

      Ce programme insiste sur l’appropriation sociale du produit du travail par l’expropriation sans indemnisation des grands groupes capitalistes à commencer par ceux du CAC 40, des services et branches essentiels sous le contrôle des salarié-e-s et de la population.

      C’est par le développement et la généralisation des luttes, des grèves généralisées et prolongées que l’on peut bloquer les attaques, imposer des revendications. C’est le rapport de forces issu de la mobilisation qui peut permettre la mise en place d’un gouvernement qui imposera des mesures radicales en rupture avec le système et engage une transformation révolutionnaire de la société.

      En finir avec le système capitaliste, suppose à la fois un bras de fer de longue durée, la force du nombre et une rupture avec l’État et les institutions dont il s’est doté, avec les institutions européennes et mondiales au service des classes dominantes.

      ….Une domination de classe ne peut pas être éliminé par voie de réformes. Les luttes peuvent permettre de la contenir, de lui arracher des mesures progressistes pour les classes populaires, pas la supprimer. En 1789, la domination de la classe privilégiée de l’Ancien Régime n’a pas été abolie par des réformes. Il a fallu une révolution pour l’éliminer. Il faudra une révolution sociale pour abattre le capitalisme.

      Elle implique donc nécessairement un changement des rapports de propriété, social et institutionnel, qui rejaillit sur tous les aspects de la vie en société. Notre choix pour y parvenir mise exclusivement sur l’expression et la mobilisation majoritaire. Tout en annonçant clairement à l’avance que nous chercherons à organiser l’auto-défense des travailleurs, pour que le coup d’État militaire et la répression massive qui ont eu lieu au Chili en 1973 ne puissent pas se reproduire. “ L’émancipation des travailleurs sera l’œuvre des travailleurs eux-mêmes ” (Marx dans Le Manifeste communiste) reste notre boussole. D’une manière générale, ce sont les forces de la réaction qui imposent la violence. Notre choix est celui du nombre, des formes de lutte qui rendent les revendications légitimes et populaires, sans hésiter à sortir du cadre étriqué de la légalité pour obtenir satisfaction, en tenant fermement les piquets de grève, en réquisitionnant les logements vides, en cachant les sans-papiers pourchassés, en désobéissant face à l’intolérable..."

      Par contre je partage bien sur la critique sur l’incohérence de l’orientation du NPA aux régionales. J’ai moi-même dénoncé sur ce fil l’orientation de l’actuelle direction encore trop jeune et brouillone, le noyant lors des régionales dans un programme de gauche réformiste.

    • Camarade LOUIS,
      On va pas sur cette question "embouteiller" le fil qui traite de la DYNAMIQUE du Frond de Gauche..

      Reconnais quand même que lorsque je pointe ce qu’il peut exister comme distance entre des écrits et des actes, tu me réponds à la fois..

      Je parlais du fond, pas de la forme, voyons ! Et là, chacun peut mesurer l’abîme entre la perspective du PC d’occuper les places auprès du PS et celle du NPA de renverser l’Etat bourgeois au profit d’une révolution et du pouvoir des travailleurs.

      ET :

      Par contre je partage bien sur la critique sur l’incohérence de l’orientation du NPA aux régionales.

      Donc, tu reconnais -en combattant d’ailleurs cette ligne" ..que l’alliance à géométrie variable qui conduit ton Parti à faire voter pour les listes FDG NPA en Languedoc..c’est pas tout à fait cchérent avec des"principes" de renversement d’ETAT bourgeois..
       

      Donc..oui ; le FDG et sa dynamique ou le NPA et ses calculettes régionales c’est "blanc bonnet et bonnet blanc"..

      Pour moi du moins.

      Je m’appuie aussi sur des "principes"..

      La cohérence dans le militantisme au service de la classe et des intérêts des fusillés parle Kapital..

      C’est dit sans plus d’animosité vis à vis de toi que pour telle copine que j’"adore" et qui milite au PC...

      C’est d’ailleurs ce "pointillisme" que d’aucuns traitent d’anti "ORGAS" qui me fait dire sachant que je fais grincer des dents de pôtes de toutes" chapelles"..

