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Le verdict contre Yvan Colonna est une insulte au Peuple Corse

Publie le vendredi 14 décembre 2007 par Open-Publishing
21 commentaires

COMMUNIQUE DU 14 DECEMBRE 2007

Le verdict contre Yvan Colonna est une insulte au Peuple Corse.

Ce verdict est le résultat de la justice coloniale française aux ordres du gouvernement des multinationales et des promoteurs.

Les mensonges, les média, les manquements et la haine ont miné la présomption d’innocence. Ils ont conduit la justice partiale de la cour spéciale de Paris à juger sans preuve concrète pour satisfaire les appétits des vautours et les désirs de vengeance.

« Perpétuité » pour un militant qui n’a fait que crier haut et fort mais toujours dans la dignité et la force de ses convictions, son innocence.

« Perpétuité » pour être un militant indépendantiste intègre et droit dans ses bottes.

« Perpétuité » pour n’avoir jamais renié son Peuple et ses certitudes d’un juste combat.

« Perpétuité » pour n’avoir jamais dit pardon, pouvait-il le dire alors qu’il est innocent.

« Perpétuité » pour s’être affronté et avoir résisté, avec ses camarades, face à l’Etat des multinationales, des financiers et des promoteurs qui a déclaré la guerre à tout un Peuple, le Peuple Corse.

« Perpétuité » verdict ignoble !

Le Comité « Libérez-les » réaffirme son soutien complet à Yvan, à sa famille, ses proches, ses camarades de luttes, et dénonce la main mise politicienne sur la justice.

Yvan, nous t’apportons, ainsi qu’à tes proches, nos plus militantes et plus fraternelles salutations.

Libérez-les

http://www.liberez-les.info/

Messages

  • J’espère que je ne vais pas me faire censurer.

    Je comprends que les Corses veuillent préserver leur très belle île.

    Je n’admettrais jamais qu’on parle de "peuple Corse", pas plus que je n’admets "peuple Arabe" ou "peuple Juif".

    Il y a des êtres humains, ils ont le droit de défendre chacun leur culture, corse, arabe, juive, ou alsacienne ! Mais ce concept de "peuple" renvoie à des différences immuables, génétiques, entre les gens, que je ne peux pas admettre.

    Ces notions de "peuple" renvoient aux nationalismes du 19ème siècle. Certains étaient des mouvements de libération face aux colonisateurs, à l’époque cela avait alors un sens. Mais la situation a changé, les gens, bougent migrent, se marient avec des gens d’autres cultures et d’autres pays. Le racisme que manifestent certains corses est insupportable, tout comme le fait de vouloir réserver les emplois dans les ferrys à des corses...

    D’autre part, à Cargèse dans le village de la famille Colonna, j’ai vu une maison qui avait sauté... Je préfère d’autres modes d’action que la violence.

    Vous êtes certains, vous qui écrivez cet article, de tout savoir des pressions exercées sur les gens là-bas ?

    Emma

    • J’espère que je ne vais pas me faire censurer.

      c’est quoi ta provoc ?

      Bellaciao

    • Trop fort l’Emma...

      dans cet article à ecrit : http://bellaciao.org/fr/?page=article&id_article=54934

      Le roi Juan Carlos a eu un rôle majeur et tout à fait positif dans l’évolution de l’Espagne.

      Emma

       ??????????

    • C’est le fruit d’une mauvaise expérience... mais c’était sur Indy c’est vrai !

    • Je maintiens et beaucoup ici pourront confirmer que le roi d’Espagne a effectivement joué un rôle tout à fait positif pour aider l’Espagne à sortir du franquisme.

      Emma

    • Si on n’admet pas qu’il puisse exister un peuple corse, on n’admet pas non plus la notion de peuple algérien ou de peuple français. Il faut être rationnel sur le regard, même si ça ne tranche pas la question de la réalité d’un peuple. Mais si l’affirmation de l’existence d’un peuple est une forme de proto-racisme, alors l’affirmation de l’existence d’un peuple palestinien ou d’un peuple kurde l’est tout autant....

