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Le président français "pète un plomb" sur CBS. (video)
Publie le mardi 30 octobre 2007 par Open-Publishing7 commentaires
Pourquoi Nicolas Sarkozy ne maîtrise-t-il pas ses nerfs devant les médias américains ?
Après une interview au "New York Times" où il était apparu agité, le président français "pète un plomb" sur CBS.
La télé américaine CBS et son émission phare Sixty Minutes ont réussi leur coup de pub. L’extrait annonçant l’interview du président français Nicolas Sarkozy ne fait pas dans la dentelle de Saint-Gall.
On y voit Sarkozy arracher son oreillette après avoir sèchement interrompu la journaliste Lesley Stahl qui lui posait une question sur le grand sujet qui fâche : Cécilia.
Cette entrevue s’est déroulée deux semaines avant l’annonce du divorce.
Le pamphlétaire et journaliste français André Bercoff n’est pas sarkozyste. Mais il critique vertement la chaîne CBS : "Cette bande-annonce est un montage mensonger. Si l’on consulte l’émission en entier, on se rend compte que Sarkozy ne s’énerve que lorsque la journaliste insiste très lourdement."
Cela dit, comme le rappelle l’écrivain et journaliste Edwy Plenel, ancien directeur de la rédaction du Monde, ce n’est pas la première fois que le président Sarkozy « pète un plomb » devant des journalistes américains. En septembre dernier, deux envoyées du New York Times avaient peint un portrait assez inquiétant de celui qui détient le feu nucléaire français : très agité, mal à l’aise, malaxant les bras de son fauteuil, butant sur les mots, interrompant ses interlocutrices à tout bout de champ.
« Il faut se rendre à l’évidence, le président de l’un des cinq Etats membres permanents du Conseil de Sécurité se montre incapable de maîtriser ses nerfs », s’inquiète Edwy Plenel.
La surmédiatisation sans en payer le prix !
S’il est une qualité qui fait l’unanimité chez Nicolas Sarkozy, c’est son sens de la communication. Alors pourquoi ce sens tombe-t-il en panne dès que les médias d’outre-Atlantique entrent dans la danse ? « C’est simple, répond Edwy Plenel. Il veut la surmédiatisation à l’américaine mais sans accepter d’en payer le prix, à savoir la transparence. »
C’est également l’avis d’un écrivain américain qui vit en France, Ted Stanger : « S’il était invité par CBS, c’est bien entendu en tant que cocu ! C’est ça qui intéresse le téléspectateur américain. Et non pas la langue de bois du style TJ de TF1. La chaîne Fox News, pourtant très à droite, n’a pas hésité à bombarder le vice-président Dick Cheney sur l’homosexualité de sa fille. En Amérique, le journaliste se doit d’être un rebelle. »
Messages
1. le président français « pète un plomb » sur CBS. , 30 octobre 2007, 21:07
le tzmpms (suisse)
Sarkozy fâché sur CBS
L’histoire.
Sylvain Besson, Paris
Mardi 30 octobre 2007
Les présidents français ont décidément du mal avec les journalistes américains. Juste avant son départ, Jacques Chirac, pensant ne pas être cité, s’était laissé aller à des propos étonnants sur le programme nucléaire iranien - pas si dangereux, selon lui. Ses paroles avaient aussitôt été imprimées telles quelles par le New York Times. Nicolas Sarkozy est mieux disposé envers les Etats-Unis, mais ses relations avec les médias américains sont plus chaotiques.
L’été dernier, le chef de l’Elysée avait sermonné des photographes qui l’approchaient alors qu’il faisait de l’aviron sur un lac du New Hampshire. Un entretien publié par l’International Herald Tribune l’avait ensuite décrit comme « visiblement impatient », « abrupt », serrant nerveusement les mâchoires et interrompant ses interlocuteurs au milieu de leurs questions.
La chaîne de télévision CBS a eu droit à un traitement plus expéditif encore. Un extrait de l’émission 60minutes, diffusé sur Internet, montre Nicolas Sarkozy enlever son micro et partir au milieu d’une interview. La journaliste avait eu le malheur de l’interroger sur Cécilia, alors que le divorce du couple présidentiel était imminent.
« En plus, pour me poser des questions là-dessus ! » grommelle le président qui s’en prend à son porte-parole, David Martinon. « Tu es vraiment un enfant », lui lance-t-il en sortant de la pièce. Auparavant, Sarkozy s’était énervé parce qu’il estimait n’avoir pas le temps d’accorder cet entretien. « Quel imbécile ! » dit-il devant la journaliste à propos de son porte-parole. Avant de préciser : « Je n’ai pas le temps, j’ai beaucoup de travail, j’ai un horaire. »
« Il est sujet à des accès de colère », remarque CBS dans la présentation de l’émission. Mais l’interview a quand même eu lieu, et Sarkozy la conclut par ces mots : « Pourquoi insistez-vous tellement pour que j’apparaisse à la télévision ? Est-ce que 60minutes me pourchasserait si je n’étais pas intéressant ? » Après cet incident, aucun journaliste, américain ou autre, n’osera prétendre que le président français est ennuyeux.
1. le président français « pète un plomb » sur CBS. , 30 octobre 2007, 21:16
Interrogé sur Cécilia, Sarkozy quitte une interview
Rédaction en ligne
lundi 29 octobre 2007, 22:23
Quinze jours avant l’annonce officielle de son divorce, Nicolas Sarkozy a mis fin brusquement à une interview accordée à l’émission « 60 minutes » de la chaîne américaine CBS, en refusant de répondre à des questions concernant son épouse Cécilia.
