Accueil > "Le Monde" reconnaît (parfois) ses erreurs.
"Le Monde" reconnaît (parfois) ses erreurs.
Publie le dimanche 25 février 2007 par Open-Publishing11 commentaires
Le docteur Élie Arié (Paris) lecteur du journal Le Monde constate :« Il est acquis une fois pour toutes, note , que Ségolène Royal, étant une femme, est forcément incompétente : Nicolas Sarkozy peut, dans la seule émission sur TF1 du 5 février, parler de la moitié des salariés français qui gagnent le smic (le chiffre est de 17 %), du baril de pétrole à 90 dollars (il n’a jamais dépassé 78 dollars), de l’inflation qui était autrefois à 24 % en France (elle n’a jamais dépassé les 14 %), ce n’est pas lui qu’on traitera d’incapable. “
Réponse du Mediateur (peut-on dire "La Médiatrice" ?) du journal Véronique Maurus : "M. Arié a raison, et Le Monde n’a pas relevé ces erreurs. Il n’a pas non plus tenté de chiffrer le programme du candidat UMP avant que Mme Royal ne soit accrochée sur ce thème, le 13 février - soit un mois après le discours d’investiture de M. Sarkozy. L’expertise à l’égard de ce dernier a porté sur ses relations avec la police, les fonctionnaires ou les syndicats, son QG, sa présence dans les banlieues, etc.
« Fait aggravant, poursuit la médiatrice, ces articles de critique, publiés avec retard (comme les dossiers par thème), accompagnent rarement les comptes rendus de campagne. Surtout, de même que les ” démontages “, les reportages de terrain et les analyses, ils apparaissent dans d’autres parties du journal et ne sont donc pas assimilés par les lecteurs à la couverture politique stricto sensu. ” Les informations éclairantes sont là, relève l’écrivain Jacques Gaillard, mais distillées comme à la dérobée, dans un coin, dans un supplément économique ou à quatre pages de celles relatant la campagne, tout en restant absentes des éditoriaux et des articles de fond. ” Résultat : ” En lieu et place d’une information critique et d’une analyse véritable “, la presse propose, ” malgré elle “, dit-il, une ” caricature “. »
NB : Il n’y a pas que dans le Monde que la promptitude à dénoncer les bêtises de Royal est inversement proportionnelle à la lenteur à dénoncer les âneries de Sarkozy (et d’autres).
Valère
Messages
1. "Le Monde" reconnaît (parfois) ses erreurs. , 25 février 2007, 13:39
Très juste...
Et les gaullistes qui ont traité de bourde le "Québec libre" de S R !
2. "Le Monde" reconnaît (parfois) ses erreurs. , 25 février 2007, 13:47
il va être temps que la presse retrouve un peu de bon sens et arrête d’être à la botte du patronat
chaque candidat doit être analysé à l’aune de ce qu’il propose rééllement, sans concession mais aussi sans a priori
3. "Le Monde" reconnaît (parfois) ses erreurs. , 25 février 2007, 13:47
Ca c’est bien vrai, mais malheureuseument, le cirage de pompes à Sarko et l’annonce desbourdes de Ségo, c’est dans tous les médias (à part certains, fort heureusement). Si on a beaucoup inisisté sur les divisions dans l’équipe de Ségo, personne (ou presque) ne cite celles du team Sarko...
1. "Le Monde" reconnaît (parfois) ses erreurs. , 25 février 2007, 14:41
Bourdes d’un côté, bourdes de l’autre, quelle importance ? : ces deux candidats sont tous les deux au service du patronat.
2. "Le Monde" reconnaît (parfois) ses erreurs. , 25 février 2007, 15:17
Bien dit, ci-dessus, je ne voterai ni pour l’une, ni pour l’autre...
Je m’soucie déjà de ce que je ferai au deuxième tour si c’est leur duel, comme y disent dans les médias.
Blanc, bulletin manuscrit de désespoir pour qqun(e) de capable ou... Si plus de 50% de bulletins blancs au deuxième tour, on les obligera à tout recommencer, non ?
Noniste.
3. "Le Monde" reconnaît (parfois) ses erreurs. , 25 février 2007, 22:02
ET Alain MINC,il reconnait ses erreurs ???? de très mauvais gestionnaire ,ce donneur de leçons économiques, qui échoue systématiquement, partout où il se mêle d’affaires !!! FAITES gaffe au "MONDE" ce type qui se trompe tout le temps , và vous PLANTER ,une fois de plus !!!!SON soutien affiché à SARKOZY n’est pas de bonne augure celui de la rédaction non plus,moi qui vous achetais réguliérement depuis plus de 30 ans,j’ai cessé de vous lire lors de votre campagne pour le oui,et tant que votre ligne ne se modifiera pas, et elle n’en prend pas le chemin, je ne mettrais pas un Euro pour vous lire !!!! je le regrette ,mais trop de libéralisme tue la liberté(surtout celle de la presse) et puis 5 ans de pouvoir de la droite et de SARKOZY ont tellement appauvri le petit peuple ,que vous méprisez,qu’il à d’autres préoccupations que de lire les inepties indécentes des néolibéraux et libéraux,gras et nantis, qui jonglent allégrement avec des milliers, voire des millions d’euros, pendant que la masse des gens se bat pour arracher où préserver quelque dizaines d’euros !!!!
4. "Le Monde" reconnaît (parfois) ses erreurs. , 25 février 2007, 15:22
et alors ? Le Monde est un journal à la solde du patronat et de la haute finance.pourquoi devrait-on
se réjouir qu’il reconnaisse des erreurs qui n’ont utilité qu’à entretenir un manège médiatique destiné a cacher la question essentielle, le partage des richesses entre les actionnaires et les salariés ?
