Accueil > Les Caniculs-bénis : une nouvelle hystérie religieuse au service de l’Ordre (…)
Les Caniculs-bénis : une nouvelle hystérie religieuse au service de l’Ordre Mondial ?
Publie le mardi 10 novembre 2009 par Open-Publishing7 commentaires
(Extrait* de : "Les Caniculs-bénis : une nouvelle hystérie religieuse au service de l’Ordre Mondial ?", de Dominique Guillet.)
Les émissions naturelles de CO2 (incendies de forêts, respiration animale et végétale et respiration des organismes du sol) seraient de l’ordre de 772 milliards de tonnes tandis que les émissions anthropiques de CO2 (générées par l’humanité) seraient de l’ordre 29 milliards de tonnes, à savoir environ 3% du total.
[...]
Je souhaiterai juste poser quelques points et questions très simples :
- En 1860, nous sortions du Petit Age Glaciaire qui avait prévalu durant plusieurs siècles. L’accroissement léger et progressif des températures, depuis lors et sans doute avant, n’est-il pas naturel puisque nous sommes sortis d’un cycle pour nous engager dans un autre ?
- Selon le chercheur Allemand Ernst Georg Berk (25), et bien d’autres chercheurs (26) (66), “Entre 1812 et 1961, il y eut plus de 90 000 mesures du CO2 atmosphérique par la méthode Pettenkofer. Ces mesures ont mis en exergue des pics de CO2 atmosphérique en 1825, 1857 et 1942. En 1942, la concentration en CO2 atmosphérique était de 400 ppm et donc plus élevée que de nos jours. Un graphe du CO2 atmosphérique, mesuré par cette méthode, montre que pour la plus grande partie du 19 ème siècle, ainsi que de 1935 à 1950, le CO2 atmosphérique a été plus élevé que de nos jours”. Est-il vrai que le GIEC n’a conservé de ces 90 000 mesures que celles lui permettant de créer sa “courbe en crosse de hockey” et de fixer arbitrairement un seuil minimal originel de 220 ppm ? Si oui, pourquoi ?
- Comment le GIEC explique-t-il la croissance de la température entre 1910 et 1940, la non-croissance (ou “croissance négative” pour employer les termes de la nov-langue !) de la température entre 1940 et 1975 environ (qui fut telle que certains annoncèrent un nouveau petit âge glaciaire) et l’accroissement subséquent à partir de 1975 environ jusqu’au début du siècle suivant ?
- Comment le GIEC explique-t-il, en l’absence de CO2 anthropogénique, le réchauffement climatique de l’Epoque Romaine ? En effet, certaines études qui ont publiées dans diverses revues scientifiques (Science, Nature...) mettent en valeur une très haute température durant cette période, jusqu’à 2,5 °C de plus que les températures actuelles. (20)
- Comment le GIEC explique-t-il, en l’absence de CO2 anthropogénique, le réchauffement climatique de l’Epoque Médiévale ? Rappelons que ce réchauffement climatique, entre 900 et 1400 environ, permit aux Vikings de naviguer les mers, de s’installer au Groenland, et de pénétrer jusqu’au Kentucky (500 ans avant la non-découverte de Christophe Colomb). Cette époque fut une période de grande prospérité en Europe. Les études, auxquelles nous venons juste de nous référer, mettent en valeur des températures en excès de celles qui prévalent actuellement d’1,5 °C et jusqu’à 3 °C (pour un sous-cycle de 80 ans). (21)
- Le GIEC laisse entendre que les niveaux de concentration de CO2 ont toujours été très bas sur la planète. Pourtant, les chercheurs stipulent que le niveau du CO2 atmosphérique était de 7000 ppm il y a 600 millions d’années (20 fois plus qu’aujourd’hui). Le cadre de cet article ne nous permet pas de décliner les énormes variations de CO2 alors que la température restait stable. Nous convions les lecteurs à consulter les travaux du botaniste Anglais, David Beerling, qui explique que : « Si l’on en juge par les flores modernes planétaires, les feuilles suscitent un sentiment d’inévitabilité évolutive. Il est difficile d’imaginer que les plantes pourraient accomplir leur labeur quotidien de photosynthèse si elles étaient dépourvues de feuilles. Cependant, et c’est surprenant, lorsque les plantes se lancèrent dans leur grande saga de colonisation de la Terre il y a environ 465 millions d’années, elles le firent sans feuilles... Les feuilles sont