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Le nouvel internationalisme de Patrick Le Hyaric

Publie le vendredi 23 octobre 2009 par Open-Publishing
10 commentaires

Le nouvel internationalisme de Patrick Le Hyaric !

Bonjour Camarade Le Hyaric,

Peux-tu m’aider à comprendre ton "nouvel internationalisme" !

Je commence par citer ton intervention au Village du Monde à la fête de l’Humanité 2009 : "En cette année 2009, nous célébrons le vingtième anniversaire de la chute du Mur de Berlin qui vit tant d’espoir se lever pour un monde de paix, solidaire, sans agressivité entre les populations et en développement économique et social. Un système s’écroula rapidement..."

Est-ce que tu vois la chute du mur de Berlin comme un progrès ?

D’ailleurs, quel est le système qui s’est écroulé ?

Le communisme a subi de gros revers avec la perte du pouvoir en URSS et en Europe orientale, c’est clair. Mais avec la Chine, le Viet-Nam, Cuba etc il est au pouvoir. C’est partiellement vrai aussi En Afrique du Sud, dans divers Etats de l’Inde, à Chypre etc. Beaucoup de PC demeurent très dynamiques : Parti communiste de Russie, du Japon, KKE en Grèce, PC au Portugal etc.

Il est vrai que les PC qui ont évolué "à la Gorbachev" comme les PC italien, espagnol, français et en premier lieu soviétique ont beaucoup perdu. Beaucoup de leurs dirigeants sont même atteints de ce que Dominic Losurdo nomme "autophobie communiste"
( http://fr.wikipedia.org/wiki/Domenico_Losurdo )

On peut analyser tout cela de manière diverse, c’est vrai, mais dans ton "nouvel internationalisme", tu n’en parles même pas !

Tout le monde en France et ailleurs parle de la Chine qui a su, comme Lénine l’avait fait, utiliser des entreprises capitalistes pour bâtir un socialisme à la chinoise (Comme le dit le PCC, en Chine les entreprises capitalistes sont libres, comme un oiseau dans une cage. ) . Tu parles au Village du monde de la Fête de l’Huma 2009 devant des diplomates chinois, et tu ne dis rien de la Chine ! Devant des Cubains, et tu ne dis rien de Cuba ! Cuba est attaqué de toutes part et particulièrement par les USA et tu ne dis rien. Au parlement européen où tu sièges maintenant, on tente d’une façon odieuse d’associer communisme et nazisme et tu ne dis rien.

Patrick, je te le demande, est-ce sérieux !

Ton nouvel internationalisme est-il crédible. En quoi se distingue-t-il de l’internationalisme des parti socialistes sociaux-démocrates ou sociaux libéraux ? L’internationalisme socialiste n’est pas tout mauvais, c’est celui des réformistes et socio-libéraux. Mais on a besoin de plus aujourd’hui pour sortir de la crise !
Vas-tu bloquer mon message sur ton blog
( http://patricklehyaric.net/2009/09/13/un-nouvel-internationalisme-a-batir-entre-nous/#more-170 ), ou vas-tu répondre ?

Tu peux me répondre sur mon blog ou sur le tien ou ici :

( Mon blog est :http://lutterpourunmondemeilleur.blogspot.com/ )

Tu peux aussi ignorer tout cela et ne pas répondre du tout, pour ne pas admettre qu’il y a plus qu’un grain de vérité dans ce message !

Ce serait peut-être ta réponse la plus claire...

Rien de tel qu’un dialogue respectueux pour mieux se comprendre !

Fraternellement Pierre K.

Messages

  • Faut-il rappeler que Mickaël Gorbatchev a été la cible d’un Coup d’Etat organisé par les seconds couteaux du PCUS ?

    Les amalgames relèvent ainsi de la paresse intellectuelle, ou du cliché confortable.
    L’internationalisme a une histoire forgée dans les luttes du 19ème siècle, et dans les errements des avant-gardes léninistes éclairées.
    Si le débat collectif est incertain, il n’en reste pas moins la seule voie.
    De là à accepter de dater le déclin du PCUS de la peretstroïka, ce serait décliner soi-même dans l’amnésie des décennies précédentes : rapport Kroutchev, Andropov et Brejnev pour ne citer que les phases remarquables.

