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Le libre échange : une arme de destruction massive

Publie le mardi 2 octobre 2007 par Open-Publishing

Les accords commerciaux internationaux (de libre-échange) au dessus de l’ignorance des peuples concernés sont des armes de destructions massives ayant d’importante conséquences économique, social, alimentaire et culturelle. Car dans le cas ou les deux partenaires sont de poids économique inégal.

Ces traités vont accélérer la compétitivité anarchique entre des entreprises régionales et des multinationales ayant l’avantage : de délocaliser leurs usines de sous-traitance, de baisser fortement les prix de leur produit pour avoir le monopole du marché, de profiter d’une main d’oeuvre rentable dans les pays autrefois colonisés et re-colonisés par l’implantation du marché.

Généralement, le meilleur moyen d’implanter un marché dans une économie traditionnel stable en autogestion est d’ y créer une petite guerre civile (en divisant les tribus, en fournissant des armes pour des groupes extrémistes...) cela entrainera une aide humanitaire mais aussi alimentaire, qui préparera l’arrivée d’un crédit de reconstruction accordé par des pays occidentaux dans un pays en ruine, prés à etre exploiter dans ses ressources, et cela en étant dépendant (avec l’obligation d’importer)de l’extèrieur (Etats unis, Europe, tout les pays développés).

Dans cela, le commerce international à besoin de regle ( par ex l’OIC l’organisation international du commerce proposé jadis par Keynes mais oublié alors qu’elle avait pour objectif le progrés social, le plein emploi, des normes de travail équitable...) et d’un terrain définit, sans cela, des mesures protectionniste et douanière s’impose.

Pour finir, on peut citer un leader de la résistance sud américaine, Evo morales le président de la Bolivie (voir photo au dessus), qui, dans son refus de ratifié un traité de libre échange avec les états unis, dit de celui ci qu’il n’ apportera que "plus de faim, de misère et de chomage pour son peuple".