Accueil > Le sens de notre départ du Parti communiste
Le sens de notre départ du Parti communiste
Publie le mardi 8 juin 2010 par Open-Publishing37 commentaires
François Asensi et Patrick Braouezec, députés de Seine-Saint-Denis et Jacqueline Fraysse, députée des Hauts-de-Seine
Militants communistes depuis de nombreuses années, nous quittons aujourd’hui, après tant d’autres, le Parti communiste français. Nous ne rompons pas avec l’espoir et l’action pour transformer la société et pour une véritable alternative politique à gauche, ni avec les adhérents de ce parti. Simplement, un monde politique meurt, dont le PCF est l’un des héritiers, un autre tarde à naître, dont nous souhaitons favoriser l’éclosion.
Nous voyons de nombreux signes de cette décomposition-recomposition. Le fossé entre les citoyens, le système de représentation et les institutions est devenu un abîme, mais il ne signifie pas un désintérêt pour la politique. Les mouvements de résistance à la marchandisation de tout sont en même temps en difficulté et puissants : ils cherchent des issues nouvelles. Les syndicats savent qu’ils doivent repenser leurs rôles, sous peine de se contenter de peu. La pensée critique et le rejet du capitalisme ont pris de la force, rompant avec des années de toute-puissance idéologique des conservateurs.
Des modes de vie et des solidarités alternatives se frayent des chemins, redéfinissent le vivre ensemble dans une alchimie nouvelle entre la personne et le monde, entre communautés et classes sociales. Des expériences sont en cours, par exemple avec la jeune Fédération pour une alternative sociale et écologique. Certes, rien n’est simple et sans doute le chemin sera-t-il long, sinueux, tâtonnant, mais le pouvoir n’a pas réussi à annihiler les aspirations à l’épanouissement ni la quête d’émancipation.
Quels que soient nos parcours singuliers, nous avons longtemps plaidé pour une transformation du PCF, sans cesse promise et toujours ajournée. Nous avons espéré qu’il saurait un jour réinventer des formes de politisation populaire, en nous rappelant que ce sont elles qui ont fait sa force d’autrefois. Plombé par une conception dépassée de la politique et par une matrice d’organisation archaïque, cet espoir fut vain, et même pire lors de l’élection présidentielle de 2007, où sa direction a délibérément choisi l’isolement mortifère contre l’aspiration unitaire des antilibéraux à donner une suite à la victoire du non lors du référendum sur le traité constitutionnel européen. A ce moment s’est imposé à nous le sentiment définitif d’un immense gâchis, amplifié par l’expérience de tant d’occasions manquées.
Nous voilà convaincus des carences des formes d’organisations politiques du XXe siècle. Toutes sont confrontées à une nécessaire refondation de leur projet politique. Toutes dépérissent d’une pratique de la politique qui consiste à considérer les citoyens comme autant de réceptacles à bonne parole.
LA RELANCE D’UNE POLITIQUE D’ÉMANCIPATION EST POSSIBLE
Un nouvel âge de la politique suppose de s’appuyer sur les aspirations des citoyens à décider de leur vie et de dynamiter les barrières funestes entre la politique, le mouvement social et le monde des idées. C’est d’ailleurs ce que nous demandons au Front de gauche et aux forces éparpillées de la gauche de transformation de considérer sérieusement : la dynamique ne peut naître que d’une novation tant sur la visée et les contenus d’une alternative que sur la nature et les formes de l’action politique.
Nous sommes interrogés sur l’avenir de notre engagement. Au moment où le capitalisme met en crise la société mondiale - du défi climatique à la crise financière, du démantèlement annoncé des droits sociaux au maintien de politiques étrangères impérialistes et guerrières -, nous sommes convaincus que la relance d’une politique d’émancipation est possible.
Au moment où les populations des villes populaires, où nous habitons et où nous sommes élus, sont stigmatisées et discriminées comme jamais, où l’on comprend que le pouvoir entend gouverner, s’il le faut, par la peur et par la force, nous pensons pour notre part que dans les banlieues s’invente, se construit le monde de demain.
Notre parti pris est de défricher de nouveaux chemins citoyens, et non d’accepter les dogmes de la démission sociale-libérale : par l’invention de nouveaux rapports entre les mouvements de la société - mouvement des idées, mouvements sociaux, pratiques émergentes dans les quartiers populaires et dans le monde rural... - et la politique. Il s’agit d’associer lutte pour l’égalité et révolution démocratique.
Voilà pourquoi nous allons indissociablement continuer autrement notre engagement communiste et travailler, sans esprit de boutique, dans les différents espaces-passerelles de la gauche d’alternative - que nous voulons ouverts, évolutifs, transitoires - au métissage des cultures communistes, socialistes, écologistes et libertaires. Cela suppose de dépasser le centrage exclusif de la vie politique sur la compétition électorale, tout en considérant que les moments électoraux peuvent contribuer à exprimer et faire vivre de nouveaux possibles. C’est ainsi que nous concevons notre contribution à la victoire d’une gauche transformée aux prochaines échéances.
Nous ne savons pas quelles seront demain les formes par lesquelles une alternative politique deviendra populaire et, parce que populaire, incontournable et victorieuse, ni comment naîtra la grande force politique de transformation sociale et écologique qui fait aujourd’hui défaut. Nous savons que nous en serons.
François Asensi et Patrick Braouezec, députés de Seine-Saint-Denis et Jacqueline Fraysse, députée des Hauts-de-Seine
Messages
1. Le sens de notre départ du Parti communiste, 8 juin 2010, 20:57
VOUS PARTEZ ?
HO PUTAIN ! CA S’ARROSE !
J’Y VAIS ! A LA SANTE DES COCOS ! ( et on va pas boire du "ROSE")
LE REBOURSIER
1. Le sens de notre départ du Parti communiste, 8 juin 2010, 21:02
A l’époque du Front populaire, Maurice THOREZ ne manquait jamais l’occasion de souligner la diversité des expériences réunies dans le parti communiste français. Bois tant que tu veux à la santé des 1,97%. Mais gare à la gueule de bois !
Carlos 93
2. Le sens de notre départ du Parti communiste, 8 juin 2010, 21:10
Ah tiens.... parce que Assensi Braouezec et Fraysse , eux, bien sur, qui ont soutenu Bové, (ahhhh "osez Bové"... grand souvenir) ils n’y sont pour rien dans les 1, 93% ??? Il n’étaient plus mb du PC, déjà ?
J’crois bien que si pourtant...
LL
3. Le sens de notre départ du Parti communiste, 8 juin 2010, 21:19
Frangin, je fêterais volontiers ce énième départ s’il était la clef du renouveau du communisme dans le PCF mais hélas, les pbs du Parti sont bien plus aigus que cela, ils sont d’une autre nature, et tu le sais comme moi...Enfin, je vais quand même prendre ton coup de rouge :)
LL
4. Le sens de notre départ du Parti communiste, 8 juin 2010, 21:38, par Alain Chancogne
Toujours méchante !
