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Le Snes-FSU de Créteil dénonce les "violences policières" contre les lycéens

Publie le mardi 1er avril 2008 par Open-Publishing

Charge policière sur le lycée Gustave Eiffel de Gagny (videos)

Le Snes-FSU de Créteil dénonce les "violences policières" contre les lycéens

Le syndicat Snes-FSU de Créteil a condamné lundi les "violences policières" dont ont été victimes samedi, selon ce syndicat, des lycéens et des enseignants d’un lycée de Gagny (Seine-Saint-Denis).

Samedi, les forces de l’ordre ont été appelées pour libérer l’entrée du lycée Gustave Eiffel de Gagny (Seine-Saint-Denis) où 200 lycéens avaient entrepris un "blocage pacifique" contre les suppressions de postes annoncées dans l’Education nationale.

Après des jets de projectiles, émanant selon le maire Michel Teulet (UMP) de jeunes extérieurs au lycée, la police a usé de gaz lacrymogènes et tiré au flash-ball.

"Cette intervention violente à coups de matraques, de boucliers, de flash-ball et de gaz lacrymogène n’était justifiée par aucune provocation de la part des élèves", s’est indigné dans un communiqué le syndicat selon qui "les enseignants qui ont tenté de s’interposer ont également été molestés par les forces de l’ordre".

Ces "pratiques policières risquent d’entraîner une hausse de la tension près des établissements scolaires", s’est inquiété le Snes.

La semaine dernière, la police était déjà intervenue en Seine-Saint-Denis devant plusieurs lycées à Drancy, Bobigny et Epinay-sur-Seine, sans que cela donne lieu à des incidents.

Le Snes-FSU a aussi dénoncé "toutes les sanctions prises à l’encontre d’élèves" et a défendu "la légitimité" de leur mobilisation.

Ce communiqué fait écho aux protestations provoquées lundi au lycée Paul-Eluard à Saint-Denis après des exclusions temporaires (2 à 8 jours) qu’auraient décidées le proviseur contre "une dizaine" de lycéens ayant participé à un barrage de l’entrée vendredi matin, selon des professeurs.

Les élèves de ce lycée, où des barrages filtrants sont installés depuis une quinzaine de jours, ont décidé d’occuper la cour lundi après-midi en signe de protestation et les professeurs ont demandé en assemblée générale la levée des sanctions, selon la même source.

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