AFP
AFP
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Avant même le début de l’entretien réalisé à l’Elysée, qui a été diffusé dimanche soir, le président français qualifie son porte-parole David Martinon d’« imbécile », selon CBS, pour avoir programmé cet entretien à l’occasion d’une journée particulièrement chargée.
« Pour que la chimie marche, il faut soit qu’on fasse une demi-heure, mais on ne fait pas cinq minutes. C’est stupide tout ça ! He is stupid ! It is a big mistake ! (« Il est stupide ! C’est une grosse erreur ! ») Je n’ai pas le temps (…) J’ai un emploi du temps… very busy (très occupé) », lance Nicolas Sarkozy. « Non, je ne suis pas en colère, je suis pressé ! » Interrogé sur son épouse Cécilia et les rumeurs qui entourent leur relation, il refuse de répondre, manifestement énervé. « Mais si j’avais à dire des choses sur Cécilia, ce n’est certainement pas ici que je les dirais ! », explique-t-il.
Il écourte alors l’interview, annonçant qu’elle est terminée, et lance un « Bon courage ! ». S’adressant apparemment à David Martinon, il ajoute : « En plus, pour me poser des questions là-dessus ! Tu es vraiment un enfant, hein ! ». Deux semaines plus tard, le divorce des Sarkozy était annoncé par l’Elysée.
Avant l’interruption de l’entretien, CBS a demandé au président Sarkozy quel message il souhaitait transmettre aux Américains. « Je veux que les Américains sachent qu’ils peuvent compter sur nous.
Mais en même temps, nous voulons être libres de ne pas être d’accord », a-t-il répondu.
M. Sarkozy a par ailleurs expliqué qu’il admirait, aux Etats-Unis, la possibilité pour chacun de réussir, quelle que soit son origine sociale. Son père hongrois, a poursuivi M. Sarkozy, se « trompait » en pensant que son patronyme pourrait être un handicap en France.
« C’est la raison pour laquelle j’aime les Etats-Unis. Vous pouvez avoir un nom comme Schwarzenegger et être gouverneur de Californie.
Vous pouvez vous appeler Madeleine Albright et être secrétaire d’Etat. Vous pouvez vous appeler Colin Powell ou Condi Rice, et réussir », a ajouté le président français.
(D’après AP)
2. le président français « pète un plomb » sur CBS. , 30 octobre 2007, 22:42
Il a eu raison l’écureuil de couper à ce genre de questions. Même si c’est un peut tard pour se rendre compte qu’il faut séparer ses histoires de cul de son image médiatique.
Un peu tard, mais il a eu raison. Comme Clinton a eu tord de ne pas envoyer sur les roses ceux qui l’ont attaqué sur ses relations amoureuses.
Par contre, c’est vrai comme le dit Edwy Plenel, Sarko a des fois des comportements d’excitation tout à fait curieux et pas seulement aux USA. Ne pas tenir compte des émissions formatées de Télé-Sarko où il est essuyé, massé et huilé par des serviteurs attentifs et zélés
Tics, épaule tremblante, essoufflements, ce mec a du mal dans son costume, je le trouve très bizarre, et je regarde maintenant d’un tout autre œil l’affaire vodkaïdale du G8 .
Il a du mal à soutenir la pression. Sauf si il existe des éléments qui nous sont tus.
Cop
1. le président français « pète un plomb » sur CBS. , 1er novembre 2007, 00:57
Sur le coup les gars c’est Sarko qui a eu raison..La journaliste américaine est visiblement une salope...
qu’il s’énerve car on le questionne sur une question privée, c’est compréhensible....
IlRosso...
2. le président français « pète un plomb » sur CBS. , 1er novembre 2007, 13:53
L’histoire Nicolas-Cécilia n’est sans doute pas une "histoire de cul" mais une opération de communication : il s’agissait, à l’instar des "couples" américains de promouvoir dans l’imaginaire de nos concitoyens l’image du "couple royal" (cher à l’Egypte Ancienne dont les Français sont friands) = Papa-Maman qui nous veulent du bien et nous protègent... Il n’est pas du tout sûr que Notre Guide Suprême ait une peine de c... (coeur ou cul) mais une peine de c...ommunication, certes ! C’est à dire une peine d’ambition à faire le caniche de Bush pour avoir son sussucre.
La dénomination de "Première Dame" nous vient des USA (First Lady) et n’est pas du tout dans la tradition française. Sarko a voulu faire endosser cette pure image américaine à son épouse (Il l’aurait fait quelle qu’elle fût) mais il semblerait que celle-ci n’ai pas de goût pour jouer un rôle glamour dans un film hollywoodien.
3. le président français « pète un plomb » sur CBS. , 14 novembre 2007, 17:52
Pourquoi la journaliste est-elle une salope ?
SARKO n’a t’il pas mis en avant en permanence sa vie de couple !
Il récolte aujourd’hui les fruits de ses manipulations médiatiques et de cocu
TAZ
4. le président français « pète un plomb » sur CBS. , 14 novembre 2007, 17:57
Tout à fait d’accord ! c’est l’arroseur arrosé, malheureusement pour lui il n’avait pas de quoi se protéger.
faut il pleurer sur son sort, lui qui manipule si bien les médis ? ce n’est que justice
TAZ