:)
Je ne crois pas que ce soit Bové ou autres Autain qui ont surtout plombé la candidate Buffet..
c’est le fait que non seulement elle n’avait pas de costume dit "Communiste" mais que son antilibéralisme de Gôche s’inscrivait dans le processus de DIVORCE acté entre les couches populaires et le Parti.
Là , avec les trois zozos , c’est de la" combinazione.."
Sur mon "blog-bistro" je m’amuse en commentant ainsi..ce non évènement ..
Comment..taire......................mon sourire devant ces manoeuvres minables, , ce "parisianisme" de pseudos cocos qui se contrefoutent des souffrances de la Classe ouvrière, et ne vivent que pou r des jouissances d’EGO, de piètres orgasmes politicien ..
Ils "bandent" parce que le Monde s’interesse à eux..
Je parle du journal, bien entendu..
Curieuse famille que ce PCF en convulsions..
Au moins chez les Corleone, on restait groupés autour du convoi funèbre pour les obsèques du VIEUX..
Là ils filent vite, là ou la soupe sera , pensent ils , plus assurée.
.
Pitoyables !
Je peux déconner ?
OUI ?
Merci, L.L..
.
.
Ce film c’est " Asensi pour Lèche à faux ??
P’tain..,un départ du PC de gens qui n’ont jamais été communistes !!!
Bof..vaut mieux en rire..
AC
..
5. Le sens de notre départ du Parti communiste, 8 juin 2010, 21:47
Mon cher Carlos tu as mal lu,ou plus grave tu navigues avec ceux qui ont tout fait pour que le PCF soit à 1,97%,et avec qui je ne trinquerai pas,même en plein désert atteint d’une "Pépy" aigue.(excuses c’est de la déformation cheminote).
Enfin,chacun ses bons moments.Moi je fais part des miens et tu es libre de passer les tiens avec BOVE,le PS,la MELUCHE,....ect
A ta santé !
LE REBOURSIER
PZ : ect....j’ai oublié GAYSSOT.Mais n’oublies pas le "liquide",car s’il l’ingurgite il ne le paye pas.(peut-être à son pote QUILLES dans leur "club"de GAUCHE AVENIR).
6. Le sens de notre départ du Parti communiste, 8 juin 2010, 22:16
A la tienne ma soeurette ! bien sur que tu sais,que je sais,et que nous savons.Mais malgré tes critiques(justifiées)sur mes interventions lapidaires sur un forum,qui devraient être plus "developpées",je reconnais faire preuve d’opportunisme quand je lis tes articles ou tes messages.
Ben oui,pourquoi m’em......à écrire ce que tu rédiges bien mieux que moi.
Bise
7. Le sens de notre départ du Parti communiste, 8 juin 2010, 22:19
flagorneur va ! :) bon en même temps, t’as raison, une éclaircie ça se fête, de tte façon ! Ps j’ai lu ton dernier txt par mail...
8. Le sens de notre départ du Parti communiste, 8 juin 2010, 22:20
Mouarrff ;))
2. Le sens de notre départ du Parti communiste, 8 juin 2010, 21:18
Marrant, ils partent du PC mais ils continuent à faire leur lettre en langage PC. Entre eux et Dartigolles, MGB etc... je ne vois plus trop de différences.
Se payer "le luxe" de quitter le PCF maintenant, pourquoi pas, c’est un choix qui se respecte et se défend, après tout.
Mais c’est quoi le pb, au fond, ce qui fait qu’ils s’en vont, finalement ? Cette lettre, elle est juste politiquement et idéologiquement complètement nulle, vide , creuse.
Aucun contenu, aucune perspective politique, RAS, du BLABLA, de la querelle d’épiciers.
Des grands mots bien creux à la lumière des jours que nous vivons, aucun contenu de classe, aucune analyse, RIEN donc ,du vent.
"changer la matrice", "la démocratie", blabla....
Cela ne fait que révéler la réalité des motifs du départ.
A une époque pareille, en pleine attaque frontale contre un certain modèle de société c’est complètement pathétique, je suis navrée, qu’on puisse considérer la "FASE", ce bidule de bobos gentillets comme une organisation crédible dans ce moment aigu de la lutte des classes mondiale, c’est au pire du foutage de gueule intégral, au mieux un vrai problème de vision politique et d’analyse.
JE crois que les camarades ont achevé de se couvrir de ridicule tout seuls. Surtout pour aller sucer la roue du Front de gôôôôche avec ceux qu’ils auront quitté...Bah..."sic transit gloria mundi"....
Ne nous laissons pas distraire par ces billevesées, où que nous nous trouvions.
LL
1. Le sens de notre départ du Parti communiste, 8 juin 2010, 21:25, par sam
Marrant, ils partent du PC mais ils continuent à faire leur lettre en langage PC. Entre eux et Dartigolles, MGB etc... je ne vois plus trop de différences.
ben voilà, tout est dit, ceux qui restent (direction) pourraient aussi bien partir pour les mêmes raisons, un tel vide idéologique...
les communistes sont partout sauf à la tête du parti, et même l’opposition du parti ne l’est pas (communiste)
et je dis ça sans aucune jubilation, bien au contraire
à nous de reconstruire, mais à mon avis, d’abord et surtout en dehors
2. Le sens de notre départ du Parti communiste, 9 juin 2010, 09:13, par Copas
Oui effectivement il y a un vide sidéral au niveau politique.
Rien de costaud sur l’analyse de la société, rien sur les rapports de force entre les classes, rien en propositions pour faire reculer la bourgeoisie, pas de débats stratégiques, rien...
C’est un morceau d’appareil qui se décroche c’est tout, sur une logique d’appareil, après avoir participé benoitement à toutes les erreurs du passé ou presque, mais sans regard sérieux et critique sur celles-ci.
Une écurie de plus ? Ou un glissement vers le PdG ?
.... sauf si.... allez, étonnez-nous pour voir....
Mais bordel, soyez un peu sérieux !
3. Le sens de notre départ du Parti communiste, 8 juin 2010, 22:45, par jacques de Dijon
et bien moi, je suis certain que si on avait écouté un peu plus les Braouzec et Cie (les communistes unitaires) le PCF se porterait surement mieux qu’il ne se porte.
Leurs idées n’ont jamais été entendues au niveau de la direction. La candidature Buffet a été une connerie monstre.
Le PCF avec tout le respect que j’ai pour lui, même si je n’en suis plus adhérent mais toujours électeur, n’a pas su et ne sait pas voir la transformation de la société, il est en retard sur plein de domaines comme l’écologie. Où est la jeunesse communiste aujourd’hui ? Inexistante !