des structures remarquables qui permettent aux plantes de gérer, au quotidien, leur labeur de photosynthèse et de garantir ainsi la continuité des générations. Cela prit, cependant, 40 millions d’années avant que cette innovation, en apparence simple, n’apparaisse et ne se répande au travers de tout le royaume végétal... Pour résumer, l’évidence suggère que des niveaux très élevés de dioxyde de carbone prévalurent, lorsque les plantes primitives apparurent, qui s’effondrèrent, par la suite, lorsque la version botanique de l’explosion Cambrienne eut lieu. Lors de cette explosion végétale, les vestiges fossiles révèlent que les feuilles apparurent graduellement, minuscules au début et devenant progressivement de plus en plus amples, tout en augmentant le nombre de pores stomataux forcés par le stress généré par la disette en dioxyde de carbone. » (22) Ainsi, le monde végétal ne fut constitué, pendant 40 millions d’années, que de troncs et de tiges en raison du taux extrêmement élevé de CO2 dans l’atmosphère. Il est difficile, certainement, pour l’imagination humaine de concevoir un monde végétal sans feuilles. Le GIEC aurait-il une explication censée quant à la stabilité des températures, à cette époque reculée, malgré les énormes fluctuations de CO2 ?
- Pourquoi le GIEC prétend-il que la dernière décennie a été la plus chaude alors que les records de température s’établissent comme suit, dans l’ordre décroissant ? (1934)/1998/1921/1931/2006/1999/1953/1990/1938/1939.
Cette liste de questions très simples est loin d’être exhaustive. On devrait évoquer également, bien évidemment, le soleil, la vapeur d’eau (le principal agent de “l’effet de serre”), les rayonnements cosmiques, le réchauffement de la planète Mars, les oscillations océaniques, etc. Il existe, d’ailleurs, en anglais une pléthore d’ouvrages, très documentés, qui dissèquent très clairement l’arnaque climatique.
J’en poserai une dernière, cependant, que d’aucuns pourraient même considérer comme “mystique” et qui a trait à la vanité “du bipède qui s’est auto-proclamé le roi de la création” pour emprunter une des terminologies favorites de Pierre Rabhi, le poète et écologiste. Gaïa, l’être planétaire, n’est pas un super-ordinateur : l’amplitude et la complexité de ses dynamiques et de ses boucles d’actions et de rétro-actions (pour ne pas même évoquer son “telos”) ne pourront jamais être analysées par un boîtier en aluminium doté d’une poignée de composants électroniques. N’est ce pas le summum de l’arrogance, et de la démence, que de prétendre prévoir, à échéance de 10 ans, d’un siècle ou de deux siècles, les climats de la Planète Terre à partir d’un super-ordinateur, fût-il du GIEC, et des quelques miettes de “données” partielles et passagères dont il aura été nourri ? Un tel super-ordinateur n’est qu’un simulacre lamentable de la planète authentique, le jouet virtuel et pathétique d’une poignée de scientistes capricieux.
[...]
J’ai beaucoup apprécié la récente prise de position de Mr. Syun-Ichi Akasofu, (auteur d’une lettre ouverte au GIEC) qui fut le fondateur-directeur de l’International Arctic Research Center de l’Université d’Alaska. Mr. Syun-Ichi Akasofu est un géophysicien réputé, de 79 ans, qui manifestement, vu son âge canonique, ne peut pas être accusé de courir après des subventions du GIEC ou de quelque autre multinationale. Dans l’un de ses derniers articles, attaquant très férocement les conclusions du GIEC, Mr. Syun-Ichi Akasofu évoque le danger du “parapluie” climatique :
« Cela pose sérieusement question, également, que le réchauffement climatique puisse être aussi facilement rendu responsable de tous les problèmes qui surviennent : les inondations (qui résultent souvent plutôt de la déforestation massive ou de la perte des zones humides) ou l’extinction de certaines espèces (qui peut résulter de l’excès de cueillette, de la perte des habitats, de l’invasion d’espèces exotiques, de problèmes de pollution), etc. Pendant ce temps là, ceux qui sont réellement responsables de ces calamités peuvent aisément se cacher sous le “parapluie du réchauffement climatique”. »
[...]
