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Le PCF prêt au « coup fatal » pour imposer sa candidate antilibérale

Publie le mardi 19 décembre 2006 par Open-Publishing
14 commentaires

Les communistes sont déterminés à confirmer Marie-George Buffet, quitte à faire exploser le front de la gauche de la gauche.

Sauf miracle, le rassemblement antilibéral aura vécu demain. Du moins dans sa version d’origine, avec un PCF partie prenante. Mercredi, la secrétaire nationale du PCF doit être en effet relégitimée par les seuls militants communistes, qui auront à choisir entre sa confirmation comme candidate antilibérale pour 2007 ou son « retrait » et « la recherche d’une autre candidature ». Ce week-end, le conseil national (le « parlement » du PCF) n’a pas retenu le nom de l’eurodéputé Francis Wurtz ( Libération de samedi et dimanche). Les communistes ont décidé de passer outre au veto opposé par les autres composantes des collectifs antilibéraux à une candidature Buffet, lesquelles ont exhorté hier le PCF à « ne pas commettre l’irréparable ». A savoir imposer de manière « unilatérale » leur numéro 1. Dans ce cas, « un coup fatal » sera porté au rassemblement. « Si elle est intronisée, aucune autre sensibilité ne la suivra », assure Claude Debons, coordinateur des porte-parole du collectif, qui prévoit « de la casse et de la colère ». Mais rien sur l’après. Il est « prématuré », explique-t-il, d’envisager une candidature antilibérale concurrente de celle de Buffet. Pourtant, certains y réfléchissent, notamment autour de José Bové ( Libération du 12 décembre). Le PCF, lui, ne dévie pas de sa route. Et il entend même pousser les feux. Hier, sa direction exécutive (d’où ont démissionné les refondateurs, dont Roger Martelli et Pierre Zarka) a souligné « l’urgence » d’entrer en campagne. « Ça suffit, tonne Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF. Il faut une entrée en campagne vive et dynamique. » Même avec une candidature Buffet peau de chagrin : n’étant pas la candidate DU rassemblement, elle sera « candidate de rassemblement ». Nuance. L’ex-ministre de Lionel Jospin entend d’ailleurs se lancer dans la course à l’Elysée dès son probable plébiscite acquis (mais elle fera sans doute moins que début novembre, quand 96 % des militants communistes l’avaient déjà désignée). Samedi, le numéro 1 du PS, François Hollande, l’a d’ailleurs benoîtement mais fermement invitée à foncer : « Je n’ai pas de conseils à lui donner. Mais plus tôt elle se mettra en campagne, mieux ce sera, pour elle et pour nous. Nous avons besoin de la culture, de l’électorat communistes, et, le moment venu, si les communistes le décident, de la présence de ministres communistes au gouvernement. » Un argument doublement dangereux, puisqu’il risque à la fois de braquer le PCF lui-même et de le disqualifier un peu plus aux yeux de ses (toujours) compagnons antilibéraux.

http://www.liberation.fr/actualite/politiques/224117.FR.php © Libération

Messages

  • Compte rendu du PCF de la réunion des organisations et sensibilités politiques parties prenantes du rassemblement antilibéral À l’issue de la réunion nationale des 9 et 10 décembre, il a été demandé « aux collectifs, aux organisations et sensibilités politiques… leurs avis et propositions pour dépasser le blocage actuel et aboutir à un consensus ».

    Le collectif national a depuis lors précisé les questions permettant de formuler ces avis et propositions :

    « Après la première expression des collectifs, organisations et sensibilités politiques et les débats des 9-10 décembre, à partir de quel choix peut-on construire le consensus :

    * la candidature de Marie-George Buffet arrivée en tête de la consultation des collectifs ? * les deux candidatures déjà citées comme 2ème ou 3ème préférence : Clémentine Autain et Yves Salesse ? * les propositions nouvelles évoquées lors de la réunion nationale dans le rapport de synthèse : Jean-Luc Mélenchon, Claude Debons, un militant communiste identifié avant tout par sa place dans le mouvement social ? * une autre proposition ? »

    Les organisations et sensibilités politiques se sont donc réunies avec cet ordre du jour le lundi 18 décembre.

    Neuf étaient présentes : Les Alternatifs, Alter Ekolo, Convergence citoyenne, la Gauche républicaine, la minorité de la LCR, le MARS, les Objecteurs de croissance, le PCF, PRS.