Réveillez vous , il est temps de urgent de construire un autre communisme.
1. Le sens de notre départ du Parti communiste, 9 juin 2010, 00:32, par tartine du 92 !
Eh bien moi , j’échange volontiers tous ces notables (avant de partir ces pauvres martyrs du PCF , ils ont bien caser leur famille et leurs ami(e)s grâce à leur position d’élu(e)s ) , contre tous les militants de bases , les sans grades , les colleurs d’affiches qui ont quitté le PCF , suite au désastre de la gauche plurielle !
2. Le sens de notre départ du Parti communiste, 9 juin 2010, 07:31
Ces camarades partent avec la publicité du Monde pour garder leurs indemnités d’élus qu’ils ne reversent plus au PCF . Comme ils sont députés depuis plus de 3 mandats ils toucheront leur retraite plein pot soit plus de 5000 euros . Avec 20000 euros d’indemnités comme députés dit du peuple ils vivent comme des moyens bourgeois avec voiture de fonction à la clef . Grâce aux militants du PCF ils ont été élus dans leurs circonscriptions qu’ils vont maintenant essayer de garder grâce au PS bourgeois . Bonne vie à venir loin de la crise des banlieues qu’ils décrivent comme avant-gardiste .
L’exemple soviètique avec les apparatchiks qui se transforment en oligarques fait des émules en Europe capitaliste avec des élus coupés du peuple qui émargent à 20000 euros par mois avec retraite "petit chapeau" pour finir ses vieux jours loin des HLM .
Supprimons les indemnités , c’est ainsi que la république deviendra "vertueuse" .
Bon vent à la FASE pour ces camarades embourgeoisés .
le PCF perd 3 camarades élus bureaucratisés , mais il gagne mille camarades qui mouilleront leur chemise pour le peuple dans les quartiers populaires . Bien entendu dans un choix révolutionnaire pour un PCF transformé à l’autogestion et au pouvoir décentralisé à la base . Ni Dieu , ni César , ni Tribun , les militants se sentent libérés de toute contrainte personnalisée d’élus en crise de représentativité . 80% d’abstention des citoyens cela prouve qu’il est nécessaire de renverser la 5ème république avec tous ses avantages élitaires qui plombent l’avenir du pays .
Une nouvelle génération de révolutionnaires est nécessaire pour renouveler ces cadres en dépérissement de l’idéologie communiste d’autant plus qu’ils ont été parmi ceux qui ont encouragé la signature du programme commun et la candidature Mitterrand mortifère pour le PCF de la période Marchais . Nous avons perdu 3 camarades qui nous ont fait perdre 30 ans d’histoire par la collaboration social-démocrate . En prenant des cheveux blancs ils oublient leurs idéaux de jeunesse en critiquant un parti qui les a formé et qu’ils ont contribué à fragiliser .
L’histoire jugera leur comportement politique comme toujours . Pour ma part je reste militant du PCF en ne cherchant pas des indemnités d’élus que je récuse .En tous cas qu’on ne compte pas sur moi pour voter socialiste bourgeois à la strauss-kahn . Je regrette simplement le départ de Lucien sève dont les écrits m’ont toujours fait réfléchir , mais il n’est pas élu et gavé d’indemnités comme Braouezec et consorts .
Le combat révolutionnaire continue avec des dizaines de milliers de militants sans indemnités bourgeoises corruptibles .
bernard SARTON , section d’Aubagne
3. Le sens de notre départ du Parti communiste, 9 juin 2010, 08:06, par vent d’W
La methode Coué !
Affligeant le niveau des commentaires sur cet article ( sauf un ! ) .
on a le droit à la méthode Coué
......ou au vieux refrain " le parti se renforce en s’épurant " !
C’est ça ,continuez à vous saouler de phrases toutes faites ... vous avez raison tout seul avec moins de 2% pour la présidentielle !
Vous allez présenter Gremetz à la prochaine ?
ou vous allez soutenir Strauss-Kahn dès le premier tour ?
Votre église s’écroule sur vous et vous ne voyez même pas la poussière ..
4. Le sens de notre départ du Parti communiste, 9 juin 2010, 09:22, par Copas
Ce n’est pas parce qu’on trouve affligeant le niveau politique et les motifs des démissionnaires du PC concernés là que ça signifie qu’on approuve la direction du PCF.
Changes de logiciel.
Ceux qui sortent là n’apportent rien aux problèmes rencontrés par la population et leur rupture donne plus l’impression d’un morceau d’appareil qui se sépare sur des raisons d’appareil.
Un peu comme un iceberg qui a un morceau qui se décroche de lui-même, les deux fonderont et le morceau décroché ne sera pas un radeau de sauvetage ni permettra d’aller dans une autre direction :
Pour cela, il faut un mat, des voiles, des bras, etc... Soit une analyse, une stratégie, une volonté, ..., distinctes...
Sur la question de l’isolement, Bové, que ces camarades ont suivi avait fait encore moins que Buffet aux présidentielles.
Quand à l’itinéraire ultérieur de ce militant , il a rejoint les libéraux avec Europe Ecologie, après avoir accepté un strapontin entre les deux tours de la présidentielle sans en référer à ceux qui l’avaient soutenu auprès de Ségolène Royal.
Ce que je veux dire là c’est que tout cela manque de sérieux.
5. Le sens de notre départ du Parti communiste, 9 juin 2010, 11:31, par Alain Chancogne
Malgré nos divergences, je suis totalement en accord avec ton post que je pourrais signer.
Ce qui me déroute un peu dans tels ou tels commentaires ici , c’est ce qu ’ il contiennent comme témoignages inconscients(même chez des EX "vaccinés) , d’un "plus" pour le communisme que constuerait le départ de tels ou tels chefs de clans !
Je dis bien de clans, de baronnies, et non de "tendances".
Selon moi, les tendances (c’est vrai au PS comme au NPA d’après moi) i)sont incompatibles avec l’unité nécessaire dans l’action, de l’Orga ... De plus, avec des institutions aussi antidémocratiques que celle de la V°,, elles conduisent à ossifier les divers"groupes" de militants en chevaux lègers d’un leader plus présidentiable que les autres (surtout au PS).
AU PC, c’est plus complexe !
Les clivages sont davantage basé sur des programmations d’avenir de dirigeants qui TOUS, savent que le PCF ne peut plus survivre..
Pas plus que la diligence ne redeviendra un transport en commun, à l’heure du TGV !
Ils savent TOUS que la question est simplement dans la durée de l’agonie, et la suite de la dilution de cette orga dans une case ddu type "poil à gratter" "mouches du coche" . ;sur l’échiquier du Bipartisme, avec jetons ROSES d’un de deux partenaires..
Oui l’enjeu de classe..c’est bien l’éradication dans les consciences de tout référent révolutionnaire, ; de tout COMMUNISME..