      "Nous allons CONSTRUIRE une Organisation qui sera vraiment à NOUS et pour NOUS..
      Ou on s’étripera pas entre motion B ou C.., en contribution alternative de certains contre d’autres, en décisions de boutique
      ..
      Bref, pour le COMMUNISME qui frappe à la porte, une ORGA qui AIDE à l ’OUVRIR !
      En respectant les militants , mais en prévenant à la cantonade.
      les appareils..

      " On fera passer NOS INTERETS de classe avant vos EGOS et vos profils de carrière...
      Et si la Dynamique implique que cela soit sans vous (je parle des"chefs, qui rédigent et décident..) voire CONTRE vous, ce sera un passage obligé.."

      Cordialement

      AC

      OUI..il faut de la vOLONTE POLITIQUE..
      Relisons ce révolutionnaire., lui , il parle à nos coeurs, à nos tripes de classe..

      Il exprime notre ENGAGEMENT..à nous, majoritaires ici sur BC/

       :

      Dépassement du capitalisme, nationalisation, planification écologique ne sont plus des mots bizarres. En quelque sorte, les esprits sont devenus disponibles. Un grand chambardement est engagé. Dans la vie et dans les têtes. Beaucoup de gens recherchent honnêtement des points d’appui pour réfléchir et agir utilement. Ils ne pensent pas seulement à leur situation personnelle. Ils cherchent des solutions bonnes pour tous. Ils sentent bien qu’il va falloir écrire un autre futur collectif, une autre civilisation, c’est à dire non seulement un autre partage des richesses mais aussi d’autres modes de vie, d’autres façons de produire et de consommer. L’action politique doit être à la hauteur de cette exigence ! C’est une immense responsabilité. Cette responsabilité, nous ici, nous proclamons que nous l’assumons

      Des temps troubles s’avancent, mais des horizons nouveaux se dessinent. Le pire n’est pas qu’il y ait tant de problème à affronter. Le pire serait que nous renoncions à trouver des solutions. Comme l’a dit le président bolivien Evo Morales, « Le pire ne serait pas que le capitalisme du vingtième siècle s’effondre, le pire serait que le socialisme du vingt et unième siècle soit incapable de se lever ».

      Le temps qui vient est celle de l’audace, du courage et de l’imagination. La France indomptable et insoumise, la France « ma belle, ma rebelle, qui donne quelque chose du gout du bonheur et laisse la lèvre sèche » comme l’a si bien chanté Ferrat, regorge d’énergie pour changer le monde. Nous sommes ses serviteurs.

      OUI FIDEL. contigo, el pueblo unido..

      .
      merde c’est..pas du barbu !

      c’est de Juan LUCHO..Mélanchon

       :))

      Au zénith( je parle de la salle) le 8 mars 2009..

      C’est beau comme du LENINE, du MARCHAIS, de l’OLIVIER ou de l’ARLETTE.
      .
      NON ??

      C’est pas DYNAMIQUE..ça.?

      ça te donne pas envie, dans la guerre de classe de monter...au FRONT ?

      En "principes"..SI !
       :))

      Bonne nuit...

  • Comme indiqué plus haut il ya deux minutes, je livre ici la réaction de BLOTIN..à cette sacrée "DYNAMIQUE" ...

    La raison d’être d’un parti communiste, en France, au 21° siècle.
    mercredi 9 juin 2010
    par Pierre BLOTIN et Michel MASO

    Depuis bientôt 90 ans co-existent en France un parti socialiste et un parti communiste. Union, ou désunion…la question s’est constamment posée.

    Souvent en termes de compétition, d’affrontement, de combat. Côté communiste, pour rendre possible l’union on affirmait qu’il fallait assurer l’hégémonie des révolutionnaires sur les réformistes. Donc dominer le parti socialiste. Eventuellement « le battre » quelles qu’en puissent être les conséquences. La composante révolutionnaire devait donner son identité et son sens politiques à l’union. Sans quoi celle-ci ne serait pas... On était pas en reste du côté socialiste…

    Cette stratégie n’a jamais apporté les résultats escomptés. En France ni ailleurs.

