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Le PCF s’élève contre un diktat moral qui pourrait plonger de nombreuses femmes catholiques dans le désarroi

Publie le mardi 30 octobre 2007 par Open-Publishing
16 commentaires

Le pape Benoît XVI a estimé lundi que les pharmaciens devaient avoir le
droit à "l’objection de conscience" pour pouvoir refuser de délivrer des
médicaments permettant l’avortement.

Quand va-t-on finir de contester aux femmes le droit à disposer de leur
corps et à choisir leur maternité !

Aujourd’hui, en France, le nombre d’IVG est d’environ 200 000 chaque année, soit près d’une IVG pour trois naissances et la part des avortements médicamenteux très précoces, augmente légèrement. Elle atteignait 20 % des cas en 1997.

Le Parti communiste français s’élève contre un tel diktat moral qui ne
peut que plonger de nombreuses femmes catholiques dans la souffrance et
le désarroi.

Ce n’est ni aux pharmaciens, ni aux médecins, ni au pape , ni à quiconque de décider à la place des femmes !

Le droit au bonheur d’être mère ne doit pas être contesté aux femmes.

Elles ont le droit de choisir !

Dans ce contexte, le PCF exige des moyens pour que soit appliquée la loi
de 2001, relative à l’interruption volontaire de grossesse.

Parti communiste français

Paris, le 29 octobre 2007.

Messages

  • Qu’il garde ses pensées rétrogrades pour lui, le Panzepape, on a déjà bien assez à faire avec l’obscurantisme de la Finance pour devoir supporter les idées bornées et bloquées quelques siècles en arrière émanant d’un réac en soutane.

    Franchement, c’est moi qui délire ou le XXIe siècle sera celui de l’obscurantisme et du recul social ?

    G.B.

  • Bon, je vois qu’il doit y avoir des "tournantes" à Fabien pour les rédacteurs de communiqué....

    Manifestement l’équipe qui était en charge des "perles" de la rentrée ( rubriques nécros à gogo et platitudes en tous genres sur Cl Pompidou, M Serraut etc) a du reprendre du service.... J’ai une idée : organisons un concours pour trouver à ces rédacteurs des sujets dignes de leurs intérêts... Pffffff.....

    Blague à part.

    Répondre à "Benoïte sixteen" à chaque fois qu’il éructe une saloperie, c’est considérer que l’Eglise est un gouvernement des hommes valable et légitime, et que nous lui reconnaissons le droit d’émettre un avis sur telle ou telle chose.

    Mais non ! Serions nous, en plus de toutes nos faiblesses ,devenus perméables au lobbying ????

    Benoit 16 : Soyons clairs, si tu peux faire la loi en Italie, notamment du fait de l’occupation d’une partie du territoire de cette République par le Vatican, ici, faut aller jouer ailleurs. Toi, ton business, c’est organiser les rapports de ton dieu et de ceux qui sentent leur âme appelée vers ce dieu, et c’est déjà pas mal. Pas de t’immiscer dans des politiques publiques.

    La Loi, c’est la République qui la fait. Et la République, en France, elle ne reconnaît pas le "droit de conscience" aux pharmaciens pour délivrer les prescriptions médicales nécessaires à un avortement.

    Les pharmaciens sont des commerçants. Des détaillants en drogues légales et en matériel médical. Exactement comme les cafetiers et les buralistes, dealers officiels et patentés en pinards et en clopes.
    Y’a pas de question de "conscience" là-dedans !
    On peut le déplorer, mais c’est comme ça, et ce sont les pharmaciens qui l’ont voulu, en majorité par appât du gain.

    Ils ne sont en rien comparables aux médecins ou aux infirmières et ils n’ont donc pas de droit légitime à bénéficier des mêmes mesures.

    La République protège encore , pour l’instant, le droit des femmes à disposer de leur corps.

    Je pense que le PCF pouvait arriver exactement aux nobles objectifs qui sont les siens en disant tout autre chose.

    Je suis assez abattue....

    LL

  • Non ce n’est pas un canular :
    http://www.pcf.fr/spip.php?article2088

    (ce n’est pas moi qui ai mis ce communiqué sur le site)

    Extrait de le déclaration de Ratzinger (pseudo Benoît 16) :

    « Le développement actuel de l’arsenal médicamenteux et des possibilités thérapeutiques qui en découlent nécessite que les pharmaciens réfléchissent sur les fonctions de plus en plus larges qu’ils sont appelés à avoir, en particulier en tant qu’intermédiaires entre le médecin et le patient ; ils ont un rôle éducatif auprès des patients pour un usage juste de la prise médicamenteuse et surtout pour faire connaitre les implications éthiques de l’utilisation de certains médicaments. Dans ce domaine, il n’est pas possible d’anesthésier les consciences, par exemple sur les effets de molécules ayant pour but d’éviter la nidation d’un embryon ou d’abréger la vie d’une personne. Le pharmacien doit inviter chacun à un sursaut d’humanité, pour que tout être soit protégé depuis sa conception jusqu’à sa mort naturelle, et que les médicaments remplissent véritablement leur rôle thérapeutique. »

    A priori on pourrait penser qu’on n’a rien à faire de cette déclaration, superbement l’ignorer, la ridiculiser (ce qui est facile...) et penser qu’elle est immédiatement et spontanément rejetée par les français ce qui de mon point de vue est plus que probable mais je me demande si je ne prends pas mes désirs pour la réalité ? Discutons un peu avec notre pharmacien...

    Reste que les forces de progrès (pour parler la old-langue) sont dans une période de faiblesse comme elles n’en ont jamais connue et que le harcèlement idéologique est au plus fort. Et que les forces conservatrices agissent partout où elles le peuvent. (cf. les amendements sur la « culture religieuse commune des états de l’U.E » dans le vrai/faux nouveau big-traité).

    Alors que faire ? il fallait un communiqué du PC pour réagir, ça c’est sûr ! le communiqué est d’une niaiserie affligeante, ça c’est sûr aussi !

    Je trouve qu’à partir de ce micro évènement, on touche en fait du doigt la décomposition actuelle du parti : il fallait réagir (il faut être sur tout les fronts) , la praxis de lutte a produit une réponse, mais la réponse n’est pas appropriée...

    Salutations tristounettes,
    jfr

  • Que le parti communiste commence déjà par défendre la loi de 1905 et la faire respecter dans ses rangs.