Ce qui selon moi, empêche de l’Irzquierda Unida imminente, ou du Die Linke à la française pour 2011, , c’est autre chose que la fessée à HUE et à Buffet
: Cela ne pourrait se faire qu’au forceps !
En France ya un OS..pour le K.
, une génération de militants de 60 à80 ans existe encore, meurtrie, souvent blasée, mais attachée au"PARTI" .Il y a surtout , à l’ordre du jour, les retours de référence à Marx -y compris et surtout-dans l’analyse que fait l’adversaire de classe pour fouiller les aspects globaux de la crise de SA crise, .
Il ya, de ci de là, du dévouement PC en militantisme "aincontrolée "..se foutant pas mal de telle"ligne"nationale à zigs et zags.
De braves copains vont "au charbon"..et , dans certains coins, se comportent comme si Marchais était encore vivant, , avec faucilles et marteaux et phrase tribuniciennes de tracts "autonomes" , qui rappellent , pour eux et pas mal d’électeurs communistes...le"bon temps" " avant l’arrivée de la tribu des mutants !
Cela me fait penser à "Good bye LENIN"
(Et puis n’oublions jamais les cantonales, le fric etc etc )l
– Sur ces aspects éléctoraux,.. la majorité des adhérents que la vie de leur Parti interesse encore ( 15000 ?)...sent bien qu’on l’a "baisée" avec ce FDG ..qui conduit à perdre des élus sans retrouver une influence de masse,..
...........................
Conséquence de tout ça : Comme dans la plomberie, avec un tuyau poreuxqui se prece,.. ça "fuit" ..De plus en plus.
On remarquera que de réactions du type "Bon débarras, enfin ces liquidateurs se cassent" que je lis ici, c’est pain bénit pour que la liquidation se poursuive , méthodique, orchestrée -(j’ai quelques sources fiables-) dans des contacts entre LE PS et une partie de l’actuel entourage des Buffet-Laurent
Cela ne date pas d’aujourd’hui.
Un dirigeant national du PS m’a raconté comment en 2002....avait eu lieu une discussion entre les plus responsables des deux partis pour discuter d’une éventuel possible COngrès de Tours à l’envers, avec la mise à disposition du parti socialiste de pages de l’Huma qui serait devenu le Journal de la Gauche unie...
.
Certains tomberaient de hautsi je donnais les nom des quatre participants PC..à ce conciliabule qui échoua.pour des raisons trop longues à narrer..
Ce qui me fait presque approuver ce que dit un ami ..
OUi parce que MORT tu ne souffres plus !
:))
Les restes de "appareil " recyclé , saurait au moins qui paiera la retraite et quelques milliers de militants ne souffriraient pas de "schyso" : ils seraient des espèces d’Emmanuelli..
Pas plus ni moins objectivement utiles à fortifier la pédagogie du renoncement qu’ils ne le sont à l’intérieur du pc..
Donc objectivement toujours, tout aussi dans le processus de frein ,de construction de digue , au besoin de "cranter" plus haut la lutte de classes pour du Communisme d’aujourd’hui.!
(OUi, désolé pour Bernard Santon et d’autres..)
Ce communisme , ni les non communistes de toujours comme Braou , martelli and lles non communistes qui "tiennent" les murs de Fabien, les non communistes qui les attaquent de "gauche" , ne sauraient en à l’initiative..
Je parle des chefs de clans.
Ensuite. ;ce sera à eux de voir ou se relocaliser !
Pour certains ce sera pari IMPOSSIBLE..
Sauf, comme moi, à admettre dans la douleur que même quand nous fumes d’excellents vendeurs de programme commun, parfois des espèce d’extra terrestres rougss dans une Banque de ville bourgeoise, de toutes luttes et de toutes manifs... , actuels ou EX du PCF..nous n’avons jamais été COMMUNISTES..
Même pas à TOURS.
Ou alors c’est qu’on me prête des bouquins ou Marx est l’objet de réécriture arrangée
qui.. arrange ces soi disants héritiers.de plusieurs générations..
La différence entre Lénine et "nous" c’est que lui et ses compagnons( purgeurs et purgés par la suite).. ont essuyé des plâtres , avec des conditions historiques qui n’excusent pas tout dans la dérive,.. mais qui l’expliquent.
Marchais, HUE, BUFFET, tous mes potes de combat de ma génération (celle des soixante huit- tard) , les "rénovateurs" d’ici-restant au PC ou se cassant ailleurs- les "orthodoxes" de Vénissieux ou de certaines sections du Pas de Calais, tels neo-stals mélanchonisés ou tels autres "disciplinés " qui se rebiffent ces jours ci(surtout parce que le FRONt ça ne "prend pas" et que Mélanchon est irritant pour eux d’"autocratisme",)
....... TOUS et moi dedans nous n’avons jAMAIS été des COMMuNISTES, jamais !.
NOus ne pouvons prétendre le DEVENIR qu’en remettant TOUT à plat
.
Sans inutiles autocritiques,réglements de(mé)comptes, sans chercher chez les autres ce qui est la cause d’une tragédie d’un ENSEMBLE
Je crains que nous ne soyons aujourd’hui que très peu à vouloir que le débat se fasseAUSSI sur ce type d’analyse du FOND..
Peu à OSER fonder la lutte politique sur un principe marxiste d’actualité dans le mouvement populaire et dans la Société tout entière et donc aussi dans l’ensemble de la force communiste éclatée , dispersée, divisée,
.
A savoir que toujours, l’"Ancien "se défend et le dispute au nOUVEAU"
Rien n’est donc joué..
Chaque épisode comme tels ou tels départs , telles ou telles péripéties des duettistes du FDg ont un seul avantage : Celui de nous rappeler qu’il faut CONSTRUIRE un PARTI révolutionnaire.parce que la REVOLUTION est la seule solution pour ne pas crever du Capitalisme..
Tout autre surestimation de ce qui s’agite, se détruit, s’allie, se maudit ou s’adore à l’intérieur du PCF , avec des départs plus médiatisés par"le Monde" que ne fut analysée la fuite massive de militants tels que moi et tant d’autres, (moins casse C..es durant 32 ans..que votre serviteur) ) , tout ce cirque dyonisien, ces FASE, ces pseudo ruptures , tout ça, très franchement, à part nous donner l’occasion de nous parler , et d’user nos claviers ...c’est QUE DALLE, NADA..
Selon moi.
Très franchement, dit et certainemnt de façon un peu "excessive".
Trop longue et répétitive aussi.
Cordialement.
AC.
6. Le sens de notre départ du Parti communiste, 9 juin 2010, 13:56
Que faut-il faire pour que Chancogne soit content ? partir, ou reste ?
7. Le sens de notre départ du Parti communiste, 9 juin 2010, 14:49, par Alain Chancogne
:)
Ce qui t’importe , je présume, c’est que toi et les tiens un jour vous soyez HEUREUX, non ?