    Le Front populaire, ce fut tout autre chose ! Il résulta des effets conjugués de trois phénomènes : D’abord la grande crise, partie des Etats-Unis en 1929 pour s’étendre très vite à l’Europe, avec ses conséquences dramatiques. D’autre part, la montée du fascisme depuis la fin des années 20, et les dangers de guerre qui en découlaient. Enfin, la dégradation de la vie politique et sociale entraînant de graves régressions de la démocratie. Cette conjugaison provoqua plus qu’un mouvement social : un véritable « mouvement de société ». Il contraignit les partis de toute la gauche « sociale et républicaine » – jusqu’au Parti Radical qui n’était pas alors radical « de gauche » - à s’unir, alors même que le parti communiste, au début seul partisan de cette union, était minoritaire. Aucune stratégie pensée « en laboratoire » n’avait envisagé une telle situation. Le mouvement réel du monde et de la société l’imposa. L’Internationale communiste avait dû revoir pour un temps son choix d’opposition frontale avec la social-démocratie.

    Quelques dix années plus tard, à la Libération, une autre situation exceptionnelle provoqua la constitution d’un gouvernement d’union nationale, avec des communistes, des socialistes et des gaullistes. Grâce d’abord au rôle majeur joué par la classe ouvrière ( avec le PCF et la CGT ) dans la Résistance. Et à la place qu’elle occupait pour cette raison dans la vie de la France libérée. Le Parti socialiste dut en tenir compte. Tout comme le Général de Gaulle. Issu de la droite, il y était minoritaire depuis 1940, face à une majorité d’hommes et de forces politiques discrédités par une trahison dont le mot d’ordre : « plutôt Hitler que le Front Populaire » montrait les racines de classe.

    Dans l’un et l’autre cas – Front populaire et Libération – les conquêtes démocratiques et sociales furent significatives … mais limitées dans le temps, parce que le mouvement populaire qui en portait l’exigence s’arrêta en chemin. Ce constat interrogea Maurice Thorez jusqu’à la fin de sa vie : comment lier de façon durable l’union de forces politiques et le mouvement populaire ? On peut aujourd’hui avancer l’hypothèse qu’il ne pouvait trouver la réponse car les conditions de l’époque ne le permettaient pas.

    En France comme ailleurs, et en liaison avec la « guerre froide » et la « stalinisation » des partis communistes, aux périodes « unitaires » de la fin de la guerre ont succédé des périodes de combat souvent féroce avec la social-démocratie. D’autant que les partis socialistes étaient engagés dans la collaboration avec des droites relevant la tête après avoir « subi » la défaite hitlérienne, et se positionnant à la remorque des Etats-Unis. En France, la SFIO était de surcroît enlisée et corrompue dans le marais sanglant des guerres coloniales. Mais nulle part – sauf conditions exceptionnelles qui ne sauraient être considérées comme « exemplaires », en Europe de l’Est, sous la tutelle des chars soviétiques - ces affrontements n’ont abouti à la victoire des gauches « révolutionnaires », et encore moins à la construction de rassemblements majoritaires. Même en Italie, ou l’hégémonie du PCI fit de lui le premier parti du pays sans qu’il puisse rassembler au-delà et accéder au pouvoir. Tandis qu’en France, quand la gauche l’emporta en 1981, ce fut derrière François Mitterrand. Et pas en se « rééquilibrant » au profit du PCF, mais en se « déséquilibrant » : avec un parti communiste décrochant sensiblement, et un « nouveau » parti socialiste progressant très fortement.

    En termes de progrès sociaux et démocratiques d’ampleur, du neuf a bel et bien surgi dans les conditions exceptionnelles du Front populaire et de la Libération. Parce qu’en lien avec et appuyé sur de réelles poussées populaires. Mais les périodes d’affrontements d’une gauche contre l’autre n’ont pu déboucher sur les dynamiques escomptées. Et le plus souvent, c’est du côté communiste que fut la désillusion, avec son poids d’amertume… Au bout du compte, les errements stratégiques du PCF ont sans doute contribué à accentuer et accélérer un déclin originellement lié à la faillite du soviétisme et de ses stratégies mondiales.

    Ne faut-il pas désormais prendre résolument appui sur ce qui ébranle la société française et le monde en ce début du 21° siècle ?