    Viser les propos d’un responsable et ses carences, oui c’est possible, mais c’est continuer de décliner, en continuant de s’inscrire dans le système de l’individu-monde, où chacun, isolé, consomme du spectacle politique, tout et en même temps que la mondialisation produit ses effets nocifs, et croit par exemple que les débats portés par ceux qui sont physiquement à la tribune ( mais peut-être parce qu’on voudrait jalousement y être ?) sont des propos à consommer de suite, de la pensée-rapide réinjectable en numérique.
    Quelle illusion ! Il est vrai que l’infernale toile, le WWW y amène tout droit. Sans vision critique du "web", large filet mondial de la pensée, il n’est pas de débat serein possible.

    Courage !

  • Mais pierre pour quoi tu lui parles encore à ce type ???????!!!!!!!

  • Le Hyaric, comme le PCF et les médias, confond chute du mur et liberté. C’est la fin du STALINISME certes.

    Mais Pierre, prendre les régimes chinois et vietnamiens pour des "internationalistes",

    faut avoir oubliés 1973 et les bombardements sur Hanoï par Nixon avec le soutien de mao ? chinois. Et nous faire prendre pour communiste le régime du pays le plus grand du monde ou Hugo et Dickens sont des romans à l’eau de rose, c’est l’avenir dans 2 siècles DERRIERE.

    Vietnam et Cuba sont dans la gestion /confrontation du Nouvel Ordre Mondial.

    ANALYSE CONCRETE DE LA SITUATION CONCRETE SVP

    GGrun

    • BOURGEOIS ET PROLETAIRES

      La bourgeoisie a déchiré le voile de sentimentalité qui recouvrait les relations de famille et les a réduites à n’être que de simples rapports d’argent.

      La bourgeoisie a révélé comment la brutale mani­festation de la force au moyen âge, si admirée de la réaction, trouva son complément naturel dans la paresse la plus crasse. C’est elle qui, la première, a fait voir ce dont est capable l’activité humaine : elle a créé de tout autres merveilles que les pyramides d’Egypte, les aqueducs romains, les cathédrales go­thiques ; elle a mené à bien de tout autres expédi­tions que les invasions et les croisades.

      La bourgeoisie ne peut exister sans révolutionner constamment les instruments de production, ce qui veut dire les conditions de la production, c’est-à-dire tous les rapports sociaux. Le maintien sans change­ment de l’ancien mode de production était, au contraire, pour toutes les classes industrielles anté­rieures, la condition première de leur existence. Ce bouleversement continuel de la production, ce cons­tant ébranlement de tout le système social, cette agi­tation et cette insécurité perpétuelles distinguent l’époque bourgeoise de toutes les précédentes. Tous les rapports sociaux, traditionnels et figés, avec leur cortège de conceptions et d’idées antiques et véné­rables, se dissolvent ; ceux qui les remplacent vieillissent avant d’avoir pu s’ossifier .

      Tout ce qui avait solidité et permanence s’en va en fumée, tout ce qui était sacré est profané, et les hommes sont forcés enfin d’envisager leurs conditions d’existence et leurs rapports réciproques avec des yeux désabusés. » Poussée par le besoin de débouchés toujours nou­veaux, la bourgeoisie envahit le globe entier. Il lui faut s’implanter partout, exploiter partout, établir partout des relations.

      Par l’exploitation du marché mondial, la bourgeoi­sie donne un caractère cosmopolite à la production et à la consommation de tous les pays. Au désespoir des réactionnaires, elle a enlevé à l’industrie sa base nationale.

      Les vieilles industries nationales ont été détruites et le sont encore chaque jour. Elles sont supplantées par de nouvelles industries, dont l’adop­tion devient une question de vie ou de mort pour toutes les nations civilisées, industries qui n’em­ploient plus des matières premières indigènes, mais des matières premières venues des régions les plus lointaines, et dont les produits se consomment non seulement dans le pays même, mais dans toutes les parties du globe. A la place des anciens besoins, satisfaits par les produits nationaux, naissent des besoins nouveaux, réclamant pour leur satisfaction des produits des contrées et des climats les plus lointains...etc

      Le Manifeste du parti communiste (1848) K Marx

      En regardant ce qui se passe actuellement en Chine sous cet angle, on peut comprendre mieux le point de vue de Losurdo. Et si on repense à la NEP de Lénine, balayée par la démagogie égalitariste de Staline, on comprend autrement la ligne de Teng Xiao Ping.

