Accueil > Les adhérents côte-d’oriens du Parti communiste : « On ne peut pas rester (…)
Les adhérents côte-d’oriens du Parti communiste : « On ne peut pas rester les bras croisés ! »
Publie le mardi 4 décembre 2007 par Open-Publishing4 commentaires
Propos recueillis par Bertrand LHOTE
Samedi dernier, les adhérents côte-d’oriens du Parti communiste participaient à une réunion de réflexion à Dijon.
Isabelle de Almeida, chef de file du parti dans le département, revient sur les grands thèmes sur lesquels travaille le PCF actuellement.
Bien public-les Dépêches : Quel était le but de cette réunion départementale ?
Isabelle de Almeida : « Ce rassemblement entre dans le cadre de l’assemblée extraordinaire qui aura lieu à Paris les 8 et 9 décembre prochains. Elle se tiendra en présence des 1 500 délégués de section ainsi que de nombreux invités, afin d’aborder les grandes questions de société, mais aussi la situation de la gauche en général et de la France depuis la victoire de la droite lors des présidentielles et des législatives de 2007. Cette réunion aura aussi pour but de préparer le grand congrès qui aura lieu fin 2008 et où nous devrons choisir les nouvelles têtes qui prendront la direction du parti dans les années à venir. »
BP-LD : Quelles sont les principales propositions du PCF face à la politique de Nicolas Sarkozy ?
I. de. A. : « Malgré la défaite de la gauche, nous ne pouvons pas rester les bras croisés. Nous devons donc dès à présent préparer une riposte à la politique ultra-capitaliste du gouvernement, notamment sur le thème du pouvoir d’achat, dont le président Sarkozy a fait une priorité. Nous proposons toujours un SMIC à 1 500 euros bruts par mois et les gens doivent prendre conscience que l’argent existe pour financer cela. Des entreprises comme Total ont une nouvelle fois réalisé des profits records cette année et nous demandons une redistribution de ces bénéfices, tout comme un retour à la TIPP flottante. Nous demandons également un referendum sur le projet de nouveau traité européen, et ce à l’échelle continentale. »
BP-LD : Comment jugez-vous la situation de la gauche sept mois après les élections ?
I. de. A. : « Nous sommes lucides sur le fait que la gauche se pose actuellement de nombreuses questions et pas seulement en France, mais également chez nos voisins. En mai 2007, les Français ont surtout voté à droite car Nicolas Sarkozy était le seul à leur dire je peux changer les choses’’. Mais ils l’ont élu non par adhésion à son projet, mais par manque de proposition alternative. Nous devons donc rapidement agir en vue des élections municipales et cantonales de 2008, qui seront un premier test pour la majorité en place. »
L.e Bien public du 04 décembre 2007
Messages
1. Les adhérents côte-d’oriens du Parti communiste : « On ne peut pas rester les bras croisés ! », 4 décembre 2007, 14:01
1500 euros bruts, c’est ce que proposait le PS lors des présidentielles (mais... pour la fin de la législature).
La LCR réclame un SMIC à 1500 euros nets.
Peut-on vivre correctement aujourd’hui, si on se loge, si on se chauffe, si on a des enfants, si on n’est pas en grève de la faim ou au régime etc., avec moins de 1500 euros nets ?
Mais c’est vrai que revendiquer 1500 euros nets rend difficile de trouver un terrain d’entente avec le PS, lui qui a tendance à perdre le contact avec la réalité que vivent les couches populaires (et que commencent à vivre une partie des couches moyennes).
Chico
1. Les adhérents côte-d’oriens du Parti communiste : « On ne peut pas rester les bras croisés ! », 4 décembre 2007, 16:49
est ce que on peut revendiquer une baisse de tous les prix ?
ainsi ils feront moins de profit sur notre dos
moi je ne veux pas d’augmentation de salaire car quand les salaires augmentent un tout
petit peu les prix grimpent vite
donc
baisse du cout général de tout on doit les empecher de tout augmenter
Doj
2. Les adhérents côte-d’oriens du Parti communiste : « On ne peut pas rester les bras croisés ! », 4 décembre 2007, 19:46
La LCR devrait revendiquer le SMIC à 1850 euros bruts pour ne pas prêter le flanc aux attaques libérales de réduction des cotisations sociales. Le MEDEF est d’accord pour augmenter le net !
Claude (PCF Massy 91)
2. Les adhérents côte-d’oriens du Parti communiste : « On ne peut pas rester les bras croisés ! », 4 décembre 2007, 18:56
Oui Isabelle choisissons de nouvelles têtes pour se battre sur les valeurs de notre parti.
Les victimes de Sarkozy souffrent notamment en Cote d’or, ils ont besoin d’un parti communiste, car
évoquer simplement la gauche ça ne veut plus rien dire.
Vous m’avez désigné comme représentant du PCF je suis très fier, attention ça va déménager. Vf