     La crise. D’ampleur inédite, elle provoque la mise en cause fondamentale, systémique, d’un capitalisme se montrant actuellement incapable de rebondir, comme dans le passé, grâce à une simple « purge » du système.

     Le mouvement social. Avec, certes, des hauts et des bas, il n’a pas, depuis longtemps, connu un tel niveau de mobilisation. Ni un tel niveau de créativité. Au-delà de la protestation , il propose des solutions, des idées neuves. Les mouvements sociaux, les mouvements populaires du 21° siècle ne sont plus seulement vecteurs de revendications, d’attentes, de demandes. Ils sont porteurs de propositions, d’exigences, « d’expertise » sociale et économique, de solutions collectivement mûrement et rigoureusement réfléchies. Ce serait la moindre des choses, pour un parti communiste, que d’accorder à cette « nouveauté » dans la lutte des classes toute l’attention nécessaire, afin de se hisser à la hauteur requise.

     Le mouvement des peuples dans le monde. Là aussi, du neuf surgit. D’autres voies se cherchent – en Amérique latine et ailleurs – qui veulent tenir compte des échecs de l’URSS, de la social-démocratie, du libéralisme, du social libéralisme…

    A partir de tout cela, de nouvelles possibilités de construire l’union à partir du mouvement réel plutôt qu’à partir de « combinaisons » politiques émergent. Il n’y a aucune fatalité à devoir perpétuellement reproduire le mouvement de balancier du passé : tentatives de rééquilibrage de la gauche au profit de la radicalité, ou union à tout ou n’importe quel prix.

    Continuer ainsi serait se couper toujours davantage de la société, des préoccupations immédiates et des aspirations des citoyennes et des citoyens. Rompre avec le capitalisme ? Ils peinent à identifier ce que ce pourrait être, autrement que par analogie avec ce que fut l’URSS. Alors, ils n’ en ont aucune envie – cela se comprend. Ou bien, si c’est d’autre chose qu’il s’agit ils ne voient pas bien quoi . Cela leur apparaît problématique, ou abstrait. Et ils ne croient plus aux « beaux projets » qu’on leur présente. Mais ce qui est concret, c’est tout ce qu’on veut leur imposer pour leur faire « payer » la crise du capitalisme dont ils savent n’être pas responsables. Pourquoi cette crise ? Quelle est sa nature ? Comment y faire face ? Y a-t-il un autre avenir possible que celui que leur « offre » le capitalisme ?. Il y a beaucoup à entreprendre et élaborer avec elles et eux comme acteurs et non comme simples supporteurs ou « clients » politiques de tel ou tel parti , de telle ou telle idéologie, de tel ou tel « projet ». Dans le concret, dans le réel. Pour discuter et décider ensemble de ce que la gauche doit et peut faire afin de répondre à leurs attentes et exigences. De ce qu’elles et eux peuvent et doivent faire pour être écoutés et entendus.

    On ne peut « biaiser » avec la réalité : aujourd’hui comme en d’autres périodes une stratégie conditionnant la possibilité de rassembler à l’opposition victorieuse d’une partie de la gauche contre l’autre, ou, à tout le moins à un « rééquilibrage » au profit des « plus à gauche », ne provoque pas la « dynamique populaire » attendue.
    On vient de le voir lors des élections régionales. Face à la crise du capitalisme et à ses conséquences, l’aspiration à l’union pour battre la droite provoque des attentes porteuses d’une plus haute ambition !..

    On ne peut « biaiser » avec cette autre réalité : aujourd’hui pas plus qu’en d’autres périodes la recherche de compromis d’états-majors, loin du mouvement populaire, entre les programmes et les projets des différents partis de gauche, sur fond de surenchères arbitrées en fonction des rapports de forces électoraux ( celui qui recueille le plus de suffrages est dès le départ en position d’imposer aux autres les compromis qu’il souhaite) ne peut conduire à des changements réels, durables, et porteurs de dynamique populaire pour aller plus loin. En France comme dans le monde, après le triple échec du soviétisme, de la social-démocratie, et du libéralisme – ultra ou « social » - les mouvements sociaux, démocratiques, pacifistes, écologistes, sont porteurs de solutions. Leurs acteurs s’impatientent ou se désespèrent du refus ou de l’incapacité des forces politiques à les prendre en compte…C’est l’une des causes des phénomènes d’abstention populaire électorale massive, et des poussées populistes.

