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Le tabou de la carte scolaire Marie-George Buffet

Publie le jeudi 15 mars 2007 par Open-Publishing
35 commentaires

Ecole obligatoire à 18 ans La candidate de la " gauche antilibérale " défend l’idée d’un " service public d’éducation laïque et véritablement gratuit " et veut " maintenir la carte scolaire ", dont la suppression " aurait pour conséquence l’institutionnalisation d’une hiérarchie des établissements en fonction du niveau social de leurs élèves ".

Elle propose de créer un " fonds national de lutte contre les inégalités scolaires et territoriales " et de recruter " 150 000 enseignants et 45 000 personnels non enseignants en cinq ans ".

Langues régionales. Marie-George Buffet souhaite l’abrogation de la loi Fillon d’avril 2005 créant " un socle commun de connaissances " exigible à l’issue du collège, au profit d’une politique de " promotion d’une culture de haut niveau ". Elle réclame une " loi de démocratisation du système éducatif " établissant la " scolarité obligatoire de 3 à 18 ans ".

Elle préconise le développement de " l’apprentissage de la langue maternelle, de la langue de ses parents et des langues régionales " à l’école. Elle se prononce, enfin, en faveur d’une " intensification " de la politique de l’éducation prioritaire et prône la création de conseils scientifiques et pédagogiques dans chaque établissement.

Le Monde du 15 mars 2007

Messages

  • L.Jospin avait demandé au député Poignant un rapport sur l’apprentissage des langues régionales à l’école. Le premier ministre a-t-il jamais tenu compte d’un tel rapport ? Pas à ma connaissance.

    Félicitations à M.G.B. d’approuverl e développement de <> C’est cela l’enrichissement de la culture de l’individu et de la nation par le pluralisme de l’enseignement des langues.

    Une méthode qui paraît efficace, c’est l’apprentissage par immersion.

    Il faudra s’en donner les moyens.
    Merci.
    P.V.

    • Un des enjeux fondamentaux de la politique tient à la place et à la fonction qu’on accorde à l’éducation, à ses programmes également. Il suffit de voir ce qu’elle est dans sa forme libérale pure au japon pour comprendre cfe qui se joue dans cette question. Félicitation à MGB, un enseignant FSU

    • Le 20 Mars c’est la grêve. Je serai dans la rue avec du matériel pour MGB.........si je tombe sur un boboprof qui m’apostrophe sur BAYROU, je vais te lui passer une ronflée !!!!! De Robien, notre ministre est tout de même jusqu’à aujourd’hui membre du même parti que lui !!!

      JP VEYTIZOUX

    • e tabou de la carte scolaire Marie-George Buffet
      15 mars 2007 - 18h28 - Posté par 83.***.27.***

      Le 20 Mars c’est la grêve. Je serai dans la rue avec du matériel pour MGB.........si je tombe sur un boboprof qui m’apostrophe sur BAYROU, je vais te lui passer une ronflée !!!!! De Robien, notre ministre est tout de même jusqu’à aujourd’hui membre du même parti que lui !!!

      JP VEYTIZOUX

      eh mon paulo oublie pas de lui dire aussi qu’il fut ministre de balladur et le soutenant en 1995 et comme instigateur de la reforme de la loi falloux il a mis 1 million de personne dans les rues :merci

      louis coconuts

  • La carte scolaire : et après ?

    Pourquoi remettre en cause la carte scolaire ?
    Pour une grande partie du territoire, la question ne se pose guère. En revanche, dans les grandes villes, la carte scolaire ne contribue certainement pas à l’égalité des chances devant l’école. Pour deux grandes raisons. La première vient du fait que les inégalités sociales entre les territoires se sont creusées et que la carte scolaire les reflète et les cristallise. La seconde tient au fait que tous ceux qui le peuvent, dans le privé ou dans le public, fuient les établissements jugés « difficiles ». A terme, la carte scolaire finit par obliger les plus démunis à se concentrer dans les établissements que les autres délaissent. Il est vain de reprocher à ces parents « stratèges » leur égoïsme et leur absence de civisme dès lors qu’ils désirent légitimement que leurs enfants accèdent à la meilleure école possible et qu’il est vrai que la qualité des établissements pèse lourdement sur la réussite des élèves. Ceux qui prétendent l’inverse sont parfois trop idéalistes ou quelque peu hypocrites car il est rare que le problème se pose à eux dans leur quartier.

    Dès lors, il n’y a pas à être scandalisé par la remise en cause de la carte scolaire et l’on peut même se féliciter que les réalités s’imposent pour une fois aux slogans et aux principes que les pratiques trahissent tous les jours. Cependant, il ne suffit pas de dénoncer la carte scolaire pour proposer une politique et, plus encore, une politique plus juste que celle que l’on condamne.