    Préalablement, Christian Picquet (LCR) a lu l’« Appel aux militantes et militants communistes » présenté lors d’une conférence de presse avant cette réunion (voir l’Humanité du 19 décembre). On est ensuite passé à l’ordre du jour.

    La discussion s’est déroulée en trois temps.

    1. Chaque organisation ou sensibilité a d’abord répondu pour sa part à la question posée : à partir de quel choix, parmi les quatre possibilités offertes, peut-on travailler à un accord politique ?

    La délégation du PCF a fait état des décisions du Conseil national. Elle a réaffirmé notre volonté de tout faire pour parvenir à un accord politique incluant la candidature à l’élection présidentielle. Il n’y a, à l’issue de la réunion des 9 et 10 décembre, aucun consensus, ni sur un nom ni sur une méthode pour le dégager. Si une proposition nouvelle permettait de conclure un accord, il faudrait la soumettre aux collectifs et aux communistes, consultés mercredi. En l’état, le PCF considère que la recherche d’un tel accord doit se faire à partir de la proposition la plus partagée par les collectifs locaux : celle de Marie-George Buffet – proposition accompagnée de dispositions permettant d’en faire une candidature véritablement collective.

    Les Objecteurs de croissance ont rappelé leur proposition d’une votation citoyenne et avancé l’idée d’une « candidature de complémentarité », par exemple : Buffet-Bové ou Bové-Buffet pour les principales fonctions à la tête de l’État.

    PRS a entièrement lié la question de la candidature commune à celle de la construction d’une nouvelle force politique à gauche. La candidature de Jean-Luc Mélenchon a pour but d’aller vers cette force nouvelle, dans laquelle il faut un rameau socialiste. En dehors de ce choix affirmé d’une nouvelle construction politique, on ne parviendra pas à un accord.

    La Gauche républicaine a insisté sur la nécessité d’une candidature collective affirmant le refus du présidentialisme, dans l’esprit de la 6e République. Elle a proposé dans cet esprit : Jean-Luc Mélenchon candidat à la présidentielle, Marie-George Buffet chef de file des candidats aux législatives, José Bové tête de liste aux européennes.

    La minorité de la LCR s’est exprimée par Léonce Aguirre et Christian Picquet. Pour Léonce Aguirre, l’accord ne peut pas se faire sur Marie-George Buffet et encore moins sur Jean-Luc Mélenchon. Plusieurs candidatures peuvent faire consensus : Clémentine Autain, Yves Salesse, Claude Debons, un(e) militant(e) communiste du mouvement social, telle Malika Zediri. Francis Wurtz n’est pas identifié comme militant du mouvement social. Christian Picquet diffère légèrement sur ce dernier point : la direction du PCF doit dire si cette candidature existe. Dans ce cas, elle rouvrirait la discussion.

    Convergence citoyenne considère que les candidatures de Clémentine Autain, et d’Yves Salesse peuvent faire consensus. Elle demande au PCF si elle propose Francis Wurtz. Dans ce cas, il faudrait se donner du temps pour en discuter.

    Le MARS estime que ni Marie-George Buffet ni José Bové ne sont possibles, mais que, par contre, Jean-Luc Mélenchon serait une bonne candidature. Si le PCF avançait la proposition de Francis Wurtz, le MARS ne dit pas que sa réponse serait positive, mais ce serait intéressant. Alter Ekolo a informé de l’élection de Francine Bavay à l’exécutif national des Verts, qui a décidé unanimement de soutenir la candidature de Dominique Voynet. En conséquence, Alter Ekolo demandera à assister au collectif national au titre d’observateur, comme la direction nationale de la LCR.

    Les Alternatifs se sont prononcés pour les candidatures de Clémentine Autain ou d’Yves Salesse.

    2. Après ce « tour de table », la discussion a porté sur les conséquences à tirer de cet état des lieux.

    Le PCF a constaté que cet échange confirme que les sensibilités et organisations politiques défendent des propositions différentes les unes des autres et qu’aucune ne fait consensus. Aucune n’est irrecevable a priori : la question posée est de savoir à partir de quelle piste de travail on recherche un accord politique. Cet accord est possible, car la base sur laquelle il peut être conclu est très large : l’ambition définie le 10 septembre, le programme, les dispositions permettant une candidature collective proposée par Marie-George Buffet et reprises par Christian Picquet dans une contribution. Le problème vient du refus d’envisager de travailler à cet accord à partir du vœu démocratiquement exprimé par le plus grand nombre des militantes et militants des collectifs.

