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Les "Bourdieusiens" s’engagent pour Clémentine Autain et José Bové...
Publie le samedi 2 décembre 2006 par Open-Publishing16 commentaires
Lu sur le site de l’alternative unitaire :
"Cher-e-s ami-e-s,
Voici un texte signé de chercheurs, universitaires et militants, qui se place dans le cadre des débats au sein des collectifs unitaires en vue de la désignation de candidats aux prochaines échéances électorales.
Amicalement,
Frédéric Lebaron
L’union est un combat...
Au soir du premier tour des élections présidentielles françaises de 2007, que restera-t-il du résultat du 29 mai 2005 ? Le prétendu « vote utile » pour Ségolène Royal, résultat d’un plan de communication implacable, aura-t-il eu raison de la mobilisation de millions de citoyens pour un « non » de gauche et pour une politique enfin en rupture avec le néo-libéralisme et le social-libéralisme ? Que restera-t-il du lent travail de reconstruction d’une alternative politique, amorcé depuis plus d’une dizaine d’années, à la rencontre des résistances sociales et de la contre-expertise militante ? Les façons hégémoniques de faire de la politique l’auront-elles emporté sur la reconquête des esprits et des institutions ? A quelles conditions peut-il en être autrement ?
La « gauche du non » française est-elle capable de construire une dynamique politique crédible sur la base du résultat du 29 mai ou celui-ci n’a-t-il été au fond que le produit d’une alchimie conjoncturelle, voué à s’estomper aussitôt que les règles implacables de la concurrence politique reprennent leurs droits ?
Après plusieurs mois de débats autour des collectifs unitaires, le pessimisme est malheureusement de mise. A moins d’un sursaut collectif, c’est l’émiettement des forces qui s’annonce, aux élections présidentielles, mais aussi aux élections législatives. Il faut aujourd’hui avoir le courage de reconnaître que la « gauche du non » n’est pour l’instant pas à la hauteur de ses ambitions. Des raisons profondes expliquent ce fait.
La première réside dans la logique de concurrence entre les petits partis au sein du sous-espace politique du « non de gauche ». La force de la gauche de la gauche en France durant la dernière décennie a aiguisé les ambitions d’organisations qui trouvent dans les conjonctures électorales l’occasion de mesurer leur visibilité et leur audience. La stratégie électoral(ist)e de Lutte Ouvrière a donné le « la » depuis 1974, suivie après le « bon résultat » d’O.Besancenot en 2002, par la Ligue Communiste Révolutionnaire. Peu importe, pour ces deux organisations, le rapport de force politique global : l’essentiel est d’exister autour de 5% et de « capitaliser » sur le mécontentement social qui a porté le « non de gauche ». Si LO n’a jamais fait mine d’entrer dans les collectifs unitaires, la situation est cependant beaucoup plus difficile pour la LCR, qui a contribué à la victoire dans l’unité lors du référendum. Mais engagée depuis toujours avec LO dans une concurrence fratricide, ponctuée d’alliances de circonstance, pour le monopole de l’expression de la radicalité, la LCR reste, rappelons-le, un parti politique visant à reproduire sa position et sa spécificité dans l’espace politique. La « gauche du non » est donc en premier lieu l’objet des convoitises électorales de deux petites organisations, issues du trotskisme, qui entendent profiter de l’opportunité d’une visibilité publique autrement inaccessible.
La deuxième raison tient à la stratégie adoptée, en partie en réponse à celle de la LCR, par le PCF, acculé à une stratégie de défense identitaire et de sauvetage des mandats qu’il détient au Parlement et dans les différentes collectivités territoriales. Faute d’un accord politique avec la LCR, qui, sans doute, aurait impliqué à termes un rapprochement entre les deux organisations, le champ est désormais libre pour l’expression de l’ « identité » communiste. Peu importe que, à plusieurs occasions par le passé, le PCF n’ait pas présenté de candidat à l’élection présidentielle (dans un contexte d’unité avec le PS) : désormais, son existence comme force politique visible dépend pour beaucoup de sa capacité à porter un candidat issu de ses rangs tout en maintenant le cadre apparent d’un collectif unitaire, doté d’un programme et d’une équipe. Réellement unitaire pendant le référendum, le PCF continue en effet de participer à la dynamique des collectifs, mais, désormais, pour porter une candidature, celle de M.-G.Buffet. Si l’on ajoute la stratégie du MRC, tournée vers la négociation de quelques circonscriptions, on en arrive à ce terrible constat : du mouvement unitaire anti-libéral devraient se réclamer, s’ils obtiennent le nombre de signatures exigées et se maintiennent « jusqu’au bout », quatre candidats à l’élection présidentielle. On peut comprendre chacune des « bonnes raisons » des acteurs en présence, mais l’effet qui en résulte est à l’opposé de l’ambition proclamée.