    La seule suppression de « la carte scolaire ouvrant la concurrence entre tous les établissements et entre toutes les familles serait probablement un remède pire que le mal » dixit Ph. MERIEU . En effet, on imagine aisément que, comme sur n’importe quel marché, les acteurs ayant le plus de ressources et d’informations s’en tireront nettement mieux que les autres et que, une fois encore, les plus démunis auront moins de choix, moins d’opportunités et moins encore de chances de réussir dans l’école. D’ailleurs les pays qui ont choisi cette solution de « rupture » ont vu les inégalités s’accroître, et s’accroître aussi la délinquance, la marginalité, les fossés entre les groupes sociaux et les cultures. Et il est peu probable que le niveau s’élève ! Si l’on peut se féliciter de la chance offerte à quelques bons élèves d’accéder à des établissements de qualité, la question principale reste celle des conditions d’éducation offertes à tous et notamment aux plus faibles.

    La carte scolaire ne pouvant être défendue en l’état, il importe de proposer des réponses capables d’améliorer sensiblement l’égalité de chacun devant l’éducation. Rappelons que la carte scolaire n’est ni sacrée, ni intangible, et rien n’interdit de redéfinir les secteurs scolaires de manière à ce que la « mixité sociale » soit plus grande dans l’école que dans les quartiers. Ne nous cachons pas cependant que cette solution aura des limites. Les équilibres politiques seront souvent bousculés et bien des responsables locaux résisteront à ces redécoupages. De plus, rien n’empêchera les parents qui le souhaitent de continuer à contourner ces secteurs tant qu’ils penseront qu’ils ont de bonnes raisons de le faire.

    Les familles qui ont le choix accepteront les contraintes des secteurs scolaires quand elles n’auront plus le sentiment que certains établissements pénalisent la scolarité de leurs enfants parce que les équipes enseignantes y sont moins stables, souvent moins expérimentées, parce que les exigences scolaires y sont plus faibles, parce que les désordres scolaires y sont plus grands, parce que les options « prestigieuses » y sont absentes… Les familles reléguées dans les établissements les plus difficiles se sentiront moins captives, moins humiliées et moins maltraitées par l’école quand celle-ci leur offrira la même qualité d’instruction et d’éducation qu’à tous. Ceci suppose que l’abandon des obligations de la carte scolaire soit compensé par un effort considérable en faveur des établissements aujourd’hui les plus défavorisés et les plus désertés.

    En ce domaine, il faudra sans doute aller bien plus loin que ne l’ont fait les ZEP. En termes de moyens sans doute, mais aussi dans la gestion du personnel enseignant, la capacité du système d’évaluer et de soutenir le travail de l’école afin que la qualité de l’offre ne soit pas seulement un objectif et un mot d’ordre, mais qu’elle devienne une obligation pour la société et un droit pour chaque élève. A l’heure où l’on parle tant de la nécessité de rétablir la confiance dans l’école, il faut peut-être moins penser en termes d’autorité et de discipline qu’en termes de justice et d’équité de l’offre scolaire.

    L’enjeu n’est donc pas de savoir si l’on est pour ou contre la carte scolaire, tant il est évident qu’elle couvre de grandes injustices, mais il est de savoir ce que l’on fait après. Et là, il peut y avoir une véritable opposition entre la droite et la gauche.

    • Le problème qui se pose actuellemnt pour la carte scolaire se concentre essentiellement ds les collèges ...car ceux ci sont situés ds des quartiers et recrutent essentiellement les élèves d’un quartier ou d’une zone assez restreinte , ce qui amène , ds certains cas , à concentrer les mêmes populations ds les mêmes collèges ...dc se pose la question de la situation géographique de certains collèges...
      Par contre , ce phénomène est moins vrai ds les lycées qui recrutent sur pls collèges dc souvent des populations mixtes ...d’ailleurs , cela pourrait encore être amélioré en modifiant les zones de recrutement des lycées pr favoriser cette mixité . Enfin , il faudrait arrêter de d’autoriser des dérogations pr un oui ou pr un non...

      D’autre part, la question des moyens se pose par rapport au dédoublement des classes car on ne peut demander à certains établissements accueillant des populations concentant ttes les difficultés de réaliser des "performances" sans donner aux professeurs les conditions d’un enseignement individualisé , seul capable de palier aux difficultés de ces élèves.

      Marjo

    • C’est absolument scandaleux de se prononcer pour les langues régionales à l’école...