      Pas de chances que ce soit des peuples opprimés au cours des siècles...

      On peut discuter de savoir si cela vaut une lutte d’indépendance , mais c’est autre chose.

      On peut estimer que la façon de lutter pousse quelque part à des dérives. C’est ok, mais le substrat ?

      Savoir si la lutte d’indépendance ou d’autonomie du peuple corse est justifiée ou pas ne concerne pas le procès de Colonna, sauf d’en faire une victime expiatoire, un classique de présomption de culpabilité.

      Il est coupable forcement, car indépendantiste.

      Cette affaire, est un procès sans preuves. Construit sur l’intime conviction. Un procès politique qui vient en Corse renforcer l’impression d’une nouvelle affaire Dreyfus, à juste titre ou pas.

      Là, la société corse encaisse un nouveau choc où de toute évidence l’état français s’est posé en accusateur sans éléments probants, dans la vieille tradition du procès politique.

      Ce procès a été un procès sous influence, avec un Sarko ayant donné le signal de la charge, un ministre qui intervient sur le principal témoin policier.

      L’état français ne sort pas grandi de cette affaire .

      Le peuple qui donna la première constitution moderne en Europe, qui fut célébré par Jean-Jacques Rousseau, Voltaire, dont le "père" fut accueilli en héros et précurseur par Robespierre dans un hommage émouvant, qui inspira le jeune Goethe , .... introduisit quelque chose d’inédit dans l’histoire de l’humanité : la séparation des pouvoirs : le législatif de l’exécutif, l’exécutif du judiciaire.

      C’était 270 ans avant Sarkozy..... et le procès Colonna .

      Copas

    • J’avais toujours pensé que celui qui avait fait le plus, (Du moins avec succès), pour sortir l’Espagne du Franquisme c’était Franco lui même lorsqu’il eut la bonne idée, (Mais hélas tradive), de mourir après plusieurs décennies d’assassinat et de torture du Peuple d’Espagne.

      Heureux de découvrir qu’il y avait quelqu’un d’autre !!! LOL.

      G.L.

    • « .../...tout à fait positif pour aider l’Espagne à sortir du franquisme. »

      Il n’a fait que ce que lui imposait l’époque dans laquelle il évolue. C’est rien d’autre. Ton analyse par ailleurs sur le différentiel entre les « peuples » me convient assez, mais la sacralisation (je cariture volontairement !) du monarque espagnole n’est pas recevable ici ni acceptable en conclusion.

      Il n’a fait que ce qu’il pouvait faire, sans quoi l’espagne serait resté au niveau économique d’avant son entrée dans le groupe des puissances économiques européennes, d’ailleurs il est fort probable que les financiers l’ont certainement guidés et aidés dans ce sens, money is money ! cela n’a rien a voir avec une volonté politique propre a ce personnage.

      Cordialement.

      Skapad.

    • La où il y a langue et coutumes particulières ily a peuple,ceci n’a rien à voir avec prétendu race.
      Il y abien un peuple corse comme il y aun peuple basque,palestinien ou bretonetc....Quant à ton
      affirmation sur le roi d’Espagne il n’a fait que ne pas résister au peuple qui voulait la
      démocratie.Rappelle toi que l’émacipation des peuple ne peut être que l’oeuvre des peuples.JP

    • cela me rappelle les tirades colonialistes (de la droite et des socialistes ) qui refusaient l’existence du peuple vietnamien ; du peuple algérien ; et encore aujourd’hui du peuple kanake ;j’en passe et des meilleures . la lutte contre le néo colonialisme doit s’intensifier car c’est le pilier de la domination de l’impérialisme capitaliste . sam 82 .