- Greenpeace s’est empressé de faire porter la responsabilité des récents feux en Australie au réchauffement climatique. Ces feux sévissaient sur une partie du continent alors que l’autre partie était engloutie par les inondations, dues sûrement, elles-aussi, au réchauffement climatique ! Est-il nécessaire de porter à la connaissance de Greenpeace que les feux en Australie, et les sécheresses, ont été rapportés historiquement depuis 1789, à savoir depuis que les Blancs ont envahi le territoire des Aborigènes. Les feux du 7 février 2009 tuèrent plus de 170 personnes et détruisirent un demi-million d’hectares. Les feux du 6 février 1851, par exemple, tuèrent 12 personnes et détruisirent 5 millions d’hectares. Faut-il également rappeler aux activistes de Greenpeace que le continent Australien a été détruit intégralement par un siècle et demi de déforestation, d’agriculture et d’élevage intensifs. Précisons, de plus, que l’Australie a été sous un régime d’intenses sécheresses de 1910 à 1945, un régime d’intenses inondations de 1945 à 1975 et de nouveau un régime d’intenses sécheresses à partir de 1975 et jusqu’à récemment. Ces différentes périodes seraient, bien sûr, en lien avec les phénomènes connus sous le nom d’El Niño et La Niña. Nous remarquerons, bien évidemment, que ces périodes correspondent presque exactement aux croissances et décroissances de température pour lesquelles nous avons posé, ci-dessus, une question au GIEC. Dans tous ces cycles climatologiques Australiens, quel est réellement l’impact du CO2 ? Vraisemblablement, aucun.
- Au Népal, WWF tire les sonnettes d’alarme sur le réchauffement climatique menaçant un grand nombre d’espèces Himalayennes. (46) Il serait plaisant de voir WWF Népal monter au créneau aussi résolument pour dénoncer la perte des sols agricoles Népalais. La région de Katmandou, l’une des plus fertiles du monde, autrefois, est dévastée, brûlée, par la chimie agricole : les paysans Népalais pleurent, ils ne savent plus quoi faire. Et si les sols Népalais sont ruinés par les fertilisants synthétiques, les herbicides et autres pesticides, qu’en est-il des écosystèmes locaux environnants ? Sont-ils protégés par une bulle en verre, une bulle virtuelle ou par la grâce de Vishnou ?
Je pourrais multiplier la liste de ces exemples. La biosphère agonise sous l’impact de l’agriculture toxique : rien à voir avec le CO2.
Les Caniculs-bénis, une nouvelle secte ou une nouvelle religion ?
Lorsqu’un groupuscule d’individus proclame, haut et fort, qu’une entité extraterrestre, venant du Très Haut du Cosmos, dans son vaisseau spatial, les a visités et les a exhortés à se dépouiller de l’orgueil humain de se prendre pour le maître de la Création, à se repentir de tous les maux qu’ils ont infligés à notre Mère la Terre et les a informés que les élus repentis seront ascensionnés, sur un plan énergétique supérieur, le 21 décembre 2012, ce groupuscule est qualifié de “secte” par les Autorités et, bien sûr, mis à l’index.
Si ce même dogme était proclamé par un milliard d’individus (ce n’est qu’une supposition, une hypothèse de travail), le consensus global en ferait une “religion” officielle et respectée. Ainsi va la vie humaine.
[...]
Les Caniculs-bénis du réchauffement climatique anthropique, à la sauce CO2, ne sont-ils encore qu’une secte groupusculaire ou bien déjà une religion en gestation ? Le consensus n’en est-il encore qu’à sa phase molle (avec un groupe “d’illuminés” menant la barque) ou bien déjà en phase de ferveur collective, active et fiévreuse ? En bref, quelle est l’amplitude de l’infestation idéologique parasitaire ? Le Ver a-t-il déjà miné intestinement les méandres de la conscience collective ?
Les années à venir nous le diront mais il se pourrait fort bien que le prosélytisme ardent de cette flatulence, émanant du désert culturel, soit très vite refroidi par un vent de “global cooling” car il en va des vents comme des cycles du climat, nul ne sait d’où ils viennent...
