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Les assistés sociaux du Québec mal en point

Publie le lundi 4 février 2008 par Open-Publishing

Un article de Denis Lessard dans le quotidien La Presse du 1er février dernier faisait mention de la détérioration progressive de la santé des assistés sociaux depuis une dizaine d’années au Québec. La prescription d’antidépresseurs et d’antipsychotiques a cru de manière significative pour les assistés sociaux ainsi que pour les aînés au cours de cette période.

Pour madame Nicole Jetté du Front commun pour la défense des personnes assistées sociales, il n’est pas surprenant de voir ses statistiques à cause des maigres revenus que donne l’aide sociale pendant que les coûts du logement et de l’électricité montent.

J’ai déjà dit que l’inquiétude créée par le manque du nécessaire et l’incertitude du lendemain ne pouvait faire autrement que de rendre un être humain malade. Il semble que ces statistiques confirment ce que je prétends depuis longtemps.

Pendant ce temps, l’attaché de presse du ministre de la Solidarité sociale, Alexandre Boucher, dit qu’il s’agit d’un problème de santé publique plutôt que d’aide sociale. Et ils appellent ça le Ministère de la SOLIDARITÉ sociale. Et ce petit monsieur, le dénommé Boucher, d’ajouter que si les ténors de l’aide sociale soutiennent que la situation des bénéficiaires empirent "c’est leur opinion". Je suis incapable de souhaiter l’aide sociale même à mon pire ennemi mais je demanderais à monsieur Boucher s’il ne pense pas qu’il en mènerait un peu moins large vivre avec seulement 565 dollars par mois. Laisser vivre des gens avec si peu dans un pays qu’on dit prospère, c’est leur faire malheureusement une certaine violence.

Pour que tous les citoyens du Québec sans exception soient citoyens à part entière et qu’ils puissent être heureux, parce que tout être humain aspire au bonheur, une majoration de l’aide sociale et de l’aide aux personnes âgées est nécessaire. Seul le parti Québec solidaire a un programme politique qui va dans ce sens au Québec. De telles mesures auraient également pour effet de réduire considérablement les coûts la santé.