    • Emma,
      va rejoindre le PS et le roi d’Espagne et fous-nous la paix !
      Ceux qui avions lutté contre Franco en Espagne et qui défendons toujours le retour de la république nous n’avons pas besoin de leçons à recevoir de ta part.
      De plus, faut-il te rappeler que nous avions toujours appelé depuis 1931 l’Espagne des Peuples (Catalan, Basque, Galicien) et que ces mêmes Peuples avec P majuscule ont combattu le fascisme ?
      La notion de Peuple est liée à celles et ceux qui parlent la langue de ce peuple et pas au fascisme et à l’isolement par rapport aux autres. Il existe des Peuples qui se positionnent ouvertement solidaires des combats antiimpérialistes, qui expriment ouvertement leur solidarité avec les citoyens d’autres origines et qui se battent pour l’égalité de toutes et de tous dans une société sans classes. Et qui défendent le droit de leur langue à exister au même pied d’égalité que les autres.
      Alors Emma, renseignes-toi mieux sur l’histoire des Peuples, sur ce qu’ils ont du subir et subissent encore , sur le roi espagnol qui a pris le biberon dans les bras de Franco, sur les atteintes à la liberté d’expression contre ces Peuples,...
      au lieu de te faire bercer par les medias du Capital !

      André

    • Emma tu sais beaucoup de choses sur les pressions exercées ? SPÉRONE ? ça te dit qq

      chose ? La CORSE etait BLEUE le 6mai 2007 "ensemble tout est possible "

      delà a condanner un type a perpète avec un dossier vide il y a un pas que la

      bêtonisation (beaucoup de bêton ) va combler

      Alors heureux les Corses ?

      c’est pas un doigt qu’il vous met le Monarque mais deux ,ou toute la main ,une

      fouille au corps en qq sorte ,avec crachats en prime

      oeil de bison

    • Il y a une nation française, elles est le fruit de luttes (et même de guerres) au cours de l’histoire qui ont construit des institutions, des valeurs, et des éléments de culture, reconnus par les habitants de ce pays (1).

      Il y a, exactement de la même manière une nation algérienne.

      On peut être français ou algérien en ayant diverses religions, en ayant diverses origines, diverses cultures.

      Il n’y a pas pour moi de nation corse, même si 10 à 15% de la population corse vote pour les autonomistes ou les indépendantistes. Je n’analyse pas la situation en corse comme celle d’un pays occupé et colonisé. Ce n’est pas la Palestine...

      Pour moi la Corse c’est plutôt une région où se mêlent d’un côté la lutte contre la destruction d’un milieu naturel exceptionnel convoité par des intérêts financiers et mafieux divers, et la lutte pour préserver une culture, mais cette lutte a eu des dérives dans l’assassinat inacceptables, et de l’autre beaucoup de magouilles politiciennes (mais il y a aussi des hommes politiques de grand courage en Corse, je pense à un ancien maire de Sartène), de la corruption à un degré très élevé y compris dans la fonction publique, et une majorité de corses qui veulent simplement vivre.
      Ce sont des caractéristiques que l’on peut trouver dans d’autres régions de France, même si il peut y avoir des différences dans le dosage des composantes.

      (1) Même si depuis l’élection de Sarkozy, c’est moins clair : ce pouvoir n’a pas le respect des enfants qui je pense faisait partie jusqu’ici des valeurs de base d’une très large majorité des français depuis la gauche jusqu’à la droite modérée. Mais je pense que les gens ne sont pas informés et que s’ils savaient réellement ce qui se passe en France pour des centaines d’enfants, en majorité, ils ne l’accepteraient pas.

      Emma

    • C’est de 15 à 25% les diverses espèces d’autonomistes ou d’indépendantistes...

      Il existe un fait national corse, que celui-ci y trouve des expressions électorales minoritaires est une autre question.

      L’histoire n’est pas la même, le rattachement se fit historiquement dans un bain de sang qui travaille l’inconscient (surtout parce qu’il écrasa la première tentative moderne de constitution en Europe ), la Corse traine une série de problèmes récurrents liés à une identité.