On peut sans doute faire remonter les origines de ce dogme à la conférence de 1975, en Caroline du Nord, organisée par l’anthropologue Margaret Mead. La conférence s’intitulait “The atmosphere : endangered and endangering”. Ce n’est pas le propos de cet article de mettre en doute la sincérité des motivations de Margaret Mead. Notons, cependant, qu’intervenaient à cette conférence Paul Ehrlich, ultra-malthusianiste et auteur de la “Bombe P.” (qui avait prophétisé la disparition de l’Angleterre d’ici l’an 2000) et Stephen Schneider qui faisait la promotion du scénario du “Refroidissement Global”, vers 1970. Stephen Schneider est connu pour avoir déclaré en 1996, à un journaliste : « Afin de capturer l’imagination du public, nous devons promouvoir des scénarios de panique, proférer des déclarations dramatiques, et très simplifiées, et faire abstraction de tout doute que nous puissions avoir... » Stephen Schneider aurait également précisé, durant la conférence de 1975, que « les politiques d’énergie nationale et d’alimentation doivent avoir pour fondement que le contrôle de la population par guerre nucléaire ou par affamement de masse, est indéfendable. » Tant mieux, nous l’avons échappé belle ! James Lovelock y participait également et ne manqua pas, alors, de se moquer ouvertement des scénarios les plus hystériques concernant le réchauffement anthropique. James Lovelock a beaucoup changé.
[...]
En juillet 2009, lors d’une conférence , Mr. Al Gore proféra ses litanies habituelles « ... grâce à la gouvernance globale et bla bla bla... » mais compara, aussi, la lutte contre le réchauffement climatique à la lutte contre les Nazis. (48) Quelques heures plus tard, le Times escamotait, de son site web (49), cette image un peu “forte”. Mais Mr Al Gore voulait-il suggérer, oui ou non, que les sceptiques sont des pro-Nazis, ou l’auraient été, ou le seraient ?
Tout cela est profondément troublant et il semblerait, en effet, que les prosélytes de ce nouveau dogme aient fait appel à toute l’artillerie lourde de certaines techniques religieuses d’antan pour imposer leurs croyances aux “Païens climatiques”.
Les sceptiques sont dénoncés comme des “négationnistes” (à savoir comparés à ceux qui mettent en doute l’Holocauste) (51) et parfois même comme des criminels climatiques (52). Ils ne sont pas, encore, brûlés sur les bûchers de l’Inquisition Climatique mais ils ont, néanmoins, grand peine à pouvoir s’exprimer. Les médias, à la solde des Autorités, ont bloqué tout accès aux tribunes publiques. Ainsi, en Angleterre, le célèbre Professeur David Bellamy, aujourd’hui âgé de 76 ans, botaniste, auteur de 35 ouvrages et ayant à son actif 400 programmes de télévision, fut viré comme un malpropre lorsqu’il osa s’exprimer publiquement sur l’arnaque climatique. (68)
Le film de Mr. Al Gore “Une vérité qui dérange” a été distribué dans des dizaines de milliers d’écoles : un lavage de cerveau savamment orchestré.
Nous avons déjà évoqué les discours apocalyptiques de certains, à l’instar des prophéties bibliques : les eaux qui vont monter et les vagues qui vont nous engloutir (le Déluge ?), la fournaise climatique suffocante (l’Enfer). On pourrait également évoquer la culpabilité, la rédemption par les taxes, le dogme incontournable des rapports du GIEC, les gurus auto-proclamés...
Le Diable est tout trouvé, c’est le CO2 ! L’éternel combat entre les Fils de la Lumière et les Fils des Ténèbres. La dichotomie fatidique, fondement de la théologie de l’annihilation. Le CO2 a été tellement satanisé que la simple mention de ce gaz atmosphérique évoque, dans l’imagination populaire, le poison, le polluant, le toxique. Et pourtant le carbone est la base de la vie et tous les aliments que nous consommons procèdent du dioxyde de carbone atmosphérique.
Ceux qui osent évoquer le Soleil, comme facteur fondamental des cycles climatologiques, sont stigmatisés à l’image de Galilée qui osa positionner notre astre au coeur du système planétaire. L’Histoire qui se répète.
On pourrait également mentionner les “indulgences pontificales” remplacées par les “compensations de carbone” vendues par un nouveau clergé, les grands prêtres de l’absolution climatique.
[...]
Vers un Refroidissement Global !
[...]