      Que Marie George Buffet laisse le passéisme vaguement pétainiste à Bové !

      Quand on est communiste on est pour le Progrès et la Fraternité. Les langues régionales à l’école servent à exclure à différencier les "bons locaux" des vilains "colons" venant d’autres régions et des méchants enfants d’immigrés.

      C’est un racisme larvé qui n’a rien avoir avec l’emploi des langues régionales en famille, en privé, avec des amis etc.

      Ce genre de position est presque de nature à remettre en cause mon vote.

      Léo. (qui parle, chante provençal et aime la République)

    • Moui, ça se discute, j’entends le principe républicain.

      Cependant juste une précision pour relater ce que me disait un instituteur d’une école publique bilingue ; ces enfants développent une grande aisance dans les deux langues et c’est un atout pour la scolarité ultérieure. Je ne sais si c’est vrai mais c’est crédible.
      Personne n’y perd, et surtout le français dont on peut dire que ce n’est pas brillant pour lui en ce moment chez les "monolangue" ou plutôt les laborieux pratiquants d’un salmigondis à peine fleuri et déficient au niveau de la syntaxe.

    • N’importe quoi Léo...ce qu’il faut c’est surtout , c’est laisser le plus de choix possible aux élèves : les langues ne doivent pas être en concurrence...on doit pouvoir apprendre l’occitan, le Chinois, le Grec ou l’Arabe ...je ne vois pas ou est le problème ???

      Marjo

    • Mais non marjo !

      C’est juste les prémices du glissement vers des heures obligatoires en langues régionales (ce qui n’a rien a voir avce des langues étrangères).

      Souviens toi du projet Jospin sur la Corse, il contenait des heures obligatoires en corse l’une des revendications des nationalistes les plus racistes (envers les continentaux mais bien sur envers les juifs et les fils d’immigrés).

      Ca doit tous nous interpeller !

      Il ne s’agit pas de s’uniformiser mais de creer un espace commun pour vivre ensemble et cet espace a évidemment une dimension linguistique.
      La logique de l’apprentissage des langues régionales dans les écoles relève de la même logique que le communautarisme religieux.

      D’ailleurs, je parle de ce que je connais le mieux, le chant "national" occitan "Coupe Sainte" fait référence directement au St Graal et tu le comprends la boucle "identitaire" est bouclée.
      à Aix par exemple on peut joyeusement assister à la bénédiction des calissons au son du fifre et des tambourins...

      Moi je peux te dire que je suis pour permettre tous les choix sauf celui du repli sur soi !!!!!

      Léo

    • Excuses moi ms je ne vois pas ce qu’il ya "d’obligatoire" ds le discours de MGB vis à vis des langues régionales , elle parle de "promotion" des langues maternelles , régionales etc

      Non, franchement , je ne te comprends pas bien parce que "créer un espace commun" peut trés bien se faire en prenant en compte les particularités , notament celles des immigrés qui veulent apprendre leur langue maternelle ou d’autres qui veulent apprendre la langue de leur région ...
      Les identités sont multiples et infinies ...

      Marjo

    • Que certains se servent des identités pour faire avancer un discours de rejet , soit, mais l’inverse peut aussi exister ...ce n’est pas la faute des langues régionales si elles peuvent être instrumentalisées, comme peut l’être aussi la religion ...

      Marjo

    • Le message de Francis ci dessous répond à ta question:elle se dit pour la signature de la charte des langues régionales qui entre deux dispositions régionalistes permets aux administrés de s’adressé à l’administration dans la langue de leur choix...

      Tu imagines le grotesque de la situation...

      Le problème avec les identités multiples et infinies c’est que c’est une vision de l’esprit.
      Quand il n’y a plus de lien, plus de "commun", que l’on ne regarde plus que ce qui nous oppose et bien chacun se replie sur les signes identitaires parce que chacun a besoin de s’inscrire dans un "tout".

      Cela conduit insensiblement au communautarisme.

      Une fois de plus je ne dis pas qu’il faut s’uniformiser bien au contraire mais je conçois l’école comme un "creuset" républicain (c peute tre vieu jeu mais j’ai pourtant 20ans...) où l’on oublie ses différences pour voir ce qui nous uni, ce qui nous rassemble.
      Je crois que le rôle de l’école c’est de permettre aux enfants qui vivent dans un même pays quelle que soit leur origine, leur couleur, leur religion de s’entendre et d’avancer ensemble.

      L’école doit être un moyen d’émancipation pas un outil au service des "diviseurs" de tous poils.