      Il y existe une langue, il existe encore le souvenir bien vivant de l’interdiction de sa culture (l’interdiction des premiers concerts d’I Muvrini) , et son re-développement puissant. La culture corse continue de couver sous la cendre et de se répandre de loin en loin.

      Les possibilités de fusion entre les deux peuples sont largement bloquées par une non-reconnaissance d’une culture, d’un peuple, de son histoire. Je te conseille également de t’interroger sur l’histoire de la Corse, que tu ne trouveras pas dans les livres scolaires français (censure), .... Cette histoire est d’une formidable richesse (j’y suis venu moi-même de traverse en découvrant que cette histoire corse avait marqué les débuts de la révolution américaine, ce qui m’a fait rechercher les sources...).

      Une langue, une culture , une histoire, un sentiment d’appartenance à une communauté, des valeurs communes .... Bref ces éléments agissent toujours partiellement sur la société corse et même progressent lentement dans celle-ci, sous la formidable leçon de chose de l’attitude de l’état français (une île en état de siège, déploiements militaro-policiers géants, hélicos de combats, frégates lance-missiles faisant des ronds dans l’eau, contrôles policiers tous les 10 mètres , pour un seul conseil des ministres décentralisé....) , par l’exception judiciaire impressionnante (on juge sans preuves avec intervention du politique sur les témoins...), de nouveau d’immenses tentatives spéculatrices et bétonneuses des grands groupes français, ...

      Tu trouves la Corse belle ?
      Moi aussi .

      Tu parles de cette beauté et tu as raison.

      Des îles de Méditerranée que j’ai vu c’est celle que je trouve la plus belle et la mieux préservée, la moins massacrée par les bétonneurs (et pourtant...)...

      C’est très triste mais devines pourquoi la Corse ne ressemble pas au mur de béton crasseux de la Côte d’Azur ? Ni aux ravages cimentiers, sales, détruits, terrains vagues, mêlés à des immeubles vermoulus, du côté italien de la Riviera ? Tu as la réponse et elle est malheureuse.
      Pour moi aussi.

      Ca c’est la toile de fond d’une société, que tu peux appeler raciste si tu le désires car ne possédant pas encore la légitimité française ou algérienne (on peut parler du racisme là et des formidables crimes pratiqués au nom de ces deux peuples, les nationalistes corses là dedans sont d’infimes et modestes artisans face aux industriels de meurtres de masse "légitimes") .

      Je suis assez pour que les Corses puisent à leurs origines quand ils donnèrent au monde les premiers signes de sa modernisation qui prirent toute leur ampleur dans les révolutions françaises et américaines, qu’ils prenennt souvenir de ce qu’ils furent un lieu accueillant pour des pourchassés du monde chrétien (minorités religieuses et juifs), qui se levèrent contre le despotisme en Europe qui tira l’exclamation de Voltaire : "toute l’Europe est corse" , ...

      Mais cela est une autre histoire que ce procès. Ce procès est de l’histoire au concret. Innocent ou coupable, Colonna le devient officiellement sans preuves, sur la seule force d’une idéologie de la généralisation, du bouc émissaire et de la présomption de culpabilité.

      On commence à comprendre le "pourquoi" de cet assassinat , mais on n’a pas le "qui" de façon exhaustive , on a juste une parole juridique .

      Alors ?

      Encore une fois, et tu fais toi-même la confusion , tu essayes de juger quelqu’un, parce que tu as vu des maisons brulées et calcinées, ce qui n’a aucun rapport avec le procès ....

      C’est une drôle de mentalité du point de vue des droits de l’homme, de la question de la justice.

      Ce n’est pas ma conception de la justice. J’appelle ça l’inverse : la recherche d’un bouc émissaire.

      Et c’est odieux. Et n’a rien à voir avec la question corse (même si celle-ci agit en toile de fond).

