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Le MEDEF plus que jamais sûr de lui !
Publie le mardi 17 janvier 2006 par Open-Publishing1 commentaire
Parisot se félicite du "succès du lobbying politique" du Medef

ARC-ET-SENANS (AFP) - La présidente du Medef Laurence Parisot s’est félicitée mardi des "succès", dans le budget 2006, du "lobbying parlementaire et politique" exercé par l’organisation patronale, tout en dénonçant la "frilosité" de la politique économique du gouvernement.
"Nous nous sommes résolument engagés dans le lobbying parlementaire et politique", s’est-elle félicitée devant les quelque 600 patrons réunis pour l’assemblée générale du Medef à Arc-et-Senans (Doubs), jugeant : "Nos succès" dans les budgets 2006 de l’Etat et de la Sécurité sociale "n’ont jamais été aussi nombreux".
"Je n’en citerai que quelques-uns", a-t-elle poursuivi, énumérant : "un aménagement de l’impôt sur la fortune a été adopté, l’anticipation de la hausse de la taxe d’apprentissage a été supprimée", et "les allègements de cotisations sociales sont maintenus".

"Certains combats étaient rudes et nous les avons gagnés", a-t-elle lancé, en guise de bilan de ses six premiers mois à la tête du Medef, où la présidente de l’institut de sondages Ifop a été élue en juillet.
Laurence Parisot a toutefois fustigé le gouvernement pour sa propension à "transgresser" les "règles de la négociation collective", tout en "déplorant ou en feignant de déplorer le manque de dialogue social". Elle a également déploré "l’illisibilité" de sa politique économique, "oscillant en permanence de l’espoir d’ouverture à la frilosité protectionniste".
La responsable patronale a en outre redemandé "l’extension du CNE à toutes les entreprises", une option que le gouvernement pourrait mettre en débat à l’occasion d’une prochaine discussion sur une réforme du contrat de travail.
Elle est enfin revenue sur deux "bêtes noires" de l’organisation patronale : le code du travail et la législation des 35 heures.

"Le législateur français a réussi la performance d’augmenter le nombre de pages du code du travail de 800 en 20 ans, 40 par an, presque une par semaine ouvrable", a-t-elle ironisé, jugeant, citation à l’appui que "les lois inutiles affaiblissent les lois nécessaires".
Lors d’une conférence de presse, elle a demandé une "réflexion pour supprimer le concept de durée légale du travail", estimant que la durée du travail doit être fixée "dans les branches professionnelles et les entreprises, au plus près des spécificités du secteur et de l’entreprise concernés".

Tout simplement hallucinant...
Leclodo... La rage au ventre.
Messages
1. Objectivement, le MEDEF a raison d’être satisfait. Mais allons nous laisser faire ? , 17 janvier 2006, 20:09
Depuis plusieurs années, les salariés perdent bataille sur bataille.
La trahison des syndicats croupions CFDT, CFTC, CGC sur le dos des chômeurs a de quoi satisfaire Parisot : c’était un beau cadeau de Noël !
La riposte des politiques est inexistante, sauf celle du PCF, que les médias dominants ignorent superbement ( z’avons qu’à lire l’Huma, nous serons un peu mieux informés que par TF1 !)
Les salariés, face à la désunion syndicale - 17 syndicats nationaux, un record peu enviable !- , ont aussi leur part de responsabilité : cette désunion, ils y participent ! Qu’est ce qui les empêche d’adhérer au syndicat de leur choix, et notamment la CGT ?
Alors, le 31 janvier, on se bouge ?
RESISTANCE !
Patrice Bardet, militant CGT