Ce n’est pas l’existence des partis politiques, expression démocratique s’il en est, qui est en cause ici, mais la logique de concurrence inter-organisationnelle à laquelle les partis politiques sont soumis. Permettant de sortir de cette logique de concurrence, seuls des actes volontaristes, analogues au choix du PCF d’ouvrir à d’autres sa campagne référendaire, pourraient encore éviter le pire. Ces actes volontaristes ne peuvent venir que des partis eux-mêmes, des militants autant que des directions. Ces actes sont simples. Le candidat unitaire inscrit sur le bulletin de vote ne devrait pas être issu de l’un des partis en position potentiellement hégémonique (PCF et LCR), au risque d’accroître cette logique de concurrence au détriment des logiques coopératives qui ont fait le succès du « non ». Cette règle simple aurait dû être posée comme un préalable avant toute discussion sur le nom du candidat à l’élection présidentielle, permettant un débat beaucoup plus détendu au sein des collectifs. Ce choix n’a pas été fait : les militants communistes, forts désormais du large soutien interne à « leur » candidate, risquent de s’arc-bouter sur la promotion de celle-ci et de s’en tenir à l’affirmation de leur identité, alors que ceux de la LCR seraient conduits à se contenter, conformément à leur pente habituelle, de vouloir accroître le capital politico-médiatique acquis d’O.Besancenot.
Il est encore temps de refuser cette dynamique suicidaire pour la « gauche du non ».
Parmi les candidats à l’investiture des collectifs, José Bové ou Clémentine Autain peuvent, adossés à un collectif où les représentants des différentes sensibilités rassemblées auront toute leur place, incarner toute l’ampleur et la diversité du « non de gauche ». Celle de José Bové, représenterait celle d’un homme incarnant depuis plusieurs années, en France et à l’étranger, l’ensemble du mouvement altermondialiste et l’inscription du débat politique français dans des enjeux planétaires, qui sont à la fois sociaux et environnementaux. Elle aurait le mérite de se situer non contre mais à côté des forces partisanes. La candidature de Clémentine Autain incarnerait une rupture avec la domination gérontocratique et masculine dans la campagne présidentielle française, avec la nécessité d’une visibilité préalable à l’entrée en campagne (qu’elle soit médiatique ou politique). De telles candidatures sont aujourd’hui les seules à pouvoir faire converger les forces en présence dans la différence. Elles ne seront en mesure de relancer la dynamique unitaire qu’à la condition d’être soutenues par l’ensemble des militants et partis engagés dans les collectifs. Mais elles constitueront aussi une chance réelle s’ils jouent, enfin et à rebours de leurs « vieux démons », le jeu de l’unité."
Signataires : Julien Barnier, Keith Dixon, Bernard Floris, Bertrand Geay, Michel Koebel, Frédéric Lebaron, Gérard Mauger, Christian de Montlibert, Alain Oriot, Louis Pinto, Laurent Willemez
Messages
1. > Les "Bourdieusiens" s’engagent pour Clémentine Autain et José Bové..., 2 décembre 2006, 19:03
J’aimerais bien que l’on m’explique ce que Pierre Bourdieu a àffaire avec ce texte partisan, dans une sutuation nouvelle.
Il est imprudent pour le moins sinon malhonnête, d’utiliser ainsi l’admiration que nous gardons à Bourdieu pour desintérets politiciens minables.
1. > Les "Bourdieusiens" s’engagent pour Clémentine Autain et José Bové..., 3 décembre 2006, 19:30
Les intellectuels signataires appartiennent à Raisons d’agir qui a été créé autour de Pierre Bourdieu peu après les mouvements sociaux et les pétitions de novembre-décembre 95 en soutien aux grévistes. Le groupe est devenu une association "loi 1901" en avril 1998.