      Copas

    • Emma dit :

      Il y a une nation française, elles est le fruit de luttes (et même de guerres) au cours de l’histoire qui ont construit des institutions, des valeurs, et des éléments de culture, reconnus par les habitants de ce pays .

      Emma,

      Il serait temps que tu t’interroges sur l’histoire corse, sur une société longuement insulaire, occupée longuement et profondément marquée par les états italiens. Cette histoire se retrouve en dehors de l’apprentissage scolaire interne à la France. Il existe comme un gommage de la question corse dans notre histoire d’état moderne.

      Tu parles de construire des institutions comme marque d’un peuple. Les Corses eurent des institutions dans leur histoire. Et l’état français en repris des fondements d’ailleurs.

      En 1732, une première réunion clandestine de Corses (sous occupation génoise) construisit un premier projet de constitution dont le préambule indiquait " les Hommes naissent libres et égaux en droit " , c’est également de l’histoire.

      L’histoire corse est au centre du mouvement des lumières et introduit pour la première fois la faisabilité d’un état démocratique (même si autoritaire), construit sur le droit et la séparation des pouvoirs.

      Les Génois ne contrôlant plus ce peuple le vendirent à la France royaliste et le premier grand affrontement européen entre l’esprit démocratique et l’absolutisme se déroula là, dans un bain de sang.

      Mais la leçon ne fut pas oubliée, les principes constitutionnels furent échangés largement dans les milieux des "lumières" en Europe : Voltaire, Rousseau, Boswell et Goethe, puis partagés avec les pères de la révolution américaine Franklin et Jefferson ....

      Cette histoire singulière existe donc . Il faut commencer par y rendre hommage dans ce qu’elle a d’universelle.

      Copas

      A NOSTRA STORIA

      dans le CD Zenith 93 integrale
      Un texte de G.Coanet,
      récité par Jean-François BERNARDINI

      Au début était la paix.
      Avec des pierres, les hommes du mégalithique inventaient leurs premiers
      abris, et sculptaient d’étranges dieux, à Filitosa ou ailleurs encore.
      Cette île sereine attirera la convoitise des envahisseurs, et vingt fois,
      au cours des siècles, l’île de Corse sera prise d’assaut par des
      conquérants venus de tous les horizons.

      Le plus souvent, ils susciteront la haine et la révolte, contraignant ce
      peuple de bergers, pacifiques, à prendre les armes et résister.
      Il faut attendre cependant le milieu du XVIII° siècle pour qu’après une
      succession d’aventures héroïques, la Corse connaisse les pages les plus
      émouvantes de son histoire.
      En 1732, au couvent d’Orezza, une Consulta des patriotes proclame
      l’indépendance de l’île de Corse.
      Hyacynthe Paoli, rédige un projet de constitution dont le préambule
      décréte, pour la première fois dans l’histoire de l’humanité :

      " Les hommes naissent libres et égaux en droit ".
      Une phrase prémonitoire, qui, un demi siècle plus tard, sera reprise par
      tous les révolutionnaires du monde.
      Le destin est en marche.
      Le 14 juillet 1755, Pasquale Paoli est élu Général des Corses à la
      Consulta Nationale de St.Antoine de Casabianca.

      La Corse devient "Nation" !.
      Le jeune chef d’état parviendra alors à réaliser la difficile unité du peuple.
      Il dote sa patrie d’une exemplaire constitution démocratique qui institue
      la séparation des pouvoirs, et le vote des femmes, relance l’économie
      agraire, fait frapper monnaie, fonde à Corté, qui devient la capitale de
      la Corse, une université.
      Il fait administrer une justice égale pour tous ...

      32 ans avant la première constitution américaine,
      34 ans avant la révolution française de 1789,
      Partout dans le monde cette
      fantastique expérience politique et sociale suscite l’admiration,
      Les philosophes et tous les esprits éclairés du siècle de lumière saluent en
      Pasquale PAOLI le précurseur de la démocratie.
      En France, VOLTAIRE, comme Jean-Jacques ROUSSEAU, lui tressent des
      louanges, et prédisent l’universalisation de son oeuvre.
      En Angleterre, en Prusse, en Hollande, les penseurs, les hommes de science
      donnent en exemple l’île de la justice, l’île de CORSE !

