Accueil > Le gouvernement des banques
L’insolence des spéculateurs suscite une vive opposition populaire et contraint les gouvernements à prendre quelques distances avec la finance.
Le 20 mai, le président Barack Obama a qualifié de « hordes de lobbyistes » les banquiers qui s’opposaient à son projet de réglementation de Wall Street.
– Ceux qui signent les chèques vont-ils continuer à écrire les lois ?
– Par Serge Halimi
Le 10 mai 2010, rassurés par une nouvelle injection de 750 milliards d’euros dans la fournaise de la spéculation, les détenteurs de titres de la Société générale gagnèrent 23,89 %.
Ce même jour, le président français Nicolas Sarkozy annonça que, par souci de rigueur budgétaire, une aide exceptionnelle de 150 euros aux familles en difficulté ne serait pas reconduite.
Ainsi, crise financière après crise financière, chemine la conviction que le pouvoir politique aligne sa conduite sur les volontés des actionnaires. Périodiquement, démocratie oblige, les élus convoquent la population à privilégier des partis que les « marchés » ont présélectionnés en raison de leur innocuité.

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