      En 30 ans, les forces productives chinoises ont connu un développement bien plus spectaculaire que celles de l’URSS au temps des plans quinquennaux de l’URSS stalinienne. Si le capitalisme permet l’accumulation primitive du capital la plus rapide, le communisme est le seul moyen de le gérer rationnellement au bénéfice de tous.

    • Sauf que la Chine n’est pas communiste, le PC chinois n’est pas communiste.

      Le PCC est un mélange de capitalistes, de capitalistes d’état et de bureaucrates qui se nourrissent de l’exploitation de la classe ouvrière et de la paysannerie.

      Ils n’ont rien inventé et ce n’est pas parce qu’ils ne lésinent pas sur la peinture rouge qu’ils sont un tant soit peu communistes.

      Deng fut un nomenclaturiste larbin de la bourgeoisie. Maintenant c’est la nomenclatura qui est en train de se transformer en bourgeoisie.

      Il n’y a rien là de neuf, le bureaucrate anti-ouvrier ne rève toujours que des méthodes despotiques du commandement capitaliste et à devenir bourgeois.

      Pas de difference au fond avec le processus qu’on connait en Russie, sauf que la direction nomenclaturiste chinoise a compris que pour se transformer en bourgeoisie il y avait des façons plus malines de le faire.

      ce n’est pas nouveau.

      Déjà la nomenclatura chinoise avait fait lit commun avec l’impérialisme américain il y a 35 ans , pour Pol Pot et contre la révolution vietnamienne (lequel Vietnam suit le même chemin en ce moment mais est beaucoup moins inégalitaire que la Chine, un des pays où il y a le plus d’inégalités au monde).

      La bureaucratie chinoise sous des dehors très "rouges", du temps de la diplomatie ping-ponguesque, avait amorcé son virage bien avant les momies brejneviennes, podgornesques et kossyguignes ...

      20 ans avant Gorbi , ils s’y mettaient les bureaucrates.

      Mais dans tout cela c’est bien la mutation obligée et toujours même d’une nomenclatura en bourgeoisie, et jamais vers une pratique communiste.

      Jamais une bureaucratie ne devient communiste, sa nature l’en empèche, tout autant que la nature empêche une bourgeoisie de se suicider en se battant pour le communisme.

      Le coté rigolo de le Hyaric vient que ce genre de mec ne fait plus d’analyse marxiste des sociétés (la lutte de classes, et tout et tout et tout), il ne voit plus que des symptômes de la domination d’une classe sur une autre , pas cette domination. C’est un oubli pratique quand on est un parti capable de se prétendre communiste et en même temps mener des politiques de privatisation jusqu’en 2002.

      Il ne voit donc que les absences de libertés et ça le gratte, mais ne veut pas voir, ne voit pas la domination de la bourgeoisie et de la nomenclatura chinoises sur le prolétariat chinois pour lui extorquer des plus-values.

      L’absence de libertés est un des moyens de domination contre les travailleurs.

      Le communisme sans pouvoir des travailleurs ce n’est pas le communisme. définir celui-ci par un taux de croissance est une pensée stupéfiante.

      Maintenant que la société chinoise, comme la lutte des classes en Chine ait des spécificités c’est sur.

      Toutefois son développement contrôlé ressemble beaucoup à celle dans le passé de la Corée du Sud et plus en arrière du japon que du développement actuel idéologique et pratique du capitalisme occidental.

      Pas de socialisme sans pouvoir des travailleurs .

    • Il ne voit donc que les absences de libertés et ça le gratte, mais ne veut pas voir, ne voit pas la domination de la bourgeoisie et de la nomenclatura chinoises sur le prolétariat chinois pour lui extorquer des plus-values.

      1-Le Hyaric ne parle pas de la Chine, c’est ce que lui reproche P Kuleman.

      2-La critique sur les inégalités chinoise est la même que celle sur laquelle a surfé Staline après la disparition de Lénine pour évacuer la NEP, et imposer son "socialisme dans un seul pays" et ce qui allait avec, l’exode rural forcé, les plans quiquennaux, l’isolationisme économique, le travail forcé etc..etc

      3-A ce jour, aucun système n’a pu, aussi vite que le capitalisme, accumuler le capital primitif !