En 1950, le climatologue et océanographe Edouard Le Danois (qui fut directeur de l’Office Scientifique et Technique des Pêches Maritimes) publia un ouvrage intitulé “Les Rythmes du Climat dans l’Histoire de la Terre et de l’Humanité”. (60) Dans cet ouvrage, Le Danois expliquait les relations entre le climat et les phénomènes astronomiques : la période de révolution des noeuds de l’orbite lunaire de 18 ans, la période déclinaison-syzygies de 111 années, la période périhelium-noeud apside de 1850 années, etc. Le Danois avait d’ailleurs annoncé en 1950 que la prochaine grande marée séculaire adviendrait aux alentours de 1995... et la “grande tempête du siècle” arriva en décembre 1999. Le Danois expliquait également, en 1950, que nous étions entrés, aux alentours de 1860, dans un nouveau cycle de réchauffement, source de prospérité agricole, qui allait perdurer durant quelques siècles mais avec des cycles car, dans la Nature, peu de phénomènes sont linéaires. Le Danois était un spécialiste des “transgressions océaniques” (son ouvrage, du même nom, est disponible sur la toile) (69). Le Danois n’a, bien évidemment, jamais, au grand jamais, mentionné une quelconque relation entre le CO2 atmosphérique et les cycles climatiques.
L’ouvrage n’est pas jeune, il est vrai, mais doit-on brûler tous les travaux scientifiques antérieurs à l’émergence du GIEC en 1988 ?
En 1275, le terme climat signifiait “zone terrestre déterminée par sa situation par rapport aux corps célestes”. Le terme, étymologiquement, est dérivé du Grec “clima”, “inclinaison du ciel”. Ne tombe-t-il pas sous le sens que les climats de Gaïa soient influencés par les phénomènes astronomiques, par le passage du système solaire dans telle ou telle région de la galaxie et par le Soleil ? L’ouvrage “The Chilling Stars”, par exemple, de Svensmark et de Calder, émet l’hypothèse que le climat est une résultante de l’influence conjuguée des nuages, du soleil et des rayons cosmiques.
Quoi qu’il en soit, vu que le dernier sous-cycle de réchauffement, relatif, a débuté environ en 1975, ne pourrait-on pas s’attendre à ce qu’un nouveau sous-cycle de refroidissement, relatif, ait débuté aux environs de 2005 ? Et bien, c’est exactement ce qu’annoncent certains scientifiques ! Le Professeur Easterbrook est professeur de géologie à l’Université de Washington. Il est l’auteur de 8 ouvrages et de 150 publications avec une spécialisation dans la géomorphologie, la géochronologie du Pléistocène et la géologie glaciale. Ecoutons le :
« Malgré l’absence de réchauffement climatique en dix ans, et des records de froid en 2007-2008, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (le GIEC) et les créateurs de simulateurs informatiques, qui croient que le CO2 est la cause du réchauffement planétaire, prévoient toujours que la Terre fera face à un réchauffement catastrophique au cours de ce siècle. Les simulateurs informatiques du GIEC ont prédit un réchauffement planétaire de 1° F par décennie et de 5-6° C (10-11° F) d’ici 2100 (Fig. 1), ce qui causerait une catastrophe planétaire ayant des effets sur la vie humaine, l’habitat naturel, l’énergie et les ressources en eau, ainsi que la production de nourriture... Toutefois, les données sur les changements climatiques enregistrées par le passé suggèrent un scénario complètement différent pour le 21e siècle. Au lieu d’un réchauffement planétaire radical, à un rythme de 0,5° C (1° F) par décennie, les données des cycles naturels précédents suggèrent un refroidissement planétaire pour les premières décennies du 21e siècle, soit jusqu’en 2030, suivi d’un réchauffement planétaire de 2030 à 2060 et d’un nouveau refroidissement planétaire de 2060 à 2090. (Easterbrook, D.J., 2005, 2006 a, b, 2007, 2008a, b) ; Easterbrook et Kovanen, 2000, 2001). Les fluctuations climatiques des dernières centaines d’années suggèrent des cycles climatiques de réchauffement et de refroidissement d’environ 30 ans, une tendance généralement à la hausse depuis le Petit Age glaciaire. » (61)