Donc que moi je sois content ou pas, de ce que font les uns qui restent au P"c" F, les autres qui partent ou sont partis.du P"c" F, tout le monde s’en fout à juste titre, j’espère !
Ce que je sais c’est que la bourgeoisie, elle, EST CONTENTE de la non existance d’un Parti révolutionnaire de masse.
Qu’elle est prête à se"contenter" de drapeaux rouges dans la rue, de discours électoraux de "rupture"..pour qu’in fine, en politique quand ça change, rien ne change..
T’es content de ma réponse ?
:))
AC
8. Le sens de notre départ du Parti communiste, 9 juin 2010, 15:05
Exact, en 90 un observateur faisait remarquer qu’on ne faisait pas la même politique avec un PC à 5% ou avec un PC à 20%. Mais à qui la faute s’il n’existe pas, ou plus, de "parti révolutionnaire de masse" ? à ceux qui partent ? à ceux qui restent ? ou à ceux qui n’y ont jamais été ?
9. Le sens de notre départ du Parti communiste, 9 juin 2010, 15:41
"....... TOUS et moi dedans nous n’avons jAMAIS été des COMMuNISTES, jamais !.
Si je comprends bien le sens profond de ta remarque,alors personne ne l’est ni ne l’a été. et là pas d’accord.
Cependant si cela veut juste dire qu’on apprend de nos echecs et qu’il ne faut pas ménager (sous pretexte d’union sans contenu) le capital ,alors oui je suis d’accord.
Ne pas oublier que TOUT peut surgir rapidment et ce tout c’est nous qui le ferons si on agit en communiste et là oui on peut dire que les communistes encartés ne l’étaient pas .
Notre lutte doit se situer au niveau le plus éfficace,et c’est donc l’abolition du capitalisme qui est à l’ordre du jour et certes pas un pis aller social démocrate à établir en attendant ...
attendre quoi ?
la mort de millions de gens,la destruction de la planéte ?
oui l’urgence est plus grande qu’avant.
Certains nous demandent pourquoi on veut pas s’allier avec ceux qui ne pensent pas tout à fait comme nous,mais bon sang les forces du capital,investies dans le PS pensent et agissent CONTRE nous.
partout sur la planéte la socila démocratie applique jour apres jour les directives du capital :espagne,grece,hier angleterre.
la levée en masse ne se fait pas ,pas encore,est une raison pour essayer d’aller plus vite par des alliances qui améneront la droite extréme au pouvoir ?
Ensuite regardons d’un autre coté que les catégories marxistes,et essayons de décrypter ce qui fait que l’homme n’agit que bien tard,trop tard ou jamais contre ses oppresseurs,et là c’est du coté des avancées psychologiques que nous devons nous tourner.
Milgram à découvert et montrer que quelle que soit la classe l’obéissance est une donnée antropologique forte.
Ensuite aussi ,la morale humaine n’est pas faité pour les chiens,et là je vais faire fort désolé mais les belles paroles communistes d’un camarade d’aubagne ,sa complicité térrifiante avec un parti qui a été complice d’une agréssion immonde contre des retraités réduits à la misére,ça me fait hurler oui hurler.
tout ce qui est humain,communiste en moi se cabre .
faire des parlotes et RESTER ben c’est quoi être communiste alors ?
je n’ai peut être pas été bon communiste,ou communiste tout le temps,cependant ma boussole,c’est mon voisin qui travaille,qui souffre,qui pleure,qui lutte,qui parfois se résigne et ,jamais ,un parti .
trois types s’en vont,ceux qui les ont mis en place ,la quasi totalité du parti,plus ceux qui trente ans durant ont avalé les couleuvres,tous ceux ci restent ..et alors...
alors rien,le pcf est mort ,il se mélanchonise, ha oui il change c’est vrai,mais pas en ce qui concerne son sectarisme anti "gauchiste"
je me répéte mais c’est tellement hallucinant que certains ne le comprennent pas,JAMAIS une orga ne change par l’intérieur,(voir la pseudo oppositiond egauche dans la cfdt qui n’existe plus) .
pcf,ou cgt social démocratisée,rien à en attendre .
il faut reconstruire les orgas de masse ,en urgence ,si la reconquéte du pcf et de la cgt se fait ,ben tant mieux ce sera un plus,mais prioriser la lutte interne est une erreur,là je ne te suis pas copas.
10. Le sens de notre départ du Parti communiste, 9 juin 2010, 17:44
C’était avant 90, c’était je crois Yvon Gattaz, patron du CNPF.
Chico
11. Le sens de notre départ du Parti communiste, 9 juin 2010, 17:52, par Alain Chancogne
On sera donc en désaccord.
Chaque fois que je me jure de faire court, patatras ! un e réponse qui m’oblige à refaire en lourd et dense !
:)
Tant pis, c’est une VRAI QUESTION FONDAMENTALE de posée.
Le sens de ma réflexion n’est pas "profond"..il est marxiste :
Le Communisme est un projet de changement radical de Société .qui suppose que sa construction soit faite par les"Masses qui font l’Histoire" afin de vivre en harmonie parce que les moyens d’ EXPLOITER auront été soustrait à l’exploiteur.
D’accord ?
Jamais le PCF et ses adhérents donc n’ont était dans cette démarche, jamais !
Quand je rappelle cela ce n’est pas pour nier l’apport du combat de plusieurs générations , loin delà.
J’estime même que ce qui a été réalisé est extraordinairement "positif". ;compte tenu du caractère NON marxiste de la création du PCF, de sa stratégie de puis 1920 !
Sur ces questions -clé , quelques explications :
La propriété dont nous affirmons qu’elle doit être d’appropriation collective , sociale.
En1936, c’est la direction du PCF qui s’oppose çà ce que des nationalisations soient incluses dans le programme de Front populaire ! Pour ne pas effrayer les couches moyennes dont le Parti admettait que le Parti Radical en soit le représentant !..
Toute la stratégie de prises de Pouvoir(s) dans le processus d’émancipation communiste Communisme se transforme au PCF en recherche d’accords de sommets !
(Que ce soit avec la SFIO des années 30, le Ps de Mitterand et/ou les C.U.A.L de 2007, et/ou le Fdg aujourd’hui
..
J’appelle ça dans mon jargon "chancognard", le syndrome de Front Popu.