      Quant aux enfants d’immigrés, les enfants d’origine maghrébine puisque je suppose que c’est de ceux là que tu veux parler, il est illusoire (et un peu limite) de parler d’apprentissage des langues "maternelle".

      Premièrement : parce qu’ils sont français ni plus ni moins que toi et moi

      Deuxièmement : parce que l’arabe qu’on apprend à l’école n’est la langue maternelle de personne ! L’arabe parlé dans les familles est un arabe dialectal qui diverge entre Algérie Tunisie et Maroc (divergences toujours divergences) et une bonne part des gens catégorisés "arabes" même par les gens les mieux intentionnés sont souvent berbères, et le berbère et lui-même extrèmement fragmenté.

      Rien que pour le Maroc tu as trois berbères (tamazight, tachlihit et tarifit) qui n’ont rien à voir !!!

      Tous ça pour te dire qu’avec uune naiveté pleine de bonne intention, on est en train de proner la division jusqu’à l’INFINI comme tu le disais.

    • Je ne suis pas du tout d’accord avec toi , et je connais assez bien le sujet des enfants d’immigrés , pour deux raisons , d’abord parce que j’ai travaillé ds des établissements ou ils étaient nombreux et nombreux à avoir choisi l’Arabe , matière ou certains notament les derniers arrivés pouvaient exceller et dc être valorisés (car au Maroc , c’est l’Arabe littéraire qui est enseigné à l’école) , deuxièmement parce que je suis mariée avec un Marocain qui des amis Marocains Berbères , souhaitant eux mêmes apprendre l’Arabe ...bref, les choses ne sont pas aussi tranchées que tu sembles le dire ...
      Enfin, moi je suis pr une part d’origine Espagnole, bien contente d’avoir appris cette langue à l’école qui me permet de pouvoir communiquer lorsque je vais en Espagne ...et qui ne m’empêche en aucun cas d’être ouverte aux autres langues et cultures quelles qu’elles soient ...

      Les replis, comme tu dis, relèvent de problèmes sociaux et de populations qui se sentent mal ms n’ont rien à voir , à mon avis ,avec l’enseignement des langues .

      Marjo

    • Et bien finalement tu vois on est d’accord:les enfants d’imigrés c’est différents des enfants imigrés (mais, dernière petite pique:est ce que c’est bien selon ton raisonnement d’enseigner à tous l’Arabe classique au Maroc ?)

      Les dissensions proviennent bien évidemment des problèmes sociaux, du chômage et des inégalités. (Cependant je pense qu’il faut bien veillez à ne pas créer les conditions d’une accentuation du racisme et du communautarisme.)
      Les rapports de concurrence établis par la société capitaliste entre les indicidus sont bien sûr à l’origine de tous les replis

      Et c’est pour ça que je suis communiste au fond du coeur et que malgré ces déclarations naives et irresponsables je voterai quand même pour Marie George.

      Bien à toi !

      Léo

      PS:je donne des cours de soutien dans une école primaire dificile et là encore je te suis : la priorité des priorités c’est d’empecher l’exclusion. L’école en peux pas tout malheureusement mais je crois que fondamentalement elle ne doit pas laisser place à l’exclusion linguistique...

    • Non, au Maroc , (et pouquoi pas en france ?) , les langues Berbères devraient aussi avoir leur place ...

      Marjo

    • A propos des enfants , effectivement, il ya les immigrés et les enfants d’immigrés ...les deux coexistent ds les mêmes collèges ...même si depuis les lois Sarkozy, certains ont qques peu disparu de la circulation ...
      L’autre jour, j’ai rencontré deux jeunes marocains qui préparent un CAP maçon ds un LP , ils avaient une trouille bleue de voir les flics débarquer, un des deux avait déjà fait un tour en centre de rétention ...entre ceux là et ceux qui ne trouvent pas de travail , voilà ou on en est sur le terrain , et en plus, après , on nous dit qu’il ya du boulot ds le bâtiment !!!

      Marjo

    • " donner aux professeurs les conditions d’un enseignement individualisé"

      Tu fais comment pour faire un "enseignement individualisé" à des classes de 40 ?

    • Léo, restons calmes, des heures obligatoires partout en langues régionales........bonjour le nombre de postes supplémentaires aux concours !!!!!

      Je ne crois pas que cela soit d’actualité !

      JP VEYTIZOUX

    • "la charte des langues régionales qui entre deux dispositions régionalistes permets aux administrés de s’adresser à l’administration dans la langue de leur choix"

      Et ben en voilà-t-y pas une grosse connerie:j’appele les pompiers en catalan,un pompier qui ne parle que le breton demande à son chef qui ne parle que le corse,qui demande au lieutenant qui ne parle que l’occitan,qui s’adresse au capitaine qui est basque !

      t’a le temps de mourir et la connerie humaine de prosperer !