    Sur ce point, plusieurs intervenants, particulièrement le MARS et la minorité de la LCR, ont contesté le caractère démocratique de l’opinion exprimée par les collectifs locaux. Pour eux, si une candidature de Marie-George Buffet tentait de s’adosser à la légitimité des collectifs locaux, ce serait un coup fatal porté au rassemblement.

    PRS a contesté le fait que la question posée serait seulement celle de la désignation d’une candidature : les différentes propositions recoupent des choix politiques différents. La candidature de Jean-Luc Mélenchon vise à encourager la recomposition politique, d’un même type que le Linkspartei en Allemagne. « Nous n’avons pas notre place, a indiqué son représentant, s’il n’y a pas cette perspective nouvelle. Nous ne quitterons pas le PS pour faire moins que le Linkspartei. »

    Le MARS a indiqué qu’il se situe dans la même vision stratégique que PRS. Les Alternatifs et la minorité de la LCR ne partagent pas cette démarche, mais travaillent également à une recomposition politique. Le PCF a redit que s’il y avait un fait nouveau qui ouvrait la possibilité d’un accord, il faudrait en saisir les collectifs et les communistes. Mais si nous devions constater qu’aucune possibilité d’accord existe, il faudrait examiner comment préserver ce que nous construisons ensemble. Les Alternatifs, la minorité de la LCR et le MARS ont répondu que, dans ce cas, il faudrait effectivement « ne pas insulter l’avenir ».

    3. Enfin, puisque le nom de Francis Wurtz avait à plusieurs reprises été évoqué, la délégation du PCF a demandé aux différentes composantes leur position précise à ce propos : cette proposition leur permettrait-elle de conclure un accord sur une candidature commune ?

    Les Alternatifs ont indiqué qu’ils n‘étaient pas mandatés pour répondre. Alter Ekolo a redit son désaccord.

    Convergence citoyenne a répondu qu’il n’y aurait sans doute pas unanimité sur cette proposition, mais que si le PCF la formulait officiellement, il s’agirait d’une option nouvelle qui pourrait être soumise au débat.

    La Gauche républicaine a dit la même chose : le choix appartient aux communistes.

    La minorité de la LCR a indiqué qu’il fallait d’abord savoir pour quelles raisons le PCF ne peut pas accepter les candidatures de Clémentine Autain, Yves Salesse ou Claude Debons et que, s’il avançait la proposition de Francis Wurtz, « nous l’accueillerions comme un élément de nature à rouvrir la discussion ».

    Le MARS a demandé au PCF de formuler officiellement cette proposition. Les Objecteurs de croissance ont indiqué que, pour eux, ce serait non. PRS a redit que cette proposition ne pourrait pas leur convenir.

    Le PCF a donc constaté qu’il n’y avait pas de fait nouveau, puisque ce qui lui est demandé est de retirer la proposition de Marie-George Buffet et d’avancer la proposition de Francis Wurtz (refusée a priori pas trois composantes) pour « rouvrir le débat » et non pour conclure un accord politique.

    De : emilien urbach
    mardi 19 décembre 2006

  • Si on attend de "Libération", fervent soutien du OUI au référendum, qu’il nous éclaire sur la candidature unitaire antilibérale, nous risquons fort de nous retrouver dans le noir.

    Mais que leur analyse en recoupe d’autres qui s’expriment dans le collectif national est tout sauf un hasard

    Pedro

  • « « « Le PCF, lui, ne dévie pas de sa route. » » »

    ah bon ?

    n’a-t-il pas demandé aux autres composantes du collectif national leur avis sur une candidature F.Wurtz ?

    « « « mais elle fera sans doute moins que début novembre, quand 96 % des militants communistes l’avaient déjà désignée » » »

    déformation grossière : les deux votes n’ont pas le même objet ; dans le premier , il s’agissait de se prononcer sur trois noms ; seule MGB voulait que sa candidature soit proposée aux collectifs …

    demain , il s’agit de « maintien » ou « retrait » de la candidature MGB

    j’avais voté MGB , je vais voter « retrait » ; est-ce donc si compliqué à comprendre ?

    pour ce qui est du reproche fait au PCF…des paroles tenues par F.Hollande , il faut franchement avoir l’esprit tordu ; et je ne parle même pas de la réplique faite par le PCF , dont l’auteur du papier ne fait même pas mention .

    mentez , déformez , il en restera toujours quelque chose !

