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Le libéralisme économique est mort.

Publie le mardi 26 janvier 2010 par Open-Publishing
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France : consommation de produits manufacturés : + 1 % en 2009.

Cette hausse de la consommation s’explique par la prime à la casse. L’Etat a distribué une prime à la casse de 1 000 euros pour l’achat d’une voiture neuve.

Lisez cet article :

Tous les économistes s’attendent en effet à un "contrecoup", une fois dissipés les effets d’aubaine de la prime à la casse. Celle-ci est tombée de 1.000 euros en 2009 à 700 euros début 2010, puis devrait descendre à 500 euros au 1er juillet.

Sans la hausse des achats d’automobiles en 2009, "les dépenses de consommation en produits manufacturés auraient baissé de 0,3 %", a calculé Mathilde Lemoine, économiste chez HSBC.

Son arrêt progressif et la fin des mesures de relance du gouvernement lui font désormais prévoir "une baisse des dépenses des ménages au premier semestre 2010".

http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=839bace37ca849ce7ca500ea000762c2

Autrement dit :

– en France, les ménages sont fauchés : ils ne peuvent plus consommer par eux-mêmes ;

– l’Etat a donc aidé les ménages : l’Etat a distribué aux ménages des dizaines de milliards d’euros pour qu’ils puissent consommer (crédits d’impôt pour l’achat de logements écologiques, prime à la casse, prime de rentrée scolaire, prime de Noël, prime à la cuve, etc.)

– conséquence : le déficit budgétaire a explosé ; l’Etat s’est surendetté à la place des ménages ;

– ce cercle vicieux est très dangereux : c’est l’Etat qui soutient la consommation à bout de bras. Quand l’Etat arrêtera de distribuer toutes ces aides et toutes ces primes, la consommation s’effondrera.

– Conclusion : dans les pays occidentaux, le libéralisme économique est mort. Les dirigeants politiques, même quand ils sont libéraux, sont contraints de faire intervenir l’Etat par dizaines de milliards pour empêcher l’effondrement de l’économie.

C’est l’Etat qui tient l’économie à bout de bras.

Messages

  • La Bourse de Shanghai termine en baisse de 2,42%

    SHANGHAI, 26 jan 2010

    La Bourse de Shanghai a terminé mardi en baisse de 2,42% sur fond d’inquiétudes sur un resserrement attendu du crédit en Chine, alors que plusieurs introductions en Bourse sont attendues prochainement.

    L’indice composite —qui comprend les actions de type A et B, libellées respectivement en yuans et en dollars— a perdu 75,02 points à 3.019,39 points à la clôture, dans un volume d’échanges de 109,3 milliards de yuans (16 milliards de dollars US).

    L’indice a ainsi plongé à son plus bas niveau depuis le 30 octobre où il s’affichait à 2.995,85 en clôture.

    "Les inquiétudes sur le resserrement du crédit pèsent sur l’humeur des investisseurs et la chute de l’indice aujourd’hui est plus importante que ce que nous avions prévu", a indiqué à Dow Jones Newswires Amy Lin, analyste chez Capital Securities.

    China Merchants Bank a abandonné 0,9% à 16,09 yuans et China Construction Bank a cédé 1,2% à 5,84 yuans.

    Les valeurs immobilières ont également souffert des ces inquiétudes, le secteur dépendant fortement du marché du crédit.

    China Vanke, le plus important promoteur immobilier en terme de valeur de marché, a perdu 3,2% à 9,22 yuans et Poly Real Estate a plongé de 4,8% à 18,97 yuans.

    http://www.agefi.com/Quotidien_en_ligne/News/index.php?newsID=237789&PHPSESSID=0cde18e685158df2fde5df1b509c5067

  • Puisque cet article a été publié sans sa TRADUCTION EN FRANÇAIS, voilà :

    – « l’Etat a donc aidé les ménages : l’Etat a distribué aux ménages des dizaines de milliards d’euros pour qu’ils puissent consommer »
    – = « l’Etat a donc reversé à certains ménages une partie de l’argent commun : l’Etat a distribué à ces ménages des dizaines de milliards d’euros pour qu’ils puissent bien penser et si possible bien voter

    – « conséquence : le déficit budgétaire a explosé ; l’Etat s’est surendetté à la place des ménages »
    – = conséquence : le déficit budgétaire a explosé ; l’Etat s’est surendetté parce que des agents au service de la mafia internationale ont vendu aux banquiers le droit de l’Etat à battre sa propre monnaie, donc sa souveraineté (non sans avoir surendetté les ménages)

    – « ce cercle vicieux est très dangereux : c’est l’Etat qui soutient la consommation à bout de bras. Quand l’Etat arrêtera de distribuer toutes ces aides et toutes ces primes, la consommation s’effondrera. »
    – = ce cercle vicieux est très dangereux : l’Etat sert à alimenter la consommation, car la consommation est indispensable à l’augmentation de la richesse des banquiers. QUAND LA CONSOMMATION S’EFFONDRERA, L’ETAT ARRÊTERA DE DISTRIBUER TOUTES CES AIDES ET TOUTES CES PRIMES.

    – « Conclusion : dans les pays occidentaux, le libéralisme économique est mort. Les dirigeants politiques, même quand ils sont libéraux, sont contraints de faire intervenir l’Etat par dizaines de milliards pour empêcher l’effondrement de l’économie.

    « C’est l’Etat qui tient l’économie à bout de bras. »

    – = Conclusion : dans les pays occidentaux, LE LIBÉRALISME ÉCONOMIQUE N’A JAMAIS EXISTÉ. C’ÉTAIT UNE ILLUSION, MÊME SI ELLE A FAIT BEAUCOUP DE MORTS. Les dirigeants « politiques », quand ils sont libéraux, sont consentants à faire intervenir l’Etat par dizaines de milliards pour limiter l’effondrement de la boulimie des racketteurs.

    C’est l’argent des contribuables qui tient cette "économie" à bout de bras.