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Le PS veut être un contre-pouvoir...sans blague ?

Publie le lundi 21 janvier 2008 par Open-Publishing
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Quand est-ce que le PS cessera-t-il de se ridiculiser ??? Il y a deux jours Jean-Marc Ayrault, le président du groupe PS à l’Assemblée nationale, affirmait que les députés socialistes ne participeront pas au vote sur la révision constitutionnelle préalable à la ratification du traité européen, le 4 février prochain en déclarant "Nous n’irons pas à Versailles. Un référendum a rejeté le traité précédent. Un nouveau texte a été préparé. Il me paraît impossible que nous participions à la révision préalable de la Constitution dès lors que nous défendons la voie référendaire plutôt que la voie parlementaire".

Cela c’était mardi, et c’était la première aberration de la semaine. Premièrement parce que des élus se doivent de montrer l’exemple. Quand on est député ou plus généralement élu du peuple, on ne peut pas d’un côté se plaindre de l’abstention de certains citoyens lors des élections, et de l’autre ne pas soit même aller voter dans le cadre de ses fonctions d’élu. Deuxièmement, si le PS est contre la ratification parlementaire, il me semble que le plus simple pour se faire entendre c’est d’aller voter "contre" à la session du congrès.

Surtout que pour la ratification du traité de Lisbonne ait lieu, il faut d’abord, un projet de loi constitutionnelle qui doit être adopté afin de réviser la Constitution. Ce texte doit être examiné dans chaque chambre (le 15 janvier à l’Assemblée, le 29 janvier au Sénat) puis voté par au moins trois cinquièmes des parlementaires présents, le 4 février, en Congrès.
Hors, seuls les votes exprimés sont pris en compte, donc l’absence des députés socialistes à Versailles ne compromettra en rien la révision constitutionnelle, bien au contraire, ça laisse le champ complètement libre à l’UMP.

Ensuite, pourra intervenir la ratification proprement dite, avec l’examen, le 7 février, d’un projet de loi spécifique dans les deux chambres.

Mais comme on est plus à une aberration près au PS, aujourd’hui François Hollande déclare comme objectif du Parti socialiste en 2008 "d’être le premier parti de France, à l’occasion des élections municipales et cantonales, en termes de suffrages comme en termes de collectivités". "Face au tout-pouvoir, je veux en 2008 faire du Parti socialiste un contre-pouvoir"

Alors, il est bien gentil Hollande, mais faudrait lui expliquer qu’un contre-pouvoir ça s’exprime, et pas à travers les médias, en allant voter pour ses convictions... enfin si convictions il y a encore...

Vivement un grand coup de balai à la tête du PS, car malheureusement au niveau local, des militants méritants s’investissent réellement et pâtissent de ce genre d’attitude de leurs "têtes pensantes..."

Publié par Matfanus à l’adresse 18:31 http://www.wikio.fr

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