    Pierre , Finistère

  • Il faudrait peut être arreter, une fois, de finasser. Communiste de naissance, de conviction et d’engagement je n’en suis pas moins conscient du catactère réducteur que présentrait MGB, car, QU’ON LE VEUILLE OU NON, elle sera assimilée dans l’esprit de gens, et encore plus dans les médias qui mentent, à une candidature du seul PCF. Ce n’est faire injure à personne que de dire cela... alors efface de ton champ lexical les termes "dégommer", "attaque du PCF et de sa candidate à la candidature" " se poser en concurrent, voire pour certains en ennemi", "victime", ...

    Car qu’ai-je vu au soir du vote du collectif ? Un militant Verts proposer Bové alors que Voynet se présente... Un militant LCR proposer Autain alors que Besancenot se présente... Qq militants PCF proposer Autain alors que Buffet se présente... Et un ensemble de gens, venus en nombre, sans participer au débat, voter Buffet parce que c’est le candidat que propose le PCF, et rien d’autre... C’est ce qu’on appelles depuis longtemps entre nous "une consigne de vote" J’ai assez connu ses pratiques, que depuis 15 ans déjà l’on dit disparues, pour ne pas en avoir la nausée.

    Ce que nous cherchons c’est le consensus. MGB ne le fait pas pour divers raisons. Mélanchon ne l’aurait sans doute pas fait non plus, tu me l’accorderas ! ! ! Il a pourtant personellement autant de valeurs que les autres.

    Trouvons donc qq’un d’autre ; est-ce déshonnorant ? Est-ce une mise en cause de MGB ? ? Le seul argument d’être les plus nombreux suffit-il à considérer que l’on a raison ? ? Pourquoi se crisper sur cette candidature ? Va-t-on laisser les autres élèments du rassemblement l’exclusivité de la tolérance et de l’ouverture ? Dans ce cas là, qui finalement cherche vraiment à affaiblir le PCF ? ? Le fait d’être membre du PCF interdit-il de choisir qq d’autre ? ?

    Voilà les vrais enjeux de cette désignation

    • “Le seul argument d’être les plus nombreux suffit-il à considérer que l’on a raison ?”

      95**102**, ta phrase, si on la prend dans un autre sens, "le seul argument d’être les moins nombreux suffit-il à considérer que l’on a raison ?"

      Les uns considèrent le caractère réducteur de MGB et les autres le caractère réducteur de C.A ou Y.S. Tous ces arguments peuvent se retourner dans tous les sens.

      Bon je te laisse expliquer tout cela.

  • Plutôt qu’une composante active le PCF est devenu une hypothèque handicapante, s’il devait quitter le rassemblement antilibéral nul doute que sa nature s’en trouverait changé ? Cela pourrait signifier la mort de celui-ci, sans pour autant effacer sa profonde nécessité qui demeure l’élément fondamental
    ’’Le roi est mort vive le roi’’

    S.Dedalus

    • JE VERSE CES QUESTIONS AU DEBAT

      PAS DE QUATION , AUX PETITES COMBINES DE SOMMET , SOYEZ INTEGRE ET EXIGENT.

      HONNETE,DOIT NOUS GUIDER
       

      INTRODUCTION : si les faits sont inexacts, veuillez m’en informer, je vous en remercie.

      S’il n’y avait pas eu ce clash de Bové et ce déni des écris en commun, vos remarques auraient trouvé une écoute auprès des anti-libéraux.

      Ce manque de respect a été aggravé par la méthode qu’on a utilisé pour sommer le PCF à retirer la candidature de MGB.

      Hors présence du PCF, on décide et par voie de presse on vous somme.

      La confiance en a pris un bon coup.

      Ce sont des comportements d’irresponsables. Ca s’est passé le lendemain du meeting de Montpellier, 4000 personnes.

      L’Humanité, en 1ère page, montrait Buffet au centre, bras dessus bras dessous avec Salesse et Bové. Très belle image. Rien à voir avec la 1ère page de Regards.


