Accueil > Le désir pourtant légitime de valorisation peut entraver l’épanouissement (...)
Le désir pourtant légitime de valorisation peut entraver l’épanouissement d’autrui
Publie le vendredi 14 décembre 2007 par Open-Publishing1 commentaire
Lorsqu’on réalise qu’au Canada comme en France, les gens votent d’abord pour les politiciens qu’ils jugent les plus aptes à maintenir les divisions socio-économiques telles qu’elles sont, on comprend les raisons pourquoi les gens présentement en place ont été élus.
Il est légitime pour l’être humain de vouloir se sentir valorisé et le maintien d’un statut social est une façon de trouver une valorisation. Cependant, la valorisation d’un individu ne devrait idéalement pas se faire au détriment des autres. Il faudrait chercher sa valorisation dans ce qu’on fait et ce qu’on est sans que cela empêche d’autres individus de s’épanouir et d’être heureux.
Je ne vois pas en quoi des gens qui ont de la difficulté à joindre les deux bouts ou des gens qui connaissent une situation économique précaire les rendant vulnérables à l’inquiétude et aux maladies peut valoriser quelqu’un dont les revenus sont amplement suffisants pour bien vivre sans crainte du lendemain.
Savoir qu’on rend les autres heureux et qu’on leur facilite la vie peut également apporter à une personne la valorisation qu’elle recherche.
Messages
1. Le désir pourtant légitime de valorisation peut entraver l’épanouissement d’autrui, 15 décembre 2007, 00:37
Passer du temps à valoriser autrui en oubliant sa propre valorisation c’est être trop "sacrificiel", trop modeste, c’est un déficit de "narcissisme primaire" celui nécessaire pour s’aimer soi-même. Mais nous sommes loin de la politique.
Au travail par contre le phénomène existe. Tout est bon pour se valoriser à bon compte. Le remède serait de respecter les qualifications au détriment des appréciations subjectives fonctions du fayotage et du désir d’être approuvé des chefs, des contremaîtres, etc..
Pour revenir au texte posté, il faut y voir aussi dans cette survalorisation d’autrui un sentiment d’infériorité des masses face aux hommes politiques vus comme compétents.
CD