Voici une intervention de Frédéric Lebaron, président de l’association Raisons d’agir présentant leur raison d’être :
« A l’origine, il faut rappeler qu’un petit groupe de chercheurs réunis à la suite du mouvement social ont alors ressenti la nécessité de donner plus de force sociale et politique aux travaux, recherches, réflexions, analyses qui contredisent les discours dominants, en particulier les discours économiques diffusés quotidiennement à la télévision, sur les ondes. Ceux-ci affirment sans cesse, au nom de la science, l’inéluctabilité des "lois d’airain" de l’économie, de la mondialisation néolibérale, de la flexibilisation du travail, de la soumission de tous les secteurs et de toutes les activités au capitalisme triomphant. Il s’agissait donc d’abord de faire exister dans l’espace public, dans le champ politique, des positions à la fois critiques et rationnelles, de contester par l’existence même d’une critique intellectuelle cette idée selon laquelle le "cercle de la Raison" s’arrête aux think tanks libéraux, aux économistes de marché et aux intellectuels médiatiques omniprésents.
Cette définition très générale du projet de Raisons d’agir pourrait sembler négative ou réactive, mais elle peut aussi être comprise comme une entreprise constructive, puisqu’il s’agit de promouvoir activement, et sur divers terrains, une série d’orientations scientifico-politiques précises et exigeantes.
Le premier axe est la défense et la promotion de l’autonomie de l’ensemble des producteurs culturels face aux forces économiques dominantes, aux contraintes voire aux censures des marchés : qu’il s’agisse des artistes, cinéastes, écrivains, ou encore des chercheurs et universitaires (et pas seulement en sciences sociales), l’heure est à la résistance active et à la conquête de nouvelles formes d’autonomie créatrice, à l’invention de nouveaux modes d’ "autogestion" intellectuelle et professionnelle. En liaison avec l’ARESER (Association de réflexion sur les enseignements supérieurs et la recherche), Raisons d’agir propose ainsi par exemple une réforme radicale des universités françaises qui favorise le développement d’une production scientifique dynamique et autonome.
Le deuxième axe, qui suit logiquement le précédent, est le contrôle par les producteurs culturels des instruments de diffusion des œuvres, dans un contexte où la pression économique s’exerce tout particulièrement en ce domaine. C’est la principale motivation de la création en 1996 d’une maison d’édition associative (association loi 1901), les éditions Liber-Raisons d’agir, devenues éditions Raisons d’agir, qui publient notamment, dans de petits ouvrages faciles d’accès, les travaux émanant du collectif Raisons d’agir et des textes auxquels la censure du marché et la logique médiatique dominante laissent peu de chances. Alors que le champ journalistique, lui-même de plus en plus soumis aux forces économiques, pèse toujours plus sur la diffusion des biens culturels, il s’agit aussi de fournir des armes à un journalisme critique indépendant, à contre-courant.
Le troisième axe renvoie plus directement à la spécialisation des membres du groupe dans la recherche en sciences sociales. Dans le prolongement de La Misère du Monde, c’est en tant que chercheurs que nous soulignons les effets économiques et sociaux dévastateurs des politiques économiques libérales menées partout dans le monde, en particulier depuis la venue au pouvoir de Margaret Thatcher en Grande-Bretagne et Ronald Reagan aux Etats-Unis. Démantèlement de l’Etat social, remplacement de l’Etat social par un Etat pénal déjà bien avancé aux Etats-Unis, remise en cause des services publics, disqualification de l’action syndicale conduisent au développement de la pauvreté, de la précarité, de la misère de condition comme de la misère de position (celle des travailleurs sociaux, des enseignants, des employés des services publics déstabilisés et stigmatisés par la rhétorique néolibérale). Dans ce processus de montée de l’insécurité sociale, dont sont particulièrement victimes les plus faibles, la responsabilité de choix politiques inspirés par les modes de pensée accrédités par les think tanks libéraux, est immense. C’est pourquoi nous proposons d’inverser rapidement le sens des priorités, en contribuant à la construction d’une nouvelle forme d’Etat social, qui passe aujourd’hui notamment par l’invention d’un Etat social européen, d’une Europe sociale réelle et pas seulement rhétorique. C’est dans ce contexte que Raisons d’agir s’est prononcé en avril 1998 de façon très critique sur divers aspects de la politique économique et sociale du gouvernement dit "de la gauche plurielle" dans un article intitulé "Pour une gauche de gauche". Deux ans après, la validité de cette analyse reste entière, même si les mouvements sociaux ont essayé, par leur pression civique constante sur le gouvernement français, d’infléchir un peu sa politique dans un sens plus progressiste.
