Le principal syndicat des instituteurs dénonce la disparition de plus de 35.000 aides éducateurs

PARIS - A l’occasion de la rentrée scolaire, le Syndicat national unitaire des instituteurs (SNUIpp, principal syndicat des maternelles et des écoles primaires) dénonce la disparition de plus 35.000 aides-éducateurs dans son secteur en deux ans.

« En 2001, il y avait 45.000 aides-éducateurs (emplois-jeunes). Cette année, il en reste 2.000 auxquels s’ajoutent 6.000 postes d’assistants d’éducation prévus en remplacement, mais nous ne savons pas combien seront réellement recrutés », a déclaré jeudi Gilles Moindrot, l’un des secrétaires généraux du SNUIpp, lors d’une conférence de presse à Paris.

A ces chiffres, il faut ajouter 1.700 assistants d’éducation déjà recrutés en 2003, soit un total de 9.700 personnes en remplacement des 45.000 postes d’emplois-jeunes que le gouvernement a décidé de ne pas renouveler.

Les emplois-jeunes avaient été créés en 1997 par le gouvernement socialiste dans le secteur public. Majoritairement recrutés à l’Education nationale sur des contrats de cinq ans, ils avaient pour but d’aider à l’encadrement des élèves et de répondre à certains besoins non satisfaits comme l’animation d’ateliers.

Le gouvernement Raffarin a décidé leur suppression progressive dès la rentrée 2002-2003 et de réduire également le nombre de surveillants tout en réforment leur statut, au profit, pour ces derniers comme pour les emplois-jeunes, de la création du statut d’assistant d’éducation. (AP)

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