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Le scandale vrai du mariage virginal.

Publie le lundi 2 juin 2008 par Open-Publishing
8 commentaires

On sait que la justice institutionnelle est facilement capable de s’associer aux idéologies les plus sectaires et aux religions les plus bornées. Mais décréter l’annulation d’un mariage pour cause de non-virginité tient franchement du déni de la loi républicaine, quoiqu’on pense de celle-ci.
Quoi ? le divorce n’a-t-il remis aux oubliettes de l’histoire cette emphase biologique de la virginité ? Quoi, une femme ne pourrait plus épouser après avoir connu un homme ?

Car c’est bien la femme qui est ainsi visée, cette décision accumule les culpabilités sur la vie sexuelle des femmes.
Car enfin, la guerre des sexes n’est pas une simple appellation féministe. Pratiquer le sexe pour une jeune fille, c’est souvent déjà contester les carcans parentaux dans une société qui ne tolère la pratique amoureuse des jeunes que cachés dans l’obscurité des caves ou dissimulés dans des toilettes sordides. Il faudrait ensuite se libérer des oppressions religieuses qui, toutes, réprimandent, blâment l’activité amoureuse. Et il faudrait en outre désormais que chaque jeune fille pense s’opposer à la loi dès que le besoin de caresses furtives se ferait sentir ? Vivons-nous vraiment dans un monde où l’amour féminin serait une pratique illégale selon la loi, ou du moins interdirait ensuite toute possibilité d’union amoureuse ? En admettant la non virginité comme cause d’annulation d’une union, les pontifes ont réussi à imposer un idéologie religieuse à la laïcité vantée des lois.

Qu’on ne s’y trompe pas. Nous sommes tous concernés. La sexualité libre entre adultes consentants est plus que jamais un combat essentiel. Un combat de l’amour contre les entraves du vieux monde….

Messages

  • Tout à fait d’accord. Un débat d’un autre temps qui devrait être dépassé... Mais où va cette société ? à nouveau une attitude réactionnaire de plus.
    Ciona

  • ON PEUT CONJUGUER la légende d’orphée avec son célèbre "j’ai perdu mon Eurydice et cette merveilleuse chanson de Perret LILI

  • ne mélanger pas tout volentairement monsieur Thierry,vous savey trés bien dans cette affaire il ya rien de religieux ou islam :puiceque le premier religieux mohamet (s) était marié avec une veuve donc non vierge ,ce jugement à était basé sur une questien, il a eu monsonge ou pas sur la virginité ?il a était reconnu qu’il ya eu monsonge.maintenent un margiage avec une femme non vierge il en a tout les jours mais le marie le sait dés le départ donc "sadak" moins cher ,des frais de mariage moins couteux,ce marie là a annoncé qu’il veut pas de mariage basé dés le début sur un monsonge voilà tout,vous savey
    en exploitent ce genre de probleme doulereux vous faite le jeu justement des fanatique,TOUT LES FRANCAIS QUI LISENT LA PRESSE CES JOURS CI PONSENT QU’EN ISLAM FEMME NON VIERGE = NON MARIAGE il yameme des articls à la limite de l’islamophobie, c’est domage car les innemis de la liberté justement freurissent grace à ces journaleux irréspensable,merci"manoeuvre

    • vous savey en exploitent ce genre de probleme doulereux vous faite le jeu justement des fanatique,

      Ce qui est d’ailleurs le but recherché par une partie de ceux qui font un maximum de bruit avec une mauvaise foi totale sur cette affaire (allant jusqu’à prétendre que la justice avait affirmé la virginité comme condition "sine qua non" du marriage) avec le concours trés actif de nombre de "progressistes" bornés genre PCF.

    • Bien au contraire : ici le mariage a révélé sa véritable substan,ce, un rapport patriarcal au service des hommes. ce jugement napparait pas pour une fois politiquement correct parce que c’est trop visisble que la femme est aisni exploitée par cette institution en tant qu’objet de sexe pour un homme ! Heueusement, le divorce et la révolution française avait bien imposé le contraire. Il ne reste plus qu’à préférer l’UNION LIBRE !

  • Même si officiellement la justice a statué sur le mensonge, l’objet restait bien la virginité exigée de la jeune femme. Cela est scandaleux, Thierry Lodé et Voltairine ont raison, cette farce rappelle les plus noirs des moments phallocratiques comme si le pattriarcat n’avait plus honte de ce qu’il est. Il faut encore du féminisme, encore plus de fémininisme....pour abolir cette vision inouie de l’exploitation des femmes...