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Le collectif Les morts de la rue dresse un constat accablant des promesses non tenues
Publie le mardi 25 décembre 2007 par Open-Publishing3 commentaires
Plus de 200 personnes vivant dans la rue sont mort de façon prématurée en un an, a affirmé, le 19 décembre, le collectif Les morts de la rue, qui dresse un "constat accablant" des "promesses non tenues" de l’Etat dans une lettre ouverte à Christine Boutin.

Créé en 2002 par un groupe d’associations d’aide aux sans-logis, le collectif dit être "indigné" par les affirmations de la ministre du Logement qui, attaquée par les associations sur la prise en charge des sans-abri, a estimé qu’il y avait "aujourd’hui la réponse" pour l’hébergement des sans-abri en urgence. "Nous sommes confrontés chaque jour à la mort prématurée des personnes de la rue que nous tentons d’aider et cela nous donne envie d’hurler !
Tous ces morts trahissent la douleur atroce de la vie à la rue !", écrit le collectif. "La situation est insupportable pour tous. Prendre des années de retard, c’est accepter encore des centaines ou des milliers de morts", poursuit-il.
Ces 200 morts a précisé l’association regroupe uniquement les personnes dont l’association a eu connaissance et ne représentent donc qu’"une très petite part de la réalité". "Il n’y a pas de statistiques autres que les nôtres concernant ces morts. Tout se passe comme si la société
escamotait une réalité insupportable", déplore le collectif.
Ce dernier indique en annexe à la lettre avoir appris depuis mai 2007 la mort de 11 femmes et 88 hommes, âgés de 21 à 80 ans (morts en moyenne à 50 ans, contre 80 ans pour le reste de la population), qui vivaient ou avaient vécu à la rue. "Il en est mort presque autant chaque mois, printemps, été, automne...en attendant l’hiver", souligne le collectif.
La moitié sont morts à la rue et la moitié en structure d’hébergement ou de soin, parfois en arrivant aux urgences. "Les chiffres ne disent pas le nombre de personnes qui étaient ‘au bout du rouleau’", relève le collectif, "car la rue tue aussi lentement".
De novembre 2006 à fin mars 2007, le collectif a dénombré au moins 172 morts "de la rue", dont 110 en Ile-de-France.
Messages
1. Le collectif Les morts de la rue dresse un constat accablant des promesses non tenues, 26 décembre 2007, 08:28
Le plus grave dans ce non respect de promesses est bien l’impossibilité de les tenir.
Les historiens expliqueront un jour que la France était devenue, par la médiocrité de sa population, une satrapie d’un baron exilé dont l’allégeance au gouvernement mondial était la seule qui soit à respecter.
Partant de ce constat, les laissé pour compte n’ont d’importance que l’emphase sentimentale que présente les asexués entre les informations publicitaires des canaux lobotomiques.
Pour arriver à résoudre la question des non et mal logés, il n’y que 2 solutions :
1) Les tuer ou les dissoudre, mais la réalisation de cet acte est encore trop précoce car opposé au peu de conscience restant dans la population. Ce projet est alors hypothétique pour l’instant.
2) Mettre en œuvre la construction de 5 millions de logements en faisant participer pleinement les futurs habitants à ces projets. Les terrains seraient mis à disposition suivant les mêmes principes qu’un aéroport ou une autoroute : l’intérêt commun.
Le financement serait assuré par l’état suivant le système des emprunts avec appel d’offre.
(Il suffira de choisir lequel est le plus avantageux pour la population)
Nous arrivons ici, au stade de l’écueil. L’état n’a pas le droit de faire ce type de démarche car, devenu une satrapie, il faut l’autorisation des garants de la mondialisation et dans notre cas la BCE pour valider ces projets.
Donc et pour conclure, les choses ne changeront jamais hormis par l’intervention d’extraterrestre nous trouvant bien trop con. Préparons nous à considérer que la comptabilité des morts pour la mondialisation n’est qu’en début de cycle.
Le solution est avant tout politique et demande de modifier la structure de l’état pour lui garantir d’assurer la seule défense exclusive des populations et consommateurs.
Et seule la séparation de l’économie et de l’état en sera le garant et la réussite.
BARDAMU
2. Le collectif Les morts de la rue dresse un constat accablant des promesses non tenues, 26 décembre 2007, 13:01
Le catalogue des promesses non tenues pour la france d’en bas et du sous -sol est bien trop épais.Par contre si tu es riche ou du medef,pas besoin de réclamer cela vient tout seul !!!!!momo11
3. Le collectif Les morts de la rue dresse un constat accablant des promesses non tenues, 28 décembre 2007, 08:57
A mettre en parallèle avec la récente publication de l’INSEE sur le budget des ménages... Enfin, un parallèle que je me suis permis !
Logement et pouvoir d’achat