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Les contribuables paient. Les traders empochent 18,4 milliards de dollars de primes. Obama hurle.
Publie le vendredi 30 janvier 2009 par Open-Publishing7 commentaires
Les contribuables américains vont payer 700 milliards de dollars pour sauver les banques de la faillite. Les contribuables américains viennent d’apprendre que les banques ont quand même versé 18,4 milliards de dollars de primes à leurs traders en 2008.
Lisez cet article :
Barack Obama s’est emporté, jeudi 29 janvier, contre les primes "honteuses" que les sociétés de Wall Street ont continué à verser à leurs employés en 2008, alors que les Américains en étaient de leur poche pour les maintenir à flot. Il s’exprimait à l’occasion d’une rencontre avec la presse à la Maison Blanche en compagnie du secrétaire au Trésor, Timothy Geithner, et du vice-président, Joe Biden, qui a de son côté évoqué l’"avidité" des financiers.
"Au moment où la plupart de ces institutions étaient près de s’effondrer et où elles demandent l’aide des contribuables pour les soutenir, c’est le comble de l’irresponsabilité, c’est honteux", a déclaré M. Obama.
"Et ce qu’il va falloir entre autres, c’est que les gens de Wall Street, qui demandent de l’aide, fassent preuve de retenue, de discipline et de davantage de sens des responsabilités", a-t-il ajouté.
Les autorités de l’Etat de New York ont indiqué mercredi que les établissements de Wall Street avaient versé 18,4 milliards de dollars (14,26 milliards d’euros) de primes à leurs salariés l’an dernier. C’est beaucoup moins que l’année précédente (32,9 milliards en 2007) et la baisse est la plus forte en pourcentage (44 %) depuis trente ans. Mais la somme reste la sixième de l’histoire en valeur absolue.
Les Américains "n’aiment pas l’idée que des gens creusent un trou plus profond alors qu’on leur demande de le remplir", a déclaré M. Obama en référence au plan de 700 milliards de dollars au secteur financier initié sous l’administration Bush. Il s’agissait de stabiliser et relancer le système financier pour que le crédit circule à nouveau, et que reprennent l’investissement et la consommation, mais l’utilisation de cette enveloppe par ses bénéficiares a été sévèrement critiquée.
Messages
1. Les contribuables paient. Les traders empochent 18,4 milliards de dollars de primes. Obama hurle., 30 janvier 2009, 09:39, par Mengneau Michel
Où l’on s’aperçoit que même le président des USA n’est pas maître de de l’économie ultra-libérale, et que celle-ci n’obéie qu’aux lois de la finance et donc par conséquence qu’à la sienne ! Donc c’est bien le système capitaliste qui est en cause, vouloir le moraliser est une douce rigolade, si je puis m’exprimer ainsi...
2. Les contribuables paient. Les traders empochent 18,4 milliards de dollars de primes. Obama hurle., 30 janvier 2009, 09:40
Obama qui joue au effaroucher, un louzeur parmi tant d’autres.
Genre je ne mis attendais pas, je ne savais pas.
Pauvre et minable humain que nous sommes.
Hyoo
3. Les contribuables paient. Les traders empochent 18,4 milliards de dollars de primes. Obama hurle., 30 janvier 2009, 10:30, par Gérard
Joli numéro de claquettes de monsieur Obama, mais ça ne prend pas ! A qui veut-il faire croire qu’il n’est pas au courant ?
Il nous prend pour des gamins, ou quoi ?
4. Les contribuables paient. Les traders empochent 18,4 milliards de dollars de primes. Obama hurle., 30 janvier 2009, 13:36, par (k)G.B.
J’ai envie de me faire un trader, pas vous ?
(k)G.B.
1. Les contribuables paient. Les traders empochent 18,4 milliards de dollars de primes. Obama hurle., 30 janvier 2009, 14:35
“(T)raider. Deux doigts coupe-faim” !
ouarf ouarf ouarf :-)
Eh KGb, moi aussi j’me f’rai bien un "traider" !!
LL
NB Pour les plus jeunes :
Dans les années 80, le biscuit enrobé de caramel et de chocolat “Raider”, qui ne s’appelait pas encore “Tw...”, bénéficiait d’une forte notoriété grâce à ses publicités et son slogan "Raider, deux doigts coupe-faim..."
Redécouvrez “Raider” ici http://souvenirs80.unblog.fr/2008/06/24/raider-deux-doigts-coupe-faim/
ET SI UN GENTIL CAMARADE POUVAIT NOUS DETOURNER CETTE VILAINE PUB CE SERAIT COOL
5. Les contribuables paient. Les traders empochent 18,4 milliards de dollars de primes. Obama hurle., 30 janvier 2009, 13:45, par Orphée
en deux mois : deux fois dix milliards d’euros en accroissement de la dette publique pour les banques dont on sait car cela a été publiquement informé, en tous cas que le premier versement fut intégralement utilisé à poursuivre de payer les stocks option, primes et autres bonus des patrons traders des grandes entreprises et des traders des banques, et peut-être même malgré le lancer de mot "bonus" par Sarkozy, le second. 20 milliards d’euros rien que pour notre petit pays quand on ferme ses écoles et le service public et le chômage s’accroit pour accroître les valeurs boursières et payer leurs traders PDG ou autres pour les remercier...
1. Les contribuables paient. Les traders empochent 18,4 milliards de dollars de primes. Obama hurle., 30 janvier 2009, 18:09
Obama hurle ? c’est tout ?
Quel aveu d’impuissance !! Croit-il vraiment qu’il suffit de dénoncer leur avidité pour qu’ils s’arrêtent ? Ou nous prend-il nous et le peuple américain pour des imbéciles ?? C’est bien la preuve qu’il est pieds et poings liés par la haute finance qui a soutenu sa candidature de bon cheval du capitalisme, moyennant un contrat de non-intervention par le contrôle et les mesures de sanctions qui s’imposent.
Les afro-américains doivent commencer à chanter en negro-spiritual :
"C’était pas la peine ! c’était pas la peine !
non pas la peine assurément de changer de gouvernement ! "
et se demander pourquoi il n’a pas ordonné aux banquiers de rendre les appartements qu’ils ont volés aux victimes des subprimes, en les laissant à la rue.
C’est ça qu’il devrait faire (entre autres) Obama pour rendre justice à ses compatriotes descendants des esclaves, et donner une bonne leçon à ces banques contre lesquelles il fait mine de hurler.
Et j’espère bien que bientôt on entendra dire qu’un comité de victimes des subprimes demande à Obama (leur demi-Dieu métis) de prendre ces mesures de justice sociale et d’autorité indispensable, saine et légitime, dans une cérémonie officielle où il dira, avant et après la notification de sa décision, une petite prière au Bon Dieu des pieux américains, mains jointes et les yeux vers le ciel. Si non à quoi pourrait bien servir de croire en Dieu ??? :-))
MR