      Jean Claude des Landes

    • Tu dédoubles les classes patate !! c’est d’une évidence ...

      Marjo

    • 40 : 2 = 20. Elle ne m’a pas convaincu, marjo...

    • comme marjo aime les évidences, je lui précise que 20 = 20 x 1. Ce que en dit long sur ce qu’elle appelle "individualisé".

    • Excuses moi mais des classes de 40 au collège ...j’en ai pas vu ms peut-être tu peux me citer des endroits ou ça existe ??

      Ensuite , dans les ZEP Toulousaines , actuellement , on compte une vingtaine d’élèves par classe , voire moins ...si l’on divise par deux , ça fait dix , si je sais bien compter...

      Marjo

    • Marjo, tu n’es pas professeur, je pense. Sinon, tu saurais qu’un enseignement individualisé, c’est un cours particulier. Pour une raison très simple : personne ne peut faire plusieurs choes en même temps.

  • les privilèges scandaleux du privé ne sont pas évoqués dans cette campagne.
    Qui dénonce le fait que le privé n’est pas astreint aux contraintes pourtant légitimes de la carte scolaire ,
    Qui dénonce le fait que l’argent des contribuables est détourné pour financer des écoles confessionnales anti-républicaines ?
    Pourquoi autotiser aux catholiques et juifs ce que l’on refuse aux boudhistes,musulmans et autres scientologues ?

  • C’est bien beau de discuter du programme de MGB à partir d’un article paru dans le Monde... qui pratique le mélange des genres, nous invite à confondre, d’une part les moyens préconisés pour que l’Education Nationale réponde aux exigences de valorisation du patrimoine linguistique dans sa diversité et, d’autre part, les revendications séparatistes qui prônent l’exclusion par la langue (ex. : enseignement obligatoire du Corse revendiqué par Corsica Nazione…).

    Personnellement, je préfère me documenter sur le site de Marie-George Buffet :
    http://www.mariegeorge2007.org/spip...


    Langues minoritaires

    Question : Etes-vous favorable à la signature de la charte des langues minoritaires par la France ?

    Réponse :
    Oui, car le patrimoine linguistique de la France doit être valorisé dans sa diversité. Il est une richesse dont il faut se saisir avec un esprit d’ouverture et non d’exclusions ou de rejet de l’autre. La nation se renforcera en permettant que cette diversité linguistique devienne un atout et un bien commun. L’accès à la culture et aux cultures contribuera ainsi à l’épanouissement des individus.

    Rendre obligatoire l’enseignement dans les langues régionales ne règlerait rien, au contraire. Ce qu’il faut, ce sont les moyens de l’enseignement. Voilà pourquoi je défends les principes fondamentaux de l’Education nationale et de la responsabilité de l’Etat en la matière.

    En cette période troublée par les communautarismes, les nationalismes exacerbés, l’obscurantisme religieux, le respect républicain des identités est une garantie contre toutes les dérives populistes et xénophobes.

    Publié dans Corsica


    Francis G de Quincy, bilingue français-corse, dont plusieurs enfants chantent dans des groupes corses.

  • "la création de conseils scientifiques et pédagogiques dans chaque établissement."
    L’administration les a DEJA mis en place : les personnels s’opposent massivement à ce corps intermédiaire dont le but est de fliquer les enseignants encore plus.

    • Putain les collègues y aurait pas congrès du SNES en ce moment !!

      JP VEYTIZOUX

    • Sur l’éducation, le texte de Buffet est INSUFFISANT :

      1) Les langues régioanles ne sont absolument pas une priorité, surtout quand on connait le désastre de la maitrise du francais.

      2) Le texte ne dit RIEN sur l’indispensable abrogation du décret Robien du 13/2/07 imposant la bivalence.

      3) Il faut annéantir les conseils dit pédagogiques.

      4) Il faut cesser IMMEDIATEMENT tout financement de l’école privée sur les fonds publics, et redeployer les milliards IMMEDIATEMENT vers le public.

      Un professeur.

    • Sur les propositions de MGB et du PCF je te conseille le passage sur l’Education dans son petit livre programme et le livre de José Tovar et Bernard Calabuig qui est une compil des contributions de la commission Ecole du PCF : L’ecole en quête d’avenir chez syllepse. A la fin tu trouveras la proposition de loi du groupe PCF à l’AN déposée en mars 2005.

      JP VEYTIZOUX