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Le très possible communisme

Publie le vendredi 15 octobre 2010 par Open-Publishing
8 commentaires

Annie Coll présentera son livre
le"Le très possible communisme" MLD 2010
15 Octobre 2010
le mardi 19 OCTOBRE A 18H30 AU CAFE LE PAPIER TIMBRE 39 rue de Dinan
C’est la premiere initiative de la societe louise Michel.

Le livre "Le très possible communisme " d’ Annie Coll, se veut accessible à tous .
Il confronte de manière simple et claire des analyses de Marx et Arendt sur des questions politiques : L’émancipation, l’économie, le travail, l’histoire, la liberté, la politique.

La présentation lors de la séance de la société Louise Michel sera consacrée au cararactère révolutionnaire de la philosophie d’Hannah Arendt.

C’est en même temps une réflexion sur les ravages du capitalisme dans le monde actuel et une recherche des issues possibles.

La thèse principale soutient que la pensée d’Arendt prolonge celle de Marx dans la mesure où elle met l’accent sur ce qu’il a négligé : à savoir la nécessaire participation de tous aux affaires politiques.

Le fil conducteur entre les deux philosophes reste la pensée totalitaire. Arendt a vu dans ce phénomène l’expression d’une loi implacable ; loi de la nature chez les nazis, loi de l’histoire chez les staliniens. Nous voyons dans le capitalisme la même loi implacable : celle du profit.

En même temps qu’une critique virulente de notre époque, ce livre donne, au delà de l’ envie d’agir des raisons d’espérer.

Messages

  • Hanna Arendt n’a jamais dénoncé l’appartenance de Heidegger au parti nazi que jusqu’à sa mort ce"grand philosophe" n’a jamais renié. Elle était sa jeune maîtresse dans les années trente alors qu’il était recteur d’université, qu’il éructait contre les étudiants juifs que sa femme de son côté injuriait publiquement. Sans compter qu’Arendt, elle aussi "grande philosophe" se déclarait sioniste, c’est à dire communautariste et non universaliste : pour Kant, un exemple parmi d’autres, il n’est de philosophe qu’universel.

    • et c’est aussi au nom des "valeurs universelles" que l’Occident a mené (et mène encore) ses croisades coloniales !

      Comme quoi, rien est simple.

    • Pauvre con. Va lécher le cul de la petite-bourgeoise qui t’a mis au monde !

    • Arendt a aimé Heidegger en 1924, il n’était pas recteur. Elle était fascinée par son maître, brillantissime, paraît -il... Elle avait 18 ans.Il n’a adhéré qu’un an au parti nazi, elle avait rompu avec lui depuis longtemps. Son engagement tendait à sauver l’université mais évidemment ça ne l’excuse pas.. Il a aidé bcp de juifs à soutenir des thèses. Il est vrai que sa femme était plus proche des nazis...
      Elle a été sioniste, mais très peu de temps, dès la création d’Israêl elle a eu peur des conséquences, elle est une des premières à avoir exigé un état palestinien.
      Vos propos sont donc erronés.

  • Manque de subtilité : il y a valeurs universelles et valeurs universelles comme il y a justice (de classe) et justice, comme il y a libertés (bourgeoises) et libertés. Les valeurs des dirigeants de la 4ème et de la 5ème République, avocats du colonialisme et du néocolonialisme (De Gaulle, Mollet, Auriol, Pleve,, Pinay, Mitterrand...) ne sont pas mes valeurs. Mais le droit à l’insurrection contre l’oppression du peuple français et de tous les peuples de la Constitution de l’An I, si !
    Il s’agit de savoir de quel universalisme on parle, si le mot a un sens.

  • Cette militante d’ATTAC, proche du NPA qui aide à la faire connaitre(tant mieux, même si j’ai été surpris que ce soit aussi une référence de l’UEC..) est digne d’intérêt, même si ce n’est pas ma tasse de thé (je suis plutôt"café" d’ailleurs..)

    Il est vrai que n’étant pas Rennais, je n’ai pas eu la chance de rencontrer l’auteur à la librairie"Tournez la Page" de Combourg

    ref :

    http://tournezlapage.canalblog.com/archives/au_fil_du_blog/index.html

    J’aurais aimé discuter certaines affirmations reprises ici..

    Deux philosophes, Marx et Arendt,essentiels pour nous aider à construire un autre monde, sont renié pour l’un et mal compris pour l’autre. le point précis d’articulation de leur pensée est pourtant riche d’enseignement si on veut en finir avec notre pseudo démocratie à visage libéral.(...)

    Deux soucis analogues animent ces philosophes, dans deux siècles différents : penser la nouveauté de leur époque pour entrevoir à chaque fois des issues. Penser, pour peser immédiatement sur la réalité et refuser l’ordre des choses. Marx a sous les yeux des conditions de travail atroces des hommes et des enfants dans les manufactures de Manchester, qu’il décrit dans le Capital. Arendt connaît un autre spectre : les abominables créatures à visage humain produites par le processus totalitaire, qui ne cessent de la hanter depuis Auschwitz.

    Ayant lu "Hannah ARENDT l’amour du monde " , je continue de penser que son analyse des"totalitarismes" , que je ne confonds certes pas avec les saloperies des Courtois et Furet, s’inscrit dans une "mode" qui ,pour cause affichée de stalinisme à analyser et combattre, entretient la campagne visant à enterrer le Communisme dont, par ailleurs on prétend qu’il serait d’actualité ..

    Je reconnais cependant que je dois là, à l"insu de mon plein gré" charrier des restes de sectarisme..

    un certain Christian DELARUE qui passe par ici voudra bien m’en excuser.

    Cordialement

    AC

    • non elle ne contribue pas du tout à enterrer le très possible communisme, bien au contraire elle nous donne des raisons d’y croire, des moyens de le mettre en route, mais pour le voir il faut lire toute son oeuvre et lire entre les lignes, car elle n’a jamais voulu donner de leçon, transmettre de message.
      la lecture de mon livre pourra vous convaincre, je suis l’auteur, lisez le, et dites moi ensuite si votre avis est le même.
      Autrment dit, ce livre va beaucoup plus loin que le premier qui s’appelle l’amour du monde que je sui heureuse que vous ayez lu.