    N’est-il pas temps de partir des réalités nouvelles liées à la crise du capitalisme, à l’interrogation de millions d’êtres humains sur la possibilité d’un « après-capitalisme » comme perspective mobilisatrice, et aux potentialités créatrices des mouvements sociaux et populaires ? Par exemple, aujourd’hui, en France, n’est-il pas temps pour le parti communiste de prendre l’initiative de proposer à toute la gauche de se saisir ensemble des solutions élaborées dans le mouvement populaire, notamment syndical et associatif, pour les traduire dans un programme de changement concret pour les êtres humains et pour la société – chaque parti l’inscrivant comme il l’entend dans son projet de société à plus long terme ?

    Plus que dans des combinaisons d’états-majors, n’est-ce pas là qu’on peut inventer avec les intéressés le moteur et le carburant d’une dynamique populaire mobilisant dans l’action et dans les votes des millions d’hommes et de femmes, jusqu’à devenir majoritaire ? N’est-ce pas là le sens même de l’engagement politique, de « la politique » ? Et n’est-ce pas là, oeuvrant à cette dynamique populaire, la place d’un parti communiste de plain-pied avec la France et le monde de notre temps ? Un parti communiste au-delà de la nostalgie. Ré-investissant dans un présent aux potentialités inédites une riche expérience historique. S’appuyant sur la force de l’engagement dans les conditions d’aujourd’hui de dizaines de milliers d’élu(e)s et de militant(e)s, au cœur des luttes et des élaborations populaires. Apportant à la construction à la fois plurielle et commune d’un mouvement multiforme ses propres connaissances, réflexions et élaborations. Un parti communiste rayonnant ainsi non par simple « proclamation » de sa part, mais en apportant dans la vie de tous les jours la preuve de son utilité. C’est une voie nouvelle. Les conditions n’étaient pas réunies au 20° siècle. Elle peut aujourd’hui s’ouvrir dans une situation inédite. Explorer cette voie, s’y consacrer avec audace et ténacité, n’est-ce pas LA raison d’être d’un parti communiste, en France, au 21° siècle ? Franchement, ça vaut le coup d’en débattre !..


    ...J’applaudirais à ce texte si je ne savais pas que Blotin n’est là que pour justifier le "maintien" -pour l’instant- du PC..

    JAMAIS , par ailleurs il n’a mis mis en début de pratique cette primauté au mouvement populaire qu’il semble soudain découvrir..

    Son texte pour moi, sur l’essentiel est un plaidoyer pour changer..sans que je puisse y voir du changement :
    Ni sur les contenus de radicalité, ni sur le lien PROJET-stragie et alliances- PARTI à CONSTRUIRE qui "colle" à cet ensemble..

    Ceci précisé , BLOTIN "allume" la dynamique de FDG..autrement qu’en gémissements "identitaires" à la GERIN ou en donnant le sentiment qu’il est au téléphone portable avec Martine pour savoir comment devenir sous loc d’une chambre de bonne , rue de Solférino.


    .

    Cordialement

    AC.

    • " Continuer ainsi serait se couper toujours davantage de la société, des préoccupations immédiates et des aspirations des citoyennes et des citoyens. Rompre avec le capitalisme ? Ils peinent à identifier ce que ce pourrait être, autrement que par analogie avec ce que fut l’URSS. Alors, ils n’ en ont aucune envie – cela se comprend. Ou bien, si c’est d’autre chose qu’il s’agit ils ne voient pas bien quoi . Cela leur apparaît problématique, ou abstrait. Et ils ne croient plus aux « beaux projets » qu’on leur présente. Mais ce qui est concret, c’est tout ce qu’on veut leur imposer pour leur faire « payer » la crise du capitalisme dont ils savent n’être pas responsables. "

      bah merde lire ça de la prose d’un Blotin .......

      ceci explique pourquoi malgré le marasme du système capitaliste, rien ne bouge.

      et je ne crois absolument pas que le changement viendra du côté de ceux qui pensent toujours en avant-garde .......