        QUESTION N°1 : consensus concernant les collectifs locaux

      Tous les responsables avaient appelé et confié aux anti-libéraux la création à des collectifs locaux, pour s’organiser et participer au débat avant le vote pour la candidature.

      Tous les responsables et les millions d’anti-libéraux avaient eu connaissance du fonctionnement de ces collectifs et des candidats.

      Résultat du vote : Buffet, 63,84 / Salesse, 15,29 /Autain,14,53 / Bove, 1,63 / Braouezec, 0,16

      Si les millions d’anti-libéraux n’auraient pas voulu de la candidature de MGB, ils se s
      eraient manifestés. Il n’y a eu que 16000 votants. En admettant qu’il y a entre 2 et 3 millions d’anti-libéraux, vous pensez que si cette candidature avait été décriée comme vous le dites, que 0,5% des anti-libéraux ne se seraient pas déplacés ? Sans cela ça voudrait dire qu’il n’existe pas d’anti-libéraux. Les chiffres sont têtus.

      Ceux qui se sont manifesté ont donné la préférence à MGB. Parmi ces anti-libéraux, si vous consultez les fiches des collectifs locaux, vous vous apercevrez qu’il y avait un grand nombre de gens qui n’étaient pas communistes, vérifiez les fiches, vous trouverez l’appartenance politique des votants.

      Le PCF a-t-il manipulé les collectifs ? On peut estimer à 12 000 votants communistes.

      PCF, présidentielle : Robert Hue, 900 000 voies, 1,3% de votants dans les collectifs.
      PCF 130 000 adhérents, 9 % sont venus voter. Peut on le leur reprocher ?

      Au vu de cette démonstration, la question que je pose est elle recevable ?

      Avec un vote de 0,5% des anti-libéraux, MGB n’aurait pas été élue.

      Démontrez, argumentez et apportez nous les preuves que les anti-libéraux ne veulent pas de MGB. Vous ne pouvez douter de ma sincérité, je voudrais comprendre pour croire en vos propos.

      - QUESTION N°2 : Consensus concernant le CN

      Lors des travaux, le consensus N° 1 n’a pas été pris en considération. Vous comprendrez facilement que pour les gens qui se sont investis à essayer de faire fonctionner ces collectifs et pour ceux qui ont voté, de ne pas être pris en considération, n’est pas acceptable.

      Discussion, déroulement de la discussion, aucun des 3 candidats ne fait consensus.

      Peut être, vous me direz que je manque de logique, l’argument développé était que MGB représentante du PCF, ne pouvait en aucun cas être candidate. Pourquoi ?

      MGB a apporté toutes les garanties nécessaires à une candidature unitaire.

      Si l’on fait un moment abstraction de son étiquette politique, MGB rempli tous les critères pour affronter cette bataille des présidentielles. Comparez et prononcez vous. On ne peut pas envoyer n’importe qui, n’importe quoi, par défaut.

      Exemple, simulation : MGB 40%, SALESSE 30%, AUTAIN 28 %.avec un tel résultat, l argumentation de blocage aurait du sens, mais les électeurs potentiels qui se sont manifestes ont vote autrement .l avenir nous dira si vous avez fait le bon choix .j en doute ?

      Pourquoi ce blocage ? On n’est pas à la recherche du meilleur candidat, mais chacun veux défendre son pré carré. Mars , PRS propose la candidature de Mélenchon, il a les compétences requises.ILS N Y A PAS UNE SEULE CNDITATURE QUI FAIT L UNANIMITE

      MELECHON , Le point de discussion serait qu’il a accepté le programme du PS et participé à la campagne désignant la candidature du PS. Je crois cette personne sincère dans sa démarche.

      Les autres partis politiques : Sarko, Royal, Bayrou, Le pen, 3 de ces candidats sont présidents de leur parti, la 4ème par affiliation. Ce sont tous des personnages rompus à la vie politique, c’est leur métier, on n’improvise pas pour une présidentielle. Les débats télévisés vont être âpres, il faudra être au niveau, pour ne pas dire le meilleur.

      Félix

      Martelli et consorts, vous les intègres, nous attendons que vous condamniez fermement ce déni des écris en commun, sans cela vous n’êtes pas crédibles. J’attends.

      C’est sans doute la faute du maquettiste. Excuse moi, je ne voulais pas polémiquer.