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Le vrai comportement de Sarkozy...

Publie le lundi 29 janvier 2007 par Open-Publishing
4 commentaires

Un peu partout, des anecdotes sur le vrai Sarkozy fleurissent, permettant de tisser de l’homme un portrait réaliste.

Les Guignols de l’info ont fait un sketch tout à fait marquant : Sarkozy faisait mine d’accepter les critiques d’Alliot-Marie, puis allait s’enfermer dans les toilettes et la traitait de tous les noms, cassait tout, hurlait et vociférait sa haine. Pareil avec Raffarin, etc. Ce sketch est en réalité très proche du vrai comportement de Sarkozy.

Les députés villepinistes, tels Tron et Mariton, sont violemment blackoutés par Sarkozy, qui les insulte publiquement en plein Palais Bourbon. "Connard, t’as décidé de me faire chier ?".

Sarkozy a dit en petit comité qu’il souhaitait voir Villepin "pendu au croc d’un boucher". Des propos plus rageurs encore ont été tenus sur le président de l’Assemblée Nationale, Jean-Louis Debré.

Dans Dimanche + hier, un journaliste demande à Sarkozy, lors du dîner du Crif : "Vous souhaitez capter le vote juif ?". Sarkozy : "Non, il y a pas de vote juif !" ; il répète la phrase plusieurs fois, de plus en plus fort et de plus en plus nerveux, avant de dire : "On la refait". "Il n’y a pas de vote juif" (grand sourire).

Sarkozy est obsédé par le fait qu’on dise du bien de lui ou non. Extrait du billet de Laurent Bazin, censuré par la direction d’iTélé : ""Ah, vous êtes plus sympas là que lorsque je vous écoute parler de moi à la télé. Vous m’épargnez pas... La petite là (Valentine Lopez du service politique, assise à sa gauche, ndlr) : visage d’ange, mais elle jamais un mot gentil. Que des méchancetés. Elle me loupe jamais." Le tout, bonhomme, sans cesser de plaisanter, en fixant la directrice Générale de la chaine et le directeur de la rédaction assis en face de lui. Suit le refrain désormais bien connu (Charles Pasqua, l’avais étrenné en 1986 lors des manifs étudiantes) : "les journalistes de toute façon, vous pouvez pas vous en empécher. La campagne de Ségolène Royal c’est formidable, mon entrée en campagne, c’est nul. C’est sociologique, chez vous : vous êtes 2/3 de gauche, pour 1/3 de droite." L’entrée vient d’arriver : Coquilles Saint Jacques poëlées. Salade mélangée et volaille émincée pour le Ministre. Itélé, ce n’est donc pas sa tasse de thé ? Regard vers son conseiller en communication Franck Louvrier : "Ah ! Franck m’a dit de ne pas y aller trop fort, alors... (sourire) Je ne dis pas tout ce que je pense de vous. Je ne veux pas qu’on se fâche. Mais Cécilia, en revanche, elle aime bien I>télé, elle dit que c’est la chaine la plus ouverte, la plus variée. Enfin, il faut reconnaitre que vous avez beaucoup progressé"".

Extrait, maintenant, d’un article du Matin de Genève sur la méthode Sarkozy : "Alors que ses « amis » journalistes sont abreuvés de scoops sur la délinquance ou sur le terrorisme, les autres rédacteurs se retrouvent au pain sec : les policiers ne leur parlent plus. Pire, ils découvrent que les Renseignements généraux ne font pas seulement des enquêtes sur les collaborateurs de Ségolène Royal, la candidate socialiste, comme Bruno Rebelle, ancien directeur de Greenpeace. Mais qu’à l’occasion, ils s’intéressent aussi à la vie privée des rédacteurs un peu trop à gauche. « Un proche de Sarkozy vous appelle au téléphone et lâche le nom de votre maîtresse, menaçant de le faire savoir à votre épouse si vous ne devenez pas davantage conciliant avec le candidat de l’UMP », s’étrangle un journaliste du Figaro. Un proche de Sarkozy que Karl Laské, journaliste à Libération appelle carrément « le lanceur de boules puantes »" (Cité ici).

Sarkozy ne supporte pas qu’on dise du mal de lui. Il veut museler la presse et la télévision. Il a largement réussi. La presse, étranglée économiquement, n’a d’autre choix que de soutenir l’autocrate. Lorsqu’on évoque sa petite taille, son instabilité psychique, le fait qu’il est cocu, il est capable d’entrer dans une rage folle, hystérique, perverse, et de traverses des crises de violence extrême.

Nouvel extrait du quotidien genevois : "Nicolas Sarkozy a même organisé le retour de Cécilia, son épouse, au domicile conjugal. Son photographe a pris soin de prendre les clichés à distance afin de faire croire qu’il s’agissait de photos volées par un paparazzi..."

L’utilisation de l’argent de l’Etat pour faire campagne, la pression sur les journalistes et leur corruption, l’utilisation des RG et des services secrets à des fins personnelles, des tendances au culte de la personnalité, l’extrême violence, quasiment animale, à l’égard de ceux qui ne se prosternent pas devant lui : oui, Sarkozy a des méthodes de mafieux ; oui, Sarkozy est psychiquement instable et même déséquilibré ; oui il est cocu, oui il est trop petit pour être homme d’Etat ; oui il est frustré ; oui il est incontestablement et scrupuleusement similaire, dans sa vision du pouvoir et sa stratégie, à Sylvio Berlusconi ; oui il est idéologiquement un néoconservateur à l’américaine.

Autant de vérités qui dérangent, qu’il faut rappeler, marteller, diffuser.

http://essaisconcepts.blogspot.com

Messages

  • Je suis allée voir ; sa photo est peu flatteuse et en dit long sur sa personnalité. Les Genévois n’y vont pas avec le dos de la louche. On ne pourra pas dire qu’on ne savait pas. Les américains ont vu avec Bush. Ne tombons pas dans le même piège. J’ai vraiment trop peur de "la patita blanca". Soyons pas naïfs.

    • D’ordinaire la figure du "cocu" ne me fait guère rire.

      Mais face à un tel hystérique autocrate mégalo va-de-la-gueule, je crains que nous ne puissions nous permettre aucun reflexe empathique...

      SUS AU COCU !!!

      SARKOZY CORNER (ou CORNARD) !!!

      LES PROMESSES A’ SARKO ? COCU QUI S’EN DEDIT !!!

      SARKORNES D’AUROCHS !!!

      CESSE, IL Y A SARKO !!!

      Brunz

  • Sarkosy occupe l’espace que les autres lui laissent, et si on ne le stoppe pas, il va se transformer tout seul en dictateur. Chirac le sait bien et l’arrêtera le moment venu par un coup bas comme il sait le faire (lui voler ses chaussures à talon par exemple).