      Revenir à Marx, et Lénine, c’est aussi tenir compte des expérience qui ont échoué !

    • Le système chinois ce n’est pas la NEP, le prolétariat est devenu très puissant et est exclu du pouvoir , exploité par l’alliance les bourgeoisies du monde et la bourgeoisie chinoise.

      Les questions qui se sont posées sur la NEP ne correspondent pas du tout au même type de société sauf sur un point : La classe ouvrière n’est pas aux leviers de commande.

      Le reste se sont des abimes de difference, URSS, une classe ouvrière au moment de la NEP de 2 à 3% de la population et une paysannerie énorme, tandis qu’en Chine maintenant le prolétariat est dominant numériquement.

      A quoi avons-nous affaire comme société en Chine ?

      Assurément pas une société où la classe ouvrière dirige.

      Elle ne dirige, ni de près ni de loin, non seulement les entreprises mais encore moins l’ensemble de la société.

      Nous avons donc une société où les travailleurs ne dirigent pas, où les paysans ne dirigent pas, mais une société qui voit des patrons, des militaro-policiers, des nomenclaturistes vivre sur la peau du peuple, diriger l’état capitaliste.

      le socialisme sans pouvoir des travailleurs est un non sens, une injure à Marx.

      Tout au plus peuvent exister des situations intermédiaires de peu de durée où une orientation révolutionnaire d’un parti ou un petit groupe tente de faire relais entre deux sociétés. Si ça dure au delà de quelques années une nomenclatura se cristallise sur les les dérives bureaucratiques, et finit la plupart du temps par rêver des avantages des classes capitalistes ailleurs dont elle emprunte toutes les méthodes violentes et despotiques de commandement.

      Les sociétés de classe ont horreur du vide en matière de pouvoir. Une société moderne ne reste pas longtemps sans la construction d’un état au service d’une classe sociale, par cette classe sociale.

      Là, en Chine dans un pays qui est plus inégalitaire que les USA, parler de NEP est assez abusif. Ca signifierait que d’une quelconque façon la direction chinoise soit communiste.

      Le Vietnam qui affronte des défis bien plus terribles que la société chinoise est beaucoup plus égalitaire.

      Mais c’est surtout jeter à la poubelle le marxisme pour se saouler des couleurs du marxisme.

  • le Hyaric aurait fait un excellent larbin...il fait malheureusement un pietre communiste.

  •  au passage, le droit à l’auto-détermination du peuple tamoul mis sous la table

     ronds de jambe vis à vis des représentants de l’état bourgeois chinois

     par contre on se souviendra que pendant qu’on suce du diplomate chinois on rappelle les divergences avec Cuba (moi aussi j’en ai, mais avec la Chine c’est autre chose, c’est une opposition de classe).

     Il y a des choses justes par ailleurs.

    Toutefois, c’est au fond qu’il y a le plus de problèmes pour définir un internationalisme, analyser l’état d’un monde, ses luttes de classes.

    L’internationalisme a connu dés ses origines une ambigüité par l’expression même de son titre, qui joue avec l’interclassisme.

    Ce terme a été fabriqué contre le colonialisme, contre les grands états bourgeois qui se lançaient les uns contre les autres leurs jeunes hommes dans des guerres monstrueuses. Ce terme vibre particulierement contre l’impérialisme.

    Mais il conduit à des absurdités si on se met à soutenir des états bourgeois contre leurs peuples au nom de l’internationalisme.

    Mais il conduit à des absurdités quand on se coule dans un discours dominant de l’impérialisme sur les libertés et les progrès de la démocratie si on ne définie pas le moteur et au nom des interets de quelle classe on soutient des revendications démocratiques.

    On trace mal les raisonnements et les articulations.
    ce discours ne fera pas date.

    Il aurait pu commencer par une analyse de classe de l’état de la planète, sur le mouvement en cours d’augmentation prodigieuse du prolétariat urbain sur la planète, la diminution de la paysannerie et toutes les couches et classes sociales intermédiaires entre bourgeoisie et prolétariat.