La négation de la primauté au mouvement populaire, ,à la classe SUR les "accords d’Etats majors" , l’impossibilité par le PC de se débarrasser d’un choix absurde entre"collectivisme d’ETAT-le soviétisme du "modèle popff" et je ne sais quelles"mixités", bouillie à la Dimicoli, proposant " des grands pôles de services publics de ci ou de cela, "tout en refusant d’aborder le besoin de débattre comment
exproprier les Capitalistes" ; voilà qui a fait de NOUS,certes des inconditionnels des couches populaires, certes des combattants qui n’ont pas à rougir de leur passé. ;(complexe) certes qui ne furent pas des aboyeurs de slogans gauchistes, certes des gens sans lesquels le Capitalisme eût été encore plus sauvage, certes des Résistants de toute époque, mais , même si nous avons été, à raison , ô combien fiers de recevoir les crachats-voire les balles- du Capital et ses larbins tous dossards confondus, même si nous avons pu parfois penser" Moi, Communiste, au moins j’aurais tout fait pour mes enfants", , pour aussi douloureux que ce soit à admettre (je sais de quoi je parle, crois moi),
..... si on va au "bout du bout et en dernière analyse., NON ce ne fut pas en "COMMUNISTES"
Il ne nous a manqué qu’une"" chose" : Ce qui fondera, du moins nous y travaillons, une démarche réellement COMMUNISTE pour les raisons que je cite plus haut.
Donc et objectivement(,j’enfonce le couteau dans notre plaie) : il n’y a jamais eu de réels "COMMUNISTES" .
De même il n’y a jamais eu de Communisme, ou que ce soit.
– Ce qui n’enlève rien à mon admiration pour Lénine et la Révolution d’Octobre, pour FIDEL et notre CUBA, ma fascination pour la longue Marche de Mao, mon émotion en évoquant des disparus, qui ont assumé des directions courageuses du Parti communiste Français.
Je ne renie pas ma peine ressentie à la mort de G.Marchais., je n’en ai nulle honte.
Mais en 2010 , je sais désormais qu’aux obsèques de"Jojo" comme quand je brocarde Hue/buffet..., je ne manifeste pas de sentiments pour des dirigeants "COMMUNISTES."
NON.!
.Nous n’avons pas été plus communistes ,au sens marxiste,... que l’on est rugbyman sur un terrain... en jouant à onze et avec le souci de faire trembler les filets des buts adverses !
Objectivement on est cependant adepte d’un Sport qui se joue avec un ballon.
:))
C’est parce qu’ autour de la fin 2000 la connerie stalinienne des chiens de garde du chenil mutant m’a aidé à comprendre ce qu’était l"’A- Communisme " de mon militantisme durant des décennies, que je pardonne à deux trois cons .(.qui continueront encore quelques temps à se masturber le neurone de"permanent" aux abois, ..pour savoir si ceux qui partent sont ou non un "boulet" de moins, ou un "atout" qui manquera.au Parti..)
Ils débattront de l’avenir du PC.,en aucun cas de celui du Communisme.
Cette disgression nous renvoie en plein sur sujet ouvert qui concerne l la délocalisation de Braou, et autre Asensi , Fraysse, Martelei, Zarka et tutti quanti.
UN épi- phénomène sans aucun lien avec le curseur Travail/Capital !
.
Cela ne peut interesser qu "eux " et "le MONDE", ce fléchage dl’initéraire des Sociaux dems, !
Cela revient à discuter pour savoir quels seront les lieux de"décompositions" -baptisés RECOMPOSITIONS par "eux" -, ou finiront les Sociaux démocrates
.
Pour une raison évidente , cette mort politique assurée§
LE capitalisme ne peut plus lâcher du grain à moudre aux "réformistes" et autres régulareturs.
Comme durant des dizaines d’années.
Pour cause de CRISE arrivée à un stade ou pour lui, le K, "réformer" c’est OBLIGATOIREMENT pour "casser", .. OBLIGATOIREMENT le choix pour le peuple est REVOLUTION ou TRAGEDIE..
Braouzenc et ses copains ne sont pas des NÔTRES, puisque leur combat sert LES AUTRES.
Bien entendu en restant au PC.ceux qui pleurnichent sur cette infidélité sont du même camp..
Toujours cette foutue barricade à seulement DEUX côtés..!
Cordialement
Ac
..
12. Le sens de notre départ du Parti communiste, 9 juin 2010, 18:34, par Copas
Précisons : je ne priorise pas la lutte de l’intérieur (je ne suis pas au PC).
La/ma priorité c’est la ligne politique, sans pitié pour les intérieurs et les extérieurs.
Et elle est bien, comme je l’ai répété mille fois ici et ailleurs, ce que tu dis quelque part en écrivant ceci :
par contre tu peux enlever la suite car tu me prêtes une position inverse à la mienne en croyant que je suis pour prioriser la lutte dans le PC et la CGT.
Par ailleurs un syndicat et un parti, même dans leurs formes spécifiques actuelles, sont fondamentalement de nature différente.
Deuxièmement, il n’est pas question de construire de nouvelles boutiques syndicales ou autres (je parle des orgas de défense de masse des travailleurs) qui seraient ressenties globalement comme une division de plus. Ca ne veut pas dire qu’il n’y a aura pas de doigts de pied à écraser, et des fois il faudra forcer les choses, mais que :
1) d’une part on se saisit des syndicats tels qu’ils sont car ils ont vocation d’être l’organisation de masse de la classe ouvrière (et non des factions) reconnue et ressentie comme telle par les travailleurs (celle où on lave notre linge sale en famille).
2) d’autre part on pousse à un syndicalisme de classe qui en même temps travaille à des organes unitaires de la classe . C’est à dire qu’on est un courant communiste dans la classe qui ne se satisfait pas de l’existence de boutiques différentes qui évitent l’évolution collective par débat.
Enfin, j’observe attentivement. Si il y a indéniablement une poussée de SUD qui a permis à un certain nombre de militants de trouver un endroit où ils se sentaient plus à l’aise, la percée n’est pas faite et, en plus, la question de la division reste entière.
D’autant plus qu’ailleurs, il y a des syndicats, dont la CGT, où il y a des militants nombreux et de valeur.
Je pourrai parler des COBAS et cie en Italie qui font également un travail intéressant. Sans pour autant résoudre le problème de la création d’outils de masse efficaces pour au moins se défendre.
Mais si j’estime juste que des partis soient délimités, par contre les syndicats n’ont d’autre limitation que l’appartenance à une classe et la défense de ses interets.
On peut dire que c’est pareil. Bien non.
Prenons la CFDT et le PS par exemple . Ceux qui les dirigent de part et d’autres sont très droitiers, bureaucratiques, anti-démocratiques en leur sein, liés par de multiples liens à la bourgeoisie.
Sauf que la CFDT ce ne sont que des travailleurs, avec à la tête une nomenclatura, tandis que le PS c’est la bourgeoisie à la tête, et le corps aussi pour l’essentiel, ou bien des couches très spécifiques d’une classe.
La CFDT sera tout le temps en contradiction de fond avec les interets de sa base, le PS c’est plus douteux. On croisera au travail des gens de la CFDT, par contre je n’ai plus croisé au travail et dans le syndicalisme, depuis 30 ans un militant du PS. Il doit y en avoir, mais ...
