"Le Monde" censure Marie Geoges BUFFET

Regardez l’article en ligne d’aujourd’hui sur le vote des candidats. Tous les candidats sont présentés, sauf Marie georges BUFFET, que "Le Monde" continue d’ignorer.

La bêtise forme décidément un beau couple avec l’anticommunisme dans ce journal tenant di libéralisme débridé.

Le taux de participation à la mi-journée en très forte hausse par rapport à 2002

A midi, le taux de participation au premier tour s’établit à 31,21%, selon le ministère de l’intérieur, soit au niveau le plus élevé depuis l’élection présidentielle de 1981 (25,9%). Depuis ce scrutin de 1981, la courbe du taux de participation à la mi-journée au premier tour n’a pas cessé de décliner : 27,1% en 1988, 23% en 1995, et enfin 21,4 % en 2002. Le scrutin du 21 avril 2002 s’était d’ailleurs soldé par un très fort taux d’abstention de 28,4%, le record pour un premier tour.

Cette poussée de la mobilisation est particulièrement sensible dans les Alpes de Haute-Provence qui enregistrent 19% de votants supplémentaires, avec 41,57% de participation à midi. Le Cantal décroche la palme du département le plus civique avec 42,35% de votants contre 23,68% il y a cinq ans. En Vendée, 38,5% des électeurs s’étaient déjà déplacés à la mi-journée, une hausse de quinze points par rapport à 2002. La Corrèze, où le président Jacques Chirac et François Hollande ont voté dimanche matin, affichait un taux de 38,1% contre 24,5% à la précédente présidentielle.

L’OUTRE-MER PARTICULIÈREMENT MOBILISÉ

En Ile-de-France, où les bureaux de vote fermeront à 20 heures, la hausse de la participation semblait plus modérée que dans le reste du pays. Dans le Val-d’Oise, 23,20% des inscrits s’étaient déplacés, contre 15,57% en 2002. Ils étaient 25,63% dans les Yvelines contre 21,22%, 23,56% dans les Hauts-de-Seine, contre 16,7% en 2002. En Seine-Saint-Denis, département qui vote traditionnellement peu, mais où le taux de nouvelles inscriptions a été important, 19% des inscrits s’étaient déplacés à midi contre 12% en 2002. Le Val-de-Marne en était à 22,5% contre 16,9% il y a cinq ans. Paris connaissait un regain de quatre points de participation à 24,5%, selon la Mairie de la capitale.
Dans les départements ou collectivités d’outre-mer, où le scrutin est en passe d’être terminé, la participation enregistrée est également en forte hausse : à Saint-Pierre-et-Miquelon, la plus petite des collectivités d’outre-mer françaises, 63,11% des inscrits s’étaient déplacés samedi, contre seulement 41,97% au premier tour en 2002. En Nouvelle-Calédonie, à deux heures de la fermeture des bureaux de vote, la participation était déjà de 57,44%, supérieure de près de dix points à celle d’il y a cinq ans. Même mobilisation en Guyane, en Polynésie française ou en Guadeloupe où le taux final de 2002 était déjà dépassé avant même la fin du scrutin.

NICOLAS SARKOZY "CONCENTRÉ", SÉGOLÈNE ROYAL "SEREINE"

A la mi-journée, la plupart des candidats à la présidentielle – excepté Dominique Voynet et Olivier Besancenot – avaient voté. Le défilé des prétendants dans les isoloirs a commencé très tôt ce dimanche. Gérard Schivardi a été le premier, dès l’ouverture du bureau de vote de son village de Mailhac (Aude), suivi de José Bové à Pierrefiche-du-Larzac (Aveyron). Philippe de Villiers, le candidat du MPF, a lui voté en utilisant une machine électronique, qu’il a qualifié de "machine à tricher". Frédéric Nihous, à Baudreix, et Arlette Laguiller, aux Lilas, ont fait leur devoir civique à 11 heures, suivi peu de temps après par le candidat du FN, Jean-Marie Le Pen, à Saint-Cloud.

Nicolas Sarkozy est arrivée à la même heure à l’école marternelle Edith-Gorce-Franklin de Neuilly-sur-Seine, accompagné de son épouse et des deux filles de celle-ci. Interrogé sur son état d’esprit, M. Sarkozy s’est dit "concentré".
A Melle, dans les Deux-Sèvres, Ségolène Royal a déposé son bulletin à 12 h 30, tout comme François Bayrou à Pau. "Les Français sont très intéressés par ce qui se passe, c’est un choix très profond", a déclaré le candidat de l’UDF. Il doit déjeuner dans son village natal de Bordères, à 20 kilomètres au sud de Pau, avant de partir pour Paris dans l’après-midi. Mme Royal, elle, restera à Melle à l’issue du scrutin et prononcera un discours sur une scène spécialement aménagée dans la cour de l’école maternelle, quel que soit le résultat. "Ce sont les Français qui vont décider aujourd’hui, j’attends sereinement et calmement la fin de la journée", a-t-elle ajouté.

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