Pierre.
1. "Le Monde" reconnaît (parfois) ses erreurs. , 25 février 2007, 22:54
CE JOURNAL NE RECONNAIT RIEN il ne s’est pas exusé de ses insultes aux partisans du non au référendumni de ses mensonges et silences avec"MARIANNE"...mais vous avez bien le droit de le lire et lui reconnaitre des qualjtés Pierre de montreuil
5. "Le Monde" reconnaît (parfois) ses erreurs. , 26 février 2007, 00:01
Et un second tour Bayrou - Le pen !! Insolite, non ?
C’est presque le scénario idéal : la gauche patronale et néo-libérale laminée une fois de plus, et un gros Le Pen présent pour lever les foules et attiser le feu de la révolte !!
Jihad
1. "Le Monde" reconnaît (parfois) ses erreurs. , 26 février 2007, 10:06
On voit que vous ne connaissez pas BAYROU, qui n’est qu’un habile politicien de droite, chrétien-démocrate, enfonceur de portes ouvertes, qui faillit perdre les dernières élections législatives dans un "fief" pourtant taillé à sa mesure par Pasqua, après un charcutage de circonscription jamais remis en cause ni par le PS, quand il était au pouvoir, ni par l’UMP.Il lui a fallu distribuer lui-même, des tracts devant un hyper, au deuxième tour, face à un adversaire social-libéral plein de bonne volonté qui pratiquait alors, comme aujourd’hui la même politique que lui. Ceci dit, LE MONDE a toujours été le JOURNAL OFFICIEL de tous les pouvoirs. Rien de changé, l’horizon est toujours bouché.. LE PEN est une marionnette usée qui ne sert plus contre la Droite, SARKO a su la décomplexer et d’ailleurs seul MITTERRAND savait l’utiliser. Le PS a commencé son déclin, il a trop joué contre la Gauche pour qu’on lui pardonne : nous avons tout à craindre de l’avenir, sauf à rassembler nos forces avec la seule candidate antilibérale au premier tour et ne pas laisser le terrain à la Droite et à son penchant naturel en cas de pépin l’extrême -droite. Si MGB fait moins de 10%, nous serons très très, mal . JdesP
6. "Le Monde" reconnaît (parfois) ses erreurs. , 26 février 2007, 09:49
mail adressé au Monde ( courrier des lecteurs et médiateur)
Messieurs,
Dans l’article du 18 février édité sur le net et consacré à la fin de la grève de Roland Veuillet, il est indiqué avec un souci apparent d’objectivité :
« Selon la justice, il a lors d’une grève des maîtres d’internat « pris l’initiative de libérer » de leurs obligations plusieurs surveillants, entraînant ainsi des dysfonctionnements dans son établissement ».
Permettez moi de contester vivement cette formulation.
Roland Veuillet, et ceux qui le soutiennent, réclament précisément Vérité et Justice depuis 3 ans…
Il convenait mieux de préciser à quelle instance judiciaire est attribué ce propos inexact.
En réalité : Roland Veuillet a refusé d’obéir à un ordre de son proviseur qui, plutôt que fermer l’internat compte tenu de la grève des surveillants, a voulu réquisitionner des « maîtres au pair » : ce ne sont que des .. élèves auxquels l’on demande d’assister les surveillants en titre.
Cette démarche était dangereuse, illégitime et non conforme aux textes.
Le proviseur a d’ailleurs refusé de la formuler par écrit. Roland Veuillet n’en a donc pas tenu compte.
Il est toutefois resté veiller auprès des élèves internes toute la nuit - malgré son statut de gréviste. Le proviseur et son adjoint ne sont pas restés sur place.
Tels sont les faits, aisés à vérifier – par exemple à partir de documents officiels que le comité de soutien vous aurait volontiers communiqués.
Certes, sur un sujet d’actualité brûlante, votre journal doit parfois se limiter aux déclarations des parties antagonistes. C’est déjà là une forme restrictive de l’information. Mais .. cette affaire n’est pas nouvelle ! Elle remonte à 2003 et a connu plusieurs phases critiques et médiatiques : en octobre 2004 avec une première grève de la faim de R Veuillet ; mi 2005 avec un Manifeste accusant nommément le proviseur et le recteur, qui fut communiqué aux principaux journaux, mais ceux-ci ne l’ont pas publié. Et c’est au terme d’une seconde grève de la faim de ..56 jours que parait votre article.
Je suis profondément choqué. Un homme a risqué sa santé, voire sa vie, pour combattre une injustice et pour faire respecter les droits syndicaux.
Sur ce fait de société exemplaire, au titre du « quatrième pouvoir » que vous représentez, je déplore l’absence de véritable investigation de votre part ; bien sur cela risquait de porter atteinte à une institution, ou à certains de ses hauts représentants qui ont manqué à leurs devoirs.
Mais vous aviez le temps et le devoir d’informer suffisamment vos lecteurs, afin qu’ils puissent se former une opinion éclairée autrement que par le renvoi dos à dos de discours antagonistes.
Car l’objectivité ne consiste pas à éviter de prendre parti, en jouant d’une fausse symétrie, mais à restituer assez de vérité sur les faits pour donner ses chances à la Justice…
En souhaitant que tous, journalistes et citoyens, aient une partie du courage et du sens éthique de Roland Veuillet, je vous prie d’agréer, Messieurs, l’expression de ma considération attristée
Didier Gasse, professeur retraité
Signataire du Manifeste