Enfin j’exagère, j’en ai vu un quand même : un directeur.
Il y a donc une question de nature différente.
Ce qui est une des raisons qui amènent à ne pas traiter de la même façon un syndicat et un parti.
La question de construire une orga unitaire de masse des travailleurs se pose. Comment le faire n’est pas simple et ne se fera pas à froid (à tiède peut-être), ce sera dans le combat et surtout avec la volonté de le faire.
Ni dedans ni dehors, mais avec une ligne politique qui pousse à cela et les mesures organisationnelles pour la faire avancer.
Pour ce qui est du PC et des partants , ils n’ont pas de ligne politique pour moi, et quand ce n’est pas là dessus c’est que c’est pour autre chose qui ne présage rien de bon.
Ca fait un moment (et on en avait parlé) que le PC fonctionne au niveau de l’appareil comme une série de bantoustans , avec quelques potentats, des fois sympas d’autres fois sinistres, qui contrôlent leurs fiefs avec toutes les obligeances qui vont avec de petits groupes qui les suivent.
Le PC donnait l’impression ces derniers temps, en dehors d’un morceau central d’être une alliance de féodalités (cf voir l’alliance du Nord en Afghanistan et les seigneurs de la guerre en Chine avant, pour comprendre ce que je veux dire).
Là une volée de (moineaux) chefs locaux sont partis. Mais dans des logiques d’appareils, sans ligne politique décelable.
Je n’absous ni ceux-ci ni l’appareil central du PC tel qu’il est. Je ne suis pas en position d’absoudre d’ailleurs.
Je constate que tout cela n’a pas d’objectif de société clair, qu’il n’y a pas de stratégie, et pas de tactiques associées, qu’il n’y a pas de ligne politique dans la classe ouvrière (on est passé de la manip dirigiste du syndicat à plus rien du tout), que les analyses sont absentes ...
C’est tout cela qui ne va pas.
Le constater c’est également se poser la question des moteurs de cette scission.
Et ça me gratte quand on avance masqués.
13. Le sens de notre départ du Parti communiste, 10 juin 2010, 11:59
Le probléme de la reconstruction des orgas de défense des travailleurs devient urgent et vital.
Aussi le diagnostic doit être précis ;
je ne suis pas certain que la crétaion d enouvelles orgas soient vus par les travailleurs comme facteur de division,en ce sens l’expérience SUD est positive au dela des problemes inhérents au syndicalisme.
ce n’est pas une création ex nihilo ,un artifice ,mais bien la réponse de travailleurs conscients et mesurant les risques d’apparaitre comme diviseurs et surtout présentes comme tel par les conf bien établis et financées par l’état.
Les syndicats ont vocation comme tu dis d’être des organisations de masse des travailleurs,mais une orga de masse n’est pas ipso facto ,une arme éfficace contre le patronat et on a l’exemple avec la cfdt de l’exacte contraire.
d’une orag censée defendre les travailleurs on est passé à une véritable courroie de transmission du medef dans le monde du travail.
les definitions c’est bien,la réalite c’est mieux.
alors "pousser à un syndicalisme de classe" oui mais dans depuis quand une orga change avec ce genre d’entrisme ?
la cfdt a t’elle changé par le travail des equipes en opposition ,
NON Non non.
alors continuer une stratégie perdante ,non merci.
de plus quand les syndiqués représentent à peine 8 % du salariat ,la vraie force à travailler dans le sens d’une lutte de classe se situe en dehors des syndicats.
ce qui relativise l’accusation de diviseurs.
Certes la percée SUD aurait pu être plus forte cependant elle a bien eu lieu ,ce qui était loin d’être gagné au début.
la différence de traitement à employer dans nos luttes et nos explications de classes sont différents entre le ps et la cfdt mais plus une question de stratégie que de nature
l’un et l’autre sont nos énnemis ,que ça géne ou pas ne change rien à l’affaire.
bien sur je croise plus de travailleurs cfdt que du ps et alors ?
leurs positions sur les retaites,sur la csg,sur maastricht sur le TCe,sur les nationalisations enfin sur leur anticommunisme pour tout dire sont elles différentes.
NON et c’est pourquoi ,oui dans l’action pour sauver nos retaites ,ça peut servir,mais en pointant leurs pratiques,leur soutients au medef,leur accord fondamental avec l’ordre établi insupportable.
et même ces meetings unitaires avec le ps sur les retraites ça me fout hors de moi,et tient là dessus la cfdt est encore pire que le ps puisque ’elle refuse ces meetings unitaires.
comme quoi les différences parti /syndicat dans la réalité c’est tout et son contraire.
ni dehors ,ni dedans ?
je ne pense pas,car jusqu’ici seule une solution a été essayée (à part SUD) et on a été d’echec en echec.
les orgas se dotent de moyens immenses popur garder le contrôle total,et y réussissent toujours.
Les camardes CGT d’EDF qui viennent de quitter la cgt pour SUD s’en sont aperçus.
14. Le sens de notre départ du Parti communiste, 10 juin 2010, 21:28, par Copas
Tu peux également te reporter à ce que j’ai écrit sur les élections de Renault-Douai.
Je ne critique pas au fond la tentative française de SUD. Ils n’avaient pas le choix dans l’enchainement des causes et des conséquences.
L’expérience des CUB et COBAS en Italie part de mêmes approches (un peu plus complexes et riches comme tout en Italie). Mais ces processus ne progressent pas à un rythme dimensionné aux attaques du capital, pendant qu’en même temps existent là encore de puissants syndicats (le CGIL c’est 5 à 6 fois la CGT).
Ce que je sais c’est qu’il nous manque c’est un cadre unitaire organisationnel commun, démocratique et de lutte de classe.
Cet outil est indispensable et c’est cela qui a manqué ces dernières 15 années et c’est pour cela qu’on a été de défaites en défaites.
Les prochaines batailles ont la défaite en point de mire si cette question n’est pas traitée (je ne parle pas de la résoudre completement mais...).
La croyance qu’une boutique va gagner sur une autre boutique ça ne marche pas.
Il y a donc une politique spécifique à mener en permanence là dessus.
Et quand je parle de ne pas rajouter une division c’est que je pense que 6 à 7 syndicats concurrents c’est déjà bien suffisant.
Et que si une nouvelle forme d’organisation doit apparaitre il faudra bien qu’elle ne se rajoute pas à celle déjà existantes mais réussisse ce miracle d’être le cadre unitaire non inféodé à des bureaucraties qui clivent au moment où elles le souhaitent.
Maintenant, pour la France, c’est vrai 8% de syndiqués (tous mouillés) ce n’est pas beaucoup.
Ca veut dire qu’il existe l’écrasante majorité du prolétariat moderne sans syndicat.