Et il conclut son long article (de novembre 2008) : « Le réchauffement planétaire (c’est-à-dire le réchauffement depuis 1977) est terminé. L’augmentation infime de CO2 anthropogénique dans l’atmosphère (0.008%) n’était pas la cause du réchauffement. Il s’agissait de la continuité de cycles naturels qui se sont produits au cours des 500 dernières années. L’épisode froid de l’OPD a remplacé l’épisode chaud dans l’océan Pacifique, ce qui nous garantit environ 30 ans de refroidissement planétaire, peut-être plus intense que celui de 1945 à 1977. Ce qui est incertain, c’est à quel point le climat planétaire sera plus froid durant cette période. Les récents changements solaires suggèrent que le refroidissement pourrait être assez important. Il ressemblerait davantage au cycle froid de 1880 à 1915 qu’à celui, plus modéré, de 1945 à 1977. Un refroidissement plus draconien que ces derniers, comparable à ceux des minima de Dalton et Maunder, pourraient plonger la Terre dans un autre Petit Age glaciaire. Toutefois, seul le temps dira si cela est probable ou non. »
Et lorsque l’on consulte, en bon anglais, les résultats affichés pour les glaces Arctiques, par le National Snow and Ice Data Center, pour le mois d’août 2009, en relation avec août 2008 et août 2007, il semble effectivement, et très nettement, que l’on soit dans une phase de refroidissement. (65)
Ouvrons les parapluies car les insultes, et les tomates, climatiques vont voler bas. Mais pouvons nous faire abstraction des vagues de froid extrême qui ont anéanti des centaines de vies humaines, les troupeaux et les récoltes au Pérou ([39]) depuis 2003 (et il neiga à Buenos Aires) ? Pouvons nous faire abstraction des troupeaux de chèvres décimés par le froid durant l’hiver 2007/2008 dans l’Himalaya (et il neigea à Katmandou) ? Pouvons-nous faire abstraction de trois étés froids et humides au Canada et du mildiou (Phytophtora infestans), de souche beaucoup plus virulente que celui qui a provoqué la grande famine en Irlande au 19 ème siècle, qui a détruit en quelques jours, au début de l’été 2009, une grande partie de la récolte de tomates et de pommes de terre dans 13 états à l’est des USA ainsi qu’au Canada ? Pouvons-nous faire abstraction de l’hiver 2008/2009, le plus froid que nous ayons connu en France depuis 20 années ? (40) (64) Pouvons-nous faire abstraction des records de froids, durant l’été 2009, jamais vus depuis des dizaines d’années, qui ont été enregistrés dans la majorité des USA. (62) Pouvons-nous faire abstraction du fait que les états de l’Ohio, de l’Illinois, de l’Indiana, et de West Virginia ont vécu leur mois de juillet le plus froid depuis 115 ans ? (62) Nashville, au Tennessee, la ville de Mr Al Gore, a battu en juillet le record de froid de 1877. (63) Peut-être un clin d’oeil de Gaïa !!
Dominique Guillet
Lire l’intégralité du texte sur :
http://www.liberterre.fr/gaiasophia/gaia-climats/generaux/caniculs.html
*Quelques liens dans le texte ont été rajoutés par Infonucléaire.
Messages
1. Les Caniculs-bénis : une nouvelle hystérie religieuse au service de l’Ordre Mondial ?, 10 novembre 2009, 17:32, par starquizz
De toutes façons, nous allons manquer d’énergie bien avant d’avoir les pieds dans l’eau et à mon avis (et pas seulement le mien) un avenir à la "mad max" parait malheureusement de plus en plus probable.Le rechauffement climatique devenant alors (si il existe) un probleme secondaire.
Imaginez un peu des megapoles sans energie abondante, donc sans eau , sans chauffage ,sans ascenseurs, sans eclairage ou presque. Faute d’avoir anticipé cet avenir sombre, le cancer capitaliste va nous precipiter dans le chaos car il ne peut pas se contenter de "developpement durable" mais doit toujours accroitre ses benefices simplement pour survivre.Il ne peut subsister que dans un environnement en croissance perpetuelle, ce qui est impossible dans un environnement fini.
2. Les Caniculs-bénis : une nouvelle hystérie religieuse au service de l’Ordre Mondial ?, 10 novembre 2009, 20:14, par bipède
Merci.
Enfin la vérité commence à pouvoir être dite sans être attaquée.
Il est plus que temps d’écouter la vérité, car ce n’est pas fini. Ce n’est que le début...
Et non à starquizz, comme à tous ceux qui ici travaillent pour le système en n’apportant que : soit du bruit, soit des mots d’ordre de renoncement et de désespoir.
Ton désespoir, ton mot d’ordre d’impuissance, starquizz, est exactement de quoi se nourrit le système.