      C’est alors, en 1767, que la France de Louis XV achète à la République de
      Gênes une prétendue souveraineté sur la Corse
      et dècide de mettre "au pas" ce peuple frondeur.
      Pour abattre PAOLI, et sa petite République, la monarchie française
      constitue et dirige vers l’île un corps expéditionnaire de 40000 hommes...
      Et, le 8 mai 1769, dans les flots du Golo, à Ponte Nuevo, la Corse est
      défaite, conquise. Dans une farouche résistance, elle le demeura.

      Malgré cette conquête, suivie de l’exil de Pascal PAOLI en Angleterre,
      sa pensée intacte va servir de détonnateur à d’autres révolutions dans le monde.
      En 1787, les insurgés américains offrent à leur nouvelle nation une
      constitution, qui ressemble étrangement à celle de la Corse.
      L’affiliation des deux lois fondamentales est aujourd’hui historiquement prouvée.
      En 1789, et par contrecoup, les révolutionnaires français rédigeront la
      déclaration des Droits de l’homme et du citoyen.

      Aujourd’hui encore, aux Etats Unis, on se souvient du rôle de Pasquale PAOLI, l’inspirateur incontesté des pistes de la Liberté.

      Et 7 villes américaines portent le nom de "PAOLI", "CORSICA", CORSICANA", ...
      à sa mémoire ...

      Chez nous, ...
      il n’en est pas de même...

      Si cette mémoire là n’a pas la place dans les très officiels livres d’histoire,
      elle est pourtant de ces vérités que l’on doit,
      aux hommes, aux peuples, à leur nom, à leurs souffrances, à leurs espoirs.

      G.Coanet et G.F. Bernardini

    • .ce tribunal d exesption ne devrait pas exister dans un pays comme la france telefe

    • EN BREF :
      La corse ne remplissant pas la notion d’une nation (économique) son indépendance ne peut être que dans le cadre d’une Europe des régions. Par la décentralisation de l’état vers les régions, ce processus est en marche, dans sa finalité on parlera d’Europe des régions et non Europe des états.

      La question que l’on doit se poser :
      Quel sera le poids de cette corse ( 250000 habitants) dans cette Europe des régions ?
      La concentration des moyens de production du capitalisme a fait que l’on a créé des régions désertiques de tout emploi industriel, leur économie est exsangue.

      Dans le cadre de cette Europe des régions est ce que la concentration des moyens de production n’existera plus, et la notion vivre au pays sera retenue ? La solidarité européenne jouera t-elle pour ces régions déshéritées ?

      La corse est exsangue économiquement. Pas un emploi industriel, c’est ça le capitalisme !

      Les nationalistes ne sont pas des progressistes, ça n’a rien à voir avec le Che Guevara.
      Tous les morts à ce jour, à par le préfet, sont du à des luttes intestines, partage de richesse de territoires. Je plains les familles.

      L’arme déposée sur le lieu du crime servait de signature pour les autres mouvements nationalistes ( question de suprématie)
      .
      Pascal Paoli à bon dos, on utilise l’histoire de ce père de la nation corse pour couvrir des dérives maffieuses. Celui-ci a adhéré à la révolution française.

      La Corse d’abord c’est comme Français d’abord.

      LES ELUS NATIONALISTES ONT VOTE A L ASSEMBLEE REGIONALE AVEC L UMP CONTRE LA GAUCHE , SANS LES VOIX DES NATIONALISTES L UMP NE POURRAIT PAS DIRIGER L ASSEMBLEE CORSE.,

      A BASTIA LE DEPUTE DE GAUCHE A ETE BATTU PAR UN UMP SOUTENU PAR LES NATIONALISTES.

