Accueil > Le syndicalisme mou sent la rillette

Le syndicalisme mou sent la rillette

Publie le mardi 22 novembre 2005 par Open-Publishing
1 commentaire

Le syndicalisme mou sent la rillette "Nous n’avons pas les mêmes valeurs..."
Les trois commissaires paritaires qui ont permis, en 2003, au recteur de Montpellier de sanctionner injustement Roland VEUILLET, sont à nouveau candidates, en position éligible, aux élections enseignantes de décembre.

Roland Veuillet, militant syndical, a été sanctionné pour des faits uniquement syndicaux :

Participation active à la grève reconductible des surveillants en janvier 2003.

Interventions contre la présence du MEDEF dans son lycée (Plateforme technologique).

Contre la présence de l’Extrême-Droite au Conseil d’Administration.

Or cette sanction très lourde a été prise par le recteur grâce au vote positif des trois commissaires paritaires du SNES/FSU de la CAPA de Montpellier qui siégeait en Conseil de Discipline. Le 15 avril 2003, lors du Conseil de Discipline, il y a eu une transgression extrêmement grave des principes élémentaires du syndicalisme, par des personnes absolument indignes de leur fonction.

Les instances nationales de ce syndicat ont eu l’honnêteté de dénoncer officiellement cette décision inique... Mais les trois élues ont continué à siéger en CAPA et en CAPN pendant trois ans, et elles se présentent à nouveau aujourd’hui, en position éligible, avec l’aval de leur syndicat.

Le SNES/FSU choisit donc comme candidats des collègues qui ont voté une mesure de répression anti-syndicale. Des gens qui ont voté avec le recteur Marrois (connu de tou-te-s pour ses liens étroits avec le MEDEF, et pour ses orientations avant-gardistes pour libéraliser le système éducatif).

Votez SNES/FSU, donc, le syndicat qui participe activement à la répression des militant-e-s.

Messages

  • Bonjour,

    Vous nous avez donné le nom du syndicaliste, victime d’un lynchage concerté. Il serait juste aussi de connaître les noms de ses trois personnes qui certainement agissent pour le bien des enseignants. Je n’en doute pas et se conduissent avec leurs élèves comme elles se conduisent avec Roland Veuillet. Sinon, elle n’aurait pas été reconduite par le SNES

    Leurs bonnes actions répressives méritent une large publicité. Donnez-nous leur nom illustre afin que nous les proposions au Palmes académiques et les rétribuions à le mesure de leurs actes courageux. Qui des Recteurs, qui des Préfets républicains n’apprécieraient pas la hauteur et la justesse désintéressée de nos trois enseignantes. Les Palmes académiques, grandeur de l’Empire napoléonien, grandeur de la France conquérante. France généreuse envers ses loyals enfants, lumière des races inférieurs-Ferry le disait si bein-, tu sais gratifier les tiens pour leur loyaux services depuis 1801.

    Que Petits fours et champagnes, paritaires, célèbrent en nos cours académqiues, la grandeur de nos maîtres.

    Signé

    Wazeub, de l’Académie française, siege 9857.

    (Mohamed)