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Le PCF et le prix Nobel de la paix à l’ancien vice-président Al Gore...
Publie le mardi 16 octobre 2007 par Open-PublishingLe Comité nobel souligne, pour la sécurité et pour l’humanité toute entière, les risques nouveaux issus du réchauffement climatique
L’urgence écologique révèle avec force la nécessité pour l’humanité
d’aller vers plus de justice sociale, vers plus de progrès et donc vers
plus d’émancipation humaine.
Or, aujourd’hui, notre système économique et social produit dans des
conditions qui ne satisfont ni aux critères sociaux ni aux critères
environnementaux.
Si l’on veut promouvoir une société du vivre ensemble, de la
coopération, du progrès et de l’émancipation humaine, la crise
écologique que beaucoup dénonce doit être un élément majeur de l’enjeu
de transformation sociale.
A ce titre, rien ne sera possible si on ne dépasse pas les logiques de
rentabilité financière et les logiques antidémocratiques qui font que
les décisions échappent complément à ceux qui les subissent : les
salariés dans leurs entreprises, les habitants d’une ville ou d’une
région qui ne sont jamais associés aux choix d’aménagement du
territoire, aux choix énergétiques ou de transports.
L’attribution du prix Nobel de la paix à l’ancien vice-président Al Gore
et au Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat
(GIEC) pour leurs travaux sur le réchauffement climatique témoigne d’une
évolution sociale en profondeur et d’une conscience mondiale nouvelle
touchant à l’exigence écologique.
En liant l’enjeu de la paix et celui du climat, le Comité Nobel souligne
que la crise environnementale du climat fait surgir des risques nouveaux
pour les peuples : risques pour l’alimentation, pour l’eau, pour la
stabilité et la sécurité des populations, risques de crises et de
conflits… ce sont des risques pour l’Humanité entière. En récompensant,
à côté d’Al Gore, une institution d’experts placée sous l’égide de
l’ONU, le Comité Nobel indique aussi que l’enjeu environnemental a
besoin, au delà de l’engagement de chacun, d’un véritable
multilatéralisme et d’une volonté politique collective de tous les Etats
de la planète, y compris les Etats-Unis dont le Président actuel était
allé jusqu’à mettre en doute la réalité même du réchauffement climatique.
Les communistes français, pour ces raisons, apprécient le choix du
Comité Nobel comme le rappel très opportun et positif d’une urgence
écologique, sociale et politique planétaire.
Parti communiste français
Paris, le 15 octobre 2007.