    L’évolution la plus vertigineuse et habituellement signalée est celle de la Chine qui voit la prolétariat supplanter la paysannerie , mais cette évolution est énorme en Inde, au Vietnam, en Indonésie, en Corée du Sud, etc,

    Récemment dans les polémiques sur l’appréciation de la situation iranienne est apparue l’évolution gigantesque de cette société par rapport à à l’Iran de Khomeiny , les masses paysannes n’existent plus tant. La population rurale est passée sous les 30% (population rurale, on parle là de beaucoup plus que les paysans, et il faudrait se pencher également sur le type d’exploitation agricole et les évolutions de celles-ci)..

    Pour qui en a eu le temps, même la situation africaine voit une mutation accélérée vers les villes de la population, les campagnes payent lourdement l’existence d’une série de vautours, et contribuent à l’accélération de phénomènes de fond qui augmentent la part du prolétariat dans toutes ses couches particulières, en Afrique comme sur le reste de la planète.

    Dans les vieux pays industrialisés dominant le phénomène à l’œuvre ailleurs existe aussi, depuis Tatcher et Reagan, les mécanismes qui prolétarisent des couches de plus en plus importantes de la société existent.

    La sur-agressivité de ce capitalisme lui fait liquider le concept même de "classe moyenne" qu’il avait forgé pour diviser. Il liquide toutes les classes intermédiaires, aplatit et prolétarise les couches hautes de la classe ourvière, les couches de travailleurs du secteur public, etc.

    La composition des reliquats de petites classes intermédiaires se modifie pour devenir du salariat déguisé, de la prolétarisation déguisée, visible dans la paysannerie en tenant les paysans en aval et en amont, en réduisant au millimètre leurs revenus, comme de simples salariés, ça se voit aussi dans le commerce où nombre de ceux-ci ne représentent plus que du salariat déguisé, avec les chaines de franchisés, beaucoup de gérances, etc.

    L’ensemble de ces mouvements contribue , partout sur la planète, à une progression au pas de charge de l’importance numérique et absolue du prolétariat, d’une diminution radicale de la base sociale de la bourgeoisie (elle ne construit plus d’alliance basée sur une redistribution du fric avec d’autres petites classes et couches hautes du prolétariat, sauf les très hautes et certaines professions libérales très limitées numériquement).

    Ce phénomène est à l’oeuvre partout et permet de comprendre les glissements vers la main-mise absolue sur les hauts parleurs médiatiques et la remusculation générale sécuritaires des états .

    Mais pour des internationalistes convaincus, mieux même, pour des autogestionnaires convaincus, un spectre hante la bourgeoisie, à défaut d’être celui du communisme, c’est celui de ce prolétariat surpuissant numériquement et en proportion de la planète, en quête d’une démarche pour soi et ses interets.

    L’inter-classisme qui définit une partie de la notion d’internationalisme doit évoluer pour prendre en compte cette évolution planétaire du prolétariat, donner sa dimension au phénomène, dans nos batailles.

    Sur la planète on défendra les droits de ce prolétariat, ses libertés (y compris démocratiques et syndicales) , ses luttes et son indépendance absolue.

    Souvent cela recoupera la bataille contre les menées des impérialismes, mais pas toujours, cela peut souvent se faire contre les interets d’une bourgeoisie nationaliste ou une petite bourgeoisie nationaliste.

    Les questions d’indépendance nationale se traitent du point de vue des interets du prolétariat comme cité plus haut et dans la mesure où une ethnie dominante maltraite une ethnie dominée, introduisant de fait une division du prolétariat.

    Pour les communistes, ceux qui luttent pour l’égalité des droits (et ça passe des fois par l’indépendance quand toutes les portes se ferment) ne sont pas les diviseurs. Sont diviseurs ceux qui imposent ces humiliations à la faction dominée.

    La situation planétaire impose maintenant un internationalisme qui franchisse un cran supplémentaire vers le haut.

    Parce que le prolétariat est devenu la classe la plus puissante de la planète , numériquement, en pourcentage et peut-être demain en force.

    Parce que la bourgeoisie et son système a un terrain de jeu de plus en plus unifié mondialement (à leur façon qui conjugue désordres et violences extrêmes, concurrences violentes, sur-agressivité militaire, etc). le sujet bateau par excellence est le problème environemental .

    Le texte de notre ami est un peu de la soupe, de la soupe humaniste (point trop quand même comme nous le voyons sur la Chine ).

    Peut mieux faire.