A tous ceux qui ne veulent pas nourrir le système broyeur d’humanité : souvenez-vous, vous savez très bien qu’il existe autre chose. Vous l’avez toujours su.
1. Les Caniculs-bénis : une nouvelle hystérie religieuse au service de l’Ordre Mondial ?, 11 novembre 2009, 10:15, par starquizz
Oui mais quoi ????
2. Les Caniculs-bénis : une nouvelle hystérie religieuse au service de l’Ordre Mondial ?, 11 novembre 2009, 11:45, par starquizz
Tiens justement http://www.bellaciao.org/fr/spip.php?article93846
3. Les Caniculs-bénis : une nouvelle hystérie religieuse au service de l’Ordre Mondial ?, 11 novembre 2009, 12:06, par bipède
– La première démarche, starquizz, est de vouloir savoir.
Ta première démarche est de ne pas nier d’avance toute autre voix, toute autre voie, surtout celles qui sont automatiquement discréditées par le système et ses meilleurs supporters : ceux qui ne savent pas qu’ils le sont.
On te fait une propagande d’enfer sur le "réchauffement climatique", sur "la fin du pétrole", la "pénurie imminente de X", la "provocation de X par Y ", la dangerosité du "régime" de Y, qui pourrait obliger la "communauté internationale" "démocratique" à lui déclarer la guerre ?
On t’ajoute que ça va te coûter très cher ?
Et tu constates que les bénéfices des banques explosent toujours ?
Ta première démarche de bipède :
– fais une recherche sur Internet, mais surtout ne t’arrête pas aux premières pages de résultats, si tu ne trouves rien. Elles sont souvent réservées aux propagandistes du système.
Tes premiers mots clefs dans la case « rechercher » seront simples :
tu prends le slogan de la propagande, exemple "pénurie de X", tu tapes un espace, puis le signe "+", encore un espace, puis les mots clefs : "arnaque", "désinformation", "cointelpro"...
Soit par exemple :
"la fin du pétrole" + désinformation
Et bien sûr en tant que chercheur tu veux absolument savoir ce qu’on t’a mélangé de vrai au milieu du faux, ou ce qu’on t’a mélangé de faux dans le vrai.
– Tu es cohérent : tu cherches naturellement aussi à vérifier si la propagande est vraie, si c’est vraiment la fin du pétrole par exemple, et en plus tu veux savoir par la même occasion s’il n’y a vraiment aucune autre énergie qui nous aurait été cachée, parce que par exemple elle ne pourrait pas se VENDRE.
Pour ce faire, tu regardes qui promeut cette idée, pour/avec qui il travaille, qui le soutient, qui le ridiculise dès qu’il ouvre la bouche, qui lui fait des procès.
Tu regardes aussi si, comme Al Gore par exemple pour le CO2, ça l’a rendu millionnaire, si, comme Al Gore par exemple, il a déjà reconnu qu’il s’était "trompé", mais que ses aveux n’ont malencontreusement pas été relayés par les "médias" de la fameuse "communauté internationale".
– C’est là qu’il ne faut pas t’arrêter en disant : « MAIS de toute façon je n’y comprendrai jamais rien, il n’y a QUE des mensonges »…
En effet, il faut traverser de nombreuses couches de mensonges sédimentés depuis des millénaires. Tu croyais qu’on allait te servir la vérité sur un plateau ?
– Continue, cela ne dépend que de toi
3. Les Caniculs-bénis : une nouvelle hystérie religieuse au service de l’Ordre Mondial ?, 10 novembre 2009, 21:02, par jean 1
Nous sommes la veille du 11-11("A bas toutes les armées !) et j’ai encore des pieds de tomates qui fleurissent et des petits fruits qui se développent.Alors infonucléaire prends ta température et si cela chauffe demande à bachelot de te vacciner en priorité parce que tes références historiques c’est de la merde.C’est aujourd’hui, à cause d’un capitalisme ultra libéral, que ça sent le roussi.
4. Les Caniculs-bénis : une nouvelle hystérie religieuse au service de l’Ordre Mondial ?, 10 novembre 2009, 21:53, par toto32
Lire les quatres articles "Les Caniculs-bénis" du blog http://www.liberterre.fr/gaiasophia/gaia-climats/generaux/caniculs.html m’a été indispensable pour bien comprendre le point de vue de l’auteur.