Le quatrième axe de notre intervention découle très logiquement de ce qui précède. Il n’y aura pas d’Europe sociale, et plus largement d’instauration à l’échelle mondiale de véritables normes sociales (en matière de conditions de travail, de rémunérations, de protection sociale…), sans un "mouvement social européen", et plus largement une nouvelle "internationale", un nouvel internationalisme, force collective organisée qui transcende les frontières nationales. Depuis plusieurs années, nous travaillons, en liaison étroite avec les diverses composantes du mouvement social, à une rénovation radicale des organisations et des pratiques syndicales, associatives (en matière sociale ou environnementale), dans le sens d’une internationalisation réelle et pas seulement rhétorique. Ce qui s’est passé en décembre 1999 à Seattle nous donne très largement raison sur ce point et nous donne aussi des raisons d’agir et d’être aujourd’hui un peu plus optimistes. Cela illustre l’idée que l’analyse pratique des logiques de la médiatisation peut permettre une utilisation rationnelle de ces logiques au service de fins universelles, comme l’instauration mondiale de normes sociales et environnementales rigoureuses et contraignantes pour l’ensemble des acteurs privés. Nous avons eu un rôle d’aiguillon dans le sens du décloisonnement, de la mise en réseau des acteurs sociaux transnationaux tels que les syndicats, les ONG (y compris à l’occasion de crises dans les relations internationales comme la guerre du Kosovo), de l’invention de formes originales d’action comme l’association ATTAC. Pour cela, nous utilisons notre pratique de chercheurs en sciences sociales pour analyser les mécanismes qui tendent à la reproduction des hiérarchies et des dépendances à l’intérieur des organisations et des mouvements sociaux, en particulier à travers la logique sociale de la délégation à des représentants. C’est dans ce cadre que nous contribuons à la réflexion actuelle sur la nature et les conditions d’une véritable autonomie des mouvements sociaux.
Sans prétendre détenir quelque monopole que ce soit, il s’agit donc de participer au renouveau de la critique économique, politique et sociale en s’appuyant sur les travaux, les méthodes, et les résultats des sciences sociales. »
2. > Les "Bourdieusiens" s’engagent pour Clémentine Autain et José Bové..., 2 décembre 2006, 19:08
Pour l’exibitionnisme narcissique (Sur la télévision, P. Bourdieu)
gérontocratie et patriarcat : jeune et femme deviennent un argument politique
; Bourdieu réveille toi, ils sont devenus fous (superficiels)
Royal fait jeune et en plus c’est une femme. Super !!!!!!!!!!!!
Un homme dans la quarantaine avec un beau physique ça vous fait quoi !!!!!
Un mec moche et vieux (pas télé-hygiénique) ferait un bon candidat s’ il a des choses à dire au-delà des sexes, des âges et des catégories socio-professionnelles.
Lecteur de Bourdieu mais qui ne tire pas les mêmes conclusions que vous. Il est vrai que je ne suis pas universitaire.
1. > Les "Bourdieusiens" s’engagent pour Clémentine Autain et José Bové..., 2 décembre 2006, 19:14
Je ne savait pas qu’il y avait eu une sorte de téléportation de l’esprit de Bourdieu qui si j en crois ce texte s’oppose d’outretombe à la candidature de Marie George Buffet....
Et Les proustiens ? les sartiens ?
.........
Quel ridicule ...
Serge.
2. > Les "Bourdieusiens" s’engagent pour Clémentine Autain et José Bové..., 2 décembre 2006, 19:27
Il n’y est pas sur le site de l’alternative les amis....
C’est pas joli de mentir comme ça....
Fredo.
3. > Les "Bourdieusiens" s’engagent pour Clémentine Autain et José Bové..., 2 décembre 2006, 19:40
Qui est ridicule ???
