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Les Oligarchies ont perdu une bataille

Publie le vendredi 10 juin 2005 par Open-Publishing

Pour l’instant, s’il s’agit bien de mettre à mal l’oligarchie qui nous manipule et nous opprime, une chose est sûre : c’est l’oligarchie qui a mal en ce moment.

A droite, du côté du pouvoir politique en place, le tout petit Chirac, le tout petit nain politique, se replie sur lui-même, s’enferme dans son palais assiégé, comme un roi nu. Il s’entoure de la garde très rapprochée de ses fidèles, et nomme aussi beaucoup d’oligarques issus de la société civile, pas mal de personnalités dépourvues de tout mandat électif, pas mal d’individualités non représentatives du peuple.

A "gauche" (???????, je dirais plutôt, encore à droite, feu le Parti Socialiste qui ressemble plutôt à une sorte de "Parti Capitaliste".... qui s’est démasqué lors de cette campagne référendaire), à "gauche" donc (pour simplifier), c’est aussi le repli généralisé. La bête est blessée, elle exclue, elle rejette l’Autre, elle ne comprend plus. Prise de panique, en plein égarement de la pensée et des sens, la bête blessée se réfugie dans sa tanière.

Et partout, sur les ondes radio-télévisées et dans les feuilles de choux mensongères et maintenant ordurières de la presse écrite (tous les journaux sauf deux ou trois....), on entend les oligarques de l’information qui éructent et crachent leur haine et leur mépris envers le peuple souverain. Ils ne comprennent toujours pas leurs erreurs. Ils demeurent incapables d’une lecture et d’une vision alternatives, car ils ont le sentiment qu’ils risquent de perdre une bonne partie de leurs pouvoirs. Discrédit qui est pourtant déjà là, comme un acide qui ronge inéluctablement leurs éditoriaux et autres pseudo-expertises. Peu à peu, ces journalistes qui faisaient l’opinion et dictaient les modèles de pensée, voient s’effriter entre leurs doigts les torchons de papier qui furent, il n’y a pas si longtemps de cela, de grands organes de presse libres et indépendants, et engagés au service de la vérité, pour dénoncer les injustices et les manipulations des dictatures. Ils sont maintenant complices de toutes les forfaitures rentables. Seulement maintenant, grâce à cette campagne référendaire, nous sommes de plus en plus nombreux à connaître les véritables motivations de ces valets du pouvoir politique et financier.

Les oligarchies politiques et médiatiques ont perdu un enjeu décisif.

Réjouissons-nous de cette victoire historique.
Réjouissons-nous d’avoir emporté ce vote crucial, d’avoir mis un coup d’arrêt aux tentatives de coup d’état des oligarchies politico-médiatiques et financières qui voulaient s’emparer de la démocratie, en la détruisant de façon insidieuse et irréversible.

Après cette étape décisive, cruciale et vitale pour notre avenir, à nous le peuple, c’est-à-dire à nous les citoyens qui formons bien 98% de la nation française (il en est de même pour tous les peuples d’Europe....), à nous tous maintenant de construire une voie alternative. A nous le peuple de continuer à prendre la parole, de poursuivre le dialogue, et par là-même de (re)prendre le pouvoir.

Nous n’avons besoin d’aucunes oligarchies pour vivre ensemble, en bonne intelligence.