Dans les docus de préparation du dernier congrès CGT il y avait l’indication que cette orga, la plus grosse au réel, était en contact avec 4.5 millions de travailleurs.
Ca donne une idée du travail à accomplir. Et de l’état désastreux des organisations de défense des travailleurs.
Sans dynamique de cadre commun pas de victoire en France. Sauf pour des luttes partielles (c’est toujours cela si ça peut se faire).
L’équation compliquée c’est que ce cadre commun par en haut n’a aucune solidité et que les directions nomenclaturisées ne veulent pas d’un cadre commun contraignant sauf quand elles y trouvent un avantage particulier.
4. Le sens de notre départ du Parti communiste, 9 juin 2010, 08:12
Vous observerez que, pour eux, démission du PC ne se prolonge pas par une démission de l’AN !
5. Le sens de notre départ du Parti communiste, 9 juin 2010, 16:59, par GGrun
Désolant cette lettre
et les commentaires ici.
Je retiens de Marx "L’analyse concrète de la situation concrète"
Ici c’est celle des "militants" qui est vaguement étalée,
à quand celle des "gens"
1. Le sens de notre départ du Parti communiste, 9 juin 2010, 17:13
Euh... C’est quoi "les gens" ?
Un patron, c’est un "gens" ?
est ce que c’est un même "gens" que son salarié ?
Éclaire ma lanterne, parce que à ce tarif là, tu remets carrément en cause la division en classes de la société capitaliste - moi je dis, c’est audacieux, pourquoi pas, mais 5 lignes c’est un peu court pour ce faire...
LL
2. Le sens de notre départ du Parti communiste, 9 juin 2010, 18:32, par GGrun
Les gens sont ceux qui vivent l’exploitation et le recul du rapport de classe (qui date de 1983 et ton gouvernement d’union de la gauche).
Ce sont ceux que je fréquente.
Les "travailleurs, travailleuses" pour utiliser la nov lang que tu comprends.
A quand t’en sors pour parler aux gens ?
Et faire des analyses, plus des anathèmes.
6. Le sens de notre départ du Parti communiste, 11 juin 2010, 15:09, par Pierre HERAS
Adhérent en 1968, j’ai quitté le pC en 1983, voyant l’impasse dans laquelle s’engageait mon parti. Depuis ce temps, quelques millions de militants et sympathisants ont suivi mon exemple sans que cela ne dérange la direction ni la remette en cause sur sa structure et son mode de fonctionnement. Je salue aujourd’hui votre courage, cependant il n’est pas suffisant pour créer une alternative. Pour cela il faut redonner un espoir véritablement de changement en proposant une organisation ou chacun peut proposer des règles radicales pour couper toute vélléité aux libéraux hériteirs rentiers de poursuivre leur oeuvre de déstruction massive en accumulant des fortunes colossales qui n’ont aucune fonction économique sinon aggraver les désiquilibres entre ceux qui produisent et ceux qui profitent du produit de leur travail. Là est la source de la perte d’espoir, tant qu’il ne sera pas mis fin à l’usure ni à l’auto-attrution des revenus des dirigeants par une règlementation, les déçus de la gauche véritable continuenont à enfler les jours de scrutin. SEULES des proposition radicales de changement les éveillera par une offensive de communication et non par des discours vains et pieux qui n’amènent à rien.
ASSEZ DE DISCOURS, BATTONS-NOUS à COUPS DE PROPOSITIONS DE LOIS RADICALES. La peur et la déception doit changer de camp.
cordiales salutations
Pierre HERAS
1. Le sens de notre départ du Parti communiste, 11 juin 2010, 23:02, par Alain Chancogne
Si, cher Pierre on retiens ta phrase, on peut rester sur sa faim non ?
Je me donne l’autorisation de changer de place tes deux phrases :en les tronçonnant
OK
ok aussi pour
Là ou je ne te suis pas c’est là :
Aucune proposition de LOI radicale (surtout qu’en tu n’as pas une majorité pour la porter dans LA RUE et au Parlement), aucun Programme fut il co signé du sang des leaders des orgas de "gauche"..ne saurait faire bouger le rapport de forces..!
Même en 36 la loi n’entérine que les occupations de boite qui ont fait tellement peur à Blum qu’à son procès de Riom( que lui fera Pétain.) .il avoue -pour se défendre...!!- qu’il a été poussé au cul par les GREVES de masse.!
.
Pardon d’être de ceux qui ici se répêtent mais : LUTTES de CLASSE, LUTTES de masse, subversion des Orgas, autogestion du mouvement populaire.. Democratie et audace. LA VOILA la RADICALITE !!
C’est en ce sens que ce départ du PCde trois ou quatre sociaux dems n’a aucune espèce d’importance, absolument AUCUNE.!
.
Si ça affaiblissait la capacité du PC d’être UTILE ,efficace , .. on pourrait voir.
.Mais le pCF ne sert qu’à entraver la construction de COMMUNISME.
.Alors si comme dit le dicton " plus de fous on est , plus on rit." à contrario..moins "ils" seront....et plus on aura d’espace pour prendre en main cette histoire de COMMUNISME
Le "ils" ne visent que les dirigeants et autres notables qui changent d’écurie ..et leurs inconditionnels d’une ’rénovation" qui est, au PC, le fer de lance de la liquidation que d’autres organisent..sans partir..
¡Qué se vayan TODOS , hostia !
:)
AC
2. Le sens de notre départ du Parti communiste, 18 janvier 2011, 14:55
Salut Pierre,
Mais......le Pierre Heras ancien du 10ème dans les années 70 ?
JCS
7. Le sens de notre départ du Parti communiste, 11 juin 2010, 15:24, par Pierre HERAS
Je viens de lirele commentaires sur la décision des trois députés de quitter le PC. J’ai été membre et militant avec des responsablités du PC de 1968 à 1983 et je suis interloqué par la bétise crasse, la haine, l’ignorance et l’intolérance des commentaires. Avec ce ramassis de crétins, je comprend que le PC soit déscendu si bas. Il va falloir rebatiser le parti : Le Parti des Crétins, qui, je n’en doute pas, est voué à un avenir assuré. Je comprend mieux maintenant pourquoi trois député quittent la barque en "sauve qui peut"
1. Le sens de notre départ du Parti communiste, 11 juin 2010, 17:20
Oh comme c’est intéressant comme réponse. Deux fois le mot , pardon, l’insulte "crétin" en 4 lignes, et ça fait la leçon ! On croit rêver.
allez... "c’est celui qui dit qui y est".
2. Le sens de notre départ du Parti communiste, 11 juin 2010, 23:06, par Alain Chancogne
Farpaitement !
Que des cons
.
:).
Heureusement que la tolérance, la volonté de débattre intelligemment sans écraser les autres de son mépris, viennent d’envahir BC avec ton post..
:)))
Sois remercié de venir relever le niveau.
AC
.