Sur le fond un vieux et moche peut-il faire l’affaire ?
4. > Les "Bourdieusiens" s’engagent pour Clémentine Autain et José Bové..., 2 décembre 2006, 19:50
L’article est là. Il figure aussi sur la page d’accueil d’Alternative unitaire 2007
C’est pas joli d’accuser les autres de mentir comme ça sans savoir ...
3. > Les "Bourdieusiens" s’engagent pour Clémentine Autain et José Bové..., 2 décembre 2006, 19:28
Clémentine Autain a bien l’air sympa, mais elle est trop marquée PCF pour apparaître comme étant libre. Elle ne peut représenter la vraie gauche par conséquent. La vraie gauche ne peut être représentée que par José Bové qui est connu de tous et qui est libre de toute appartenance à un parti quelqu’il soit. Et chacun le sait. c’est l’idéal !
1. > Les "Bourdieusiens" s’engagent pour Clémentine Autain et José Bové..., 2 décembre 2006, 19:45
Les attaques de José Bové contre la candidature de MGB et contre le PCF d’une façon generale , accusé de toutes les turpitudes , magouilles et autres complots , le disqualifient totalement à mes yeux et à ceux de nombreux militants communistes , cet individu ne peut pretendre representer toutes les sensibilités de l’A U .
de toute façon , il a retiré sa candidature .
claude de Toulouse .
2. > Les "Bourdieusiens" s’engagent pour Clémentine Autain et José Bové..., 2 décembre 2006, 19:48
Une belle brochette de machos, voilà ce que sont ces mecs. A. Kolontaï
3. > Les "Bourdieusiens" s’engagent pour Clémentine Autain et José Bové..., 2 décembre 2006, 20:05
Et Thatcher ! Tu la mets dans la brochette de macho ou dans la brochette fénimiste.
Un viel homme peut-il être un candidat ? Tu n’as pas répondu sur le fond.
4. > Les "Bourdieusiens" s’engagent pour Clémentine Autain et José Bové..., 2 décembre 2006, 19:52
N’importe quoi ! IL faut que la gauche du non soit bien déséspèrée pour en arriver à ce combat (?) d’arrière garde ! Qu’ en pensent Spartakus(pour le social) et Vercingetorix(pour l’identité nationale) ?
André Parienty.
5. > Les "Bourdieusiens" s’engagent pour Clémentine Autain et José Bové..., 2 décembre 2006, 20:44
la messe est dite depuis le retrait de José !
1. > Les "Bourdieusiens" s’engagent pour Clémentine Autain et José Bové..., 3 décembre 2006, 09:41
Hélas oui, la messe est dite et bien dite... Mon immense sagesse me conseille de laisser choir ces discussions de bistrot que sont les élections et les campagnes électorales, et de réflechir à une autre manière de construire un monde nouveau.
Tante Honorine
2. > Les "Bourdieusiens" s’engagent pour Clémentine Autain et José Bové..., 3 décembre 2006, 17:29
Au creux d’un mouchoir
L’humanité ballottée
Il file l’ouvrier volonté
Il l’étreint sa compagne
Sa fidèle musette épuisée
Confiance ailée
Il va par là où l’on ne l’attend plus
À part l’Art bien entendu
Il le sait
Il n’y aura plus de chemin
Il n’y aura plus de marche
Pas la moindre aspérité
Seul le silence Aiglé
Griffes de Loup
6. > Les "Bourdieusiens" s’engagent pour Clémentine Autain et José Bové..., 3 décembre 2006, 18:06
Que dites vous ? Que Bové incarne toute l’ampleur et la diversité du « non de gauche » parce qu’il est homme, pas très jeune, hyper médiatisé et altermondialiste reconnu, et que Autain incarne elle aussi toute l’ampleur et la diversité du « non de gauche » parce qu’elle est femme, jeune et méconnue, et qu’elle, rajouterais-je, n’a pas beaucoup d’actes de mérite à faire valoir.
Epargnez-nous vos affirmations, chers messieurs, qui ne sauraient tenir lieu d’arguments. A moins que, tout bonnement, vous ne sachiez plus à quels expédients recourir et qu’il ne reste plus dans votre besace que des arguments d’autorité.
jocelyne