      A SARTENE LE MAIRE COMMUNISTE A ETE BATTU PAR LA DROITE SOUTENUE PAR LES NATIONALISTES.

      Ces nationalistes sont pro européens.

      Allez comprendre !! On ne peut pas parler de colonisation en Corse, nous avons les mêmes droits que les autres régions de France ( ce n’était pas le cas dans les colonnies ), les corses ont été à l’école, ils sont en capacité de décider de leur destin et pour cela ils n’ont mandaté personne.
      Ils n’ont pas besoin de ce fait de pseudo élite intelectuelle de droite drapée dans le mouvement indépendentiste pour décider de leur avenir.

      Les 80% des habitants de Corse.

    • Nier qu’il existe une identité corse est stupide, et ce n’est pas parce qu’on n’est pas d’accord avec des partis politiques indépendantistes ou autonomistes qu’on doit nier cela.

      Je ne suis pas d’accord avec le nationalisme armé corse par ses méthodes, ses liens avec la petite bourgeoisie de l’île , et ses dérives. Il n’empêche, l’identité sous-jacente qui les fait progresser doit être prise en compte et respectée.

      La question économique est le discours de toujours de la mentalité coloniale (vous n’y arriverez pas sans nous), mais ne tient pas une seule seconde, des états bien plus petits existants.

      Ce qui bride le développement de la Corse, on le connait très bien, ce sont les familles et les intérêts relais de l’état français en Corse. La bourgeoisie locale qui fait équilibre entre le principe corruptif de l’état français et la population cimente la Corse dans ce sous-développement.

      La Corse n’a pas besoin de la France.

      Il est vrai que dans le cadre d’une autre Europe la Corse pourrait de fait déserrer l’étreinte du sous-développement que lui impose la France. Certains fondent là un certain espoir, comme au Pays Basque espagnol d’ailleurs. Mais dans le cadre de l’Europe actuelle ça me semble une illusion profonde.

      Mais ça ne change rien au fond. Et sur l’identité d’un peuple, même si l’expression politique de celui-ci est minoritaire en voix aux élections, bien que non-négligeable (4 à 10 fois l’électorat communiste en France suivant l’élection choisie) .

      Que ce nationalisme emprunte des voix petite-bourgeoises et mafieuses ne change rien au problème qui se pose.

      Au pays basque également le plus puissant parti indépendantiste (le PNV) est démocrate chrétien , ça ne change rien au fond et au droit d’un peuple à l’auto-détermination, si il le désire, bien sûr.

      Sinon j’ai bien compris que toi aussi faisait l’amalgame (nationaliste donc coupable) et que l’absence de preuves ne semblait pas un inconvénient pour condamner quelqu’un à vie.

      Copas

    • Je répète, car visiblement ça bloque !

      blague corse

      "tous les indépendantistes ne sont sont pas des reacs mais tous les reacs sont indépendantistes"

      boris

    • Ce qui donc indique que l’UMP, les radicaux, ceux qui se nourrissent du deal avec l’état français, ne sont pas réacs ! Ouf tu me soulages....

      Cop

    • C’est des corses qui disent cette phrase , en parlant d’autres corses et pour moi, Jean Moulin (homme de droite n’était pas ni réac ni un facho) . Parmi les nationalistes corses il y a certains individus avec qui je ne mangerais pas le sanglier , même avec une grande fourchette ? La politique sert plutôt d’alibi , de couverture , de blanchiment, les petits arrangements avec les gouvernements successifs, le ministère de l’interieur etc.. c’est la roulette nationaliste , ou l’on ne mise jamais sur le rouge !

      Pour moi Colonna est une victime, une victime de ceux qui manipulent les jeunes Corses pour continuer leur petites entreprises ,pereniser leur pouvoir et qui ont tout interêt à voir leur Ile continuer à s’appauvrir économiquement !

      Regardez ce qui ce passe en Bolivie avec les regionalistes , c’est symbolique !

      Boris